Chapitre 5

Peu avant l'attaque, à Infernio, Elric continuait à réfléchir à un plan pour connaître le point faible de Carmen, en attendant l'heure de son prochain cours. Il gribouilla pour la énième fois un brouillon d'idée qu'il avait noté dans son carnet.

« J'ai beau tourné le problème dans tous les sens, je ne vois pas comment je pourrais trouver son point faible. On dirait qu'il va falloir que je prévois une autre journée d'espionnage... », murmura le jeune Vadisimo pour lui-même.

Il s'apprêtait à se remettre au travail quand il sentit la terre trembler. Il sortit en trombe de sa chambre, suivi de Darkness, puis du château. Son oncle était sur le perron du palais. Les gardes étaient en défense. Une étrange brume noire semblait avoir envahi tout leur pays.

« Que se passe-t-il ?

— Les sentinelles obscures ont identifié l'arrivée de monstres géants provenant de Vitalis. », lui répondit Laniel. « Nous avions sous-estimé le désir des Amazones de nous exterminer. »

Elric regarda au loin. Il croyait percevoir de la fumée provenant d'Hanala ainsi que le même brouillard noir qui s'était abattu sur leur contrée.

« Je ne pense pas que... , commença Elric.

— Ne pense pas, et va rejoindre les troupes qui protègent les enfants. C'est un ordre !

— Mais je suis en mesure de combattre avec vous maintenant.

— Fais ce que je te dis et ne discute pas ! Nous allons faire payer ces Amazones ! »

Le jeune homme serra les poings, furieux que son oncle ne l'écoute pas. Il fit semblant de lui obéir et réussit à se rendre à la frontière, sans être vu. Les Amazones n'étaient pas du genre à faire appel à la magie noire, et cette brume sombre semblait clairement en être issue.

Il parvint habilement à ne pas se faire repérer par les géants qui s'approchaient de plus en plus du palais. Il allait se faire disputer par son oncle, mais peu importe. Son instinct lui disait qu'il était peu probable qu'ils réussissent à repousser les monstres. Non, il devait en trouver l'origine et les éradiquer à la source.

Une fois à la frontière, il chercha activement un indice, mais ne vit que la ligne de séparation qui était plus sombre que d'habitude et dont s'échappait la fameuse brume noire.
Trop occupé à tenter de chercher un indice, il ne remarqua pas l'arrivée d'une jeune rousse qui avait eu la même idée que lui. Cependant, son loup grogna pour le prévenir et une louve lui fit écho.

« Que fais-tu ici ? », s'éleva une voix féminine.

Elric releva la tête et vit la jeune fille qu'il avait attaqué plusieurs jours auparavant. Il ouvrit la bouche pour lui répondre et vit que, même si elle le gardait à l'oeil, elle regardait tout autour d'elle.

« A voir la façon dont tu sembles chercher quelque chose, la même chose que toi je suppose, répondit Elric.

— Qui me dit que ce n'est pas ton peuple qui a envoyé ces montres ?!

— Pour la simple et bonne raison que nous avons aussi la brume noire et des sortes de titans. Tous pensent que cela vient de ton peuple.

— Pareil. », marmonna Carmen.

L'Amazone sembla réfléchir quelques instants, avant d'ouvrir la bouche.

« Écoute. Je ne t'aime pas, tu ne m'aimes pas, on le sait. Mais je te propose une alliance, le temps que tout rentre dans l'ordre.

— Une alliance ? Et pourquoi ? Je pourrais aussi bien laisser mourir ton peuple.

— Justement. Toi, tu veux nous exterminer, et nous, on veut tout faire pour vous empêcher de tout détruire, quitte à vous éliminer. Mais personne n'aura ce qu'il veut si ces monstres nous détruisent. », lui expliqua Carmen. « Tu en dis quoi ? »

Ce fut au tour du Vadisimo de réfléchir. Il détestait cela, mais il était d'accord avec Carmen. Une alliance était la meilleure solution le temps de trouver la source de ce mal qui ravageait leurs deux pays, et puis, cela pourrait sûrement lui fournir des informations pour sa mission. De plus, il n'avait pas trop le choix, dans tous les cas.

