Chapitre 1
« Je me rappelle bien de cette jeune fille, si elle avait eu un nom, personne ne le connaissait, elle préférait son anonymat, au lieu que son nom ne soit utilisé pour la maudire à tort et à travers. Elle n'était pas repoussante. Loin de là ! Ses cheveux étaient d'une soie noire avec des mèches des plus beaux que l'on puisse trouver, contrairement aux autres villageois qui avaient, tous sans exceptions, des cheveux blancs qu'ils coiffaient selon leurs envies. Sa peau était d'une belle couleur caramélisée. Des tatouages d'un bleu luminescent recouvraient ses membres, à l'instar de tous les villageois. Un de ses yeux était de saphir teinté d'éclats de la Lune tandis que l'autre était d'onyx teinté d'éclats du Soleil.
Son regard était pur et rempli de douceur, sa voix était chaleureuse mais ferme. Son caractère pouvait être aussi doux qu'une brise d'été et aussi tempétueux qu'un ouragan. Elle ne refusait rien qui était dans la limite du raisonnable, elle offrait le couvert à ceux qui l'affamait et la méprisait. Elle avait une petite échoppe où elle y vendait des remèdes et des soins, elle soignait diverses créatures blessées qu'elle trouvait dans la jungle. Elle passait ses journées dans cette jungle à cueillir des plantes où à jouer de diverses flûtes qu'elle avait fabriquées ou qui venait du monde des hommes.
Le village où elle vivait été situé au cœur de la montagne, dans la cheminée d'un volcan éteint depuis sa première et unique irruption, il était invisible de l'extérieur même s'il était aussi grand qu'un petit pays, la seule entrée, pour les Faes, dissimulée dans un gouffre au fond d'une grotte inaccessible, mais cela ne dérangeait nullement les Faes et les créatures qui y vivaient. Étonnamment le volcan avait conservé une chaleur paradisiaque, l'été et l'hiver était agréable, la seule différence notable avec le monde extérieur était que l'hiver de la neige, qui procurait une douce chaleur, malgré le froid environnent, tombait dans la cheminée du volcan.
Les villageois portaient pour la plupart des tenues légères, tel que des pagnes bleus qui étaient accompagnés d'un haut pour les femmes et pour certains hommes haut-gradés. L'hiver leurs tenues s'accompagnaient de fourrure tissée de Laineux, des créatures de la taille d'un mouton. Son village avait été oublié depuis longtemps, tellement difficile d'accès qu'il était devenu progressivement une rumeur, puis un conte, pour enfin devenir une légende que les colporteurs racontaient le soir pour faire plaisir aux jeunes enfants. Les villageois avaient appris à se débrouiller, certains c'étaient spécialisés dans divers domaines, notre jeune fille par exemple, avaient appris la langue des plantes et des créatures. Elle troquait ses services contre d'autres services ou des objets. C'était ainsi qu'elle avait obtenu ses flûtes, elle maîtrisait désormais quelques airs. Les villageois évitaient cependant d'avoir recours à ses services à causes de ses aptitudes ainsi que ses habitudes à vivre dans la jungle en solitaire.
— Que suis-je sotte ! J'en oubliais mon histoire !
— Notre fabuleuse histoire débute par une journée qui commençait si bien... »
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« Elle tendit son arc en visant sa proie, dissimulée sur une branche d'un grand arbre, elle ralentit son souffle avant de resserrer sa prise sur son arme. Elle inspira profondément avant de relâcher la corde tandis qu'un trait transperçait le cou de sa proie, coupant net la carotide de la créature. Celui-ci tomba au sol, déjà mort ou du moins paralysé par le somnifère de la flèche, la chasseresse descendit de sa branche en sortant une petite dague de son fourreau, elle s'agenouilla près de sa proie qui vivait encore, elle prononça une douce prière, qui recommanderait l'âme de la créature aux dieux pour que celui-ci revive dans une vie qu'elle espéra meilleure, avant de planter la dague dans le cœur de l'animal.
