Chapitre 17 : Aboutir
— Mais à quoi tu joue, enfin ?
Hermione leva les yeux au ciel sans répondre à Sirius.
— Tu vas me répondre, oui ?!
Elle serra les dents, en essayant de se calmer. Cette soirée était un échec complet, elle qui aurait aimé mettre la main sur cet Horcruxe qu'elle cherchait déjà depuis plus de deux mois.
— Je ne joue à rien du tout, Sirius, lança-t-elle d'une voix glaciale.
Les bruits de leurs pas résonnaient, et il lui tardait de parvenir enfin à sa salle commune pour monter dans son dortoir et avoir la paix. Pour pleurer en paix serait peut-être plus juste à dire.
— C'est ça, oui ! Ironisa-t-il. La grande Hermione Granger est trop occupée pour venir au bal avec ses amis, mais par contre quand un bouffon tel que Regulus Black lui demande de l'accompagner, alors là, elle ne dit pas non, hein !
Hermione lâcha un cri d'exaspération et de frustration.
— Je n'ai pas le temps pour jouer à ces joutes verbales dignes d'enfants de sept ans. Essaye d'être adulte, Sirius.
Elle accéléra le pas, et Sirius en fit de même.
— Tu sais pertinemment que je déteste mon frère. Alors pourquoi tu as fait ça, hein ?
Il lui attrapa le bras, la forçant à le regarder dans les yeux.
— Pourquoi tu m'as fais ça, alors que tu savais très bien que je voulais que tu viennes à ce fichu bal avec moi ?
Hermione écarquilla les yeux, choquée.
— Q... Quoi ? Tu as dis quoi ?
Sirius leva les yeux au ciel avant de la fusiller du regard.
— Ne joue pas à celle qui n'avait rien remarqué que j'étais intéressé par toi ! Ne m'humilie pas à ce point ! Tu ne te rappelles pas que je t'ai relancé au moins une bonne centaine de fois pour y aller ? Je pense que c'était assez clair !
Hermione ouvrit la bouche en secouant la tête, toujours déroutée par ce que Sirius venait de lui révéler.
— Tu sais combien d'invitations j'ai déclinées, jusqu'au bout, parce que j'avais une seule envie, c'était d'y aller avec toi ?
Hermione se mordit la lèvre, gênée.
— Et cette robe ! Enchaina Sirius d'un ton qui devenait de plus en plus incontrôlable. Cette fichue robe que je t'ai acheté, que je t'ai offerte, dans l'espoir que tu viennes et que je puisse danser avec toi au moins l'espace de quelques minutes ! Et voilà que je la voit sur toi, mais pas pour danser avec moi, non. Pour danser avec cette... Cette pourriture !
— Je te promet que je ne savais pas qu...
— Tu n'es qu'une égoïste, Granger. Tu ne penses qu'à toi, avec tous tes simagrées, ton aura mystérieuse que tu entretiens avec soin... Je ne te pensais tellement pas comme ça.
Le reproche frappa Hermione en plein coeur.
— Je suis désolé de t'avoir fait de la peine, Sirius, dit-elle calmement et en dégageant son bras de l'emprise du jeune-homme. Ce n'était pas dans mon intention de te blesser, mais danser avec ton frère n'était pas non plus prévu dans mon plan.
Elle soupira.
— Va rejoindre tes amis, glissa-t-elle. Ils sont de bien meilleure compagnie que moi.
— Je ne te le fais pas dire, hurla presque Sirius.
Hermione se détourna, furieuse, et elle s'en alla à grand pas. Sirius ne la suivit pas, et elle rejoignit la salle commune des Gryffondor en courant presque. En y entrant, elle se lança sur un canapé, essoufflée, et se passa une main sur le front, dépassée.
