Salut c'est l'auteur !! J'espère que l'histoire vous plaît !! Se c'est le cas pensez à voter ou a laisser des commentaires, j'y répondrais toujours ! Sur ce bonne lecture !!

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La vie reprit son cour. Undertaker continuait de travailler et il n'avait aucune nouvelle du Comte ou de son majordome. Tant mieux, se disait-il. Mais il n'avait pas de nouvelle non plus de Cassandre et ça l'attristait bien que ça soit naturel puisqu'il avait fini le travail pour lequel on l'employait.

Cependant, un matin, la cloche de l'entrée annonça qu'une personne vivante venait de rentrer dans la boutique. Le croc-mort était occupé mais il leva la tête pour voir la jeune Lady qui occupait ses pensées depuis quelques temps.

"My Lady ? Que puis-je pour vous ?

_Oh... Je... Je ne veux en rien vous déranger... Pardon d'arriver à l'improviste...

_Aucun problème, j'allais terminer.

_Qui est-ce ? demanda-t-elle en s'approchant du cercueil

_Une dame qui a rendu son dernier soupire chez elle, dans son lit, entourée des siens... Rien de bien intéressant en soit...

_Oh... Je vois... Hum... Je venais pour vous remercier pour l'autre jour... Et... Et pour mon père...

_Je n'ai fais que mon travail en ce qui le concerne...

_Mais me ramener et... Prendre ma défense n'était pas dans votre travail, il me semble...

_Non, mais c'est avec plaisir que je l'ai fais. Soyez en assurée."

Il y eu un silence pendant lequel aucun des deux ne sût quoi dire. Puis Undertaker ce décida à le rompre.

"Au faite... Mes félicitations pour vos fiançailles...

_Par pitié ne m'en parlez pas...

_Pourquoi cela ?

_Ce ne sont pas des choses qui ce disent, Monsieur... Désolée...

_Comme vous voudrez."

Elle s'assit sur le comptoir, les jambes dans le vide, l'air désespéré, quelques larmes lui échappèrent. Undertaker posa immédiatement ce qu'il avait dans les mains, et alla devant elle. Il prit le visage de la demoiselle dans ses mains et, délicatement avec ses pouces, il essuya les larmes de la demoiselle.

"N'inondez pas votre doux visage pour cet homme."

Elle posa une de ses mains sur une de celles du croc-mort, et la serra doucement.

"Je lui dois amour mais je ne l'aime pas.... Je lui dois fidélité mais... Mes sentiments le trompent et s'accrochent à un autre... Je dois l'épouser mais je ne veux pas de lui comme mari..."

L'ex shinigami releva délicatement le visage de la jeune femme et s'approcha d'elle. Leurs visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.

"Personne n'a le droit de t'imposer un amour. Personne ne commande à ton coeur car l'amour à ses raisons que la raison ignore."

Lorsqu'il finit sa phrase, Undertaker brisa les derniers centimètres entre eux et posa ses lèvres sur celles de la demoiselle qui, en premier lieu ne fit rien, puis elle répondit à son baisé avant de le repousser et de sauter sur ses pieds.

"Je... Je suis désolée... Je... Il faut que..."

Elle semblait totalement perdue et ne pouvait plus articuler une phrase cohérente. Elle salua et sorti en hâte. Le croc-mort se senti coupable et il passa le reste de la journée d'une humeur massacrante.

(Nda : Je vous jure que c'est possible !)

La semaine passa, puis le vendredi, un orage s'abatit avec force sur la ville. Bien que la boutique soit fermée on toqua à la porte de Undertaker. Ce dernier alla ouvrir et quel ne fut pas sa surprise de voir Cassandre, trempée, des pieds à la tête et grelotante.

"Entrez miss !!"

S'exclama l'homme. Elle entra, il referma la porte.

"Désolée d'arriver à l'improviste mais... J'ai été surprise par la pluie en faisant le marché...

_Depuis combien de temps êtes vous dehors ?!

_Depuis trois heures... Les boutiques ont vite fermée et la diligence que je devais prendre n'est jamais venue...

_Vous devez êtres congelée... Venez vous allez aller vous doucher et je vous prêterais des habits le temps que les vôtres sèchent."

Il l'amena avec une serviette jusqu'à la salle de bain et la laissa entrer en lui disant de prendre son temps. Il referma la porte et alla chercher des habits pour elle. Il chercha en premier lieu parmi les tenus qu'il avait commandé pour habiller les défunts mais il ne trouva rien à la taille de la demoiselle.

Il se résolu à prendre des affaires à lui pour lui amener. Même si la tenue serait un peu grande pour elle, ça serait plus simple et plus confortable que les robes qu'il avait. Il toqua doucement à la porte.

"Mademoiselle, c'est pour vous donner de quoi vous habillez.

_Oui ! Juste une seconde !

_Prenez votre temps."

La porte s'ouvrit et la jeune femme en serviette apparu derrière. Il lui tendit les vêtements sans faire attention à sa tenue actuelle puisqu'elle en était déjà assez gênée.

"Je suis navré, je n'ai plus de robe à votre taille, ce sont donc mes vêtements. Ils seront probablement un peu grand mais...

_Ca sera parfait ! assura la demoiselle"

Elle prit le linge qu'on lui tendait et retourna s'habiller. Elle sorti de la salle de bain quelques minutes plus tard. Les vêtements de Undertaker étant fait pour être amples, on ne voyait pas vraiment de différence entre être à la bonne taille et être un peu grand.

"J'ai fais du thé et des biscuits si vous voulez.

_Avec plaisir merci beaucoup.

_C'est normal."

Il avait posé sur la table, deux tasses et une jarre avec des biscuits en forme d'os. Il invita la demoiselle à s'assoir, tranquillement il servit le thé. La jeune femme s'assit et prit la tasse entre ses mains profitant de sa chaleur quelques instant avant de boire à petite gorgée le liquide brûlant.

L'ancien Dieu de la mort mangeait un biscuit en contemplant la demoiselle, son regard caché par ses cheveux. Il ne savait pas si il devait aborder le sujet de la dernière fois ou s'il devait se taire. Pendant qu'il était en plein conflit interne ce fut elle qui, la première, en parla.

"Il me semble que je vous dois des excuses pour la dernière fois...

_Comment cela ?

_Ma fuite précipitée n'était pas vraiment digne d'une dame... Je m'en excuse."

Tout en parlant elle s'était un peu rapprochée de lui.

"Ne vous en voulez pas... A vrai dire c'est à moi de m'excuser... Je n'aurais pas dû... Enfin... Je.. Je n'ai pas réfléchis j'ai juste..."

Il fut coupé par deux lèvres sur les siennes. Elle l'embrassait, doucement, avec tendresse et surtout avec amour. Il l'enlaça en lui rendant son baisé. Ils se séparèrent par manque d'air. Elle leva la tête vers lui.

"Je vous l'ai dis... J'en aime un autre que lui... Je vous aime, vous !

_Je vous aime ! répondit Undertaker"

Ils s'embrassèrent à nouveau, les papillons que le croc-mort ressentait dans son ventre depuis la première fois qu'il a avait vu la jeune femme prirent leur envole.

À suivre...