Chapitre 2

Et voici le deuxième chapitre, je ne suis pas sûr de publier une suite mais j'y réfléchi. Le point de vue est de Reborn, bonne lecture et n'hésitez pas à commenter ou me signalez toute faute oublié :)


Elle se comportait bizarrement depuis quelques temps. Je la sentais au bord de la dépression. C'est pourquoi je lui avais accordé de vraies vacances. Son niveau scolaire était désormais universitaire, je pouvais me permettre de lui laisser un peu d'espace. Elle aura plus de difficultés à en obtenir lorsqu'elle sera la boss.

J'étais devant la porte, je me retenais de rentrer. Je venais de lui promettre de la laisser tranquille. Certes, il s'agissait de ma chambre également, mais sa meilleure amie était avec elle. Elle avait rendu mon esprit si confus. Je retins un soupir.

- « Ferme la porte à clef. On passe à l'attaque. Je suis sûr que tu vas le conquérir. » Conquérir ? De qui pouvait parler Kyoko ? Elle ne m'avait parlé d'aucun rendez-vous, ni d'aucun homme lui plaisant.

Kyoko m'appela me sortant de ma torpeur. J'attendis quelques secondes avant d'ouvrir la porte. Elle était tout simplement sublime. Encore plus que d'habitude, ce qui était difficilement possible. Un sentiment de colère me submergea en repensant à la conversation des deux filles. J'étais jaloux, jaloux de l'homme pour lequel elle c'était apprêter ainsi.

- « On a besoin de ton avis, elle ne me croit pas quand je dis qu'elle est magnifique. »

- « Lève la tête. » J'avais besoin de voir qu'elle avait fait ça pour elle. Besoin de me prouver que j'avais mal entendu. Mais son visage gêné me prouvait qu'elle avait effectivement fait ça pour plaire à un homme. Je ne pus contenir plus ma jalousie. « Ton rencard devrait bien se passer. » Je savais que mon ton était acide, mais ma propre jalousie m'énervait plus que la raison de celle-ci. Je quittai la pièce n'attendant pas sa réaction. Je l'entendis m'appeler et tournai la tête dans sa direction. « N'essaie pas de ressembler à ce que tu n'es pas, Dame-Tsuna. »

Je quittai la maison et parti faire un tour de Nanimori. Tsuna avait su me faire tomber sous son charme. Mais je n'étais que son tuteur, je ne pourrais avoir plus que cette relation. Je l'ai promis au Nono. Toutefois, il m'était insupportable ne serait-ce que d'imaginer qu'elle puisse être en couple. Malheureusement, mon rôle est de la former et de ne pas prendre parti. Comment ne pas céder face à cette tentation des plus délicieuses ? Mon téléphone sonna coupant court à mes pensées.

- « Chaos. »

- « Reborn ! J'aimerai bien savoir ce que tu as fait ! Pourquoi Bianchi et d'autres filles veulent la mort de ma petite-fille ? » Je retins un soupir.

- « J'ai mis fin à mes nombreuses relation. Tsuna étant mon élève, elles pensent que cela est sa faute. » Bon, c'est en parti le cas ... Complétement le cas.

- « Tu crois tromper qui, Reborn ? » J'eu un rire sarcastique.

- « Ne vous inquiétez pas Nono, je respecterai cette part du contrat. Je garderai mes distances n'ayez aucun soucis pour cela. »

J'avais beau savoir cela, j'avais le sentiment de me planter un poignard en plein cœur. Je n'aurai jamais imaginé ressentir de telles émotions pour une personne.

- « ... Tu l'aimes ? » Je ne pouvais répondre. Répondre enlèverai la dernière barrière qui refrénait mes sentiments. « Tu sais Reborn, si tu l'aimes à ce point, ce n'est pas une clause de contrat absurde qui devrait te retenir. » Je l'entendis rire légèrement. « Je n'aurai jamais cru te voir amoureux un jour. »

- « Un mot de plus et je me chargerai de votre cas. » Son rire s'accentua sous ma fausse colère.

