L'alchimie Amoureuse [Part.3]

C'est donc sans surprise que chacun arriva et s'assit le lendemain. J'étais heureux pour eux, Ils le méritaient. Au fil du temps, Ils passaient de plus en plus d'heures, assis l'un à côté de l'autre, et les deux mètres de bois qui les séparaient, étaient devenu moins de dix centimètres. Ils s'asseyaient toujours plus proche, jusqu'à ce que leurs épaules se touchent. Il parlait beaucoup, et Elle souriait plus qu'avant. On était à présent en été et c'était les vacances, alors Ils avaient prévus de passer ces deux mois ensemble. Comme d'habitude Ils étaient là. Et une chose incroyable se passa, la petite fleur timide s'épanouit. Sous la chaleur Elle rassembla ses cheveux en un chignon et pour la première fois, Elle assuma ses magnifiques yeux. Elle portait une jupe patineuse, avec un t-shirt blanc et des ballerines noires assortis à sa jupe. Et Elle avait fais ce chignon qui lui allait à merveille. Il pris le temps de détailler chacun de  ses mouvements. Il La vit, rassembler ses cheveux, Il vit son poignet se débarrasser de l'élastique noir en un mouvement discret et Il le vit entourer ses boucles. Ça n'avait duré pas plus de cinq secondes, pour Elle c'était un geste habituel, mais cela suffit à faire chavirer son coeur. Et quand Elle eût terminé, Elle laissa ses yeux se perdre dans son regard à Lui, sans vouloir le détourner et Elle le maintenu. Ils restèrent à se regarder pendant quelques temps, puis Elle tourna la tête et rougit quand son coeur se réveilla. Elle se sentit bien, en confiance, comme si avec Lui, Elle ne risquait rien, comme si Elle pouvait être Elle et laisser libre cours à son art sans être jugée. De ce jour, le violon ne jouait plus, mais son coeur, lui, battait la mesure de ses sentiments. Le crayon ne glissait plus sur le papier, c'est son coeur qui peignait la plus belle des oeuvres. Ce soir là, Ils se quittèrent le coeur léger et se dire à demain.
Ils se dirent bonjour, s'assirent sur mon écorce mais cette journée allait être différente.
Ils parlaient de leurs rêves et de ce qu'Ils voulaient devenir plus tard. Elle lui dit qu'Elle voulait devenir peintre et Il lui dit qu'Il voulait être musicien. C'est dans un éclat de rire, qu'Il prit sa main délicatement dans la sienne, en espèrent fortement qu'Elle ne la retire pas. Et à sa plus grande joie, Elle entrelaça ses doigts avec les siens et ne le lâcha pas. Quand tout à coup, dans ce parc si calme, Ils virent deux adultes arriver à grands pas. Elle lâcha subitement sa main et se leva. Ces parents la cherchaient depuis plus d'une heure sans la trouver. Ils la disputèrent devant Lui, avant de lui interdire de Le revoir. A ce moment là, le ciel s'obscurcit, leurs cœurs se fissurèrent et ses larmes roulèrent le long de ses joues. Il voulut aller les essuyait et que plus jamais elles ne coulent, mais Il fût obligé de rester assit à la regarder partir, encerclée par ses parents. Il avait mal, Il sentait un trou béant dans sa cage thoracique, comme un manque, encore plus grand que  celui de la musique quand Il ne pouvait pas en jouer. Je me rappelle qu'il a plus, mais qu'Il est restait assis, la tête baissée, laissant les gouttes perler de ses cheveux et qu'Il ne partit que lorsqu'Il eût froid. Tôt le matin, alors que le soleil commençait à peine à se lever, Elle vint attacher une lettre sous ma deuxième planche, à sa place à Lui, avec un ruban jaune. Puis Elle repartit aussi vite. Vers midi, Il arriva et s'assit. Il ne souriait plus, Il ne sifflotait plus. Je le vis saisir son archet et je m'attendait à entendre une magnifique mélodie comme à chaque fois. Mais le seul son que je pu entendre, fût un claquement d'étui. Il avait rangé son instrument, Il n'avait même plus goût au violon parce qu'Elle n'était plus là pour l'écouter alors qu'Elle était devenue la raison pour laquelle ses cordes dansaient. Il allait repartir, quand il remarqua le ruban jaune. Il le défit de ma planche et saisit la lettre. Il la lu à voix haute...

à mon violoniste,
Comme tu as pu le remarquer, je ne suis pas là.
Mes parents m'ont interdit de te voir, mais je ne peux me résoudre à l'accepter.
Alors c'est un peu fou, mais si tu le veux bien, pouvons-nous nous écrire ?
Je récupérrais ta lettre tous les soirs, et tous les matins je t'en laisserai une.
Je ne peux plus sortir de chez moi la journée, sans qu'ils ne m'accompagnent, alors au petit matin, par ma fenêtre, je sortirai. J'espère retrouver un de tes écrits ce soir, s'il te plait, ne m'attends pas sur notre banc, pour me voir. Je ne pourrais pas repartir en sachant que je ne te reverrai plus et que nos si belles journées sont révolus.
Ton artiste.                    

Il sourit, puis courut vers la sortie. Je le vis revenir quelque temps après avec une feuille et un stylo. Il se mit à chercher ses mots à voix hautes, puis Il écrivit pendant quelques minutes. De sa poche Il sortit un ruban gris perle et Il attacha sa lettre. Content de son travail, Il repartit en siflottant, rassuré qu'Elle ne l'ai pas oublié.

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