Chapitre 4

Regina remarqua que sa sœur trouvait le temps bien long assis sur son banc de train. Elle lui parla de la ville de New York, elle comprenait qu'une première visite stressait beaucoup de monde.

— Zelena! Commença-t-elle. New York se trouve à 627 kilomètres de la maison. Tout le monde connait l'histoire de sa statue de la Liberté, de son Wall Street boulevard et son...

Regina réalisa l'intérêt de Zelena pour son ré , de distraire sa sœur Regina poursuivit ses commentaires.

La fascination de Zelena pour « le Big Appel » lui permettait de mettre de côté sa peur viscérale de se voir entourer d'inconnus. Elle frissonna trop heureuse de cette diversion, elle s'accorda le droit de la serrer dans ses bras.

— Merci! Déclama-t-elle. Moi aussi, j'ai regardé sur internet. New York est la plus grande ville des États-Unis pour ses d'habitants et l'une des plus importantes du continent nord-américain.

Les sœurs se défièrent question après question sur leurs connaissances de la ville pour le reste du voyage.

— Quel jardin public est le plus important? Demanda-t-elle à Zelena.

— Central Park! S'exclama Zelena rapidement. Elle sautait sur son siège comme un enfant.

— À moi maintenant! Commanda-t-elle à sa sœur.

Regina entrevoyait la petite fille qui partageait ses jeux d'enfant dans les réactions d'enthousiasme de sa grande sœur. Son cœur se serrait légèrement, Zelena a perdutellement de joie de vivre après son accident.

D'un geste de la main, elle chassa de ses pensées, pour continuer son duel de connaissances avec Zelena.

— OK! Je suis prête. Défia-t-elle sa sœur.

Zelena entrevoyait l'étincelle de défi dans les yeux de sa sœur. Elle ne l'avait pas perçu depuis longtemps. Elle réfléchissait longuement à sa prochaine souriait au sérieux de sa sœur et de sa concentration. Zelena, le regard perdu au loin, se tapotait le menton de son index Regina remarqua celle-ci, se redresser. Elle déduitrapidement que sa sœur jugea avoir découvert la meilleure question piège à lui poser.

— Combien y a-t-il de ponts dans Central Park? Demanda-t-elle très sûr d'avoir trouvé la bonne colle pour sa petite sœur.

Regina agrandissait les yeux sous la question piège de sa sœur. Avec une vitesse folle, elle se remémora la fiche de Wikipédia qu'elle avait lue dans ces grandes lignes. Et rien! Rien ne lui revient à l'esprit, elle devait admettre que Zelena marquait un point.

— He! Ben... 14 ponts... Non 26. Il y a celui de... non?Regina regardait sa sœur secouer la tête négativement à chacun des chiffres qu'elle disait. Arrête avec ton air supérieur. Combien en a-t-il de ponts? Si tu es si maline! S'exclama Regina, d'un ton trop brusque.

Zelena grimaça sous l'intonation de sa sœur. Brusquement,elle se revit pendant leurs querelles enfantines et elle comprit le piège que Regina voulait lui tendre.

— Non! Tu ne m'auras pas avec ton faux air de femme perdue. S'esclaffa-t-elle.

— Tu t'es souvenu! Constata-t-elle, des larmes de joies apparurent au coin des yeux de la plus jeune des deux sœurs.

— 36 ponts! Murmura Regina entre deux rires.

Zelena marmonna un oui pour admettre sa défaite. Regina releva le menton en signe de remerciement et offrit la main à Zelena.

Zelena fixa la main tendue, une fois, deux fois, puis elle prit la main de sa sœur, pour la rejeter rapidement se regardèrent longuement les yeux dans les yeux, leur complicité de jeunesse était revenue.

— Je dois un merci à ton cher mari. S'exclama Zelena reconnaissante.

— Je présume que toutes les deux devront lui dire merci. Regina avait la joie au cœur.

Un chauffeur les attendait à la gare de New York. Une fois les bagages dans le coffre et le fauteuil de Zelena pliés et déposés sur les bagages, l'homme s'inséra dans la circulation intense de la ville.

Regina commentait les merveilles qu'elle entrevoyait par la vitre.

— Peux-tu me nommer les cinq arrondissements? TestaRegina à Zelena qui avait le nez collé à la fenêtre.

— Cinq! Riposta distraitement la rousse.

- Ha! Oui. Et où se trouve-t-il celui-là? Je ne le connais pas. S'exclama Regina, toute souriante.

— Hein! Se reprit-elle. Lequel ne connais-tu pas?Demanda-t-elle toute surprise.

— Le cinq! Répondit-elle.

— Le cinq? Pourquoi le cinq? Questionna Zelena.

— Je t'ai demandée, de me nommer les arrondissements de New York et ta réponse fut le cinq. Alors, je t'ai dit que je ne le connaissais pas celui-là!

— Manhattan, Brooklyn, Queens, Bronx et Staten Island. Énuméra-t-elle. Elle les compta avec ses doigts levés. T'es contente là, soeurette! Bouda-t-elle.