- « Si tu es capable d'accomplir ce pour quoi je te paye, il ne me pose aucun soucis que tu intensifies ta relation avec Tsuna. Prend soin de ma petite-fille Reborn. » Je ne pus dire un mot qu'il avait déjà raccroché. Je soupirai. Le nono n'en faisait qu'à sa tête.

Il était de toute façon trop tard pour son beau discours. Tsuna avait un rencard. J'étais curieux de savoir qui était l'enfoiré qui avait su prendre son cœur mais je m'étais promis de lui laisser cette part de secret. Je retournai à la maison m'empêchant ainsi d'essayer de la retrouver.

OoOoOoOoOoOoO

Il était déjà l'heure du repas et elle n'était pas rentrée. Je voyais bien l'inquiétude dans le regard de Nana qui guettait discrètement l'horloge. Je jetai un coup d'œil dehors, j'étais bouffé par la jalousie. Elle avait passé la journée avec cet inconnu ! Alors que la nuit avait fini par tomber et que nous étions finalement passés à table, Tsuna fit son apparition. On l'entendit enlever ses chaussures puis monter les escaliers. Et cela, sans même un bonjour. Il devait s'être passé quelque chose.

- « Tsu-chan, tu viens manger ? » Je ne pouvais la voir mais l'expression de la mama m'inquiéta.

- « Je n'ai pas faim, kaasan. »

Sa voix me brisa le cœur. On sentait qu'elle pleurait. Cet enfoiré l'avait fait souffrir. Finalement, j'allais m'immiscer dans sa vie sentimentale, il me fallait une réponse.

Je finissais mon assiette en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je me dirigeai vers la chambre. Tsuna feignait de dormir mais je la voyais pleurer en silence. La vue me déchira le cœur. J'avais des envies de meurtre envers cet inconnu qui l'avait mis dans cet état. Je m'asseyais sur le côté du lit.

- « Tu as le droit d'en parler Dame-Tsuna. Personne n'a le droit de faire souffrir la Decimo. » Je la vis se crisper. Elle essuya brièvement ses yeux. Elle restait dos à moi.

- « Pourquoi tout ce qui intéresse tout le monde est juste mon poste ? Après tout je reste Dame-Tsuna ... » Je lui fis une pichenette sur l'arête du nez. « Itaï ! »

- « Tu as fini de dire des idioties ? » Elle me regarda avec des petits yeux surpris. Elle avait toujours sa main sur son nez endolorie. « Crois-moi bien et je ne le répèterai pas. » Elle déglutit sous la dureté de mon ton. « Si les gens t'aiment, c'est pour toi, toi la Tsunaze, et non toi la Decimo. Ils t'aiment parce que tu es un soleil pour eux, tu réchauffes le cœur de tous avec ta pureté, ton innocence. » Et ta beauté. Je devais me ressaisir là ! Ses yeux avaient toujours un côté pétillant dû aux larmes, son visage était rougi par la gêne. Elle était tout simplement à croquer. « Tu es une personne incroyable, alors forcément, tout le monde t'aime. » Je ne pouvais m'empêcher d'avoir une voix plus tendre au fur et à mesure de mon discours.

- « Même toi ? » Je fus quelques peu déstabilisé par sa question. Elle avait pris une petite voix, semblant hésité à poser la question.

- « Je suis ton tuteur. » Et je t'aime d'un amour profond. Mais je ne suis pas en droit de te le dire. Pas alors que tu es dans un tel état. Ce serait profiter de toi.

- « ... Je vois ... » Elle détourna le regard avec un sourire forcé. « Merci Reborn. Je pense qu'une bonne nuit de sommeil me sera d'une grande aide. »

Elle se mit dos à moi. Je tendis ma main vers elle pour la consoler mais suspendit mon geste. Je ne le pouvais. J'avais le sentiment de l'avoir d'autant plus blesser mais je me refusais de lire ses pensées. Je n'avais qu'une envie. La prendre dans mes bras et lui dire d'oublier cet enfoiré. Je faisais claquer ma langue en pensant que ce serait profiter d'elle. Il valait mieux que je dorme ailleurs pour cette nuit. Je partis m'installer sur le fauteuil dans le salon. Je fis difficilement le vide dans mon esprit et m'endormit en restant aux aguets.

