Chapitre 46✔

(Média: Crazy in love-Fifty Shades of Grey)

Chapitre réécrit de 730 mots à 2220 (mon plus grand chapitre )

J'espère que ce chapitre va vous plaire, c'est un chapitre très attendu pour certaines personnes. ❤️


PDV Camille


Le trajet jusqu'à chez Mathieu est long, beaucoup plus long que d'habitude. Un silence pesant règne dans la voiture, il n'y a pas un bruit, mis à part le son du moteur de la voiture. Mon regard est rivé vers le paysage qui défile à travers la fenêtre. J'essaie de faire mon possible pour ne pas pleurer. Je m'étais promis de devenir forte, et de ne plus pleurer à la moindre occasion. Il faut que je tienne cette promesse. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. J'essaie aussi de garder les yeux ouverts. Il suffit que je ferme quelques secondes les yeux pour voir apparaitre dans mon esprit les images de mes parents, la dernière image d'eux que j'ai vue dans le rétroviseur. Je soupire et pose ma tête contre la vitre. Mathieu pose sa main sur ma cuisse et commence à faire de petit cercle et des motifs invisibles sur ma jambe. Sans doute pour essayer de me rassurer.

Finalement, la voiture finis par se stopper devant l'entrée de la maison de la meute. Plusieurs personnes nous attendent devant. Ils n'ont pas l'air surpris de nous voir arriver. Mathieu leur a sûrement prévenu de notre arrivé. Je reconnais Jennifer, Jackson et Maroussia, accompagnés de deux autres hommes que je ne connais pas. Mathieu stoppe le moteur et se détache. Mes frères descendent lentement de la voiture. Mike cours vers son âme-sœur alors que Léo attend que je sorte, en se balançant d'un pied à l'autre, sûrement gêné. Mathieu prend ma main pour attirer mon attention. Je tourne la tête vers lui et il dépose avec douceur ses lèvres contre les miennes. Nous nous embrassons quelques secondes avant de nous séparer, il dépose un tendre baiser avant de murmurer que « tout iras bien ». J'hoche la tête et lui donne un petit sourire. Je prends mes affaires et sors de la voiture. A peine ais-je poser ma valise par terre que Jack demande aux deux hommes de porter mes affaires ainsi que celles de Léo. Un homme qui devait avoir la vingtaine s'approche, me salut poliment et se baisse pour récupérer mes affaire.

_ Non, dis-je en resserrant ma prise sur mes sacs, je peux le faire moi-même. _ Mais Luna, commence l'homme gêné.

_ Non, je suis assez grande pour porter ça moi-même, et s'il vous plait, arrêtez de m'appeler Luna, je m'appelle Camille, pas Luna.

Mathieu râle derrière moi et l'homme devant moi reste pétrifié et gêné. Il fini tout de même par m'adresser un petit sourire avant de s'éloigner. Mathieu s'approche de moi et voulu lui aussi prendre mes affaires, pour ne pas me fatiguer encore plus comme il dit si bien.

_ Je n'ai vraiment pas besoin d'aide, râlais-je à mon tour.

Mon âme-sœur soupire et me prévient que si je change d'avis il est toujours là. J'hoche la tête et me tourne pour chercher Léo. Ce dernier est toujours figé à côté de la voiture. Il me regarde tristement alors que je lui fis signe de me rejoindre. Il finit par faire ce que je lui ai demandé et se place à côté de moi. J'ai l'impression qu'il a peur des autres. Ça doit sûrement l'intimider à cause de tout ce qu'il a appris aujourd'hui. Il marche à mes côtés, la tête baissée en tenant lui aussi ses affaires. On dirait un enfant terrifié. Pour lui changer les idées, je décide de le pousser, mais j'avais légèrement oublié que ma force s'était multipliée Il tombe par terre, m'entrainant dans sa chute au dernier moment. Je grimace à cause des gravillons mais finit par rire en voyant l'expression de surprise figer sur le visage de mon frère. Je souris fièrement en voyant que j'ai finalement réussis à le faire rire. Tout le monde nous regarde rire comme des demeurés. Léo me pousse sur le côté, en m'insultant de baleine. Je fis mine de bouder et lève un bras pour que quelqu'un puisse me relever. Mathieu passe une main sur son visage, visiblement désespéré par mon comportement. Mais je réussi tout de même à voir un petit sourire étirer ses lèvres. Maroussia arrive et m'aide à me relever. Je l'ai remercié, tape dans mes mains pour retirer les gravillons et essuies mon pantalon plein de poussière.

