Chapitre 4 : Dumbledore et Lily Evans
Hello !
L'une d'entre vous m'a fait remarqué en MP que dix jours entre deux publications, pour le début de cette fanfic, était un peu long, car elle n'était pas encore plongée dans l'histoire et que donc, ça pouvait un peu la décourager d'attendre la suite si longtemps. J'y ai longtemps réfléchit, mais j'avoue que finalement je suis assez d'accord avec elle, en fait. C'est vrai que même si j'ai déjà écrit 18 chapitres ( et que c'est loin d'être finit ), ils sont très très court ( en tout cas par rapport à ceux que je peux écrire pour mon autre fanfic sur les maraudeurs ), et en plus il n'y en a que trois publiés ( quatre maintenant ). J'ai donc décidé de passer à un rythme d'un chapitre par semaine, avec une publication tous les vendredi. Comme ça, vous attendrez la suite moins longtemps, aha XD .
Voilà tout, je vous laisse avec le chapitre
Lorsqu'elle arriva devant la porte qui la séparait du bureau de Dumbledore, Hermione sentit son coeur battre un peu plus rapidement qu'à la normale. L'angoisse semblait s'emparer d'elle, et elle ne fit que s'accentuer quand la jeune-fille toqua à la porte à deux reprises.
Lorsqu'elle entendit « entrez », elle eut deux secondes d'hésiation, avant de franchir la porte. Elle se retrouva face à un Dumbledore quasiment identique à celui qu'elle avait toujours connu. Il avait vingt ans de moins, mais paraissait tout de même presque aussi vieux. Peut-être un peu plus énergique.
— Qui êtes vous ? S'étonna le directeur.
Hermione déglutit.
— C'est une longue histoire, dit-elle. Je ne suis même pas sure et certaine que vous me croiriez.
Dumbledore la dévisagea derrière ses lunettes en demi-lune. Si une chose n'avait pas changé, c'était bien son regard. Toujours à l'affut, scrutant les petits détails qui échappent au commun des mortels.
— Il n'y a qu'une seule façon de le savoir, dit doucement Dumbledore. Prenez une chaise, et asseyez vous. J'ai presque tout mon temps.
Hermione ne se fit pas prier. Elle prit place en face du directeur, et songea à Harry, qui avait dû se trouver là à de multiples reprises.
— Voilà, je m'appelle Hermione Granger, commença la jeune-fille. J'ai fais mes études à Poudlard, mais si vous ne me connaissez pas, c'est que...
Elle se coupa, et fronça les sourcils. Ce qu'elle s'apprêtait à dire pouvait bien faire penser à une farce, elle en était consciente.
— Si vous ne me connaissez pas, reprit-elle dans un souffle, c'est que je viens du futur...
Elle osa lever ses yeux en direction de ceux du directeur, qui la regardait, un air impassible sur le visage. Hermione ne sut pas trop si il la croyait ou non. En tout cas, il lui fit poliment signe de continuer.
— je viens d'une époque... Dans vingt ans... Je ne peux pas trop vous dire, parce que ça pourrait certainement être très dangereux, mais ce qu'il faut savoir, c'est que Voldemort est au sommet de sa puissance.
— Vous prononcez son nom, miss Granger ? Fit le directeur avec une expression étonnée et avec une pointe d'admiration.
— Vous nous avez dit un jour que la peur d'un nom ne fait qu'accroitre la peur de la chose elle-même, dit-elle en fixant les yeux bleus de Dumbledore.
Il sembla réfléchir en l'espace de quelques secondes à quelque chose, avant de reposer toute son attention sur la jeune-fille.
— C'est bien quelque chose que je pourrais dire, marmonna-t-il. Ainsi donc, Voldemort continue à faire régner la terreur dans le futur ?
Hermione prit un temps pour répondre.
— C'est... Compliqué, dit-elle pour seule réponse.