Je sentis le soleil se levai doucement, il devait être 7 heures du matin et pourtant je vis Tsuna rentrer dans le salon, déjà habillé. Je l'observai à l'ombre de mon fedora. Elle avait les yeux rougis et un sourire crispé. Elle venait de pleurer. Encore. Elle rejoignit sa mère tandis que je serai les poings retenant mon aura meurtrière. Elle pouvait faire semblant d'aller bien. Mais avec moi, elle n'y arrivera pas. J'avais horreur de la voir ainsi.

J'entendis des pas se rapprocher, coupant court à mes pensées. Tsuna s'approchaient de moi, un infime tremblement la parsemer. Il ne fallait pas être un fin observateur pour voir qu'elle stressait. Je fis mine de me réveiller et elle me passa le café. Je la remerciai avant de prendre une petite gorgée. L'odeur était plus attrayante qu'à l'habitude et le goût était divin. Etais-ce un nouveau café ? Tsuna prétexta aider sa mère et quitta hâtivement la pièce. Etais-ce elle qui l'avait fait ? Je sentis mon cœur rater un battement à cette pensée. Je repris une gorgée, le savourant d'autant plus. Mon téléphone se mit à vibrer. Je retins un soupir en décrochant.

- « Chaos ! »

- « Reborn, quand reprend-tu du service ? »

- « Signore, je ne peux reprendre pour le moment. »

- « En es-tu sûr ? » Je sentis un danger imminent. « Qu'il me suffit de dire un mot et tu peux dire adieu à ton élève. » Je me tournai vers Tsuna et vit un point rouge sur sa tête. Son instinct devrait la sauver mais si elle évite le tir, sa mère deviendra la victime. Et je sais que son Intuition lui dira ...

- « Très bien. Que me veux-tu ? » Il était hors de question qu'il arrive malheur à Tsuna par ma faute.

- « Oublie ton métier de tuteur quelques temps et redevient ce très chère tueur sanguinaire. » Je me doutais bien de cela, je retins un rire sarcastique. « Vois-tu mon chère, une certaine personne revint à la surface, et j'aimerais bien qu'elle rejoigne son frère sous la terre. »

- « Qui est-il ? »

- « Jouons aux devinettes ~ » Cette personne avait le don de m'agacer et cela depuis des années. « Si je te dis élève ? »

Je grimaçai, l'une des premières personnes que j'ai eue en élève et le seul que je devais également tué. L'employeur ayant omis de spécifié une clause dans le contrat m'interdisant de le tuer et cela même après contrat. Lorenzo, je l'avais rapidement formé, ce qui m'avait permis de le tuer tout aussi rapidement. Il avait un frère, Giulio, celui-ci avait voulu mettre ma tête à prix mais personne n'a osé accepter.

- « Que ce passe-t-il avec lui ? » Il se mit à rire.

- « Je ne pensais pas avoir réellement trouvé un moyen de pression sur toi, Reborn. Je serai ravi que tu t'occupes du cas de Giulio. Il devient gênant dans mes affaires. » Fait chier ! Je me dirigeai calmement dans la cuisine faisant mine de boire mon café. J'avais besoin de voir qu'elle allait bien. « Reborn ? »

- « Si, signore. »

- « Ne dis rien de tout cela à qui que ce soit. Je te donnerais toutes les informations nécessaires plus tard. Compris ? »

- « Si. » Je n'avais pas le choix. Pour elle ...

- « C'est un plaisir de reprendre contact avec toi Reborn ~ » Plaisir non partagés. Je retins une grimace.

- « Ciao. » Je m'appuyai contre le mur rangeant mon téléphone dans ma poche. Tsuna était en danger, par ma faute. Merdia. Je pris une gorgée de café qui me détendit immédiatement.

- « Tu as l'air d'apprécier ton café, Reborn. » Je jetais un coup d'œil à Nana, je pourrai avoir la confirmation à ma question.