« Je marche. On continuera à se détester quand tout sera rentré dans l'ordre. On commence par quoi ? »

Carmen s'apprêtait à parler, mais elle se rendit compte qu'elle ne connaissait pas son prénom. Or, s'ils devaient faire alliance, c'était important qu'elle le sache.

« Mon nom est Elric, si c'est cela que tu veux savoir, lui dit le jeune homme, semblant avoir compris ce qui lui passait par la tête.

— Merci. Le mien c'est Carmen, mais tu dois déjà le savoir. Tout ton peuple me connaît. Elric, tu penses pouvoir utiliser tes pouvoirs pour savoir ce qui a déclenché cette brume ? Cela pourrait nous avancer.

— Tu crois que je suis un sorcier occulte ou quoi ?

— Non, je crois, à juste titre, que ton peuple pratique la magie noire et peut donc facilement retrouver le sortilège utilisé dans ce genre de cas. », rétorqua Carmen. « Je sais que tu es vraiment inexpérimenté par rapport aux autres malgré ton âge, mais tu devrais savoir faire ça, non ? »

Elric, piqué au vif, serra les poings.

« Tu pourrais annuler les effets de cette brume, non ? Après tout, les contre-sortilèges, c'est votre truc ! », répliqua Elric.

Carmen leva les yeux au ciel, comme si elle savait que c'était inutile, mais s'exécuta quand même. Elle leva la main et fit apparaître des feuilles magiques qui absorbaient les brouillards. Cependant, au contact de la brume sombre, les feuilles brûlèrent instantanément.

« C'est bon, tu es content ? Tu peux faire ton job maintenant ? », lui demanda Carmen.

Il grogna mais le fit malgré tout. Il n'avait fait cela que sur des petits arbres morts et n'était pas certain de réussir, mais il n'avait pas le choix.

Il approcha ses mains de la ligne mais la brume les brûla et Elric les retira aussitôt.

« Je ne peux pas connaître le sort utilisé si je ne peux pas toucher la frontière avec mes mains.

— Tu n'as pas travaillé sur plus gros que des petits arbres, c'est ça ? , devina Carmen.

— Non, bien sûr que non. », mentit-il. « Je l'ai fait sur tout le château hier.

— Mouais... », répondit-elle, peu convaincue.

Elle joignit ses mains et les frotta l'une contre l'autre, les faisant briller. Des paillettes vertes les entouraient. Elle tendit ses bras vers la frontière et créa une tornade avec pour base ses mains. Cette tornade dégagea la brume d'une partie de la ligne, permettant donc à Elric d'agir. Elle ferma les yeux afin de garder sa concentration. La brume faisait tout pour annuler sa tornade.

« Dépêche-toi, le brouillard est puissant. Je ne tiendrai pas longtemps. », lui dit sèchement la jeune fille.

Le jeune homme ne releva pas et s'exécuta à la tâche. Il posa ses mains sur la ligne dégagée et se concentra. Ses yeux se mirent à briller et, avec difficulté car le sort lui demandait bien plus de puissance que pour un simple petit arbre, il réussit à identifier le sortilège utilisé juste à temps car Carmen stoppa sa tornade, ne pouvant tenir davantage. Ils s'éloignèrent alors de la source de la brume.

« Alors ? , l'interrogea-t-elle.

— C'est un sortilège bien étrange... en fait, cette brume n'est que ce qui alimente les géants et leur permet d'apparaître de plus en plus nombreux. Le brouillard les transporte à environ un kilomètre de la frontière et ensuite, ils prennent forme.

— Et on peut l'annuler ?

— Ni toi ni moi ne le pouvons. C'est une magie étrange, qui est presque un mélange entre la vôtre et la nôtre.

— Donc, on en est toujours au même point... », murmura la jeune fille.

Elle réfléchit quelques instants avant qu'une idée ne lui traverse l'esprit.

« Attends une seconde, la puissance de cette magie était comment ?

— C'est-à-dire ?

