Chapitre 8✔
( Média, 5 seconds of Summers, Jet black
Comme c'est mon anniversaire et que je suis d'humeur joyeuse je posterais un autre chapitre se soir😍
Après m'être habiller, je sors de la chambre de Julie et descend rejoindre mes amis qui rient en bas. La nuit est déjà tombée dehors, la forêt qui entoure la maison est sombre et effrayante... Je couvre mes poignets à l'aide des manches du pull un peu trop large pour moi, que l'on m'a prêté pour pouvoir me réchauffer. Une fois dans le salon, le groupe raconte quelques anecdotes sur eux et les bêtises qu'ils avaient pu faire lorsque qu'ils étaient enfants. Ils étaient tous tellement concentré dans leur conversation qu'ils ne faisaient même pas attention à moi. Ils n'avaient même pas remarqué ma présence. J'essaie alors, plusieurs fois d'attiré leur attention en commençant une phrase, mais personne ne m'écoute. Quand Anaïs remarque enfin ma présence.
_ Je vais rentrer chez moi, il fait déjà nuit. Dis-je d'une petite voix.
Les autres regardent par la fenêtre alors que Mégane, comme à son habitude, m'insulte discrètement, mais pas assez fort pour ne pas que j'entende ce qu'elle dit.
_ Tu ne vas pas rentré à pied tout de même ? Me questionne Théo.
_ Je ne dois pas être très loin de chez moi, ne vous inquiétez pas, le rassurais-je.
_ Il n'en est pas question, il ne faut jamais se balader seul dans cette forêt, encore moins toi ! Continu mon ami en faisant de grand gestes avec ces bras.
_ Je vais appeler mon frère alors. Lui répondis-je en montrant mon téléphone.
Sans attendre sa réponse, je sors du salon pour pouvoir appelé Michael tranquillement. La sonnerie du téléphone retentie à mon oreille mais personne ne décroche. Je le rappelle encore une fois, au bout de deux sonneries, il décroche enfin. Mais ce n'est pas la voix de mon frère à l'autre bout du fils, elle ne met pas inconnu, mais je ne reconnais tout de même pas qui est à l'autre bout du téléphone.
« _ Allo, Camille?
_ Oui, qui est-ce ? Ce n'est pas Michael ? Demandais-je confuse.
_ Non, c'est Mathieu, il a oublié son téléphone dans la voiture de mon frère. _ Ah d'accord...
_ Tu voulais lui parler ?
_ Ouais, je voulais qu'il vienne me chercher, mais pas grave...
_ Je peux venir si tu veux ?
_ Oui je veux bien, tu n'es pas obligé, je peux me débrouiller sinon !
_ T'inquiètes, ça me fait plaisir ! Je viens te chercher où ?
_ Je ne sais pas si tu sais où c'est, je suis chez Anaïs et Théo Mac...
_ J'arrive tout de suite ! »
24
Un bip résonna dans mes oreilles, m'indiquant qu'il venait de me raccrocher au nez. Le ton de sa voix était dur, il était soudain devenu froid et énervé, quand j'ai dit que j'étais chez Théo. Peut-être à cause de leur dispute ?
Je rejoins les autres, qui me regardent avec des yeux interrogateurs. Je leur annonce que Mathieu vas venir me chercher. Ils s'échangent tous des regards entendus, certains avec un petit sourire au coin des lèvres, d'autres me regardent avec des yeux écarquillés. Quelqu'un, qui je suppose n'est autre que Mathieu, sonne à la porte. Anaïs cours jusqu'à la porte pendant que je termine de m'habiller. Puis, mon amie crie :
_ Camille ! Mathieu est là !
Je rigole, on dirait ma mère. Je salut tout le monde avant de me diriger vers la porte d'entrée. Mathieu se trouve devant la porte, il a l'air un peu énervé, mais quand ces yeux se posent sur moi, un sourire illumine son visage. Le rendant encore plus beau. Je fais la bise à Anaïs qui me fait un petit clin d'œil avant de fermer la porte derrière moi.
_ Merci, d'être venu me chercher. Mes joues prirent une petite teinte rosée.
_ De rien. Répond sèchement Mathieu.
Son ton est froid et dur, je ne comprends pas son comportement. On monte dans la voiture de son frère, Mathieu au volant et moi à ces côtés. Il démarre la voiture et commence à rouler. Personne ne parle, c'est un silence assez gênant, seule la musique résonne dans la voiture. Je décide tout de même de me lancer dans une conversation après mures réflexions.
_ Pourquoi es-tu énervé ? Dis-je dans un murmure, si bien que je ne suis même pas sûr qu'il m'ait entendu.