- « Hm. C'est des nouvelles graines ? » Ma question faussement innocente fit rougir Tsuna de la tête au pied.

- « Plus que d'habitude ? » Je fus surpris de la voir insisté à ce point. Où voulait-elle en venir ? Elle avait le sourire de quelqu'un manigançant quelques choses. J'acquiesçai doucement faisant le choix de rentrer dans son jeu. Les réactions de Tsuna valaient largement le coup.

- « J'en suis ravi ! Tu vois, Tsu-chan, tu es capable de faire plein de choses ! Tu as été capable de savoir quelles boissons leur servir à chacun et à leur goût. »

Je l'observai en buvant la dernière gorgée de mon café. Elle jouait avec ses doigts en les regardant distraitement. Elle n'arrivait à cacher sa gêne ce qui était adorable. Je mémorisais chaque trait de son visage dans ma tête.

- « Tsuna-nee servira son maître et lui donnera à boire ! »

- « Lambo ! N'embêtes pas Tsuna-nee ! Elle nous fera à boire si elle le veut bien ... Non ? » I-Pin observait Tsuna avec des étoiles dans les yeux. Tsuna détourna le regard en répondant.

- « Si vous voulez ... »

Elle observa sa mère qui me fixait. Qu'avait-elle en tête ? Je m'étais interdis de lire ses pensées mais son comportement me donnais l'envie de faillir à cette promesse. Toutefois, cela était à mon avantage et m'avais procuré une bonne idée.

- « Bien ! Après tes vacances tu seras en charges des boissons pour que ta mère travaille un peu moins. »

Un immense sourire fleuri doucement sur son visage. Elle acquiesça, la joie remplissant son visage. Avait-elle eu si peur que la boisson me déplaise ? Pourtant, je n'avais jamais autant apprécié un café. Et grâce à cette brillante idée, j'en aurais plus souvent. Je cachais ma joie en abaissant mon fedora.

OoOoOoOoOoo

Le repas pris rapidement fin. Je suivais Tsuna dans sa chambre. Elle se jeta sur son lit, son haut se releva doucement avec la vitesse de son geste, il retomba doucement en laissant visible sa chute de rein. Sa position, sur le ventre, et son short mettait d'autant plus en valeur son fessier. Mon regard parcouru ses fines jambes. Je remontais mon regard vers son visage profitant de la vue s'offrant à moi. Elle avait sa tête tournait dans ma direction. Je bénissais mon chapeau d'avoir caché mon propre visage. Je m'étais laissé aller. Je me fis une claque mental avant de me rapprocher d'elle. Je m'installai au bord du lit et la regarda. Elle se mordillait les lèvres semblant hésiter à parler.

- « Tu ne fais pas de remarque sur ma tenue négligé ? » Je ne pus retenir un petit rire, il est vrai que sa posture n'avait rien d'un boss mais elle était incontestablement attirante ainsi.

- « Ne t'ai-je pas accordé une semaine de vraie vacances ? » Je fis mine de réfléchir. « Je te rajoute un bonus en fonction de ta réponse. Comment vas-tu ? » Elle soupira. Elle se tourna sur le dos, croisa ses mains derrière la tête en regardant le plafond.

- « Je t'aurai bien répondu que je vais bien, mais tu me connais trop pour croire un tel mensonge. Donc je dirai que ... ça pourrait aller mieux. » Je posai ma main sur son épaule. J'avais horreur de la voir dans un tel état.

- « Tu as gagné le bonus. » Je retirai ma main, constatant que je dépassais les limites. Elle avait les joues rosies et me regardais tendrement. Minute. Quoi ? Elle détourna le regard précipitamment en prenant la parole.

- « Quel est-il ? »

- « Hein ? » Elle me regardait surprise. Il fallait vraiment que je me ressaisisse.

- « Le bonus, c'est quoi ? »

- « Tout le long de tes vacances, tout te seras accordés à 100%, j'accomplirai chacune de tes demandes. » Elle fut d'autant plus étonner. C'est vrai que ce n'est pas de moi.