— A Deathlis, votre magie est légèrement plus puissante que la nôtre, qui est affaiblie par le manque de végétation.

— Oui, et c'est le contraire pour nous à Vitalis.

— Cette magie était comment ? Tu as dit que c'était presque un mélange entre nos magies, donc laquelle était dominante ? »

Elric songea un instant. Quand il avait détecté le type de magie utilisée, il n'avait ressenti aucune dominance...

« Aucune, comme si elles étaient toutes les deux à égalité.

— Et si tu es aussi intelligent que tu le prétends, tu sais ce que cela veut dire. »

Le jeune homme ne releva pas l'insulte et hocha la tête. Il n'en était cependant pas certain, mais son ennemie semblait penser la même chose.

« Celui ou celle qui a lancé ce sortilège se trouvait à l'endroit exact où les deux magies sont équivalentes. C'est-à-dire ici, à la frontière, dit Carmen, confirmant les pensées du Vadisimo.

— Cela ne fait juste que plusieurs centaines de kilomètres à parcourir, trois fois rien, ironisa Elric.

— Tu devrais faire preuve d'optimisme, cela vous réussirait mieux je pense.

— Je ne vois pas à quoi cela servirait.

— Eliska, rassemble les troupes d'aigles éclaireurs. Je veux qu'ils quadrillent la zone et nous signalent le moindre endroit suspect. », continua la jeune fille, s'adressant à sa louve.

La louve hocha la tête et s'enfonça dans la forêt de Vitalis. Elric, ne voulant pas être en reste, demanda à Darkness de faire de même avec les corbeaux. Le gros loup noir se rendit dans les forêts mortes de Deathlis.

Rapidement, les deux loups revinrent et affirmèrent aux deux jeunes gens que les oiseaux étaient déjà en train de ratisser la zone. Les minutes leur semblèrent des heures. Aucun d'eux ne parlait, seul les oiseaux qui communiquaient dans le ciel étaient audibles. Carmen regardait sans cesse le ciel, ne supportant pas de rester sans rien faire et de faire alliance avec son ennemi juré. Plus vite les aigles reviendraient et plus vite leur alliance sera dissoute.

« Il ne manquerait plus qu'il soit le fils du meurtrier de Papa. », songea-t-elle avec ironie.

De son côté, Elric observait la jeune fille du coin de l'oeil. Elle surveillait sans discontinuer les cieux, guettant le retour de ses aigles. Elle semblait impatiente d'en finir avec cette alliance, même si c'était elle qui l'avait proposé. Hormis son impatience visible, rien ne pouvait laisser deviner une quelconque vulnérabilité. Bras croisés, ses doigts de la main droite tapotaient distraitement son bras gauche, tandis qu'il essayait de refréner son empressement à vouloir passer à l'action.

Au bout d'une éternité de leur point de vue, un aigle et un corbeau arrivèrent. Les oiseaux transmirent alors les informations à Carmen et Elric.

« L'aigle me dit qu'il y a une grotte suspecte à dix minutes au nord.

— Et le corbeau a détecté une puissante magie noire dans cette grotte, qui semble de la même nature que celle que j'ai remarqué tout à l'heure, renchérit Elric.

— Allons-y alors ! »

Ils se transformèrent tous deux en loups et franchirent rapidement la distance les séparant de la fameuse grotte. Cependant, les alentours de la grotte affaiblirent l'Amazone et le Vadisimo. Reprenant leur véritable forme, ils s'appuyèrent un instant contre des arbres à moitié vivants et à moitié morts. Il leur fallut plusieurs longues secondes pour reprendre leurs esprits. Ils se redressèrent de toute leur hauteur, malgré leur subite petite perte d'énergie.

« La personne qui est là-dedans a dû installer un champ de force qui affaiblit toute magie autre que la sienne, constata Carmen.

— Ce n'est pas ça qui va m'arrêter, murmura Elric en attrapant le katana dans son dos.

— Moi non plus. », renchérit la jeune fille en se saisissant de sa lance accrochée derrière elle.