Elle regarda une brume argentée s'élever du corps avant de prendre la forme du créature, l'Hybride s'inclina devant l'âme de la créature en portant ses doigts à ses lèvres, puis à son cœur avant de toucher son front pour poser ensuite ses deux mains en croix sur son cœur de s'incliner jusqu'à poser sa tête contre l'humus. L'âme inclina sa tête avant de bondir vers le ciel comme si elle escaladait une montagne. L'Hybride sut qu'une nouvelle étoile brillerait dans le ciel cette nuit, elle caressa doucement la tête du Laineux.
Elle se releva avant de déplacer sa proie sur une sorte de traineau, elle tira le traineau en écoutant avec méfiance les bruits autour d'elle. Elle se dirigea vers son village, elle atteignit bientôt l'orée de la jungle quand une voix moqueuse s'éleva dans son dos la mettant sur ses gardes.
— Mais qu'est-ce que je vois ? Un Laineux ? Je pensais que tu étais trop faible pour attraper un simple Palac, mais je vois que tu arrives à te débrouiller.
— Nolan, qu'elle merveilleuse surprise de te voir, je croyais que tu étais trop terrifié à l'idée de t'aventurer hors du village.
Elle répondit à Nolan en employant le même ton arrogant que lui, sachant que ça lui déplairait. Le fils du boucher la foudroya du regard, elle haussa les épaules avant de tirer de nouveau sa prise.
— Mais tu fuis ? Où est donc passé ton beau courage à toutes épreuves, Sorcière ?
Elle le leva les yeux au ciel sachant que pendant l'hiver son père lui payera une fortune pour soigner le rhume de son fils.
— Et où est passé le tient ? Il est parti en même temps que tes attributs ?
Nolan rougit de colère. Elle ne comprendrait jamais que la quasi-totalité des jeunes filles du village soient amoureuses d'un abruti pareil. Elle supposait que c'était à cause de ses cheveux blancs coupés courts qu'il avait teint en blond, à moins que ce ne soit sa docilité ou le fait qu'il était légèrement plus musclé que les autres garçons de son âge. Elle plongea ses yeux vairons dans les yeux bleu ciel de Nolan.
— A moins que tu n'en aies jam...
Elle fut coupée quand Nolan essaya de la frapper au visage, elle esquiva en reculant d'un pas avant de frapper Nolan sous la mâchoire assez fort pour le sonner, moins résistant aux coups, il tomba dans l'humus. Elle sentit deux personnes derrière elle tandis qu'on lui attrapait les deux bras, pendant que Nolan se relevait en secouant la tête. Elle lui cracha au visage, il s'essuya le visage avant de la frapper consécutivement au ventre, au visage, au cou, puis encore au ventre, il continua cet enchainement quelques secondes tandis qu'elle sentait le goût du sang dans sa bouche.
Elle releva soudainement le genou tandis qu'il s'apprêtait à la frapper de nouveau au ventre, elle sourit quand il se pencha en avant en frottant son poignet, elle lui donna un coup de genou sur le nez, elle sentit quelque chose se briser contre son genou tandis que Nolan poussa un cri de douleur. Elle profita ensuite que les personnes derrière elle soit stupéfaites pour se dégager avant de les frapper au niveau des tibias. Elle eut un rictus de dégout quand elle reconnut les jumeaux qui s'étaient teint les cheveux en roux avec de l'argile, ils étaient toujours à lécher les bottes de Nolan. Elle essuya son visage couvert d'ecchymoses avec un pan de sa chemise, elle lança un regard Nolan avant de l'assommer d'un simple coup derrière la nuque.
Elle regarda le ciel que l'on pouvait apercevoir entre les branches avant de récupérer son traineau et de le tirer vers le village, elle observa les maigres champs de cultures avant de se diriger vers la boucherie. Elle entra tandis que le silence se faisait, elle posa le Laineux sur le comptoir avant de fixer le boucher, un pli se forma entre ses sourcils tandis qu'il sortait une petite bourse de sa poche, il la lui donna. Elle le remercia avant de sortir dehors en lançant la bourse de pièce dans les airs, elle se dirigea ensuite vers son échoppe avant de rentrer dans son petit magasin.