— Si vous êtes arrivé à cette époque-ci, ce n'est pas par hasard, n'est-ce pas ? Vous savez qu'il est venu au château il y a une semaine tout pile ?
Elle hocha la tête.
— Oui. Et... Je cherche une manière de le détruire une bonne fois pour toute... je pense qu'il est essentiel que je reste ici, au château, jusqu'à ce que j'effectue ce que je dois effectuer.
Elle faisait exprès de rester vague, et Dumbledore semblait approuver ce choix :
— Vous ne pouvez pas me parler de cette tâche, j'imagine ?
Elle secoua la tête.
— C'est trop tôt, dit-elle. Mais je vous en prie, faites moi confiance. Je ne suis pas là pour jouer les troubles-faits. Il est essentiel que je sois ici. J'ai fait un énorme sacrifice pour venir, et... Je vous en prie, faites qu'il ne soit pas vain.
Dumbledore prit quelques secondes avant de répondre d'une voix douce ;
— Je vous fait confiance, miss Granger. Mais comment avez-vous fait pour venir ?
Hermione se sentit comme paralysée, et rouge de honte, elle ouvrit sa valise pour sortir le livre de magie noire.
— Je... Je suis désolée, professeur, je n'avais pas le choix... Je devais utiliser de la magie noire, pour venir, et...
Elle déglutit avant de reprendre, la voix chevrotante ;
— Je m'en veux tellement... je n'aurais jamais voulu...
Elle tendit le livre à Dumbledore, sans oser croiser ses yeux. Elle avait peur de ce que pouvait penser le professeur.
— Quelques fois, les mauvaises choses sont faites dans l'intention de faire le bien, dit lentement le directeur en reconnaissant visiblement l'ouvrage qu'elle avait utilisé.
Il le lui tendit à nouveau, et d'un geste maladroit, Hermione le récupéra.
— Je ne vous demanderais pas comment vous l'avez acquis. Vous pourrez rester au château autant de temps que vous voudrez, mais il faudra trouver quelque chose à dire aux autres élèves. Les ragots circulent très vite à poudlard, vous devez déjà le savoir. Votre présence ne restera pas un secret.
Elle approuva, et dit :
— j'ai déjà croisé des élèves, dans les couloirs... Je leur ait fait croire que je m'étais perdu... Je leur ait aussi raconté que mes parents m'avaient fait cours à la maison.
— je vois, dit Dumbledore. Quel âge avez-vous, miss Granger ?
— Dix-huit ans.
Il sembla dodeliner de la tête, à la recherche d'un scénario plausible, avant de reprendre :
— très bien. Nous n'aurons qu'à dire que vos parents ont du partir, et que j'ai accepté de vous prendre à poudlard pour faire la fin de votre septième année. Cela vous va ?
— je n'aurais pas trouvé mieux, dit Hermione.
Ils réglèrent ensemble quelques derniers petits détails, et au moment où elle allait prendre congé, le directeur la rappella, une étrange intonation dans la voix :
— Faites très attention, miss Granger. Vous m'avez l'air très prudente et digne de confiance, mais je dois vous rappeler que les voyages dans le temps représentent de grands dangers. Ne faites confiance à personne, et ne racontez rien à personne. Surtout pas à ceux qui vous rencontreront plus tard. Mon bureau vous est toujours ouvert si vous avez une quelconque interrogation, ou quelque chose à me dire.
°
Hermione se planta devant le portrait de la Grosse Dame, le coeur serré. Elle l'avait vu un nombre incalculable de fois, ce portrait. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle y était de nouveau, mais cette fois-ci, ni Ron ni Harry ne l'attendaient au coin du feu... ça lui fendait le coeur, mais alors qu'elle voyait la Grosse dame s'impatienter ( « vous n'allez tout de même pas rester là jusqu'à ce que le soleil se couche ? » ), elle souffla le mot de passe, et s'engouffra jusqu'à retrouver cette petite pièce circulaire qu'elle affectionnait tant.
