CHAPITRE 21 : Que m'importent ces bois où le chêne splendide

Pdv Eren

Enfin à la maison...

Je ne vais pas mentir que, après mon entraînement plus les idioties d'Armin, je suis totalement lessivé. Livaï reprend sa place sur le canapé, et moi, je m'écrase à même le sol.

-Je suis mort... Soupirais-je.

-Tu respire encore, donc tu n'es pas mort.

-Très drôle Livaï.

Je trouve le moyen de me relever, je ramasse ma planche et tous mon bordel que je vais foutre dans ma chambre en mode «j'en ai rien à foutre du bordel», puis je vais me doucher. Faut que je me douche. Le surf c'est bien. Mais le seul inconvénient, c'est l'eau de mer. Ca colle, ca gratte et ca pique les yeux. En gros c'est pas cool. Même si j'ai une combinaison, l'eau parvient à me mouillés un peu quand même.

Mais bon, du surf sans eau, c'est un peu compliqué...

Que je suis perspicace ce soir !! Parfois, je me surprend moi même. Bon allez, fini les monologues et à la douche.

Pdv Livaï

Le gamin est parti se doucher. Je l'entend au bruit de l'eau qui coule. J'en profite pour allez me prendre un verre de jus de fruit, à la pomme de préférence. Je bois mon verre d'une traite. Ça fait du bien. Surtout que je sens une crise qui va bientôt arriver.

J'en fais beaucoup en ce moment. Beaucoup trop. Mais au moins, ce ne sera pas une grosse crise vu que je peux encore tenir debout.

C'est en reposant le verre sur la table que je constate un message laissé par Erwin.

«Hello Livaï, c'est moi,

Juste pour te prévenir que je dois repartir pour une durée indéterminé. Mais bon, à ce que j'ai put voire, tous ce passe bien entre toi et Eren. Je pars donc sans me faire de soucis. Mais je ne peux pas te dire quand je reviendrais vu que je ne le sais pas moi même ^-^'.

Si jamais tu as besoin d'aide, appel Hanji.

Erwin»

Mais bien sûr. Il crois vraiment que si j'ai un problème je vais appeler cette folle d'Hanji ? C'est mal me connaître. Très mal même.

Je retourne m'asseoir, et j'attend que le gosse sorte de la douche. C'est qu'il en met un temps fou pour ce laver. J'aurais déjà fini depuis une demi heure sérieux.

Ses cheveux sont encore mouillé, des gouttes coulent le long de son cou et de ses clavicules. Ses joues sont légèrement rougies par le chaleur de l'eau. Et il ne porte que son jean. Je sentit le rouge me monter aux joues. Pourquoi fixais je le gamin de façon aussi interessé ?

Eren dut remarquer le regard que je lui lancait, car il s'approche lentement de moi. Avec envie, mais délicatesse pour éviter de me faire mal, Eren, vint prendre place sur mes genoux, me faisant face. On se regarde un instant sans rien dire ou faire.

Je fixe ses yeux bleu avec amour. Ils sont si beau. Une étincelle de malice s'allume dans son regard. Lentement, Eren vint poser ses mains sur mes hanches. Il se penche vers moi. Ferme les yeux et pose ses lèvres sur les miennes.

Je suus surpris du geste du gamin. Mais je ne le repousse pas et me contente, moi aussi, de fermer les yeux pour savourer ce contact doux. Depuis combien de temps n'avais je pas eut le droit à se genre d'attention ? Bien trop longtemps selon moi.

La langue d'Eren vint demander l'accès à ma bouche. Je la laisse pénétrer sans hésiter. Les gestes d'Eren sont d'abord timides, mais deviennent rapidement plus sûr. Nos langues commence à danser l'une contre l'autre avec délicatesse. Eren est doux, et je le savoure à chaque instant.

Ce moment me fit tout oublier. Peine, tristesse, colère, culpabilité... J'étais de nouveau libre, maitre de moi et de mon avenir. Avec regret, Eren se retire et nous nous regardons de nouveau pendant un moment, haletant.

Je veux qu'il m'embrasse de nouveau. Je veux que nos langues dansent de nouveau ensemble. Mais il ne combla pas mon envie. Au lieux de ça, il me saisit les épaules et, avec grace, il me couche sur le canapé, sans me quitter des yeux.