Elle changea les plantes les plus anciennes dans les bocaux avant de mettre un bouquet de fleurs sur le comptoir. Elle regarda ensuite les commandes de ses "clients", elle soupira, c'était principalement des remèdes pour les blessures bénignes et un remède pour un bras casser. Un sourire vint s'afficher sur son visage en pensant que le père de Nolan devrait lui demander de soigner son fils, alors qu'il s'avait très bien pour qu'elle raison il était blessé. Elle ressortit de son échoppe avant de la fermer à clé, elle récupéra au passage deux livres de plantes et d'Alchimie. Elle entra ensuite chez le libraire, la seule personne ici qui avait la gentillesse de la traiter comme son égal, elle s'approcha des étagères, curieuse de voir quels étaient les nouveaux livres qui avaient été trouvés dans les décombres d'une ruine quelconque.
— Ah ! Voilà ma cliente préférée ! J'ai mis les livres de légendes, de créatures et d'Alchimie de côté.
— Merci M. Lorann !
La jeune femme serra le vieil homme dans les bras qui lui donna une petite tape amicale dans le dos avant de lui tendre les volumes, elle prit délicatement, presque avec vénération, les livres que le vieil homme lui tendait, elle s'apprêtait à sortir sa bourse quand le vieil homme l'arrêta.
— Tu peux les prendre, je te les donne. Tu es la seule personne ici qui porte un quelconque intérêt pour les livres de sciences ! Si tu veux vraiment me remercier prépare moi plus tôt une tarte aux pommes comme tu sais les faire !
— Je n'y manquerais pas M. Lorann ! Merci, encore merci M. Lorann !
La jeune femme se perdit en remercîments avant de sortir en serrant les livres contre son cœur, elle finit par les ranger presque à regret dans sa sacoche. Elle sortit du village avant de se diriger vers une petite maison aux abords de la jungle, dans un arbre imposant, elle poussa le battant tandis qu'elle entendait les créatures ailées sortirent en catastrophe de sa maison.
Elle posa sa sacoche sur la table près de l'entré tandis qu'elle avançait sur la pointe des pieds, regardant autour d'elle. Elle sursauta quand une forme noire et rouge lui sauta dessus, elle se rattrapa à la table avant de s'assoir par terre tandis qu'une langue baveuse lui léchait le visage. Elle grimaça avant de repousser la créature qui avait une haleine de mort.
— Arrête Khaos ! Tu pue le souffre !
La Chimère baissa les oreilles avant de gémir, la jeune femme soupira, abattue par une simple créature, ce dernier se redressa d'un bond avant de recommencer, mais avec beaucoup plus de bave. Elle l'attrapa avant de le faire tomber sur elle, elle le caressa avant de relever la tête, elle regarda la créature noire qui ressemblait à un loup aux pattes avant en forme de serre, à la queue de dragon et aux yeux rouge sang dont la pupille était la seule partie visible.
— J'imagine que tu as laissé les Corvis se servirent de nouveau dans ma réserve.
Khaos pencha la tête sur le côté avant de baisser les oreilles, elle laissa sa tête retomber au sol en soupirant. Elle sentit la Chimère fouiller ses poches, curieux, elle rigola.
— Pas cette fois voyou, tu n'auras ta pitance que ce soir !
La jeune femme se releva avant d'épousseter ses vêtements, elle prit sa sacoche avant de se diriger vers sa bibliothèque, elle accéda à la pièce remplie de livre en poussant une porte finement gravée, elle rangea les livres sur une étagère en bois vernis. Elle se dirigea ensuite vers une autre pièce où se trouvait un lit, un secrétaire, une chaise, ainsi qu'une armoire, et plusieurs lampes remplies de soie lumineuse qui produisaient une douce lumière.