- « Même de ... » Elle s'arrêta rougissant de la tête au pied.

- « De ? » Elle fixait un regard hésitant sur moi en ouvrant et fermant la bouche pendant quelques secondes. Elle finit par chuchoter.

- « M'embrasser. » Je sentis mon cœur s'emballer.

- « Si ... Si tel es ton souhait alors oui. Toutefois, je me refuse à une telle chose si tu ne fais cela que pour te donner l'illusion de quelque chose. » Je ne peux t'embrasser en sachant que tu penses à un autre. Mais si tu le demandes, je te l'accorderai volontiers malgré que cela me briserai le cœur.

- « Je vois ... » Son sourire triste me fendit le cœur.

- « J'accorderai chacun de tes vœux hormis t'embrasser si tu ne le fais que pour oublier ton chagrin d'amour. Et évidemment ce qui se passe par la suite. » Elle avait les larmes aux yeux. Je me retenais de lire ses pensées pour régler immédiatement son problème.

- « Tu peux me prendre dans tes bras s'il te plaît ... »

Sa voix était remplie de sanglot contenu. Je la pris doucement dans mes bras en position de princesse. Je me levai et m'asseyais sur le fond du lit en prenant appui sur le mur. Elle s'accrocha à ma chemise et posa sa tête contre mon torse. Je retirai mon bras maintenant ses jambes et lui caressai les cheveux. Je me retenais tant de lire ses pensées pour l'aider à aller mieux. Je la sentis plus apaiser.

- « Dis Reborn, grand-père m'a dit que tu n'étais plus avec Bianchi et les autres ... C'est vrai ? » Tch. Je me doutais qu'il allait s'en mêler. Nono tu me le payeras !

- « En effet. » Elle éloigna sa tête de moi et me regardait curieuse.

- « Pourquoi ? » Voilà la question à laquelle je ne voulais pas répondre. Malheureusement son bonus m'y obligeait.

- « On pourrait dire que les choses étant ce qu'elles sont. J'ai décidé de retourner sur le droit chemin. Dans ce domaine du moins. »

- « Toi sur le droit chemin ? Elle doit vraiment en valoir le coup ... » Je l'observai tendrement.

- « Elle ne sait pas elle-même à quelle point elle vaut le coup. » Et mon dieu qu'est-ce que tu vaux le coup Tsuna !

- « Tu ... Tu es déjà en couple j'imagine ... » Elle baissa le regard.

- « Non, elle n'en sais rien. » Elle reporta un regard curieux.

- « Pourquoi ? » Elle aimait bien cette question. Je posai ma tête contre le mur regardant face à moi en soupirant.

- « Je ne pense pas être en droit de lui dire. » Elle se redressa, elle prit mon chapeau, le posa sur le bureau et s'installa sur mes genoux. Elle planta un regard agacé dans le mien. Je ne pouvais détourner le regard.

- « Est-ce vraiment ce Don Juan de premier tueur à gage au monde que j'entends ce dévalorisé ? Vraiment ? Ce séducteur sadique avec une classe infini, sexy à souhait, intelligent, puissant et j'en passe. Est-ce vraiment cet homme incroyable, que toute fille reverrait d'avoir pour compagnon qui pense ainsi ? » Si seulement tu pouvais faire partie de ces filles. « Vraiment ? Reborn, si cette fille vaut tant le coup, dit-lui. Elle ne pourra que succomber ... Et elle aura bien de la chance ... » J'étais déstabilisé par son discours. Toute colère avait disparu de son visage, seul une infinie tristesse prit part sur son visage. Que voulait dire par là ? Je n'arrivai à croire qu'elle est vraiment chuchoter ce que j'ai entendu. Elle se leva avec un rire forcé. « Mais bon, je ne pense pas que la Tsunaze, que je suis t'apportera vraiment de l'aide. Réfléchis toutefois à qui tu es. Reborn, ne l'oublie jamais. » Elle commença à quitter la pièce.