Je le dévore également du regard, fixant avec intensité les muscles de son ventre et de ses bras. Eren, toujours avec douceur, entreprend de déboutonner ma chemise.

C'est à ce moment que la dure réalité revint me frapper de plein fouet. Si Eren me déshabille, il va tous voire. Mes marques, mes cicatrices, mes poignets... Il en est hors de question. Je tente alors de l'arréter, mais il est trop aveuglé par son désir.

-Eren... Balbutiais-je. Eren, s'il te plait...

Il ne m'écoute toujours pas, alors je le repousse comme je peux, mais cet idiot me bloque le bassin, m'empêchant tous mouvement pour le renverser. Inconsciemment, mes larmes commence à monter, mais je tente de les retenir.

-Eren, stop ! Tantais-je de nouveau...

Mais trop tard... Il a deja vu... Eren regarde mes cicatrices, choqué. Et moi, je ne peux pas retenir mes larmes qui coulèrent sans qu'aucun sanglots ne sortent de ma gorge. Le gamin me fixe alors avec des yeux ronds et interrogateur. Il veut des explications ? Il n'en aura pas...

Cette fois, je parvins à me dégager d'un coup en envoyant rouler Eren au sol. Et je m'enfuis. Je pars le plus vite que je le peux dans ma chambe et claque la porte. Je me couche sur mon lit et pleure en silence.

Je me sens mal. Mal qu'eren ai vu ma laideur. Je voulais lui épargner ma souffrance, je ne voulais pas qu'il s'immice dans ma vie et qu'il découvre qui j'étais, ou plutôt ce que j'étais. Mais, inconsciemment, j'avais ouvert mon cœur à ce gosse. Inconsciemment, je m'étais attaché à lui en si peu de temps. Comme avec eux au paravant... Farlan... Isabelle...

Je souffre intérieurement, et il n'existe qu'une seule chose capable de me soulager d'une telle douleur. je n'y avait plus touché depuis l'arrivée d'Eren. Mais ce soir j'en ai de nouveau besoin.

Je me redresse sur mon lit et ouvre le tiroire de ma table de nuit. À l'intérieur, je trouve ce que je cherche. Une simple lame. Une lame de rasoir. Je la prit délicatement et, en sachant ce que j'allais faire avec, je me sentis un peu mieux. Je pose délicatement la lame sur mon poignet deja bien strié de cicatrices. Je m'appraite à m'ouvrir les veines quand quelque chose m'en empêche.

Pdv Eren

Qu'est-ce que j'ai fait ? Pourquoi j'ai fait ça ? Livaï doit me détester maintenant. Moi même je n'ai pas comprit ce qui m'est passé par la tête. Je l'ai vu, là, sur son canapé, me fixant avec ses yeux orageux. Et je n'ai pas put me retenir.

C'est mon instinct qui à prit le dessus sur ma raison, et je lui ai sauté dessus pour assouvir mon désir.

Il doit me haïr. Il faut que je m'excuse. Mais comment ? Comment pourrais-je de nouveau le regarder en face , ce n'est pas rien tout de même. J'ai embrassé mon entraîneur.

J'ai cherché à aller plus loin. Au début, il était d'accord. Puis il s'est mis à me repousser. Au début, je n'ai pas cherché à comprendre. Mon instinct m'a poussé à continuer. J'en avais envie, et je n'ai pas sut écouter Livaï.

Et, j'ai découvert pourquoi il ne voulait pas aller plus loin. Il se mutile. Je ne sais pas depuis quand. Je ne sais pas pourquoi. Mais il y a bien une chose que je sais, c'est que je refuse de laisser livaï dans un tel état; je veux l'aider. Quoi qu'il m'en coute.

C'est cette unique pensée qui me donne le courage de me lever, qui me donne le courage de monter les escaliers, qui me donne le courage d'ouvrir la porte de la chambre de Livaï.

Je me fige. Il est là. Assis sur son lit. Une lame de rasoir dans la main, posé sur son poignet. Je le regarde un instant avec peine. Il est tombé si bas que cela. Et je ne peux pas le laisser faire.

Pdv Livaï

-Tu compte vraiment t'infliger encore plus de mal ?

