Flashback avant l'accident

J'étais assis là depuis des heures et la nuit commençait à tomber. Je soupire puis regarde mes mains qui saignaient abondamment. Puis mon téléphone sonna et je l'attrape délicatement pour ne pas me faire mal puis décroche.

- Allo ?

- Salut mon vieux ça roule ? Ce soir y'a une soirée à volonté « chez Barys ». Faut absolument que tu viennes.

- Jason S'il te plaît aide moi

- Damien Oh merde Tes où ? J'arrive tout de suite.

- Encore au collège, j'ai mal aux mains et j'ai froid. Viens vite sil te plaît.

- J'arrive Damien. Je me depeche je te le jure.

- D'accord.

- Bébé ! Grouille toi on doit sauver Damien ! Allez chou, rhabille toi ! Oh minc.

L'appel se coupa. Je laissa ma main retomber le long de mon corps. Puis l'image de Julie revint dans mon esprit avec violence. Je me recroquevilla et glissa dos au mur. Je laissa une nouvelle fois mes larmes coulaient. Je ne sais pas combien de temps, je suis resté comme ça mais je relevais la tête quand une main effleura mon épaule.

- Julie ?!

Je relevais la tête et espérais voir le beau visage de Julie avec un air rassurant. Elle m'aurait chuchoté un mot gentil et m'aurait pris dans ces bras. Mais à la place je tombe sur mon meilleur ami, Jason et son petit-copain, me fixant d'un air inquiet. Je lui souris puis il me prit dans ses bras. Je pleurais accroché à son épaule. Au bout dun moment, mes larmes cessent de couler et je me lève. Paul, son copain, me donne un pull chaud. Je me blottit sur la banquette arrière de leur voiture et réfléchit en fixant le paysage.

- Damien ?

Je décroche mon visage de la vitre et tourne ma tête vers mon meilleur ami.

- Qu'est ce qui t'arrive ? Pourquoi t'étais là-bas tout seul ?

- C'est Julie, elle et moi on a couché ensemble mais elle semble pensée que je suis un connard coureur de jupons.

- Oh les filles ., soupira Paul

- Je sais, mais bon allez la vie continue et tu sais quoi. Ce soir on fait la fête !

- Non, je suis pas d'humeur Désolé Jason

Je soupire puis connaissant mon meilleur ami, je sais qu'il est tenace et qu'il ne lâche pas l'affaire aussi facilement.

- Eh mon pote, tu sais ce qui remonte le moral ?

Je répondis à la question dont je connaissais la réponse car je l'avais prononcé plus de cent fois.

- L'alcool et le sexe ?

- Comment t'as deviné ?

- Je te connais depuis 5 ans mon pote alors

- Allez go to the fiesta !

Je soupire tout en me tenant le front, incorrigible

Au final, il a quand même réussi à me trainer à notre boîte habituelle. Si seulement j'avais su quelle tournure allait prendre cette soirée Je n'aurais certainement pas accepter