Alors comme ça, Regulus n'avait pas tort... Les voir danser tous les deux avait rendu Sirius jaloux... Pire, même, Sirius lui avait presque avoué qu'il avait des sentiments pour elle... Et elle ne savait pas quoi en penser du tout. Enfin quoi, ça ne faisait que deux mois qu'elle était ici, qu'elle le connaissait, et en plus... Par Merlin, il est le parrain d'Harry... Elle l'avait connu, il avait presque le double de son âge, ce n'était qu'une gamine de treize ans quand il était sortit d'Azkaban...
— Quelle histoire... marmonna-t-elle.
Oui. Histoire qu'elle se garderait bien de raconter à Harry et Ron, quand elle les rejoindrais à son époque... Si elle les rejoignait un jour.
°
La nuit fut très agitée, pour Hermione qui ne cessa de cauchemarder. Il devait être près de cinq heures du matin quand une tête rousse se pencha sur elle, et la secoua violemment, la réveillant d'une manière brutale. Hermione se redressa après s'être frotté les yeux avec vigueur, et aperçu ses deux autres colocataires qui semblaient renfrognés.
— ça va ? Demanda alors Lily.
— Je... Oui, pourquoi ?
La rouquine lança un regard derrière elle, pour regarder les deux autres filles, avant de se concentrer à nouveau sur Hermione.
— Tu hurlais à t'en arracher les cordes vocales. On a pensé qu'il valait mieux te réveiller...
Tout était encore flou dans l'esprit d'Hermione, qui attrapa sa baguette avant de murmurer « Lumos ». Une lumière se répandit dans toute la salle, et avec des gémissements, les deux autres filles se retournèrent dans leur couvertures pour se cacher les yeux.
— Désolé... Marmonna Hermione en éteignant sa lumière. Je vais descendre, je n'arriverais pas à me rendormir...
— Mais... Et le couvre-feu ?
Hermione sentit ses lèvres s'ouvrir en un mini sourire, bien malgré elle.
— Je me fiche du couvre-feu, Lily.
Elle se leva, enfila un gilet, et descendit. Elle entendit la rouquine la suivre.
— Je dois aller au troisième étage, dit alors Hermione d'un ton assez fort pour que Lily puisse l'entendre. Je dois faire quelqu... Oh.
Elle se stoppa net en constatant que quatre garçons étaient assis sur le canapé de la salle commune, bavardant sans bruit. Les maraudeurs. La gorge de Hermione se noua, mais elle sentit la joie de Lily quand cette dernière adressa un sourire resplendissant à James en secouant la main. Les garçons se levèrent d'un même mouvement, les dévisageant.
— Vous êtes réveillées ? À cette heure-ci ? Après avoir veillé ultra tard ? S'étonna James.
— J'ai fait un cauchemar, marmonna Hermione en se dirigeant vers la Grosse Dame.
Elle passa le portrait en entendant derrière elle la Grosse Dame exprimer son mécontentement, et à peine quelques secondes plus tard, des voix s'élevèrent dans le couloir pour la retenir :
— Où tu vas ? Fit Remus, tandis que James demandait :
— On peut venir avec toi ?
Hermione leva les yeux au ciel. Elle s'y était attendue.
— Si vous voulez.
C'était la seule manière qu'ils lui fichent un peu la paix. Et puis, elle ne souhaitait que trouver l'Horcuxe de Voldemort. Elle le trouverait, elle ferait comme si de rien était, et retournerait le chercher quelques heures plus tard, lorsqu'elle n'aurait plus cette bande d'adolescents bien trop curieux pour leur sécurité collée aux baskets.
Elle arriva au troisième étage en très peu de temps, et elle sentait peser sur elle les regards des cinq autres tandis qu'elle entrait dans une pièce qu'elle n'avait jamais fouillé.
— On peut t'aider ? Demanda prudemment Lily.
Hermione réfléchit en silence, avant de dire :
— Si vous voyez un objet... Spécial, qui vous fait ressentit une étrange sensation de mal être ou quoi... Dîtes le moi, c'est ce que je cherche.
