(Media: Zayn- Fool for you)
Ils disent tous que, lorsque l'on est dans un avion, tout est magique, et le paysage superbe. Je crois qu'ils n'ont pas pensé à ceux qui ne supportaient pas les voyages en avion. Puis je ne vois franchement pas où ils ont vu leur soit disant magnifique paysage. Tout ce que je voyais, au départ, c'était des nuages et les rayons du soleil, aveuglant. Maintenant, je ne vois que des nuages noirs et la pluie frapper avec force le carreau de mon hublot. Mon front est collé à la vitre fraiche et toute petite. Mes yeux, eux restent rivés sur un point fixe et imaginaire. C'est la première fois que je prends l'avion, et j'espère vraiment que ce sera la dernière. J'inspire et expire longuement, essayant de calmer mon rythme cardiaque, qui, à chaque turbulence reprend sa course à toute vitesse. Mon souffle vient s'abattre contre la petite fenêtre, provoquant de la buée, que je m'empresse d'enlever avec la manche de mon pull. Je ne pensais vraiment pas que le vol allait se passer comme ça. Heureusement qu'il n'y a qu'une heure, je crois que je n'aurais pas survécu. Surtout avec ce temps. Je pensais que ça allait se passer comme dans les films, je crois que je suis beaucoup trop rêveuse. Je pensais que j'allais me retrouver à côté de Mathieu, et que j'allais pouvoir dormir tranquillement, ou discuter avec lui. Mais non, à la place, il y a un petit garçon qui ne fait que gesticuler dans tous les sens, et de crier par moments. Je détourne le regard de mon cher hublot pour chercher le regard de Mathieu. Heureusement pour moi, il est juste derrière moi. Je grimace lorsque le petit à côté de moi hurle en me donnant, sans le faire exprès, un coup de coude dans les côtes. Un sourire apparaît sur le visage de Mathieu, et je le vois ricaner. Je lève les yeux au ciel et tire la langue, telle une gamine. Je me replace finalement correctement sur mon siège et replace mes écouteurs pour écouter ma musique. Je ferme les yeux, et essaie de me détendre pour essayer de m'endormir et de passer les temps. Mais c'est mission impossible, à cause du petit garçon et des bourrasques de vent de plus en plus nombreuses. Mais j'essaie tout de même de penser à autre chose, et au fur et à mesure, j'y arrive.
**
Lorsque nous arrivons enfin sur la terre ferme, je me dépêche de sortir de l'avion, pour prendre l'air. Je prends des grandes bouffées d'oxygènes en fermant les yeux. Je me tiens le ventre, ce qui fit rire mes deux idiots de frères, alors que Mathieu me regardait, amusé. Après avoir récupéré nos valises, nous nous dirigeons vers le taxi. Je m'installe sur la banquette arrière, suivie de près par Mathieu puis par Léo, je me cale contre la fenêtre et regarde par la fenêtre. Plus nous roulons, plus je reconnais la route. Je me souviens alors que je n'avais pas prévenu mon amie d'enfance, que Mathieu serait avec nous. Tant pis, elle le verra par elle-même, j'espère juste que cela ne la dérangera pas trop. Un petit sourire nostalgique apparait sur mes fines lèvres, nous entrons dans la petite ville, puis la voiture s'arrête devant une maison que je connais très bien. Nous descendons tous, et nous nous dirigeâmes tous vers le porche de la maison, après avoir pris nos valises et payé le conducteur.
Je n'ai pas le temps de toquer à la porte, que celle-ci s'ouvre brusquement et qu'une tornade brune me saute dans les bras, nous faisant tomber toutes les deux par terre. Je me mis à rire à gorge déployée, Alice fit de même en me regardant. Cela fait tellement longtemps que je n'avais pas ris comme ça, ça fait vraiment dû bien. Alice n'a pas vraiment changé en presque deux mois, elle reste toujours la même.