_ Le fait que tu sois avec Théo... Répond sèchement le blond à côté de moi.
_ Je ne vois pas pourquoi cela t'énerverai, c'est juste un ami. Pourquoi vous êtes-vous battus aussi ?
_ Je n'ai pas supporté te voir dans ces bras...
_ Vous êtes... étrange dans cette ville... Vous dites tous des phrases qui ont un sens pour vous, mais que je ne comprends pas. Puis, tu n'avais pas à t'énerver. Nous ne nous connaissons pas vraiment, rien ne nous lie tout les deux mis à part le fait que tu côtois mon frère. Tu n'as pas à être jaloux !
Il me jette un bref regard, puis un petit sourire élargi ces fines lèvres. Il ne me répond pas et se concentre sur la route enneigée. Puis le son de la musique que je connais très bien se fit entendre. Sans demander la permission de Mathieu, je monte le son pour écouter la chanson que j'écoute le plus en ce moment. Je fredonne les paroles en m'évitant de chanter à tue-tête. A mon plus grand étonnement, Mathieu commence à chanter. On ne peut pas vraiment dire qu'il chante bien et ça me fait plutôt rire. Je chante avec lui, oubliant tout, ne pensant plus à ce qu'il pourrait penser de moi. Je laisse mon côté timide et réservé, et m'amuse en souriant. La chanson touche à sa fin, tout comme le trajet qui mène chez moi, pour mon plus grand désarroi. J'ai passé un bon moment, même si au début, ce n'étais pas vraiment le cas. Je me tourne vers Mathieu qui me regarde, avec son éternel sourire en coin, qui commence à me faire craquer.
_ Je ne pensais pas que tu connaissais les paroles ! Dis-je.
_ Ma sœur est un peu, pour ne pas dire énormément, fan de ce groupe. Alors je dois les écouter en boucle. Rigole Mathieu. Tu as une belle voix.
_ Merci, mais on ne peut pas dire pareille pour toi. Dis-je sur le ton de la rigolade. _ Je suis vexé, je ne te pensais pas aussi méchante.
_ Mais tu ne me connais pas, tu ne connais que mon côté timide.
_ Alors j'apprendrais à découvrir tes autres facettes...
Je lui souris, bêtement, sans aucune raison. Je me sens étrange avec lui. Comme si le vide que je ressentais depuis quelques années, s'était de nouveau comblé. Il le comble par sa présence. C'est surtout bizarre car je ne le connais pas plus que ça. Nous nous croisons grâce à mon frère seulement. Je ne pense pas que nous nous côtoierions sinon, rien ne nous relie. Nous n'avons pas d'autres amis en commun, et étant donné que je ne suis pas vraiment sociale, nous n'avions presque aucune chance de nous retrouver sur le même chemin. La voiture garée devant l'entrée du portail, je décide qu'il est temps pour moi de rentrer. Je risque déjà de me faire engueuler pour mon retard, je ne dois surtout pas trainer encore plus.
_ Bon, murmurais-je, merci de m'avoir ramené. Je vais rentrer...
_ C'était avec plaisir, me répond-il en souriant grandement. Je dois aussi rentrer rapidement j'ai quelques petite taches à faire.
_ Ok, bah je ne vais pas te retenir. A demain !
_ A demain Camille.
Je ne sais pas pourquoi, mais, à chaque fois qu'il prononce mon prénom, j'ai comme des frissons. Je le salue de la main, et ouvre la portière, je la referme avant de courir jusqu'à ma porte. Il neige beaucoup et ne vois presque rien. J'entre dans ma maison pour voir ma mère qui m'attend de pied ferme devant la porte du salon, les sourcils froncés, les bras croiser sur sa poitrine.
_ Salut, dis-je doucement redoutant ses cris.
_ Où étais-tu ? Demande-t-elle d'un ton glaçant.
_ Chez mes amis...
_ J'ai dit quoi ! Pas après 17h, tu sais bien que je m'inquiète, je ne veux pas te perdre. _ Je sais maman, je sais.
Elle m'énerve, toujours avec le même discours. Pour le moment, elle s'inquiète mais dans quelques jours, lorsqu'elle repartira à l'autre bout du monde pour un voyage d'affaires, elle va nous oublier. Nous n'aurons plus aucune nouvelle d'elle et de mon père avant plusieurs mois. Je l'écoute sans vraiment l'écouter. J'ai entendu ses mêmes paroles je ne sais combien de fois. Toujours à dire les mêmes choses. Je ne m'éternise pas et monte les marches des escaliers pour entrer dans ma chambre. Je m'y enferme jusqu'au lendemain, épuiser par cette semaine, qui n'est pas encore finit.
Chapitre réécrit , 1250 mots
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