Je me stoppe net dans mon mouvement et, sans me retrouner, je repondis, plus froid que jamais.

-Ce ne sont pas tes affaires que je sache...

Eren ne repond rien, mais je l'entend s'approcher de moi. Il s'accroupi face à moi et me force à le regarder. Je tente vainement de détourner le regard mais il m'en empeche. Je ferme alors les yeux. Je ne voulais pas lire la pitié et le dégout dans son regard. C'est ce que j'inspire à tous les gens qui me croisent. Pourquoi cela serait-il différent avec lui ?

-Livai, regarde moi.

Je refuse obstinement.

-As tu oublié ce que je t'ai promit ?

-Ne me regarde pas, crachais-je.

Eren ne bouge pas et se contente de reciter ce qu'il m'avait dit des semaines plus tot, lors de notre deuxieme rencontre.

-Pour commencer, je te traiterais toujours comme mon égal. Jamais je ne te jugerait sur ce que tu peux ou ne pas faire. Ensuite, jamais je ne te regarderais comme si tu n'étais pas un homme. Tu as ma parole que jamais je ne te traiterais ni te regarderais autrement que comme Livaï Ackerman, mon nouvel entraîneur, mais aussi mon ami.

Cette fois, des sanglots echappèrent à mon controle. Je lache la lame et vint entourer le cou d'Eren de mes bras pour me loger contre lui. Je me mit à pleurer avec force, sans pouvoir me retenir. Eren, surpris de se retournement de situation, entoura à son tour mon corps secoué de tremblement incontrolable.

Entre deux sanglots, eren parvint a me coucher dans le lit, et vint se blotir contre moi. La tête posé sur le torse d'Eren, je fixe mes poignets avec honte. J'ai faillit recommencer. Sans l'intervention d'Eren, je me serait de nouveau fait du mal.

Après plusieurs minutes, je parvins enfin à me calmer. Finalement, je suis plutot rassuré qu'Eren ai vu ce que je me faisais subir. Peut être que lui il pourra m'aider plus que le font Hanji et Erwin ?

-Livaï ?

Je ne repondit rien, attendant qu'Eren continue dans la lancé.

-Pourquoi tu fais ca ?

Que dois je répondre ? Je ne peux pas encore le lui dire... Encore un mensonge... Toujours des mensonges... Quand trouverais-je enfin le courage de tous te dire à toi, Eren ? Toi, le seul qui veuille bien m'écouter et me comprendre ?

-C'est à cause de mon accident, me contentais je de repondre. Je vis très mal ce qui m'est arrivé. Et personne n'a vraiment été là pour m'aider.

Je m'arrête là, incapable d'approfondir d'avantage se mensonge. Mais Eren ne se contenta pas de cette reponse.

-J'ai vu le premier message qu'Erwin t'a laissé. Celui avant que je m'installe ici. Pourquoi veut-il que je surveille le fait que tu te nourisse bien ?

Cette fois je ne trouve rien à répondre. J'ai bien une excuse en tête, mais elle n'est pas très crédible. Alors, je me contente de broder avec de nouveau, une part de vérité.

-Ce jour là, j'ai tué un ami...

Cette fois, Eren ne dit rien. Peut être croit-il a cet avoeux. Peut être pas. Je m'en fiche en fait. Sous le coup de la fatigue, je fini par m'endormir, dans les bras protecteur d'Eren.

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Enfin je reprend du service au sein de la communauté wattpadienne 😁😁😁

Ça faisait longtemps que je n'avais pas put écrire de nouveaux chapitres. Mais ça y est je me relance enfin.

Normalement si je conserve mon avance il y aura des chapitres publié régulièrement jusqu'au vacances de février.

J'espère que ce chapitre vous à plus. En ce qui me concerne je trouve que c'est un chapitre qui permet beaucoup l'avancé dans l'histoire. Eren à enfin découvert une partie du terrible secret de Livaï... Et Livaï connaît enfin les sentiments qu'à Eren pour lui.

Gros kissous mes p'tits loups et à bientôt avec un New chapter. 😙😙

(Ps : tout mis bout à bout j'ai dépassé les 2000 mots. C'est une grande première 😄😄😄)

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