Elle les vit s'échanger des regards dubitatifs.
« Ils me prennent pour une folle, songea-t-elle ».
Elle n'en fit pas cas, et continua a fouiller les armoires, tiroirs, tout ce qu'elle pouvait fouiller. Les cinq Gryffondor s'y mirent aussi sans trop poser de question ( surement savaient-ils qu'ils n'auraient pas les réponses ).
— Il n'est pas là, constata Hermione après une petite demi-heure. On va changer de salle.
Sur le chemin, Lily sembla hésiter, avant e lui demander :
— Je peux te poser une question ? Une seule, et ce n'est pas par rapport à... Ce qu'on est en train de chercher.
Hermione leva un sourcil, intrigué, et lui fit signe de poser sa question. Du coin de l'oeil, elle vit les quatre garçons eux aussi, très intéressés.
— Qui sont Harry et Ron ?
Hermione sentit tout son corps se tendre et se durcir, comme si elle avait subit une énorme décharge électrique.
— Comment peux-tu les connaitre ? Fit Hermione d'une voix plus glaciale qu'elle ne l'aurait voulu.
Lily sembla s'apercevoir de la froideur de son ton, car elle se tourna vers les maraudeurs avec une grimace, comme si elle regretter d'avoir parler de Ron et Harry à Hermione. En tout cas, la réaction de la jeune-fille ne fit qu'accroître la curiosité des maraudeurs.
— Je... Euh... Tu faisais des cauchemars, c'était incompréhensible, mais j'ai cru qu'à un moment tu... Tu les appelait...
Hermione soupira, et consentit à répondre :
— Harry était mon meilleur ami. Presque comme mon frère...
— Et Ron ? Demanda Peter.
Elle glissa sans le vouloir un regard en biais à Sirius, qui l'observait silencieusement. Finalement, c'est lui qui répondit à sa place :
— ça doit être son petit-ami, grogna-t-il.
Le coeur d'Hermione se serra, et elle répondit avec une pointe de regret :
— Non... Mais ça aurait pu, je pense.
Un silence pesant s'installa, et c'est elle qui le brisa en pointant une porte du doigt.
— Je n'ai pas fait celle-ci.
Ils entrèrent, et recommencèrent leur fouille.
C'est près de deux heures plus tard, lorsque le soleil commençait à peine à se lever, que Lily poussa un petit cri surprit, s'accordant la pleine attention d'Hermione qui vint à ses côtés.
— Qu'est-ce qu'il y a ?
— Je... Le miroir de la famille des fondateurs de l'école de magie d'Espagne... Il y ressemble comme deux gouttes d'eau...
Hermione suivit le regard de la rouquine pour atterrir sur un miroir d'une assez petite taille, aux rebords dorés, décoré de toutes sortes de pierres précieuses. Il était posé dans une boite d'un blanc immaculé, presque brillant.
— Qu... Quoi ? Balbutia Hermione tandis que les quatre maraudeurs arrivaient pour regarder à leur tour. Qu'est-ce que c'est ?
— J'ai vu une photo de ce miroir dans un livre sur les écoles de magies d'Europe, je m'en souviens très bien parce que c'est à ce moment la que Pétunia est entrée dans ma chambre et a presque bavé sur ce miroir... Avant de savoir qu'il appartenait à des sorciers, bien sur...
Elle tendit la main pour attraper l'objet, mais Hermione l'en empêcha en lui prenant le bras.
— N'y touche pas. Ça pourrait... Si ce que tu me dis est vrai, ça pourrait être l'objet que je recherche. Il faut faire attention.
Elle fixa le miroir, le coeur battant à mille à l'heure.
— Pourquoi ce serait dangereux ? Demanda Remus en observant le miroir avec méfiance.
— Parce que je le dis.
— Il faudrait être un peu plus explicite que ça, ranger, si tu veux nous convaincre, cracha presque Sirius.