Avant qu'ils ne puissent entrer, quelqu'un sortit lentement de la grotte. Il avait des vêtements gris et des bottes et des gants en cuir noir ainsi qu'un long manteau de la même couleur. Une large capuche camouflait suffisamment son identité pour que les enfants de chef ne puissent la deviner. Les seules choses qu'ils purent voir furent les nombreuses blessures au visage de l'inconnu, ainsi que la couleur de ses yeux : vert, comme ceux des Amazones.

« Visiblement, c'est l'un des vôtres, souffla Elric.

— Impossible, il ne semble pas avoir la mèche verte. Quand un Amazone tourne mal et change de camp, la mèche disparaît.

— Et beaucoup ont mal tourné ?

— Plus que tu ne peux l'imaginer. La plupart ont rejoint votre camp, mais d'autres ont décidé de rester neutres et de ne pas participer à cette guerre. Ils se sont réunis dans un village situé pile sur la frontière, mais très loin des villes principales de nos contrées, expliqua Carmen.

— Je n'étais pas au courant de ça. Je comprends mieux pourquoi notre population grandit aussi vite par moment.

— On dirait que ton chef te cache beaucoup de choses, remarqua Carmen.

— On pourrait en parler à un autre moment ? On a d'autres problèmes, lui répondit Elric.

— Pas de soucis, ce n'est que partie remise ! »

Le sorcier eut un sourire machiavélique.

« Tiens donc, les enfants des anciens chefs n'ont pas mordu à mon hameçon. Cela ne devrait pas m'étonner. », ricana-t-il d'une voix trafiquée.

Carmen serra la mâchoire. Son allié temporaire faisait donc partie de cette famille qu'elle haïssait de tout son coeur.

« Je comprends mieux pourquoi tu es si puissant, marmonna Carmen.

— J'ai eu la même réaction quand mon oncle m'a révélé ton identité. Mais ce n'est pas le moment.

— Tu as raison. », confirma-t-elle avant de se concentrer sur l'inconnu. « Qui que tu sois, rappelle tes géants et nous serons peut-être cléments à ton égard.

— Jamais ! », cria-t-il. « Je veux détruire vos deux royaumes, c'est ma vengeance ! Et rien ne pourra l'arrêter !

— C'est ce qu'on va voir ! », s'écrièrent les deux enfants de chefs.

D'un même mouvement, ils lancèrent deux attaques avec leurs armes, une lumineuse et une sombre. De ce fait, l'inconnu se prit les deux sorts au même moment, ce qui sembla l'affaiblir. Elric en profita pour lui lancer des jets d'acide et des boules de feu, pendant que Carmen réparait les dégâts que le jeune homme faisait sur le côté Vitalis de la frontière. Elle finit cependant par lancer un sortilège protégeant la nature car elle ne pouvait faire repousser la nature et se battre en même temps.

Carmen utilisa alors des rayons magiques pour attaquer le sorcier inconnu, tout en alternant avec les trois autres éléments naturels. Cependant, les attaques des deux combattants, soutenues par celles de leurs loups, semblaient redonner de l'énergie à l'inconnu, et même le rendre plus puissant. Ce dernier ricana.

« Vous ne pouvez rien contre moi ! Vos attaques ne font que renforcer mes pouvoirs ! »

D'un simple geste du bras, il lança une puissante attaque qui les envoya tous les deux valser au loin, ainsi que leurs loups. Ils se prirent un arbre avant de retomber au sol, et le choc les sonna fortement quelques instants. Carmen tenta d'utiliser ses pouvoirs pour diminuer leur état de choc et ils essayèrent de se relever. Mais l'atmosphère du lieu semblait drainer leur énergie, si bien qu'ils retombèrent lamentablement au sol. Le sorcier sourit, victorieux et s'apprêtant à les achever.

Cependant, l'inconnu n'avait pas prévu le mental d'acier de Carmen. Elle n'abandonnait jamais, et elle se battrait jusqu'au bout. S'appuyant sur l'arbre derrière elle, elle se força à se relever.

« Abandonne gamine, tu ne peux rien contre moi !

