Bonjour à tous voici le troisième chapitres j'espère qui vous plairont.

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Bonne lecture!

chapitre 3

Après une semaine bien remplie, Regina visita sa sœur Zelena. Elles se voyaient régulièrement depuis l'accident de voiture qui priva Zelena de l'usage de ses jambes. Zelena travaillait pour un avocat suite à son accident délaissant sa vocation première, cette reconversion avait aigri la belle rousse aux yeux deux sœurs passeront l'après-midi du samedi ensemble à se divertir, soit en magasinage, soit en relaxation au spa où tout simplement en se détendant auprès d'un bon feu au coin de la cheminée. Ces sorties permettaient aux deux femmes de se retrouver comme au bon vieux temps, les éclats de rire se succédaient, en plus de la monta à l'appartement de Zelena et appuya sur la sonnette. Un grand sourire s'afficha sur ses lèvres quand elle entendit sa sœur pestait contre les objets près de la porte.

- Toujours aussi maladroite, ma grande sœur! Pensa la belle brune.

La porte s'ouvrit sur la rousse et elle grogna encore plus face au grand sourire qu'affichait sa sœur.

- Bienvenue à toi quand même la sœurette! Marmonna la plus vieille toujours fâchée après elle.

- Bonjour Zelena! Lui répondit Regina.

Elle s'avança vers Zelena et lui déposa un petit baiser sur sa joue.

Regina adorait sa demi-sœur, malgré leurs différends à l'adolescence. Elles avaient la même mère Cora, mais des pères différents, ce qui posa problème à l'adolescence pour Zelena. Elle se cherchait encore au moment de l'accident de voiture et cette épreuve Zelena la vécue difficilement.

Zelena admirait sa sœur et adorait les moments que celle-ci lui consacrait. Cette femme trouvait toujours du temps pour elle, une infirme en fauteuil roulant.

- Je dois arrêter avec mes jérémiades, Regina déteste ça. Pensa Zelena pourtant prête à geindre.

Toujours dans ses pensées Zelena ne vit pas le sourire désolé de Regina l. Ces pensées s'évadèrent sur ses années de jeunesse où son avenir semblait tracé devant elle, un micro, une voix et un public en délire, voilà le centre de ses pensées.

Zelena sursauta quand Regina posa sa main sur son bras crispé sur l'accoudoir de son fauteuil roulant.

- Zelena! S'exclamait-elle. Regina remarquait la souffrance dans les yeux de sa sœur.

- Ho! S'exclama la rousse. Viens, allons dans le boudoir. Reprit la rousse.

Elle combattait son attendrissement.

Zelena céda sa place à la brune lui permettant d'accroche son manteau dans la garde-robe. Zelena indiqua à sa sœur la petite bergère près du foyer, puis elle roula jusqu'à la petite table et servit un café réconfortant à chacune d'elle. Regina malgré sa courte marche depuis son départ de la maison se sentait geler. Elle accepta la boisson chaude que sa sœur lui tendait avec reconnaissance et se réchauffa les mains autour de sa tasse. Elle savoura celui-ci à petites gorgées et constata encore une fois que sa sœur semblait un peu distraite et lointaine. Elles habitaient près l'une de l'autre ce qui les rassuraiténormément toutes les deux et Regina pourrait rapidement rejoindre sa sœur advenant une urgence.

Une fois bien réchauffée Regina raconta à sa sœur le téléphone que lui passa David, leur ami commun. David connaissait Zelena depuis que celui-ci travaillait avec le couple de sa sœur.

Zelena démontra une urgence de savoir tout de la soirée de fête de son beau-frère. Elle souriait d'une joue à l'autre, elle encourageait le récit de sa sœur.

- Alors! Raconte-moi tout, la sœurette. Ordonna la belle rousse à sa soeur. Tu étais plutôt laconique au téléphone lundi sur ta soirée de samedi.

Regina prit le temps et déposa sa tasse vide sur la petite table près de sa sœur. Elle prenait son temps et mettait Zelena sur des charbons ardents.

Une fois de plus, Zelena s'impatientait, elle comprenait que sa sœur prenait tout son temps pour lui répondre.

Regina mit fin au dilemme de Zelena, elle savait sa sœur sur le bord d'une explosion.

- Alors! Regina décida de la faire encore languir un peu. Tu aurais dû venir et tu aurais tout vu par toi-même. Lui rappela sa sœur.

Zelena fit la moue, une fois encore sa sœurette retardait ses confidences sur sa soirée de samedi pour discourir sur son refus de venir à cette soirée-là.

Fier de son effet, Regina poursuivit son avantage.

- Ton absence a déçu Robin, il aurait voulu partager ce moment avec nous deux.

La petite moue s'effaça de la figure de Zelena, un certain malaise lui succéda. Zelena se savait en faute, son refus de sortir parmi la foule inquiétait et dérangeait sa famille. Sa condition de handicapé lui coupait les jambes pour ainsi dire, elle ne voyait que le fardeau de la chaise en plus de sa dépendance aux autres. Malgré le travail d'acceptation, queles thérapeutes et autre médecin travaillèrent avec Zelena la convaincra que sa grande force provenait de sa volonté de vivre.

