Chapitre n°2: un jour ordinnaire

Cette journée commençait encore comme toute les autres. Le réveil qui commence à gueuler dans mes oreilles, ma mère qui crie depuis le bas de lescalier près de la cuisine qui me dit de me lever. Je me lève doucement et fais craquer mes poignets, mes épaules et mon dos. En mapprochant près de la fenêtre je tire les rideaux, le ciel est bleu, le soleil brille. Pour une journée de septembre il fait encore très beau. La journée sannonce plutôt bien. Je reste vêtue de mon pyjama et descend. On pourrait croire que jallais minstallée à table et manger un bon petit déjeuner préparer avec soins par ma génitrice mais non, je nai pas se genre de vie de rêve quon peut voir dans les films. Mon père est mort quand javais six ans, tuer de sang froid dans sa boutique. Ma mère à essayer de garder pied et de mélever comme il le fallait même si sétait compliqué. Elle avait beaucoup de mal à gérer la boutique, au point que son chiffre daffaire chutait, dégringolait de plus en plus, mais elle ne pouvait rien y faire. A cause de ceci elle fût obligée de revendre la boutique pour ne pas crouler sous les dettes. Mais de vous à moi en étant dépassée par les évènements elle sombra complétement : drogue, alcool. Croyez-moi elle aurait dû garder la boutique, seul héritage de mon père. Car autant se noyer dans les dettes pour essayer de conserver quelque chose au lieu de lêtre dans toutes cette merde qui servent juste à te dépouiller de ta santé. Mais bon, je ne peux pas faire la morale à ma mère, du moins si un peu car bon moi je touche juste à la clope et occasionnellement à lalcool en soirée mais rien de plus. Une fois arrivée dans la cuisine je la trouve endormie sur une des chaises, la tête posée sur la table complètement déchirée, et je pense que la bouteille de whisky juste à côté delle ny est pas pour rien. Je soupire, elle me désespère, elle me fait même pitié. Je lignore donc par la suite, ayant prit lhabitude depuis le temps. Jattrape la brioche dans le placard et men coupe deux tranches pour les tartiner de beurre et de confiture. Je me sers aussi un grand verre de jus dorange. Jemmène tous sa dans le salon ne voulant pas manger en regardant cette femme complètement ravagée par la drogue et lalcool. Une fois bien installée devant la télévision je dévore mon petit déjeuner en regardant les dessins animés qui passaient encore à cette heure-ci. Bon daccord jai dix sept ans mais ce nest pas pour sa que je devrai minterdire de regarder se genre de chose.

Une bonne vingtaine de minutes plus tard je remonte dans ma chambre prendre une bonne douche pour pouvoir bien me réveillée. Aujourdhui les cours débutent de nouveau. Me voilà enfin en dernière année de lycée, plus quune putain dannée à tenir et je pourrai quittée se bahut de merde où comme une conne javais réussi à me donner une réputation pas très glorieuse. Du moins javais réussi à me donner la réputation dun loup solitaire qui arrive à sattirer un grand nombre de problème et qui passe son temps à fumé dès quelle en a loccasion. Bon javoue que le terme de réputation pas très glorieuse nest pas très approprié dans ce cas-ci. Je ne suis pas une de ses filles complètement accros à la drogue et qui fume juste pour se toucher un genre. Prenez-moi si vous le voulez pour une fille complètement folle, mais le fait de fumée me donne limpression davoir un lien avec mon père, il était un très grand fumeur de clopes de son vivant. En tous cas après cette douche je commençai à me préparer : jean, boots noir style militaire, débardeur AC/DC noir et rouge et mon éternelle veste en cuir noir que je ne quitte jamais que ce soit en été comme hiver. Je lavoue elle est un peu trop grande pour moi mais elle appartenait à mon père. Maquillage pas besoin de se prendre la tête : du crayon noir, du mascara, un peu de blush et cest partis. Jattrapa mon sac à dos, mon baladeur et hop direction le lycée. Je marchais comme à mon habitude en ayant la musique à fond dans les oreilles ne me préoccupant pas de ce qui se passait autour de moi. Une fois au lycée Daphnée Swan arrive comme à son habitude à toute vitesse vers moi pour me sauter dessus. Cette fille que je considère comme une folle est une ancienne amie denfance, même une des seules que jai à vrai dire. Elle et moi cest lopposée. Daphnée et rousse, de grands yeux bleus, toujours habillée dans les dernières tendances de la mode, toujours souriante, aimée par tous le monde, et surtout sans problème. Alors que moi je suis loin dêtre comme ça : brune, les yeux couleur noisette avec quelques mouchetures dorées, habillée dans un style rock sans non plus le pousser trop à lextrême, solitaire, mise de côté par tout le monde, et jai souvent tendance à me mettre dans les problèmes. Les derniers en dates sont quand je me suis fait prendre dans le lycée avec de la drogue sur moi, bien sûre tout le monde en a vite déduit que je touchais à cette merde où mieux encore que jen vendais dans lenceintes des locaux. Ceci était arrivé en seconde, ma mère avait commencé à acheter sa drogue pour essayer de se « détendre » de « sévader », ne voulant pas quelle mette sa vie en lair avec sa jai pris sa dose et je suis partie avec et cest là que je me suis fais prendre quand cette merde est tombée de ma poche. Depuis ce jour je me suis dit « Et si jen vendais sans y toucher ? Comme sa je pourrais avoir de largent et essayer de faire en sortes que les dettes ne se creusent pas plus ». Oui voilà ce que je me suis dit ce jour-là. Depuis maintenant trois ans je vends de la drogue en tous genre. Mais je ne me doutais pas des problèmes que sa allaient mapporter par la suite