Regina se pencha vers le chauffeur de taxi pour lui transmettre les indications que Benjamin lui avait données.

— Dylan, M. Parker, m'a indiqué que vous devriez vous garer du côté du stationnement. Tu trouveras une allée circulaire un qui mènera à l'entrée principale. Merci. Débita-t-elle rapidement.

— À vos ordres. Madame Miller. Salua-t-il militairement le jeune homme dans le miroir.

— Il m'a aussi mentionné que le petit salon vous attendait pour lire ou regarder la télévision. La gouvernante vous y apporta votre déjeuner.

— Merci Madame Miller, je reviendrai vous chercher plus tard, M. Parker m'a indiqué que votre journée longue. Répondit le chauffeur.

— En effet, j'espère que nous pourrons nous libérer vers 17 heures au plus tard, confirma Regina.

Dylan ralentit doucement le véhicule rendu à destination.

— Vous voilà arrivées, Mesdames. Annonça-t-il. Il coupale moteur et descendit rapidement de la voiture, puis la contournât pour ouvrir la porte de Mme Zelena.

— Je vais sortir votre fauteuil roulant, Mademoiselle Mills. Je reviens dans une seconde. Signala-t-il à la rousse.

— Merci beaucoup Monsieur. Remercia-t-elle toutesouriante à la mention du terme Madame.

— Il est pris, je te signale, murmura Regina à l'oreille de sa sœur.

— Quoi! Non... non, je souriais parce qu'il m'a appelé madame. Cela faisait longtemps que ça m'est arrivé. D'accord, il est beau et galant. Il a des yeux et des cheveux bruns comme je les aime, mais c'est tout. Reconnut-elle à sa sœur.

Le trio remonta la légère pente pour rejoindre la maison de Benjamin. La porte s'ouvrit, à leur arrivée, près de celle-ci. Le coéquipier de M Benjamin Parker, Éric Dollars les attendait sur le pas de la porte.

— Quel plaisir de vous rencontrer de nouveau, Mesdames. Ben me demanda de vous accueillir, il téléphoneprésentement. Je suis heureux de vous revoir Zelena et de vous servir de cavalier pour le déjeuner. Ça va nous rappeler les bons moments passés à la galerie. Il se retourna vers Regina.

— Ben vous rejoindra dans sa galerie Regina. Veillez entrerMesdames. Il se déporta légèrement sur sa droite et laissa le passage aux invitées.

Zelena salua de la tête le nouveau venu, elle fut ravie de le revoir. Elle gardait elle aussi de bons souvenirs des moments passés avec le jeune homme.

Elle aurait détesté devoir attendre Regina seule.

Regina alla rejoindre la pièce appelée « La Galerie » qui exposait les tableaux et les œuvres d'artistes que possédait Benjamin. Le décor emballa Regina, une pièce immense avec des lambris de chêne clair et un éclairage discret, les lampes au dessus des toiles complétaient celui-ci.

Benjamin rejoignit Regina, à la fin son appel.

— Vous êtes encore après admiré ce tableau? Questionna-t-il. Il souriait à Regina qu'il savait en admiration devant sa collection. Vous dissiez qu'elle valait de l'or la dernière fois.

Regina se tourna pour lui faire face et reconfirmer ses anciens dires.

— Exact! Je vous redis que sa valeur marchande deviendraastronomique. Complimenta-t-elle l'artiste.

— Merci! Je vous rappelle notre journée très chargée, je pense qu'un bon café nous réchauffera avant de la commencer. Pour ma collection, je n'ai pas changé d'avis, je la garde pour moi pour l'instant.

— D'accord, je respecte votre choix, M. Parker. Répondit-elle.

— Merci! Remercia-t-elle Benjamin qui lui tendait une tasse de café.

— Allez! Il est temps de se mettre au travail, mentionna Benjamin. Il se frotta les mains en signe d'enthousiasme. Il adorait travailler côte à côte avec d'autres artistes de grand talent.

Le matériel nécessaire à cette activité se retrouvait sur des tables entre les deux chevalets installés près de grandes fenêtres. La vue étonnait divinement l'artiste en Regina, un lac à demi glacé, les vestiges d'un magnifique jardin à la française, tous les ingrédients pour inspirer nos artistes.

Au fil des heures, nos artistes retouchèrent ici et là leur toile vierge. De coups de pinceau en coup de pinceau, les tableaux de nos complices du jour prenaient forme.

Benjamin posa son pinceau et se recula pour regarder les deux toiles.

— Remarquable! S'exclama-t-il. Son regard passait d'une toile à l'autre.

Regina mit une dernière touche à son tableau. Elle contempla avec fierté son œuvre. Une première fois pour elle, de travailler en duo avec un autre artiste. Elle aimait beaucoup Benjamin, c'était un garçon adorable, timide, même s'il s'était montré plus ouvert et chaleureux ces derniers temps.

— Il est temps pour vous d'admirer la statuette dont je vous ai parlé, mentionna Benjamin. Votre avis compte pour moi. Il fit signe à Regina de lui emboiter le pas, car la statuette se trouvait dans son atelier. Venez avec moi!

