L'alchimie Amoureuse [Part.4]

Ma chère artiste, si tu savais à quel point je suis heureux de pouvoir continuer de te parler. Je ne te cache pas la déception de ne pas te voir, mais savoir que tu me lis me rassure et je continue d'espérer séduire Paris en ta compagnie. Nos journées passées ensemble étaient un pur bonheur, la bouffée d'oxygène de ma journée. Et je me couchais tous les soirs en attendant, avec hâte, de te revoir. T'écrire donne un sens à mes journées passées sans toi et j'essaie de choisir correctement mes mots afin de ne pas t'ennuyer avec des phrases inutiles. Je prends pour habitudes de t'écrire sur notre banc. Je passerai peut être pour un jeune homme amoureux, mais ta présence crée un manque et ma main réclame la tienne. Comme quoi, c'est quand tout s'arrête du jour au lendemain qu'on en remarque l'importance. Prends soin de toi.
A bientôt dans une autre lettre,
ton violoniste.

Voici la lettre qu'Il lui avait écrite. Elle repartit, le sourire aux lèvres, en fredonnant une de ses mélodies.
On était alors en Automne, et Ils continuaient toujours de s'écrire, mais la partie du parc où je me trouvais restait vide, comme figée dans le temps, en attendant l'arrivée de mes tourtereaux, qui la réchauffait par leur brûlante passion. Aujourd'hui, c'était son anniversaire à Elle. Je le su grâce au ballon jaune attaché pour l'évènement, à mon dossier en bois. Et ce n'étais plus une lettre, mais une enveloppe qui l'attendait. Il avait passé toute la journée à sauter partout, à se précipiter pour que tout soit comme Il le souhaitait. Ce soir là, Il décida de l'attendre, sur mon écorce, près du vieux lampadaire. Pour l'occasion, Il portait un costard, Il était aller chercher des roses  d'un rouge éclatant et avait préparé un petit pique-nique de sucrerie en sachant qu'Elle aurait déjà mangé. Il avait pris son violon pour lui jouer une belle mélodie. Mais ce soir ce n'était pas juste pour une petite fête d'anniversaire qu'Il faisait tout ça, Il voulait lui faire une demande importante. Il attendu jusqu'à 23H, quand au loin, Il vit sa silhouette, dans une robe blanche, Elle arrivait. C'est alors qu'Elle le vit, Lui, son violoniste avec son bouquet de roses et son ballon jaune accroché à moi. Sans réfléchir, Elle courut et Elle se réfugia dans ses bras. Il mit de côté les fleurs et l'encercla de ses bras, enfouissant sa tête dans son cou pour de nouveau sentir son odeur. Ils ne se lâchèrent qu'au bout d'une dizaines de minutes, après avoir profiter de la présence de l'autre, en silence. Elle se détacha de Lui et le remercia pour cette surprise. Délicatement, Elle déposa ses lèvres sur sa joue, qui ne tarda pas à virer au rouge. Il était enfin heureux et le manque était comblé. Ils s'assirent et discutèrent de ce qu'Ils avaient manqué dans la vie de l'autre, leurs mains enlacées, naturellement. Ils profitèrent du petit pique-nique et ensuite, s'allongèrent sur la couverture, dans l'herbe, pour regarder les étoiles. Elle oubliait ses parents, son tracas quotidien, et profita de ses quelques heures de liberté. Elle commença à fatiguer, alors Elle posa sa tête sur son torse, écouta les battements de son coeur et se laissa bercer. Lui, caressait ses cheveux et resserra leur étreinte. Pendant une heure Ils restèrent silencieux. Puis au bout d'un moment, Il lui fît enfin sa demande. Ils s'assirent et Lui se livra, à coeur ouvert. Il lui dit que depuis leur rencontre, Il ne peut s'empêcher de sourire quand Il pense à Elle, qu'Il ne se voit plus sans Elle et que Paris se sera avec Elle ou ça ne sera pas. Il lui dit qu'Il l'aimait et qu'Il ne pouvait se résoudre à l'oublier, qu'Il voulait la rendre heureuse et l'aimer comme Elle le mérite, en empêchant toutes larmes tristes de couler le long de ses joues. Il lui dit que ce soir, Il lui promettait de l'aimer, de la protéger et de ne jamais l'abandonner. Qu'Il souffrait quand Elle était pas là et qu'à son simple contacte, Il se sentait à sa place dans le monde. Que depuis des années Il cherchait ce qu'Il lui manquait et qu'il y a quelques mois, quand son regard s'est posé sur Elle, son coeur à joué plus fort que son violon. Il lui dit que quand Elle était pas là, Il n'avait même plus le coeur à en jouer, qu'Il perdait toute joie parce qu'enfin Il avait trouvé son oxygène et c'était Elle, sa dessinatrice, qui le rendait heureux, Lui.   Ensuite Il lui dit qu'Il avait été sélectionné pour jouer à Paris et si Elle voulait bien l'accompagner, Il jouerait pour Elle, pour qu'à travers sa mélodie, on comprenne son amour, parce que oui, Il l'aime et que jamais Il ne regretterait de le dire et qu'Il pourrait même le crier sur les toits de Paris.
C'est alors qu'Elle se leva, suivis de près par lui, qu'Elle se mit sur la pointe des pieds et l'embrassa tendrement. Elle posa ses mains sur son coeur à Lui, et sentit qu'Il battait la chamade, encore un peu étourdie par tous les mots qu'Il avait laissé s'envoler pour l'atteindre et la toucher en plein coeur. Ensuite, Elle sentie son propre coeur battre tout aussi vite, et Elle compris. Son coeur l'avait choisit, depuis le premier jour et rien ni personne ne pourrait lui faire croire l'inverse, alors Elle se confia Elle aussi. Elle lui dit que c'était réciproque et que depuis le dernier jour où Ils s'étaient vu, Elle mourrait de rester l'attendre pour lui donner la lettre, que son touché lui manquait, que son corps et son esprit le réclamaient. Que grâce à Lui Elle avait réussit à s'épanouir, qu'Elle s'assumait et qu'Elle ne se voyait plus sans lui. Que chaque nuit Elle priée pour juste l'apercevoir et calmer tout ses sentiments ardents qui la submergeaient au fil des jours, pour Lui et que OUI, Elle le suivrait jusqu'à Paris et qu'Elle serait au premier rang pour l'applaudir quand Il serait arrivé à la fin de son morceau et au diable l'école, Elle avait eu son diplôme et si Elle restait plus longtemps, jamais Elle ne pourrait être l'artiste qu'Elle voulait. Alors, sous les étoiles, Elle lui promis Paris, et Elle lui dit oui, oui au monde, à l'amour, à la liberté, à eux et oui à leurs rêves.

          Parce que dans ce monde, si tu n'es pas ivre de joie, d'amour et de liberté, tu meurs sous la banalité.

                                                                                                             FIN                                                                                                           

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