Daphnée avait décidé de ne pas me lâchée de la journée, elle disait quelle voulait évitée que je mattire des problèmes dès le premier jour, mais bon quon se le dise ce nest pas sa qui allait empêcher les problèmes darrivés comme à leur habitude. Nous étions en classe de chimie, la petite rouquine assise à côté de moi faisais avec soins lexpérience que le professeur nous avait donné à faire. Monsieur Douglass notre éducateur dans cette matière quitta la pièce pour refaire le plein dans le bidon deau distillée. Jétais en train de remplir un tube à essais quand jentendis la fille derrière nous dire ceci : « Kyles fait vraiment pitié, je ne comprends pas ce quelle fait encore ici, elle devrait se barrée. Elle fait passer tous ceux du lycée pour des merdes à faire souvent ramener les flics ici », lautre personne qui était à côté delle lui répondit sans aucune gêne comme-ci jétais sourde : « Ouais cest clair. Mais bon quand on voit lépave quest sa mère ce nest même pas étonnant quelle soit comme ça ». Autant vous dire que je ne suis pas du genre à rester tranquillement toute sage sans rien faire. Je me suis retournée lâchant le tube à essais que javais dans les mains. En une fraction de seconde je tenais la fille qui avait répliquée en dernière, elle se trouvait dorénavant à moitié allongée sur la table avec moi juste en face delle qui la tenait fermement tout en la tuant du regard. Ce fût plus fort que moi mes paroles sortirent delles-mêmes : « Ecoute moi bien petite salope, critique-moi autant que tu veux je nen ai strictement rien à foutre. Mais cependant continue à parler de ma mère comme ça et je te promets que tu vas te retrouvée défigurée et encastrée dans un mur ! ». Daphnée qui était là essayait de me raisonner et surtout de me faire lâchée prise, ce qui était un échec total. Hélas pour moi le problème arriva. Monsieur Douglass venait de revenir et il me fit lâcher prise, il neu besoin de ne rien me dire javais lhabitude maintenant. Jenleva mes lunettes de protection, mes gants et ma blouse que je laissai sur la table, je rangeai toute mes affaires dans mon sac à dos et descendis chez la CPE. Bien évidemment le professeur avait envoyé un élève une fois que jétais sortie pour donner la feuille de rapport. Lélève de ma classe qui arriva avec la feuille je ne le connaissais pas, sétait la première fois que je le voyais : grand, blond cendré, le regard dun noir de jais, la peau légèrement bronzée. La CPE le remercia. Cest dans son remercîment que je pus savoir comment il sappelait : Mattew Stinbeurd. Sa devait être un nouvel élève car sa ne me disais absolument rien. Mais je nétais pas prête de loubliée avec les paroles quils avaient dis à notre chère CPE : « Madame, je ne sais pas si cest vraiment important ce que je vais dire mais elle à fais que défendre sa mère. Katia et Louna voulait lénervée. Bon daccord elle naurait peut-être pas dû réagir comme ça mais en même temps leurs mots étaient vraiment dur.

-Monsieur Stinbeurd, vous savez Amanda Kyles nest pas à ses premiers problèmes et

Il ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase quil répliqua directement, et je dois avouée que sa réplique me laissa en pleine perplexité.

-Je me doute bien madame, mais en même temps cest sa carapace avec tous ce qui sest passé dans sa vie. Et puis bon daccord elle vous apporte des problèmes mais elle est quand même malgré tout une de vos meilleures élèves »

La conversation entre eux se termina ici et se Mattew quitta la pièce. Comment il pouvait être autant au courant de mes notes ? Là un truc méchappait et je naimais pas du tout ça. Cependant jétais surprise de la réaction de mon bourreau. Elle avait décidé de fermer les yeux pour cette fois car sétait le premier jour et que javais intérêt à me calmer pour cette dernière année. Je ne cherchai pas à comprendre plus loin jattrapa mon sac et sortit à la vitesse de léclair de son bureau. Mon téléphone sonna, le numéro métais inconnu mais je compris qui était le destinataire :

De :+3364733****

A : Amanda Kyles

Message : Jespère que la tortionnaire à décidée dêtre clémente avec toi pour une fois. Au moins

jai fais mon possible pour essayer de te sauver la mise. Content de te revoir Amy 😊 #Stinbeurd

Automatiquement je reçu un deuxième message de Daphnée :

De : Colle Nucléaire

A : Amylou <3

Message : Mon dieu Amylou !! Mattew aka boutonneux de la mort est de retour, il ma demandé ton

Numéro je ne pouvais pas lui dire non, surtout quil faut avouer quil est devenu sacrément canon

Donc pour une fois essaye dêtre sympas 😉

Attendez deux secondes, ce Mattew Stin machin est monsieur boutonneux de la mort ? Il était avec moi et Daphnée au collège, jusquà récemment il avait quitté la ville, mais bon on dirait quil est revenu. Je me demande pourquoi ce mec a décidé de maider.

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