1. Retour au pays des rêves
Oui, ça fait 4 ans... j'aimerais les revoir. Je rouvre le carnet offert par Amé. Je caresse doucement les pages, bercée par la nostalgie. Puis je remarque quelques mots griffonnés à la va-vite sur une des pages. C'est mon écriture, mais ce n'est pas moi qui ait écrit ça, j'en suis sûre.
Reviens.
Mais revenir où ? Ce message est flou. D'autres mots apparaissent sous mes yeux.
Les countryhumans. Ils sont en danger. Reviens
Je ne sais même pas comment revenir ! Bon, je prépare quand même un sac vite fait. On ne sait jamais. Si il y a un problème, autant prendre du temps pour le régler.
Prends un objet de chez eux. Pense à eux très fort, tu verras !
Je prends le bracelet offert par Philippines. Je ferme les yeux, pensant à tout ceux que j'avais rencontré, il y a 4 ans déjà. Des larmes se formèrent aux coins de mes yeux. Une tomba sur le sol. Cette odeur... je la reconnais ! J'ouvre les yeux et je vois le portail. J'en rirais presque de satisfaction. Je prends le carnet, mon sac et le bracelet et je plonge dedans.
- t... (t/p) ?!
Cette voix ! Oh, que je voulais l'entendre, cette voix !
- Oui, Amé, c'est bien moi !
- Oh, (t/p)... si tu savais !
- Non, plutôt, moi, si tu savais !
- Oh, ça va hein ! Bon, ben bienvenue (t/p) ! Ça fait si longtemps !
- appelle France, j'ai très envie de la voir elle aussi !
- Ok, attends, je vais la chercher !
- Amé, encore une chose...
- Hmm ?
- Tes lunettes... tu peux les enlever...
Il me fait un petit sourire triste et part chercher France.
- France ! Et... pardonnez-moi, vous êtes qui ?
- Allemagne. Et à côté, c'est Pologne. Répond un homme avec une tenue assez sérieuse.
Celui qui est à côté à des ailes, comme un ange. Mais quelque chose dans son regard me fait penser à un ange, certes, mais un ange à qui on a arraché les ailes. Les ailes du cœur. Je le regarde dans les yeux, mais il le remarque et détourne le regard.
- Ça va, je vais pas te mordre, mec. Pourquoi j'attaquerais un ange ?
- !
Il se crispa. Les remerciements, c'est pour les chiens ?
- M...
- Pol, elle va pas te bouffer. Dit Amé.
- Au fait (t/p), pourquoi t'es revenue ?
Je montre le carnet. Amé a un petit sursaut imperceptible.
- Et donc ? Quel est le rapport entre ta venue et ce carnet ? Questionna France.
J'ouvre le carnet et fais signe aux autres d'approcher.
- C'est toi qui a écris ça ? C'est fait un peu à la va-vite, dis donc.
- Non, justement, ce n'est pas moi, donc je suis revenue, voir ce qui n'allait pas.
- Je crois que tu es venue pour rien, alors. Nous n'avons pas de problème particulier.
- Mom, elle peut rester ici, juste un peu. Steplaiiiiit !
- Je n'ai jamais dit qu'elle devait partir.
- C'est ce que tu a laissé sous-entendre, pourtant. Ajouta une voix sonnant comme mille petites clochettes d'argent. De bien tristes clochettes d'argent. Je me retournais, et comme je m'en doutais, c'était Pologne qui venait de parler, avec sa petite voix cristalline.
- Tu as une très jolie voix. Je te l'envierais presque.
- M... merci beaucoup. Ne te force pas à me complimenter...
- Je ne ferais jamais ça.
- Quoi qu'il en soit, (t/p), tu peux rester aussi longtemps que tu le souhaites.
- Euh, Pologne et moi, on va partir ! Alors, au revoir !
- Au revoir !
Il partirent, puis il y eut un silence.
- J'ai envie de me promener un peu !
Je partis donc, et commençais à me balader sans destination précise. Il se passe quelques minutes quand j'arrive près d'un parc. Et là, j'entends une voix
I trudno mi się przyznać, że to wszystko nagle traci sens gdy Ciebie nie ma.
(Et j'ai du mal à admettre que tout cela perd soudainement son sens sans toi.)
Wiem, że radę sobie dam nie potrzebny mi nikt.
(Je sais que je peux le gérer, je n'ai besoin de personne. )
Cette voix... je la reconnais !
- Tu chantes vraiment très bien, Polen, comme toujours.
- Ce n'est rien, Niemcy... mais merci.
- Tu... sais ce que je chante, ce que ça signifie ?
- Non, mais c'est très beau.
- Oh, je vois... c'est le principal... dit-il un peu tristement.
Oui... ces voix... c'était Pologne et Allemagne ! Je ne comprenais pas le polonais, mais il voulait sûrement lui dire qu'il l'aimait. Je ne vais pas plus m'attarder ici, mais si je croise Allemagne j'essayerai de lui en parler. Pas lui avouer les potentiels sentiments de Pologne pour lui, bien sûr, mais tenter de le lui faire comprendre. Il m'a l'air suffisamment intelligent pour ça. Je continue mon chemin.
- ( T/P ) !!! C'est toi ?
- Phil' ! Ça fait longtemps ! Comment tu vas ?
- Tu parles que ça fait longtemps ! Et vu que t'es là, oui, je vais bien.
- Parce que avant tu te sentais mal ?
- Non, du tout ! Mais comme t'es arrivée, je vais encore mieux !
- Ça fait plaisir à entendre !
- T'as grandi, dis donc !
- J'ai 16 ans, plus 12.
- Moi, j'en ai quatre de plus que toi, du coup.
- 20 ?
- C'est bien, tu sais compter. s'amusa-t-elle, en esquissant un sourire.
- Amé, je sais même pas quel âge il a...
- 23.
- Russie ?
- 24.
- Japon ?
- 21.
- Pourquoi vous avez tous dépassé la majorité ? Vous cassez les couilles...
- Que veux-tu que je te dise ?
- Tu veux rentrer voir Amé avec moi ?
- Ok.
Nous rebroussons ( enfin, plus moi, en fait ) chemin pour retourner chez Amé, comme dit précédemment. Nous parlons de tout et de rien, jusqu'à arriver à la maison d'Amé. Je ne sais pas pourquoi, mais quand je vois Philippines sourire, je me sens mal...
- Salut Phil' !
- Salut !
- Euh...
- Qu'y a-t-il, (t/p) ? questionna Amé.
- Plutôt que de squatter encore une fois chez toi, je vais aller chez Russie. Tu peux juste m'indiquer où c'est ?
- C'était donc ça ce sac...
- Que croyais-tu ? Tu me terrifies des fois...
- Tu sous-entends que je suis con... ce que je ne suis pas, et la baraque à mon p'tit Russ est la troisième maison de la rue sur ta gauche.
- Merci. Ben... à demain !
- À demain !
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