OMGGGG MERCI BEAUCOUP POUR LES 800k ❤️❤️❤️ (16/01/2018)

média Ma2x -Pardonner)

Chapitre rajouter 1600 mots

PDV Mathieu

Je suis extrêmement stressé. J'ai peur de faire le moindre faut pas et de la perdre définitivement. Je sais très bien que je ne suis qu'un idiot. De plus je ne suis pas vraiment expert dans la manière de faire des excuses et faire des actes qui prouvent ma sincérité. Je ne fais jamais ça. Je peux compter le nombre de fois où je me suis vraiment excusé sur mes deux mains. C'est vraiment peu, je le sais. Mais disons que je n'ai pas vraiment besoins de m'excuser pour avoir ce que je veux. Après tout je suis l'Alpha, ce n'est normalement pas à moi de me plier aux autres. Je vais devoir faire des efforts, c'est plutôt difficile, mais je sais que je vais y arriver. Il faut seulement que je laisse tomber mon égo surdimensionné. Heureusement que ma sœur est là pour m'aider. C'est d'ailleurs grâce à elle que j'ai eu l'idée de donner des petits cadeaux à Camille, et que surtout j'ai eu le courage de venir la voir, chaque jour à l'hôpital. Je me sentais tellement coupable que j'avais peur de la voir. Je me sens d'ailleurs toujours aussi coupable en ce moment même.

_ Tu veux te faire pardonner parce que tu n'as pas le choix, parce que tu risques de mourir ou devenir fou, ou bien parce que tu le veux vraiment ?

_ Je te promets que c'est parce que j'en ai vraiment envie, dis-je en la fixant droit dans les yeux, pour lui montrer que je suis sincère.

_ Comment puis-je être sûre que tu dis la vérité ?

_ Je t'aime réellement, pour ce que tu es, pas parce que tu es destinée à être mienne.

Ses joues prirent une petite teinte rouge me faisait sourire. Je deviens tellement niais, cela ne me ressemble pas. Je suppose que Camille me fais changer, dans le bon sens, certainement.

_ Dit moi tout maintenant, dis-je en souriant d'avantage.

_ Tu sais beaucoup de choses sur moi, je ne sais pas quoi ajouter de plus, murmure-t-elle les joues rougies par sa timidité.

_ Je ne connais qu'une surface de ta personnalité. J'aimerais te connaître d'avantage.

Elle se mord la lèvre inferieur et regarde un peu partout autour d'elle, comme si elle cherchait quoi dire. A ce moment-là je l'ai trouvée magnifique, j'aimerais tellement l'embrasser, comme j'avais la chance de le faire, quelques fois.

_ Je n'ai jamais été très sociable et cette année, c'est la première fois que je réussie à m'intégrer aussi bien dans un groupe.

Je baisse le regard vers le couteau, avec lequel je joue. Elle dit cela avec tellement de fierté. J'ai l'impression que c'est comme si elle avait gagné une bataille en se sociabilisant. Mais, à cause de moi, tous ses efforts ont été réduits en poussière.

_ Je rêve de visiter plusieurs pays, voir le monde entier, s'exclame-t-elle joyeusement. Surtout l'Australie. Enfin, j'aimerais même y habiter et avoir un kangourou de compagnie.

_ Vraiment ? Un kangourou de compagnie, ricanais-je en secouant la tête. Tu sais que ce n'est pas possible ?

Elle se penche vers moi et pose son indexe contre mes lèvres, je m'arrête alors brusquement de rire.

_ Chut, tu n'oserais tout de même pas gâcher mes rêves, murmure-t-elle avec une lueur d'amusement.

_ Je n'oserais pas. D'autres rêves ?

_ Je voudrais être photographe. Comme tu as sans doute pu le remarquer, je ne fais que prendre des photos.

J'hoche la tête et un pincement au cœur transforme mon sourire en grimace. Cela fait énormément de peine, et me rend encore plus coupable de connaître ses rêves, car je sais que le plus part d'entre eux ne seront sans doute jamais réalisés. Si elle devient membre de la meute, elle ne pourra jamais partir ou faire quoi que ce soit d'autre que diriger avec moi la meute. Je m'en veux énormément de lui faire subir ça, mais c'est ainsi. Moi-même je ne réaliserais pas mes rêves, tout simplement parce que je suis un Alpha et que mon devoir est de veiller sur ma meute. En faisant Camille mienne, elle devra se ranger au même niveau que moi et supporter les limites imposées par les tous premiers dirigeants de notre espèce.

_ Tu ne veux toujours pas photographier des modèles, demandais-je curieux.

_ Ce n'est pas vraiment ce que je préfère, enfin c'est surtout que je ne suis pas très doué pour ça, m'explique-t-elle timidement.

_ Que ce soit une personne ou un paysage, ton talent pour la photo restera toujours le même.

Un grand sourire étire ses lèvres roses et légèrement pulpeuses. Comme depuis le début de ce rendez-vous, les joues de Camille prirent une teinte rosée. Je ricane intérieurement, c'est si facile de la faire rougir.

_ Au fait, j'ai un cadeau pour toi, m'exclamais-je en cherchant dans mes poches.

