Chapitre 45✔

Chapitre réécrit, de 630 mots à 2030

Désolé pour le retard j'ai eu quelques petits problèmes avec mon ordinateur! Bonne lecture!

Média: Stay With me - Sam Smith

PDV Camille


Je suis en larmes, bien que Mathieu me tienne contre lui, je pleure et je ne fais que ça. Ce repas est un véritable désastre.

Nous sommes venu pour que je puisse leur présenter Mathieu et voilà qu'on m'annonce que je suis sois disant une fée et que je dois partir je ne sais où, sans mon âme-sœur. Jamais je n'accepterais une telle chose et visiblement Michael non plus. Ce dernier était caché avec Léo derrière le mur de l'entrée. Ils ont donc tout entendu, et Mike a bien compris qu'il devra abandonner Jennifer si nous partons. C'est pour cela qu'il est maintenant devant nos parents, leur hurlant dessus, fou de rage. Ils ne comprennent pas. Ils sont bien plus égoïstes que je pensais. Ils se permettent de revenir ici après plus de deux mois sans nouvelles, pour au final continuer à mettre le bazar dans nos vies. Avec une seule excuse, tout cela est pour notre bien. Ils ont déjà perdu une de leur fille, par leur faute nous avons perdu notre sœur, ils veulent perdre leurs autres enfants ?

_ Vous ne pouvez pas nous faire ça, s'exclame mon grand frère, cela nous tuerais ou rendrais fous.

_ Tu n'as pas ton mot à dire, tu ne fais même pas partie de cette histoire, riposte mon père.

_ Je fais partie de cette histoire bien plus que ce que vous pensez ! J'ai aussi trouvé mon âme-sœur et il est hors de question que vous nous sépariez !

_ C'est une blague, et Léo a bien évidement lui aussi trouvé sa moitié !
_ Non il n'y a que nous.
_ Faites vos bagages, dit calmement ma mère, vous n'avez pas le choix.
_ Je vous interdis de partir, s'exclame Mathieu plus énervé que jamais.
_ Quittes notre maison sur le champ, hurle mon père, avant que je n'appelle la police.

Mathieu ricane et je le regarde marcher pour ce placer juste en face de mon géniteur. Je finis par me calmer et serre les poings, je ne veux plus être faible. C'en est assez. Je ne supporte plus d'être aussi fragile. Je suis devenue une louve garou maintenant, je dois changer. J'ai déjà un peu commencé une nouvelle vie, il faut que mon comportement suive avec. Je dois m'endurcir et montrer à ceux qui m'entoure que j'ai changé, que je ne suis plus cette fille aussi fragile. Et mes efforts doivent maintenant commencer.

_ Il est hors de question que je parte, m'exclamais-je en les fusillant du regard. Vous avez déjà fait assez de dégât dans notre famille, vous n'allez tout de même pas empirer les choses ! Je ne partirais jamais d'ici.

_ Tu n'as pas le choix, et Mathieu je ne me répéterais pas, quitte cette maison.

_ Vous me faites rire monsieur, commence Mathieu en passant sa main sur son visage. Vous n'avez aucun ordre à me donner. Vous savez très bien de quoi je suis capable, et ce que mon loup est capable de vous faire à votre femme et vous, si vous osez me retirer Camille. Personne n'interviendra dans cette affaire. Je contrôle tout ici. Je dirige tout le monde, et personne n'a son mot à dire.

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_ Tes menaces sont inutiles Mathieu, parle ma génitrice, dois-je te rappeler que j'ai moi aussi des pouvoirs et vue les années de maîtrise que j'ai sur eux, il m'est extrêmement simple de te faire partir. Ne nous sous estimes pas.

Ma mère fait apparaître une boule de feu alors que mon père sort de je ne sais où une chaîne faite en argent. Le plus gros point faible des loups. Mathieu avale difficilement sa salive, sa pomme d'Adam monte et descend rapidement, et il passe sa main dans ses cheveux, signe de nervosité. Il me lance un regard de détresse et je le regarde confuse. Il ne va tout de même pas lâcher prise maintenant ? Juste pour un tout petit collier d'argent et du feu. C'est complètement débile.