Elle ouvrit l'armoire ou elle rangea sa sacoche ainsi que la plupart de ses découvertes, elle tria les bocaux en enlevant les ingrédients détruit par les Corvis, de grands oiseaux noirs aux plumes irisées, avant de les retrier pour voir lesquels elle pourrait utiliser éventuellement en cuisine. Elle récupéra ensuite le plus de pommes avant de se diriger vers une pièce qui se révélait être la cuisine avec ses placards et ses fourneaux. Elle posa les pommes sur la table avant de rassembler des ingrédients ; des œufs, des feuilles sucrées, de la farine qui venait des cultures des paysans, de l'eau purifiée et autres ingrédients. Elle s'attela à la tâche, elle termina rapidement la pâte, elle en avait profité pour faire de la compote avec les pommes en rajoutant du sucre, qui était simplement des feuilles sucrées écrasées jusqu'à donner une poussière sucrée. Elle fit ensuite la garniture avec les pommes qui étaient encore en bon état, elle posa les pommes en spirale avant de mettre un coulis sucré en forme d'étoile qui s'étalerait avec la cuisson.
Elle mit les deux tartes dans un fourneau avant de nettoyer, elle laissa les plats encore sucrés à Khaos qui les récura, elle rangea les derniers ingrédients avant de se laver les mains après avoir nettoyé les plats que Khaos avait "rincé". Elle s'installa ensuite sur une chaise avant de lire quelques minutes avant de sortir les deux gâteaux du fourneau, elle mit les plats en hauteur dans un placard cadenassé sachant que si elle le laissait sans surveillance, les créatures qui vivaient dans la maison s'en repaîtraient s'en en laisser une miette. Elle prépara ensuite différents plats, avant de faire une salade pour créatures. Elle mit une assiette sur la table avec des couverts avant de siffler, des créatures entrèrent bientôt par les fenêtres ouvertes ou attendait tout simplement dehors. Elle sortit des bols ainsi que son assiette avant de sortir dehors avec les plats.
Elle s'installa au pied d'un arbre avant de remplir les bols des créatures de la "salade", elle se servit ensuite. Elle mangeait doucement en profitant de la fraicheur du soir, elle regarda les lucioles voler doucement autour de l'arbre. Elle finit de manger avant de se lever et de récupérer les plats vides, elle les posa dans la cuisine avant de prendre une des tartes en refermant le placard, elle découpa plusieurs parts égales, elle ressortit ensuite avant de se rassoir. Elle partagea la tarte avec les créatures qui l'entourait, la tarte terminer, elle rentra tout ce qui avait été sorti. Elle sortit sa flûte de Pan avant de jouer une musique paisible, une heure durant une douce mélodie s'éleva de la forêt maudite sans qu'aucun autre son ne vienne briser le charme.
Elle joua ensuite une musique joyeuse les créatures en profitèrent pour jouer ensemble, classes mélangées, prédateurs et proies. Amis et ennemis. Elle profita de ce moment de complicité, sur la branche de l'arbre, un membre dans le vide, le reste du corps dissimulé dans l'épais feuillage, ses yeux se fermèrent doucement. Les créatures repartirent dans la jungle pour y passer la nuit ou restèrent sous l'arbre endormis comme l'Hybride, les respirations devinrent silencieuses voir indiscernable aux autres.
— Qui aurait cru que c'était une des dernières fois que notre jeune Hybride vivait une journée semblable à celle-ci ?
Elle ouvrit les yeux, dans un sursaut, elle glissa de sa branche pour poser ses pieds au sol quand elle les aperçut, de toutes les horreurs qu'elle avait pu voir celles-ci les dépassaient largement en cruauté. Le village, son village, était dévoré par les flammes. »
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« Elle regardait les flammes, rouges, ardentes, brulantes. Les cris effrayés des villageois la ramenèrent sur terre. Elle cria un seul ordre aux créatures qui regardaient eux aussi la scène avec effarement. La rivière, l'Hybride se tourna vers les créatures, c'était la fin de la saison des pluies, la rivière était toujours en crue pour encore un mois. Mais les créatures n'avaient aucun mal à traverser contrairement aux Faes.