— Jamais ! Et je sais qu'Elric n'abandonnera pas non plus ! Lui et moi nous battrons jusqu'au bout pour protéger nos peuples respectifs, et c'est bien la seule chose que nous avons en commun ! »

Les mots de Carmen eurent l'effet escompté, car Elric se força à se lever également.

« Je n'aime pas être d'accord avec les Amazones, mais elle a raison. », sourit-il d'un air supérieur. « Il en va de notre devoir de les protéger, et nous devons te vaincre pour cela.

— Et cela va être du gâteau, vu que nous sommes plus que toi ! », répliqua Carmen.

Elle leva les bras et redonna de l'énergie aux deux loups, à Elric et à elle-même.

« Merci Carmen. Maintenant, passons à l'attaque !

— Fais comme moi ! », lui répondit-elle, ayant eu une idée en se souvenant de leur toute première attaque.

Le jeune homme hocha la tête et tous deux se concentrèrent, tandis que Darkness et Eliska se placèrent devant eux pour les protéger. Les deux loups attaquèrent simultanément pour occuper le sorcier.

Carmen et Elric concentrèrent la même dose de puissance, soit celle que la jeune fille pouvait libérer d'un coup sans s'évanouir et qui était également celle dont le jeune homme n'avait pas besoin de davantage d'entraînement pour qu'elle soit le plus efficace possible. Tous deux savaient qu'ils avaient besoin de plus d'entraînement pour utiliser efficacement plus de puissance.

« A trois ! », cria Carmen. « Un... deux...

— Trois ! »

Ils libérèrent en même temps toute l'énergie et la concentrèrent dans un seul et même rayon, qui frappa de plein fouet l'inconnu, le privant de tous ses pouvoirs pour quelques temps. L'onde se répandit sur toute la planète, faisant disparaître la brume et les géants. Les aigles et les corbeaux apportèrent la nouvelle à Elric et Carmen, qui décidèrent de retourner au bon endroit de la frontière.

Sitôt qu'ils y furent, ils retrouvèrent toute l'énergie qu'ils avaient perdu en s'approchant de la grotte.

« Bien joué Carmen, lui dit alors Elric.

— Je n'aurais pas réussi seule. En dépit de nos rancunes respectives, on forme une bonne équipe. La création et la destruction unies dans un même combat... on est invincibles comme ça !

— Je l'admets, c'était intéressant de faire équipe avec toi.

— Je ressens la même chose. Bon, je vais y retourner avant que toute la ville ne me croit disparue.

— Je vais faire de même. Une dernière chose !

— Oui ?

— Je pense que notre alliance doit rester secrète, pas toi ? »

Carmen hocha la tête.

« Je le pense aussi. Ce serait l'apocalypse si ton oncle, ma mère et le reste de nos peuples étaient au courant. Chacun dira que l'attaque ne venait pas de l'autre clan, mais qu'il a vaincu seul ce sorcier, cela te va ? »

Ils serrèrent leur annulaire, en signe de promesse.

« C'est parfait. Cela restera entre nous. Darkness, tu ne diras rien, d'accord ?

— Toi non plus Eliska, s'il te plaît. »

Les deux loups hochèrent la tête. Chaque couple loup-hybride se mit ensuite à marcher en direction de sa ville, mais Carmen se retourna.

« Oh, et la prochaine fois que tu essaieras de m'éliminer, sois plus performant que ce soir-là ! »

Elric pivota vers elle, un sourire hautain sur le visage.

« Haha ! Je le suis déjà ! A notre prochaine rencontre, prépare-toi à faire tes adieux ! »

Le jeune homme se détourna ensuite de Carmen et marcha tranquillement vers Infernio, tandis que Carmen faisait de même vers Hanala, comme si rien de tout cela ne s'était passé.

---

Cette histoire, tout comme son univers, sont mes créations. Merci de ne pas vous en inspirer, ou copier des passage, ça en revient à voler.
Je rappelle que le plagiat est punie par la loi.

Tous droits réservés.

AngelAndDarkness

(message original provenant de plume_songeuse)

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top