Prologue
« Bonjour tout le monde, je suis madame Johnson et je serais votre professeur d'SVT de cette année. » Je me tenais debout devant ma classe de quatrième rouge. Je resserrais ma veste noire contre ma chemise blanche.
« Aujourd'hui, nous allons commencer par un bilan de vos connaissances. » J'observe, amusée, le regard paniqué de mes élèves, ça me rappelle tant de bons souvenirs.
« Pas de panique, je veux voir ce que vous avez retenu, c'est tout. Je ne le noterai même pas. Prenez une feuille et tracez un cercle au centre. » Je trace un cercle rouge au centre de mon tableau puis leur explique la suite.
« Ecrivez à l'intérieur SVT. Ensuite vous me faites une carte mentale sur tout ce que vous avez fait les années précédentes. Allez au travail et Alison silence. » En disant cela, je vise la jeune fille au fond de la salle qui bavarde avec 3 garçons depuis 5 minutes.
Quand j'étais au collège, ce genre de filles m'horripilaient. Avec leurs manières de traiter ceux qu'elles n'aiment pas comme des vieilles chaussettes. A mon époque, cette fille s'appelait Elsa, elle était parfaite, brillante et surtout odieuse. Alison et elle se ressemble comme deux gouttes deau : les mêmes décolletés plongeants, les mêmes talons hauts, les mêmes corps parfaits sans traces de graisse.
Je sors de ma réflexion par une interpellation d'un élève. Je vais le voir et répond à sa question. Je passe dans les rangs pour voir leurs travails.
Ensuite, je retourne à mon bureau et consulte mes mails. J'ai reçu un mail du proviseur :
« De : Monsieur RONSARD
A : Madame JOHNSON
Bonjour ma chère bienvenue dans notre établissement. Merci de votre réactivité pour ce remplacement. Je me suis trouvé bien embarrassé quand Madame PICHON m'a annoncé sa grossesse avancée. Le sujet de ce mail est la réunion entre professeurs qui aura lieu dans une semaine à 20 heure, qui se poursuivra par un pot d'arrivée dans un restaurant.
Cordialement
Monsieur RONSARD »
Je réponds que je serais là en un rapide mail. J'ouvre mon téléphone pour prévenir Louis puis observe l'heure : 16h32, ça sonne dans 3 minutes. Je ramasse les feuilles et leur dit de ramener quelques fournitures pour le prochain cours, avant de les lâcher. Je range toutes mes affaires dans mon grand sac en toile et ferme ma salle. Je sors mon téléphone et consulte mes horaires de RER. J'en ai un dans 10 minutes, ça va j'ai un peu de temps. Je passe par la salle des profs pour récupérer le reste de mes affaires.
Je me dirige vers la bouche de métro, une fois devant les rails, je met mes écouteurs et lance « Fall out Boy - Immortals ». Mon RER arrive à l'heure et je suis chanceuse car il n'est pas bondé. Je monte et il est presque vide, à part un groupe de 4 hommes et un homme solitaire. Je m'assois seule un peu à l'écart. Pink hurle « Raise your glasses » dans mes oreilles quand mon train s'arrête brutalement. J'enlève un écouteur et entend une voix machinale, nous prévenir d'un suicide sur la ligne. Il nous prévienne également que nous sommes bloqués pendant 2 heures. Je soupire et consulte ma montre : 17h00. Je fixe la fenêtre pendant une heure avant de sentir qu'on me tape lépaule. J'enlève mes écouteurs et me retourne. Je vois un des quatre hommes qui me sourire bizarrement. Ses trois compères sont assis face à moi et fixe un peu trop mon décolleté et ma jupe. Je tremble quand il me demande :
- Salut miss tu sais que t'es bandante ?
- C'est vrai qu'elle est vraiment pas mal dans le genre « salope intello », rétorque un de ses complices
- En plus y'a personne dans ce train et on a encore une heure a rien faire, argumente un autre
- Elle fera une bonne occupation, finit le dernier
Je tente de m'enfuir en passant entre eux mais ils me retiennent. Deux hommes derrière moi me maintiennent en place, un à sa main sur ma bouche et un autre ouvre ma chemise en même temps. Je ne peux que pousser de petits cris étouffés. Soudain je sens une main passée la barrière de ma culotte. Je frémis et me met à gigoter dans tout les sens pour l'enlever. Devant moi, le troisième homme me tient les jambes par derrière. Leur « chef », qui jusque-là était debout, se met à genoux face à mon intimité. Je sens quelques choses d'humide touchait mon jardin secret, je mords la main qui m'empêche de parler et hurle le plus fort que je peux. Je reçois une violente gifle puis j'entends.
- J'aurais pu être gentil mais vu ta réaction ma belle, on va passer à la vitesse au-dessus.
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