Mathieu montre à mes deux frères leur chambre qui leur sera attitré pour le moment. Alors que j'allais entrer dans la chambre de Mathieu, celui-ci me tire et murmure qu'il doit me montrer un nouvel endroit. Je fronce les sourcils mais finit par le suivre. Un grand sourire illumine son visage, c'est la première fois que je le vois autant sourire. Je me moque gentiment de lui en lui disant que s'il continue de sourire comme ça, il risque d'avoir une crampe. Il ricane puis s'arrête devant une porte, il la déverrouille puis me fait passer en première. C'est un nouvel appartement, complètement vide. Enfin, il y a quelques meubles, mais rien plus. Je dépose mes sacs par terre et me tourne vers Mathieu en haussant un sourcil.

_ Je comptais te faire venir ici un peu plus tard, mais avec tous les évènements, je pense que c'est une bonne idée de te montrer tout ça maintenant, dit-il gêné. Bienvenue dans notre nouveau chez nous.

Je souris et me réfugie dans ses bras. Je cache ma tête dans le creux de son cou alors que ses bras m'encerclent de façon protectrice.

_ Tu viens, je vais te faire visiter, m'annonce-t-il.

Je me dégage à contre cœur de cette étreinte et le suis, ma main enlacée à la sienne. Nous passons dans toutes les pièces, et comme je l'avais remarqué au début, il n'y a que des meubles. Etant donné que nous sommes tout en haut de la hiérarchie, nous avons le droit à notre propre cuisine et salle de bain, comparé aux autres.

_ Ça ne gêne pas les gens, de devoir vivre tous au même endroit, ils ne doivent pas avoir beaucoup d'intimité.

_ Certains vivent ailleurs.

_ Je sais mais tout de même.

_ Je comptais changer la vie dans notre meute. Tu as raison, ce n'est pas simple tous les jours de vivre sous le même toit de plusieurs personnes. Nous changerons tout ça. C'était dans mes plans de le faire, mais j'attendais seulement de te trouver.

Je souris et embrasse sa joue avant de continuer notre visite. L'appartement est vraiment magnifique, spacieux, en bois et moderne comme j'aime. Peu de pièce sont aménagées, il n'y a que les principales, la cuisine, salle à manger et notre chambre. Cette dernière est d'ailleurs magnifique. Il y a une baie vitrée, et Mathieu m'informe qu'elle a été faite dernièrement, spécialement pour moi car il sait à quel point ça me plait de pouvoir regarder le paysage.

Une fois le petit tour fini, Mathieu s'installe sur un fauteuil et m'invite à m'installer sur ses genoux. Je me mets en travers de lui pour pouvoir me blottir confortablement contre lui.

_ Je voulais attendre pour acheter les meubles et personnaliser notre chez nous, dit ma moitié.

_ C'est une bonne idée, avouais-je dans un murmure, cet appartement sera à notre image.

_ Je sais que tu t'es installée ici un peu par obligation, mais je suis terriblement heureux de pouvoir enfin vivre complètement avec toi.

-J'en suis moi aussi très heureuse.

Nous restons coller comme ça pendant de longues minutes. Je suis bien comme ça. Poser sur Mathieu, blottis contre sa poitrine, ma tête dans son cou, alors qu'une de ses mains est posée dans mon dos et l'autre fait des ronds sur ma cuisse, sa tête enfouis dans mes cheveux. Cela me calme, et j'aime ses moments comme ça avec Mathieu. Ils sont rare en ce moment, nous nous disputons plus que nous le devrions. Mais je suppose que c'est normal. J'espère que maintenant que nous habitons officiellement ensemble, les choses se calmerons entre nous.

_ J'ai des tonnes de questions à te poser, avouais-je. _ Je t'écoute.

_ Il y en a tellement que ça risque d'être long. Je préfère faire cours, que connais-tu à propos des fées ?

_ Je ne sais pas grand-chose. C'est idiot de penser ça pour des surnaturels, mais je pensais que ce n'était qu'un mythe. Mon grand-père m'en a pourtant souvent parlé, il était désespéré de voir que je n'y croyais pas un mot. Je me souviens seulement l'avoir entendu me raconter, que les loups garous et les vampires s'étaient alliés pour la première et dernière fois contre les fées. Ils ont détruit ton espèce, ils pensaient les avoir toutes exterminées. En vérité, ils avaient terriblement peur de leurs pouvoirs, surtout ceux des cinq familles les plus importantes de vos espèces. Il faudrait faire plus de recherche, je t'aiderais si tu le souhaites.

J'hoche la tête et lève les yeux vers lui. Mon regard croise ses yeux bleus azur et je l'embrasse rapidement.

_ Mais ne crois pas que tu vas rapetisser et te mettre à voler, ricane-t-il en jouant avec mes cheveux.

_ Vraiment, demandais-je ironiquement, oh je suis vraiment déçue.
_ Concernant tes parents...
_ Je ne veux pas parler d'eux, le coupais-je en paniquant, fais-moi penser à autre chose.