_ Bien, vous savez quoi ? Vous avez gagné, je vais partir d'ici. Je n'ai plus envie de me battre avec vous. C'est inutile. Après tout, tout ce que vous voulez c'est le malheur de vos enfants. Je ne comprends pas votre point de vue, mais si c'est ce qui vous fait plaisir, soit.

Je fronce les sourcils alors que mon cœur se serre dans ma poitrine. Il n'est pas sérieux ? Il n'est tout de même pas aussi lâche ? Je lui lance un regard noir, et si les regards pouvaient tuer, il serait sans aucun doute déjà mort. Une colère monstre prend petit à petit place dans mon corps. Comment peut-il me faire ça, comment peut-il lâcher prise aussi rapidement ? Il abandonne aussi rapidement. Je ne m'y attendais pas. Ma louve est confuse, je le sens, elle est peinée, et en colère par la même occasion. Un brouillon de sentiments qui commence à me donner un sérieux mal de tête. Puis, soudain, sans que je m'y attende, Mathieu me parle par la pensée :

« Ne crois surtout pas ce que je viens de dire. Je ne suis pas un lâche comme tu peux le penser. C'est simplement pour te protéger. »

« Me protéger, sérieusement ? Tu te moque de moi ? C'est en partant comme un voleur que tu comptes me protéger ? »

« C'est simplement des belles paroles en l'air pour tes parents. Je ne te laisserais jamais partir. Tu ne pourras pas te débarrasser de moi aussi facilement. »

« Quel est le plan alors ? »

« Nous allons tous faire comme ton père nous l'a ordonné. Je vais quitter la maison, pendant que tes frères et toi ferrez vos bagages. Je vais déplacer la voiture à l'arrière de votre maison. Une fois vos valises faites, vous sortez par la baie vitrée de derrière et on part d'ici »

« D'accord, mais faisons vite »

Il hoche la tête et part vers l'entrée, je fais semblant d'être triste, bien que je dois sûrement être plus rouge de colère qu'autre chose. Mathieu disparaît et je regarde furieusement mes parents avant de monter vers ma chambre en courant. Je passe devant Michael et Léo, je leur fait signe de me suivre et hoche doucement la tête pour essayer de leur faire comprendre que tout est OK. Michael à l'air beaucoup trop en colère pour comprendre quoi que ce soit. Mes parents s'agitent en disant que nous devons nous dépêcher de partir. J'étouffe une insulte à leur égard, et arrive finalement dans ma chambre. Je soupire de désespoirs et regarde mes frères débouler dans ma chambre.

_ C'est quoi tout ce bordel, s'exclame mon petit frère choqué. Je ne comprends rien.

Je souffle et nous nous asseyons sur le bord de mon lit alors que Michael reste debout à faire les cents pas en se tirant la racine des cheveux. Un long silence s'ensuit, aucun de nous deux ne répond aux questions de Léo. Je ne sais pas vraiment si c'est le moment de déclencher une nouvelle guerre avec mon frère, pour lui avoir mentit et caché la vérité.

_ C'est quoi cette histoire de loup-garou et de fée, demande-t-il presque timidement.

Je prends une grande inspiration, et même si je sais que nous n'avons normalement pas temps de parler, je préfère lui expliqué. Ce sera une bonne chose de faite et il n'aura pas à rester dans le déni. Les larmes me montent parfois aux yeux lorsque je raconte certains passages, mais un grand sourire apparaît juste après en me rappelant de mes souvenirs heureux avec Mathieu. Je lui raconte tout ce que je sais sur ma nouvelle espèce, mais ne dit rien par rapport à cette histoire de fée, je n'y connais rien. Suite à la fin de mon petit récit, aucun de nous trois ne parle. Nous restons silencieux et seul le son de nos respirations brise ce silence de mort.

_ Tu me crois, demandais-je la voix tremblante.

_ Evidemment, c'est seulement que c'est plutôt surprenant et peu réaliste.

_ Qu'allons-nous faire maintenant, demande soudainement Michael.

_ Mathieu m'a proposé que nous puissions vivre chez lui. Le temps que tout s'arrange avec les parents, expliquais-je les yeux rivé vers le sol. Vous voulez venir ?