Zelena fit un petit sourire crispé à sa sœur demandantpardon sans s'exprimer à voix haute.

Regina remarqua l'effet que son petit discours sur sa sœur, elle vit ces épaules faiblir dans leurs maintiens. Elle se sermonna légèrement, elle taquinait sa sœur pas la peinée, elle avait décidé seulement de lui remonter les bretelles.

- Zelena! Elle s'agenouilla devant sa sœur et déposa une main réconfortante sur son bras.

Une fois les yeux dans les yeux, Regina reprit la parole sur un ton plus doux en signe de paix.

- Désole Zelena, je ne voulais pas te peiner. J'espérais vraiment que tu changerais d'idée pour une fois et que tu partages ce moment avec moi et Robin. Surtout avec moi se reprit Regina d'une petite voix. Sa sœur lui manquait dans ces moments-là.

Zelena se sentit encore plus confuse par la peine qu'elle entrevoyait dans les dernières paroles de Regina.

- Regina ce n'est pas contre toi, je ne t'imposerai pas ce fardeau-là! S'exclama-t-elle. Zelena désignait son fauteuil roulant et ses deux jambes attachées à celui-ci.

- Arrête! S'exclamait-elle. Regina haussa le ton. Je t'interdis de dire des choses pareilles! Regina se releva brusquement pour bien marquer sa volonté de convaincre sa sœur.

Sa station debout fit mouche, Zelena se tassa dans sa chaise et répliqua malgré tout à sa sœur.

- Je suis infirme depuis l'accident. Déclama la jeune rousse avec beaucoup de révolte. Je ne suis qu'une chaise et un fardeau pour les autres. Zelena finit sa phrase dans un murmure plein de sanglots.

Regina se figea sur cette énoncée plus que défaitiste de sa sœur. Elle la savait fragile et en révolte contre sa condition, mais elle ignorait l'ampleur de celle-ci.

- Tu as perdu l'usage de tes jambes, mais pas ta condition de femme. S'énerva Regina. Tu es belle, intelligente et je t'aime. Déclara Regina quelque peu confuse suite à ses révélations devenues ses quatre vérités comme ça.

Zelena se trouva sans voix par l'ampleur de la réaction de sa sœur. Elle ne voulait simplement pas encombrer sa sœur, pas lui confier son mal-être et sa peine.

- Regina. Excuse-moi. Supplia la jeune rousse et elle tendit les mains à sa sœur en signe de réconfort et Zelena y trouva-t-elle aussi un grand réconfort.

Malgré sa peine Regina allégua la discussion, elle sentait la fragilité de Zelena trop présente pour approfondir le sujet maintenant. Regina adressa un sourire plein de tendresse à sa sœur.

- Je comprends que tu ne veux pas nous encombre lors une soirée, tu ne sauras jamais un fardeau pour nous Zelena. Affirma-t-elle d'une voix tendre.

Elle se remit à genou devant sa sœur et lui prit les mains.

- Je me voyais au milieu de tous ces gens et j'ai paniqué. Se défendit la rousse. Elle ne voulait pas encore s'apitoyer sur son sort devant sa sœur.

- S'il te plaît, raconte-moi la soirée. Demanda Zelena à sa sœur. Elle voulait un changement de sujet de conversation.

Regina accepta ce changement de conversation. Elle s'attela au récit détaillé sur la soirée du samedi. Au fil du récit, Zelena se décontracta, car Regina rendait ses histoires très drôles et bien souvent elle parodiait ses invité à leur habitude, après un moment chez Zelena, les deux sœurs partirent pour la maison de Regina. Les deux femmes constatèrent l'absence de monde dans les rues, le froid n'incitait pas les gens aux activités extérieuresen cette fin de journée.

- Tu n'as pas trop froid? Demande Regina à sa sœur, car celle-ci ne disait mot.

- Non, pas trop. Ça me fait du bien de sortir, un peu. Répondit-elle. Elle remercia sa sœur pour le temps qu'elles passent ensemble.

- Ça me fait plaisir de passer la journée avec toi. Répondit Regina tout en frissonnant légèrement.

Les visites à Zelena prédominent pour Regina sur sa vie mondaine, sa sœur est sa seule famille depuis la désertion de leur frère Graham au décès de leurs parents. Une fois arrivées à la maison du couple, elles virent que Robin les attendait sur le pas de la porte avec le sourire.

- Entrez vite, mesdames. Leur dit-il. Robin remarquait leurs belles joues rouges.

Robin se recula des quelques pas et les deux femmes entrèrent dans la maison rapidement. Le bas de la porte avait été adapté, facilitant le passage du fauteuil de Zelena, ainsi elle entrait sans l'aide de personne dans la maison de sa sœur.

Les manteaux mis au placard, Robin invita les deux sœurs au salon.

- J'ai préparé une belle flambée qui vous réchauffera. Robin s'approcha de sa femme et lui dépassa un baiser affectueux sur la joue et il répéta le geste sur Zelena.

- Merci! Répondirent-elles d'une même voix. Zelena regarda sa sœur, toutes les deux éclatèrent de rire sous le regard perdu de Robin.