- « Et toi ? » Elle tourna un regard détruit vers moi. J'avais juste envie de la prendre dans mes bras en lui disant que j'étais là.

- « Je croyais avoir une semaine de répits ? »

- « Te reposer en déprimant ? » Elle soupira. Je me relevai et m'approchai d'elle. « Si je me confie, tu peux en faire de même. » Elle eut le regard dans le vide semblant poser le pour et le contre. Je me refusais de lire ses pensées mais l'envie me démangeait vraiment. Le temps s'écoula lentement, très lentement.

- « Je ... On pourrait dire que les choses étant ce qu'elles sont, il ne sert à rien que je dévoile mes sentiments. » Le début de sa phrase me fit sourire, elle avait repris mes termes. Toutefois, le reste m'agaça, elle ne voulait un tel comportement de ma part mais faisait de même.

- « Qui est-il ? »

- « Qui est-elle ? » Je ne pouvais répondre à cette question. Je détournai le regard ne supportant plus de la voir dans cet état.

- « Je ne te forcerai à le dire alors il ne sert à rien d'espérer que je le dise. » Elle commença à quitter les pièces.

- « J'aimerai te le dire Tsuna ... Mais j'en suis incapable. » S'il existe bien une personne capable de me retirer mon masque de tueur à gage et tuteur sadique, c'est bien elle.

- « Pourquoi ? »

- « Il semble qu'elle soit également amoureuse. Mais je ne sais de qui. Je suis incapable de lui dire. »

- « Si tu ne sais qui elle aime, qui te dit qu'il ne s'agit pas de toi ? Je te l'ai dit Reborn, tu es une personne merveilleuse. Il faudrait être idiote pour ne pas vouloir de toi. » Mon cœur rata un battement. Je me cachai derrière un sourire moqueur.

- « Et si je te disais que c'était toi ? » Elle piqua un fard. Je n'avais été si stresser depuis bien longtemps. Je n'arrivais à voir son regard.

- « Ne te moque pas de moi. » Serait-ce de la tristesse dans sa voix ?

- « Je suis sérieux. »

- « ... Dans ce cas, je persiste ... Faudrait être idiote pour ne vouloir être avec toi ... » Cela voudrait dire que ...

- « Qui aimes-tu ? » Ce n'était pas possible. Elle devait voir un garçon hier.

- « Ne crois pas que ta blague me fera répondre à ta question. » Elle ne me croyait toujours pas. Je soupirai.

- « Crois-tu vraiment qu'après ce que je t'ai dit je m'amuserais à me moquer de toi sur un tel sujet ? Il faut croire que ta formation n'est pas finie. Tu ne sais toujours pas croire et suivre ton intuition. » Je détournai le regard d'elle et me dirigeai vers la fenêtre.

- « Ce n'est pas ça. J'ai juste du mal à croire que tu puisses être intéressé par quelqu'un comme moi. »

- « Qu'est-ce qui te fait croire que je ne peux être attiré par toi ? »

- « Je ne sais pas, parce que c'est moi ? » Je tournai mon visage elle haussant un sourcil. Elle avait refermé la porte et était adossé à cette dernière. Son visage était tourné vers le sol.

- « C'est censé être une réponse ça ? »

- « C'est la mienne. »

- « Ne t'ai-je pas dit, il y a peu, à quel point tu étais magnifique ? Incroyable et adorable ? »

- « Tu n'as aucune objectivité sur la chose. Tu le dis juste pour me consoler. »

- « Tu marques un point, je ne suis objectif. Mais pas pour cette raison. » Elle eut un soupir de dépit.

- « Pour quel raison alors ? Parce que tu es mon tuteur ? » Je me rapprochai d'elle en parlant.

- « Non, pour une autre raison. » Tais-toi idiot. « Parce que je t'aime. » Je ne pouvais pas la fermer un peu ?! « C'est toi la fille qui me déboussole entièrement. » Pourquoi pour une fois je ne pouvais pas la fermer ? Ah moins que mon Intuition soit juste, je suis en train de détruire notre lien. Mais mes sentiments pour elle fausse toutes mes déductions à ce sujet. Je me mordais l'intérieur de ma lèvre pour garder contenance.