Elle eut presque l'impression de retrouver l'ambiance de la salle qu'elle avait toujours connu. Deux garçons jouaient aux échec façon sorcier, des filles papotaient tranquillement au coin du feu en rigolant, et... Et les maraudeurs. Ils étaient là, eux aussi. Bien sur. Ils étaient dans un coin, et semblaient comploter à voix basse. Hermione pinça les lèvres en sentant son estomac se tordre, quand Peter sembla accrocher son regard. Elle le vit dire deux mots à ses amis, et ils se levèrent tous de concert pour venir à sa rencontre.
— Granger ! S'exclama James. On t'a trop manqué, alors tu reviens vers nous, c'est ça ?
— Lâche lui un peu la grappe, Cornedrue, dit Remus. Elle va nous détester alors qu'elle ne nous connait même pas.
Hermione eut un sourire ironique. C'est ce que tu crois, cher Lupin. C'est ce que tu crois...
— Alors, comment ça c'est passé, avec Dumbledore ? Demanda Peter.
— En tout cas, on a la preuve que ce n'est pas une mangemort ! Dit James, rayonnant. Dumbledore ne l'aurait jamais laissé partir, si c'en était une ! Tu vois, j'ai un don pour savoir à qui je peux faire confiance ou pas.
Le sourire d'Hermione s'évanouit aussitôt. Elle ne pouvait pas supporter le fait q'iil dise ça. Pas quand Peter était à deux pas de là.
— Tu ne parles pas beaucoup, en tout cas, constata Sirius en la dévisageant. Tu es devenue muette ?
— Non, répondit Hermione. Seulement, j'ai fait un long voyage.
Elle prit sa respiration, avant de débiter comme un robot les phrases qu'elle s'était répétés au moins un millier de fois dans sa tête.
— Mes parents ont dut partir très loin, et je voulais rester en Angleterre, donc me voici à Poudlard. Je viens terminer ma septième année d'étude.
Au moment où Sirius allait répliquer quelque chose, une tête rousse se planta dans leur petit groupe, les bras croisés et le regard sévère. Hermione, voyant la nouvelle venue, recula de deux pas. Elle avait vraiment ses yeux. Les yeux de son meilleur ami. C'était sans nul doute Lily Evans... Hermione pensa avec regret qu'Harry aurait donné tout l'or du monde, pour pouvoir la voir aussi.
— Potter ! Fit Lily en plissant les yeux. Vous n'êtes pas en train de l'embêter, n'est-ce pas ?
— mais non, Lily-Jolie. Bien sur que non. On fait connaissance avec elle.
Lily lui lança un regard torve, avant de passer son bras sous celui d'Hermione et de lui dire à voix basse :
— J'ai reçu un mot de Dumbledore. Je suis préfète-en-chef, affirma-t-elle non sans une pointe de fierté. Il m'a demandé de t'accueillir comme il se doit chez les Gryffondor, alors me voici !
— Euh.. Merci, dit Hermione, un peu désemparée par la scène qui venait de se dérouler.
Ainsi, James et Lily n'étaient toujours pas ensemble... Bon à savoir.
— Si tu veux un petit conseil, dit Lily sur le ton de la confidence, évite le plus que possible de parler à Potter et sa bande. Ils sont exaspérants.
Hermione hocha la tête.
— Je prends note, affirma-t-elle. Je vais monter ma valise dans mon dortoir, j'imagine qu'on se verra au dîner, ce soir ?
Lily lui adressa un sourire resplendissant, et Hermione eut bien du mal à ne pas étirer ses lèvres en retour. Le sourire de la rouquine semblait contagieux... Un peu pareil que Ginny. Hermione eut un pincement au coeur en pensant à son amie, mais elle se reprit bien vite.
— C'est le premier dortoir, sur la gauche ! Dit Lily tandis qu'Hermione montait les escaliers quatre à quatre, envieuse d'enfin se trouver un peu seule.
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