Elle hausse un sourcil et me regarde attentivement. Je sors alors de ma poche une enveloppe emballée dans du papier cadeau. Je lui tends et elle regarde en souriant avant d'ouvrir soigneusement le papier. Elle sourit encore plus lorsqu'elle voit le contenu de l'enveloppe.

_ Bon, l'appareil photo est chez moi, je ne pouvais pas l'amener ici.

_ Merci beaucoup, tu n'aurais pas dû, dit-elle en me tirant vers elle pour finir par embrasser ma joue. Un appareil photo professionnel, je rêvais de l'avoir !

_ Je sais, c'est pour ça que je l'ai choisi.

_ Tu m'offres beaucoup trop de cadeau Mathieu.

_ Il faut bien que je me fasse pardonner.

_ J'ai l'impression de profiter de toi.

Je secoue négativement la tête en prenant sa main pour la lier à la mienne. Je tire légèrement sur sa main pour attirer son attention.

_ Ce n'est pas le cas, murmurais-je en lui souriant. Mais est-ce que c'est efficace au moins, que je ne devienne pas niais pour rien.

Elle éclate de rire et je souris comme un imbécile en la regardant, ma deuxième main posée sous mon menton.

_ Tu n'es pas totalement niais, dit-elle les yeux plissés à cause de son rire. 

_ Pas totalement ?
_ J'aime ce qui est niais ne t'en fait pas.

**

Nous sommes restés plus de deux heures au restaurant, avant que je ne la ramène chez elle, j'ai décidé de l'amener quelques minutes près du petit lac. Je lui tends la main, espérant secrètement qu'elle ne me repousse pas cette fois-ci. Je pousse un discret soupire et soulagement lorsque je sens ses doigts se faufiler entre les miens pour entrelacer nos mains. Un petit sourire apparait sur mon visage et je la regarde avec admiration. Elle rougit de nouveau, et comme à chaque fois, je ne peux m'empêcher de trouver ça vraiment mignon. Je la tire vers moi et nous fait assoir sur une roche abrité sous un grand sapin.

_ C'est vraiment beau, murmure-t-elle le regard rivé sur le paysage qui nous entoure.

_ Je sais, ce n'est pas pour rien que je t'ai amené ici.

Il fait très frais ce soir, moins que d'habitude, mais quand même. Il y a beaucoup trop de nuages à l'horizon pour que ce rendez-vous ce passe comme dans les films. Mais il y a la pleine lune, la déesse de la Lune serait donc peut-être en train de me laisser une chance. Je passe un bras autour des épaules de Camille pour la rapprocher de moi. Elle tremble de froid je la cale bien contre moi. Sa tête vient se loger dans le creux de mon épaule et je j'enfouis mon visage dans ses cheveux. Nous restons comme ça durant de longues minutes, je la réchauffe grâce à ma chaleur corporelle de loup.

_ Ca me rappelle la sortie du lycée, dans les bois, dit-elle.
_ J'ai eu la peur de ma vie, lorsque tu es tombée de l'arbre, soufflais-je en souriant.

_ J'ai trouvé ça plutôt drôle, enfin pas sur le coup. Mais tu aurais tout de même pu me rattraper.

_ Ça aurait été beaucoup trop niais et cliché.

Son rire cristallin résonna et j'embrasse tendrement sa joue.

_ J'étais tellement énervée des réflexions des autres.

_ Je m'en souviens, tu étais furieuse de rester dans l'ignorance.

_ Tout le monde parlait sur mon dos, vous agissiez tous étrangement, et vous me disiez tous la même chose. Normal, que je sois furieuse.

Je ricane et dépose des baisers papillons sur ses joues rougies par le froid ou par la gêne. Je penche plus pour la gêne. Je la sens frissonner, elle prend ma main et joue avec mes doigts. Je frissonne à mon tour à cause de se contact, mais aussi car sa main est glacée.

_ On devrait rentrer avant que tu n'attrapes froid.

Elle hoche la tête et se lève. Je la suis dans son mouvement et la tire vers moi, je passe un bras autour de ses épaules et nous nous dirigeons vers la voiture.

_ C'était une superbe soirée, merci Mathieu.

_ C'est tout à fait normal. Il faut que je me fasse pardonner. Je n'espère que ça ait à peu près marché.

Camille tourne la tête vers moi et embrasse ma joue, me faisant comprendre que je suis certainement sur la bonne voie.

_ Est-ce qu'il est trop tôt pour que je t'embrasse, demandais-je presque timidement.

_ Attends encore un peu, dit Camille avec un sourire espiègle. Il faut savoir être patient monsieur l'Alpha.

Je lève les yeux au ciel et je l'entends rire de bon cœur. Camille glisse sa main sur ma joue et tourne ma tête vers elle. Un grand sourire illumine son visage rougit. Ses yeux pétillent et cela me fait tellement plaisir de la voir aussi rayonnante. Elle louche sur mes lèvres et m'embrasse rapidement, déposant un chaste baiser sur mes lèvres. Cela n'a même pas duré une seconde. Je fais la moue déçue de ne pas avoir pu profiter.

_ Ne fait pas la tête comme ça, dis-toi que c'est un avant-goût de nos vraies retrouvailles.

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Avis?

Ce chapitre?

La fiction?

La réécriture ?

La réconciliation ?

Camille et Mathieu?