- « Tu as entendu notre conversation avec Kyoko hier ? » Je grimaçai.

- « Tu pouvais juste me dire que ce n'était pas réciproque au lieu de me rappeler que tu t'es fait belle pour conquérir je ne sais qui. » Les mots sortaient comme du venin. Je ne lui avais jamais parlé ainsi. Je ne m'étais jamais senti ainsi aussi.

- « Je ne sais qui ? Tu veux dire ... Tu penses vraiment ce que tu dis ? Tu n'es pas en train de te moquer ? » A-t-elle si peu confiance en moi ?

- « Ton Hyper Intuition ne te dit-elle pas que je suis on ne peut plus sérieux ? »

- « Mes sentiments m'empêchent de voir la vérité Reborn. J'ai peur de te croire car je n'arrive à croire que ce qu'il se passe est réel. »

Je n'ai jamais été dans un tel état d'angoisse qu'en attendant de connaître tes sentiments.

- « Ce n'est pas un inconnu qui m'as fait pleurer hier. C'est tes paroles. » Quoi ? « Tes deux discours sont si contradictoire ... »

- « C'est ma jalousie qui t'as mis dans un tel état ? » Elle leva un visage, en larmes, rempli de stupeur. Je me contenais pour ne pas la serrer fortement contre moi.

- « Alors tu penses vraiment que j'ai fait cela pour une tierce personne ? » N'étais-ce pas le cas ? Un immense sourire prit doucement place sur son visage. Elle pouffa légèrement. Qu'avait-il de si drôle ? « Ne comprends-tu pas ? Nous avions prévu une semaine de détente tous les deux. Une semaine, durant laquelle, mes seules connaissance et amis vivant hors de cette maison sont en vacances, excepté Kyoko. N'as-tu pas compris que je m'apprêtais pour te plaire ? »

- « Tu vois, quand je te dis que ne me rends différent. » Elle rougit en détournant le regard.

- « Pour une fois que je ne suis pas la seule baka. »

- « Idiota. »

- « Dis, ça veut dire que maintenant si je te demande de m'embrasser, tu le feras ? »

- « Tu n'as même pas besoin de le demander. » Je la pris doucement dans mes bras et me saisit délicatement de ses lèvres. Elle s'agrippa à ma veste et répondit timidement au baiser. Le baiser prit doucement fin. Elle me regarda avec les larmes aux yeux.

- « Encore ~ » Un frisson me parcouru, sa voix n'avait été que sensualité. Je me doute qu'elle en ait eu conscience. Je ressaierai la prise sur sa taille d'un bras et rapprochait son visage en posant ma main sur sa nuque. J'approfondis le baiser en douceur. Nos langues commencèrent un léger tango. Elle gémit tandis que son corps tremblait légèrement. Les bruits de pas de Lambo et I-Pin se chamaillant m'obligèrent à mettre fin à notre étreinte. Tsuna regarda sa porte s'ouvrirent avec dépit.

- « Faudrait que je pense à fermer à clé cette porte ... Quoi qu'ils seraient capable de me l'a détruire pour rentrer ... » Un sourire amusé prit place sur mon visage en même temps que je replaçais mon chapeau. Je reviens à ses côtés pour lui chuchoter.

- « Que dirais-tu de vacances hors de cette maison ? On pourra être tranquille ~ » Elle piqua un fard.

- « Pervers. »

- « Qu'est-ce que tu vas t'imaginer ? Je te pensais trop innocente pour la chose. » Elle ne savait plus quoi faire tant elle était gêné. Mignonne.

- « Tu vas me faire croire que toi, Reborn, tu n'en as pas envie. » J'en meurs d'envie.

- « Non. Pas tant que tu ne seras pas prête. » Je ne veux pas la forcer.

Ah ! Comment en suis-je arrivé là ? Amoureux, en couple avec la forte intention d'être sérieux. Elle a vraiment un cœur pur capable de changer les gens. Et elle n'en a aucunement conscience.

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