Regina s'excusa et alla à la cuisine préparer un encas, sa petite marche lui avait donné une petite faim. Elle savait aussi que Robin ouvrirait une bouteille de vin pour cetaprès-midi de weekend. Au salon, Robin s'assura que Zelena soit bien installé, puisil descendit à sa cave à vin y puiser un bon vin et remonta au salon.

- Tu es une coquine Zelena de ne pas venir à ma fête d'anniversaire. J'ai été très déçu. Lui dit Robin avec un sourire en coin.

De la cuisine Regina entendit la remarque de son mari. Elle termina rapidement leur en-cas et revient dans le salon.

- Robin, ne la gronde pas. Je m'en suis déjà occupée. Ricana la belle brune avec un clin d'œil à sa sœur en signe de soutien.

- Je m'en serais douté. Commenta-t-il en riant de bon cœur. Qui veut un verre de vin? Questionna-t-il.

- Moi! S'exclama rapidement Zelena. Elle refusait toute justification face à

Robin. Elle adorait sa sœur et son mari, il lui restait toujours un petit malaise d'être avec eux en devina le malaise de Zelena, elle passa derrière sa soeur et lui donna une petite tape sur l'épaule et la distrayant de cette discussion.

Et ça donna un bon résultat quand Zelena lui vola l'assiette d'en-cas au passage.

- Merci. Murmura-t-elle à Regina quand elle déposal'assiette sur la table de salon.

- Moi aussi. Demanda Regina, qui s'assit sur le canapé.

Robin rejoignit les deux sœurs, tous les trois dégustèrentleur verre de vin que chacun savoura en silence, il faisait bon près du feu.

Robin reprit la parole en premier.

- Tu vas voir les toiles de Benjamin à New York demain? Questionna celui-ci.

Sur la défensive, Regina se demandait bien pourquoi son mari insistait encore sur ce voyage éclair à New York.

- Oui. Confirma-t-elle d'une voix plein d'optimisme.

Robin ne peut cacher à sa femme son rictus de désaccord. Son tempérament jaloux et possessif se pointait le nez, car il n'accompagnait pas sa femme demain.

- Tu lui plais! S'exclama Robin à sa femme. Il ne pouvaitcacher pleinement sa jalousie. Il te dévorait des yeux samedi. Ajouta le malheureux homme.

- Quoi! S'exclama Regina toute surprise du laisser-aller de son mari devant sa sœur, chose qu'il évitait le plus souvent de faire. Te rends-tu compte qu'il n'a que vingt-trois ans?

- L'âge n'a rien à voir là-dedans. Tu lui plais. C'est évident. Allons, reconnais-le. Insista Robin malgré l'air offensé de sa femme.

- Moi, il ne plait pas, alors le sujet est clos! Rétorqua-t-elle d'un ton plus dur.

Zelena, qui observait la scène qui se déroulait sous ses yeux ne disait mots. Le comportement de son beau-frère lui confirmait encore une fois que sa sœur se bouchait les yeux et les oreilles. Regina refusait carrément toute discussion sur son cherchait une solution à son dilemme. Regina ne rejoindra pas un autre homme, toute seule. Il regardait sa belle-sœur et une éclaire de génie lui révéla la solution.

- Regina, si Zelena t'accompagnait demain, le trajet te paraitrait plus court et cette sortie sortirait Zelena de chez elle. S'exclama rapidement Robin certain d'avoir résoluson problème.

Les deux sœurs se regardèrent simultanément, Regina souriante et Zelena moins sure d'elle.

- Allez Zelena! Supplia sa sœur. Pour une fois,accompagne-moi. Regina joignit les deux mains en signe de supplication.

La bouche grande ouverte, Zelena resta pétrifiée sous la réaction positive de la brune.

- Allez à New York. Pensa Zelena. Elle qui refusait de sortir parmi la foule ne se voyait pas prendre le train et partir à l'aventure.

- Je n'ai pas envie d'être dans tes pattes, tu Zelena. Elle secouait la tête rapidement de gauche à droite marquant bien son désaccord. Non, je ne viendrai pas. Termina la rousse les bras croisés.

Regina insistait fortement, cette sortie avec Zelena sortiraitsa sœur de sa zone de confort.

- Je vais me retrouver seul dans la grande maison du grand-père de Benjamin. Déclama la brune avec un sourire fané. Allez! Zelena, tu me battras aux cartes le nombre de fois que tu veux pendant le voyage en train. Supplia encore une fois Regina.

Zelena entrevit dans les yeux de sa sœur une petite lueur de tristesse face à son refus. Elle se sentit un brin triste de faire de la peine à Regina. La rousse prit une grande inspiration et répondit à sa sœur.

- Si tu y tiens absolument, je viendrai! Murmura Zelena qui perdit le souffle quand Regina se jeta sur elle et la serradans ses bras.

- Merci! Souffla Regina fier de forcer la main de sa sœur.

- Dans ce cas, l'affaire est conclue! Déclara Robin. Il se réjouissait de son stratagème, Zelena accompagnera sa femme chez l'autre homme.