Hermione ne broncha pas à son ton désagréable. Sirius lui en voulait peut-être d'avoir dansé avec son frère, mais ce n'était pas le moment. Pas alors qu'elle avait peut-être trouvé, enfin, ce qu'elle était venu chercher.
— Tu l'as, ce livre ? Demanda Hermione en s'adressant à Lily. Pour me le montrer ?
— Je... Je crois que je l'ai laissé chez moi, je suis vraiment navrée...
Hermione haussa les épaules, et retenant son souffle, elle approcha sa main de la boite pour empoigner le miroir, prudemment.
Dès qu'elle l'eut dans la paume de sa main, elle ressentit un très étrange sentiment de mal-être, comme une lourdeur dans son âme. Un peu comme le faisait le médaillon, lorsqu'elle était de garde et qu'elle l'avait autour du cou. Elle reposa lourdement le miroir, n'en croyant pas ses yeux.
C'était ça.
Elle l'avait.
— Merci, Lily... Souffla-t-elle. Merci, tellement...
Elle reposa le couvercle de la boite, et s'en empara.
— Attend une minute, fit Sirius avec un regard suspicieux. On peut savoir ce que tu vas en faire ?
Hermione les regarda, tour à tour. Prise dans son émotion, elle avait presque oublié qu'elle n'était pas seule.
— Ce truc a l'air de valoir une fortune, dit Sirius. Si tu crois qu'on va te laisser garder tout l'or que...
— Je me fiche de l'argent, murmura Hermione. Et ce serait une très mauvaise idée de le vendre.
— Mais...
— Écoutes moi, Sirius Black, fit Hermione d'une voix autoritaire. Je sais que tu m'en veux à mort, mais là, il va falloir me faire confiance. Cet objet est dangereux, alors il ne faut pas ébruiter l'affaire. Si une seule autre personne venait à savoir qu'on est en possession de cet objet... Je ne donnerais pas cher de notre peau.
— Pourquoi ? Insista le brun, outré.
— Parce que d'une façon ou d'une autre, ça remonterait aux oreilles de Voldemort.
Ils lâchèrent tous les cinq des gazouillements effrayés, et elle se retint de lever les yeux au ciel.
« Et dire que dans plusieurs années, Remus et Sirius n'auront plus aucun remords à prononcer son nom... »
— Et qu'est-ce qu'on en a à faire ? Fit James, qui était celui qui s'était le plus vite remit de l'entente de ce nom.
— Parce qu'il aime la magie noire, et que cet objet en est rempli.
Elle se garda bien de dire qu'il était rempli de Lord-Voldemort lui-même.
— Impossible, dit alors Lily. Les Riveras - la famille Espagnole à qui il appartient - étaient des gens connus pour leur gentillesse et leur bonté. Ils n'auraient jamais...
— Je n'ai pas dit qu'il a été construit avec de la magie noire, Lily, précisa Hermione. Je dis juste qu'il y a certaines personnes mal intentionnées qui en ont fait quelque chose d'horrible.
« Et cette personne, c'est celle-là même dont vous ne pouvez même pas entendre le nom sans vous boucher vos stupides oreilles ».
Comme ils ne semblaient vraiment pas convaincu, Hermione ouvrit le couvercle de la boite et en sortit le miroir. Elle le tendit à Lily.
— Qu'est-ce que tu ressens ?
Lily sembla un peu perturbée, puis en fronçant les sourcils, elle balbutia :
— C'est... Bizarre... On dirait... on dirait que l'objet a une vie... Qu'il est capable de te retourner le cerveau pour n'y mettre que des pensées... Sombres...
Elle lança à Hermione un regard effrayé, et lui retendit le miroir.
— Reprends-le, s'il-te plait... Reprends le...
Hermione ne se fit pas prier.