— Fuyez ! Fuyez vers la rivière ! S'il y a des villageois aider les à traverser !
Les créatures disparurent entre les arbres, ils n'avaient peut-être pas compris certains mots mais ils comprenaient l'essentiel. Elle se mit à courir vers le village, elle s'arrêta devant les murs de flammes. Elle s'apprêtait à aller vers la librairie quand elle sentit une paire de croc l'attraper avant de l'attirer en arrière, elle se tourna. Khaos était à côté d'elle, la Chimère tenait un seau remplit d'eau bleue. Elle se tapa le front, les Aquarius ! De petits poissons principalement composés d'eau, leur eau éteignait n'importe quoi ! Elle remercia Khaos avant d'asperger la porte, les flammes s'éteignaient dans un grésillement discret. Dès que la porte fut dégagée, l'Hybride rentra à l'intérieur. La fumée rentra dans ses poumons, elle sortit une bande de tissus de sa poche avant de se précipiter vers une personne qui toussait. Elle aperçut M. Lorann éteindre le feu qui s'approchait des livres.
— M. Lorann !
— Aide-moi à éteindre le feu !
Elle sortit chercher le seau que des Aquarius avaient de nouveau rempli avant de revenir avec, l'eau éteignait les flammes, elle aspergea progressivement les murs, le plafond et le sol. Elle entraina ensuite le vieil homme dehors, elle le força à sortir, sourde à ses propos tout sauf polis.
— Les livres sont en sécurité ! Allez à la rivière ! Les créatures vous aideront à traverser !
Elle laissa Khaos guider le vieil homme, tandis qu'elle se précipita vers les maisons ou se trouvait des enfants. Elle grimpa à l'étage escaladant la maison au lieu d'ouvrir une porte et de risquer d'attiser le feu. Elle entendait les pleurs de deux enfants à l'étage, elle entra par la fenêtre brisée. Elle cria un : "Où êtes-vous ?" quand elle entendit un petit appel, elle se dirigea vers un placard, elle l'ouvrit avant de soupirer, soulagée de voir les deux enfants qui se seraient dans un coin, parmi les jouets en bois.
Elle leur fit signe de sortir du placard avant de s'agenouiller, ils grimpèrent sur son dos, elle leur fit signe de s'accrocher. Elle cassa totalement la fenêtre enlevant les bouts de verre, elle descendit par la fenêtre, faisant attention aux enfants qui lui serraient le cou. Elle posa les deux pieds sur le sol, Khaos était de retour, elle posa les enfants sur le dos de la Chimère.
– Faîtes-lui confiance, il va aller à la rivière il va vous faire traverser.
Les deux enfants hochèrent la tête. Elle leva la tête avant de mobiliser toute son énergie mentale à traquer les sons. Elle soupira de soulagement, personne, les enfants étaient les seules personnes avec M. Lorann à être restés dans le village. Elle s'apprêtait à sortir quand une odeur lui parvint, de la poudre d'Aslan, hautement inflammable. Quelqu'un avait mis le feu à son village, mais qui ? Comment ? Mais surtout, pourquoi ? »
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« Une silhouette regardait le village avec indifférence, son plan était en marche, rien ni personne ne pourrait l'empêcher d'atteindre son but. Une voix s'éleva, étouffée, inidentifiable.
— C'est donc ici que tu te cachais... »
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« Un hululement retentit dans la forêt ombragée par la nuit, la conteuse releva la tête avant de sourire.
— C'est la fin de mon histoire pour ce soir. Revenez quand vous voulez. Je vous conterais cette légende un autre soir.
— Daemons et anges, minotaures et faunes, elfes et nymphes, sirènes et hamadryades, korrigans et lutins, humains et Faes, Hybrides et créatures, prédateurs et proies. Ce soir, rentrez chez vous.
— Escaladez les montagnes, descendez dans les profondeurs des mers, retournez dans les plaines et les forêts vierges.
La vielle femme s'enfonça dans son fauteuil, tandis que tous partent, la laissant seule, dans le noir.
Seule ? Non. Son ombre est encore là. »
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