Un sourire en coin s'affiche sur ses lèvres, un éclair passe dans ses yeux, et je me demande bien ce qui a pu lui traverser l'esprit. Sûrement une idée tordue. Soudain Mathieu me porte et me replace sur lui de façon à ce que je sois correctement placée sur ses genoux. Les jambes de part et d'autre de ses cuisses. Les fesses posées sur ses cuisses, il prend ma main et l'apporte à ses lèvres. Il l'embrasse avant de me tirer au plus près de lui. Ma poitrine collée contre la sienne. Mathieu dépose ses lèvres sur les miennes, et je m'accroche à lui comme si ma vie en dépendait. Je ferme les yeux, transportée par ses baisers.

_ Ouvre les yeux Camille, murmure Mathieu en décollant ses lèvres des miennes.

Je fais ce qu'il me dit et croise son regard de braise. Je rougis en me rendant compte d'une tension entre nous.

_ C'est sûrement trop tôt pour toi, mais je n'en peux plus d'attendre. Camille, accepterais-tu d'être officiellement mienne ?

_ T-tu veux, bafouillais-je le visage brulant.
_ Je veux te marquer, je veux que tu m'appartiennes autant que je t'appartiens.

Pour seule réponse je l'embrasse. Je suis beaucoup trop surprise et gênée pour répondre quoi que ce soit. Mathieu se lève brusquement, m'emportant avec lui. Je pousse un petit cri, lui arrachant un petit rire. Mes jambes s'enroulent autour des hanches de Mathieu et mes bras entourent naturellement sa nuque. Les mains de Mathieu se posent sur mes fesses alors qu'il nous dirige je suppose vers notre chambre. Dire notre chambre me rend heureuse, et je ne suis pour le moment pas très habituée à dire notre. Je suis toute tremblante entre les bras de Mathieu. Je sais ce qui va se passer par la suite, et cela me rend à la fois excitée comme terrifiée. Une fois rentrée dans la chambre Mathieu me dépose avec délicatesse sur le lit. Je me laisse tomber et j'ai à peine le temps de respirer que mon âme-sœur plaque violement ses lèvres sur les miennes. Je passe ma main dans ses cheveux alors qu'il reste à califourchon sur moi. Mes mains passent sous son sweat et tee-shirt, il frissonne et se décale pour que je puisse les lui enlever. Ses vêtements sont jetés par terre, et les miens ne tardent pas à les rejoindre. Mes mains passent sur son corps, je regarde avec admiration son torse musclé comme il faut avec ses tatouages. Un grand sourire prend place sur mon visage. Mathieu dépose des baisers, allant de ma mâchoire, puis à ma clavicule et pour ensuite se stopper à la bordure de mon soutien-gorge noir en dentelle. Je pousse un soupir de plaisir alors qu'il retire son pantalon puis le mien. Ce qui fait que nous restons tous les deux en simple sous- vêtement. On se regarde quelques secondes dans les yeux avant que je dépose mes lèvres au- dessous de son oreille et à côté de sa mâchoire. J'aspire, et mordille sa peau, le faisant soupirer de plaisir. Mathieu m'éloigne de lui, et souris.

_ Tu es incroyablement belle.

Je rougis violement et regarde partout ailleurs que son visage. Il dégrafe mon soutient gorge, et je l'aide à le faire glisser. Je frissonne et rougis encore plus à cause de ma gêne. Mathieu fait glisser son doigt jusqu'à ma clavicule où il fait un petit cercle à un endroit précis.

_ C'est ici que sera ta marque, annonce-t-il fièrement. Il prend ma main et la pose sur le haut de son torse.
_ Et c'est ici que sera la mienne.

Je sens ma louve s'extasier. Je souris comme une idiote et l'embrasse. Ses canines s'allongent et il fait glisser sa tête jusque dans mon cou. Je sens ses canines contre ma peau, me chatouillant. Soudain, une pointe de douleur me fait grimacer, les crocs sont enfoncés dans la chaire de ma clavicule, et je ferme les yeux. Au bout de quelques secondes Mathieu se retire, ses yeux sont rouges sang et je suis quasiment certaine que les miens sont violets. Je nous retourne, pour être sur Mathieu. Je me baisse et le mord à mon tour, bien que maladroitement. Une fois fait, je me relève et Mathieu plaque directement ses lèvres contre les miennes. Je murmure un « je t'aime » auquel mon âme-sœur répond en souriant. Nous nous embrassons longuement, sans jamais nous séparer. Nous sommes si près l'un de l'autre que je suis presque certaine que Mathieu peu ressentir les battements de mon cœur vibré contre son torse.

_ Il ne reste maintenant plus qu'une chose pour que tu sois officiellement mienne, murmure Mathieu avec un sourire qui en dit long sur ses intentions.

_ Tais-toi, dis-je en rougissant de nouveau. Je t'aime.

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