— Je vous suis. Répondit-elle

Regina frissonnait sur le chemin de l'entrepôt, elle se féliciterait d'avoir mis son pantalon avec son pull en cachemire; le soleil n'arrivait pas à chasser l'humidité complètement du mois de mars, seules les bonnes flambées le pouvaient.

— Comment avez-vous acquis la statuette? Interrogea-t-elle à l'artiste.

— Je l'ai acquis lors d'une enchère, la semaine dernière. Répondit le jeune artiste.

Ils entrèrent dans l'entrepôt et Benjamin se dirigea directement vers la vitrine où se trouvait la statuette. Il débarra celle-ci, il l'ouvrit pour la prendre dans ses mains et la présenter à Regina.

— La voici, Regina. Il la mit dans les mains tendues de la brune.

— Quelle œuvre remarquable! Remarqua Regina très concentré par l'examen de la statuette. Elle la déposa dans sa vitrine doucement, respect et un brin de nostalgie.

— Et voici mon tableau en chantier. Pointa Benjamin du doigt.

Il regardait Regina se diriger vers son chevalet. Il découvritla stupeur dans les yeux étonnés de la femme. Il savait sontableau dans un état lamentable, mais l'opinion de Regina sur la qualité de son travail de restauration l'intéressait.

- Qui a pu le laisser se détériorer ainsi? Se fâcha la belle brune.

La dernière fois qu'elle avait vu, un tableau dans un état semblable, il se trouvait dans le service de restauration d'un musée. Une fois, sa restauration terminée, ce tableau atteignit les onze millions de dollars.

— Je crois que vous êtes la personne requise pour redonner sa splendeur à cette œuvre. Murmura Regina qui regardait de plus près le travail de restauration déjà entrepris par Benjamin. Quel travail! S'exclama-t-elle.

— Ha! Je vous trouve enfin. Résonna la voix de Zelena, bien avant son entrée dans l'entrepôt.

— Pourquoi nous cherches-tu Zelena? Intéroga-t-elle sa sœur.

— Éric téléphonait. J'ai décidé de venir voir cette statuette qu'Éric n'arrête pas de vanter.

— Approchez Zelena! Demanda Benjamin. Il rouvrit la vitrine pour faire admirer cette petite perle.

— Elle est magnifique! Déclama-t-elle toute surprise par la beauté des traits et des détails de la statuette.

— Après une matinée très productive, il est temps de prendre un moment de détente. Et d'un geste brusque, Benjamin ouvrit les rideaux de velours bourgogne qui dissimilaient des portes.

— Ho! S'exclamèrent les deux sœurs. La vue était époustouflante sur le lac.

— Quel endroit magnifique! S'écria Zelena.

- Oui, je sais. Confirma-t-elle à sa sœur. Il m'a inspiré cettematinée. Je te montrerai notre travail avant de partir.

Les invitées de Benjamin prirent place à la table. Benjamin ouvrit une bouteille de bon vin, après avoir reçu la permission de ses invitées.

— J'aime beaucoup Éric! Murmura Regina à l'oreille de sa sœur.

Elle vit une légère rougeur colorer les joues de la rousse.

Zelena détourna brusquement les yeux, elle ne voulait pas que sa sœur puisse remarquer son regard pétillant de joie. Elle se concentra sur les toiles de l'artiste que Regina était venue voir. Leurs beautés et leurs éclats se révélèrent sous cet éclairage diffusés des lampes.

Regina sourit au comportement enfantin de sa grande sœur. Cette matinée l'avait fatiguée légèrement, ce moment de douceur lui permettrait un moment de répit.

Elle attentait impatiemment cet après-midi. Benjamindevrait lui montrer cinq autres toiles de sa vaste collection.

Après quelques minutes de silence, Regina s'adressa à Zelena.

— Veux-tu que je te serve ton repas? Questionna-t-elle sa sœur.

— Non! Pas pour l'instant. Répondit Zelena encore perdue dans ses pensées.

Benjamin gardait le silence et regardait la complicité des deux sœurs. Il ne se souvenait pas de les avoir vus si complices et tactiles entre elles. Zelena constata le silence ambiant, Regina qui se remplissait une assiette et Benjamin en contemplation devant sa sœur.

— Je crois que ton mari a raison. Ricana Zelena. Elle tapotait doucement le bras de sa sœur pour lui montrer des yeux Benjamin.

— Quoi! S'exclama Regina. Qu'y a-t-il de si drôle?Demanda celle-ci.

— Benjamin en pince sérieusement pour toi, ma chère sœur, ça saute aux yeux. Susurra Zelena.

— Ne sois pas bête! Déclama Regina.

Regina ne peut finir son plaidoyer, car la sonnerie de son téléphone l'interrompit. Sur l'écran de celui-ci, le nom de son mari apparut, elle se leva pour rejoindre l'autre pièce pour répondre à son mari.

Zelena pensa que Robin voulait régenter encore une fois Regina, à la minute près.

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