_ Bien évidemment, mais Léo tu n'as pas le choix, s'exclame l'aîné.
_ Je viens aussi.
_ Bien, je ne veux pas vous perdre tous les deux, comme je ne veux pas perdre Jennifer.

Je souris et leur explique le plan. Ils m'écoutent attentivement. A la fin de mon explication ils hochent la tête et se lèvent d'un bon près à faire leurs affaires. Une fois seule, je prends deux de mes plus gros sacs. J'y place tout d'abord mes vêtements favoris ainsi que des sous- vêtements et des chaussures. Hélas, je ne peux pas prendre toute ma garde-robe. Je place ensuite dans un autre sac mes affaires personnelles, celles qui me tiennent le plus à cœur. Je prends mon appareil photo, mes livres préférés. Ma boite où je regroupe tous mes souvenirs. Je prends mes nombreux albums photos. Impossible pour moi de partir sans. J'ai un petit pincement au cœur en regardant ma chambre et mes sacs pleins. Certes, je ne suis pas restée longtemps vivre dans cette maison, mais cela va tout de même me manquer. Un peu. Je fouille dans mes placards pour voir si je n'ai rien d'oublié d'important, puis tombe sur un vieux livre poussiéreux que je possède depuis petite. Ce livre a été écrit par un membre de ma famille, du côté maternelle. Je ne l'ai jamais lu. Ma mère était désespérée que je ne m'y intéresse pas. Je le regarde et passe ma main sur la couverture pour enlever les quelques poussières. Espèces surnaturelles les fées. Pas étonnant que je n'ai jamais eu envie de le lire, le titre ne donne pas du tout envie. Je feuillette rapidement le livre et m'aperçois qu'il est à peu près similaire aux livres surnaturels qui se trouvent dans la bibliothèque de Mathieu. Je le prends dans ma valise, on ne sait jamais. Si cela se trouve, ce livre raconte tout sur la supposé espèce de fée.

Une fois nos affaires prêtes, j'envoie un message à Mathieu pour lui dire que sommes prêt à partir. Mon cœur bat à toute vitesse, je suis terriblement stressée mais aussi heureuse. Heureuse de pouvoir commencer une nouvelle vie, et stressée car j'ai peur que tout ce passe mal. Je suis aussi très inquiète pour mes parents. Même s'ils ne sont pas d'accord avec nos choix, et qu'ils ne nous respectent pas vraiment, ils restent mes parents. Même après toutes leurs absences et les moments difficiles qu'ils nous ont fait subir. Je m'en veux de les laisser tomber, et j'espère que cette situation ne durera qu'un temps. Je ne veux pas rester en conflit éternellement. Mon téléphone vibre et Mathieu m'indique qu'il est prêt à partir. Je fais signe à mes frères qu'il est temps d'y aller. Ils me lancent un petit sourire triste, auquel je réponds avec la même peine. Nous nous dirigeons au rez-de-chaussée. On trottine vers l'arrière de la maison, mais de façon très discrète. Nos parents arrivent rapidement et nous

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cris dessus, ma génitrice hurle qu'on ne peut pas partir, qu'on ne peut pas leur faire ça. Je sors à toute vitesse et fait la sourde oreille face aux cris de mes parents. Dire que les voir dans cet état me laissait indifférente serait un mensonge. Mais c'est pour la bonne cause, non? Je pourrais au moins vivre ma vie comme je l'entends. Sans me soucier du comportement et de la double personnalité de mes parents. Avec mes frères nous montons en voiture, et je préfère regarder devant moi pour ne pas voir une dernière fois mes parents. Pourtant, c'est trop tard, je les vois dans le rétroviseur, ma mère à genoux, les mains sur son visage, prise de spasmes à cause de ses sanglots. Alors que mon père regarde tristement la voiture partir, une main sur l'épaule de sa femme alors que de l'autre main il caresse ses cheveux. Cette vision me brise le cœur, et c'est la dernière fois que je les vois avant je suppose un long moment.




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Nouveau chapitre! Je vais essayer de terminer cette fiction avant la rentrée, mais ce n'est pas sûr... Le tome 2 sera réécrit ensuite! 

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-M

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