— Très bien. Je vais le cacher quelque part jusqu'à ce que je trouve un moyen de le détruire. Personne n'en parle, d'accord ? Personne. Même si vous voulez crâner, le raconter à tout le monde, ne le faites pas. Sinon, vous signez notre arrêt de mort, à tous les cinq.
Elle vit Peter se recroqueviller, et elle serra les dents. Pouvait-elle lui faire confiance ? Elle n'en était pas sure. Il n'avait pas encore rejoint le camps de Voldemort, mais il n'en restait pas moins dangereux pour son secret.
« Mieux vaut que je me débarrasse de ce truc au plus vite, pensa-t-elle. »
Les regards des cinq Gryffondor étaient encore posés sur la boite qu'elle tenait entre les mains, et elle décida qu'ils s'étaient déjà trop attardés. Si Regulus l'avait surprit quelques heures plus tôt, ce n'était pas un hasard. Après tout, Regulus lui avait avoué qu'elle était sous surveillance. Des serpentards patrouillaient, à l'affut, et mieux valait qu'ils ne la voient pas avec cette boite dans les mains.
Cette boîte qui contenait un miroir très précieux.
Une part de l'âme de Voldemort.
Elle avait réussit la partie de sa mission la plus simple. Maintenant, ne restait plus qu'à détruire cet horcruxe.
Quoi qu'il lui en coûte.
Fin de la partie 1
Eeeeeeh voilà, le dernier chapitre de cette partie 1 !
J'avoue, j'avoue, je devais poster ce chapitre demain, mais je ne pouvais plus attendre pour boucler cette partie ( et puis, bon, il est minuit dans 20 minutes, donc on peut dire qu'on est déjà Vendredi... non ?!!!
J'espère qu'il vous aura plu, et que vous avez hâte de retrouver Hermione et les maraudeurs pour la prochaine partie !!!
N'hésitez surtout pas à me dire ce que vous avez pensé de cette première partie, et aussi ce que vous imaginez pour la suite ;) on verra si vous êtes sur les bonnes pistes !! Je suis curieuse de voir toutes vos hypothèses !!
Cette partie était une partie d'introduction, pour mettre un peu tout ça en place, mais on va entrer dans le feu de l'action avec la partie 2 !
Ah, et aussi, il n'y aura pas de chapitre la semaine prochaine, mais la semaine d'après ;)
Et la fanfiction qui a été tirée au sort cette semaine est celle de @miroirdurised ! ( et il semble que j'ai un beug m'empêchant d'identifier les gens, je vous met son profil en commentaire ). Il s'agit de l'histoire " RAGES DE CESAR! ", une fanfiction se déroulant durant l'ère d'Harry Potter et ses amis.
résumé de l'auteure : Abigaelle Ziberman est une élève discrète, née non magique et élève dans l'académie de magie Beauxbaton. Sauf que voilà, alors qu'elle souhaite passer ses CHAMOIs et avoir une 7ème année tout à fait normale, elle se retrouve dans le carrosse de Madame Maxime pour une seule destination : Hogwarts et le tournois des trois sorciers.
Selon l'auteure, il faut aller lire cette fanfic car elle essaie d'être drôle, de parler de sujets sérieux et de faire le point de vue d'une élève de la délégation d'Harry Potter pendant la coupe de feu ( et aussi car elle a mit des histoires d'amour niaises dedans ).
Voilà, n'hésitez surtout pas à passer jeter un petit coup d'oeil !
Je précise que je n'ai pas lu cette fanfic ( Pour l'instant héhé ), mais en passant voir, j'ai vu que la couverture à elle seule vaut le détour, en tout cas ;) Elle donne envie de découvrir l'histoire à l'intérieur, ce que je ferais certainement une fois en vacances !
Si toi aussi tu veux que ta fanfiction Harry Potter devienne la fanfiction de la semaine, n'hésite pas à jeter un petit coup d'oeil dans la partie de ce livre intitulé "Je vais faire de la pub à votre fanfic", la façon de participer est expliquée simplement et c'est rapide !
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