_ Tu m'as vraiment manqué, s'exclame Alice en séchant ses larmes, dues à notre fou rire.
_ Toi aussi, répondis-je en me relevant.
_ Sinon qui est ce beau mec avec tes deux frères.
J'eu un petit rire gêné, je me pince les lèvres et regarde Mathieu. Alice est mon amie, mais je ne peux m'empêcher d'avoir un petit pincement au cœur en l'entendant, et en voyant mon amie détailler l'Alpha de haut en bas. Je crois que c'est de la jalousie, enfin j'en suis pratiquement sûre.
_ Il est, enfin c'est, bafouillais-je sans savoir quoi dire.
_ C'est ?
_ C'est mon petit-ami, m'exclamais-je en paniquant.
Je ne savais pas vraiment quoi lui dire. Alors que moi-même je ne sais pas ce qu'il représente pour moi. Il est mon âme-sœur, ça c'est sûr, mais je ne sais pas comment décrire notre relation à d'autres personnes.
-Je suis tellement contente, j'ai cru que ce jour n'arriverait jamais.
Je lève les yeux, et le rouge me monte aux joues lorsque je vois Mathieu approcher en me faisant un grand sourire. Alice salue mes deux frères en leur faisant un câlin puis se dirige vers Mathieu.
_ Salut, je suis Mathieu, commence-t-il avant de se faire couper.
_ Le petit copain de Cam, je sais, je suis Alice.
Léo et Michael me regardent tous les deux avec un regard curieux et interrogateur, surpris par cette annonce. Mathieu a l'air lui aussi étonné, mais il lève les yeux vers moi, en souriant de toutes ses dents. Il me fit un clin d'œil, me faisant rougir de gêne. Nous ne sommes pas ensemble, et maintenant mes frères vont croire l'inverse, Mathieu va me taquiner sur ce sujet, et je ne vais plus savoir quoi dire. Je me suis moi-même prise au piège dans mon propre mensonge. Finalement, Alice nous invite à entrer, et je lui demande si cela la dérange que mon présumé copain soit là. Elle me rassure que non, puis après avoir salué la mère de mon amie, nous nous dirigeons chacun dans les chambres attribuées. Croyant que nous sommes vraiment en couple, Alice ordonne presque à Mathieu de défaire ses bagages dans ma chambre. Michael lui lance un regard noir et se dirige vers sa chambre. Je ris et rentre dans la pièce. Je me dépêche d'enlever mes chaussures puis cours jusqu'au lit, je me jette dessus et roule sur le dos, les yeux fermés. Un petit soupir d'aise m'échappe et j'entends le petit rire moqueur raisonner à quelques mètres de moi. Je sens le lit s'affaisser sous le poids de Mathieu, puis sa voix me souffle près de mon oreille, m'envoyant des frissons :
_ Alors comme ça je suis ton petit-ami ?
Je grogne et prends un oreiller pour le plaquer contre ma tête, pour ne pas qu'il me voit rouge de honte.
_ J'aime beaucoup quand tu es jalouse, continu-il en prenant ma main, pour jouer avec. _ Je n'étais pas jalouse, ronchonnais-je.
_ J'ai entendu ta conversation, avec ton amie. J'ai senti dans ta voix que tu étais jalouse. Puis, j'ai ressenti ta jalousie à travers notre lien. Je dois t'avouer que cela m'a vraiment surpris, mais ça m'a fait plutôt plaisir.
_ Je n'étais pas jalouse.
_ Avoue-le bébé, ricane-t-il.
Je retire le coussin de ma tête pour le lui jeter dessus.
_ Ne m'appelle pas comme ça, cela fait tellement, niais ?
_ C'est vrai, donc je peux t'appeler ma Luna.
_ Et moi mon Alpha ?
Chapitre Rajouter, 1280 mots!
Bonne vacances pour ceux/celles qui le sont! Et bonne semaine pour les autres!
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