«isabel, tu mérites le monde.» m'avait-elle dit une nuit.

la lune était pleine ce soir-là, et sa lumière pâle illuminait son sourire d'ange. nous étions allongées dehors, l'herbe humide de gouttelettes cristallisées nous chatouillait le dos. elle observait le ciel, moi je l'observais elle.

les étoiles brillaient fort, presque autant que les étincelles qui pétillaient dans ses yeux café au lait. je les voyais, même en pleine nuit noire. mais la lune scintillait ce soir-là, et son âme resplendissait.