Je me souvins très vite d'un code. Il me semblait ressembler à celui-ci alors je me mis à le décoder. Petit à petit le message devint plus clair mais je ne parvenais pas à me rappeler le nom de ce code. Je bénis mes années de scoutisme lorsque je lu :

Le matin 4 pattes 2 le midi et 3 le soir

Qui suis-je ?

Signé : la cape

Ce message me rendit surexcitée. J'avais la preuve que la cape y était pour quelque chose, ou tout du moins qu'elle essayait de me mener quelque part avec ces indices !! Au bout de quelques secondes, je me sentis plus perplexe. En effet, pourquoi ces indices ? Était-ce un piège ? Une aide ? Comment cette cape savait que je m'étais lancée à sa recherche ? Autant de questions qui me taraudaient... Je fus interrompue au milieu de mes réflexion par le code secret dont je venais de me rappeler le nom. C'était le code des templiers ! 

J'étais donc perplexe et surexcitée quand un nouveau sentiment m'assailli : j'étais face à une nouvelle énigme dont je connaissais la réponse mais... que pouvais-je faire de cette drôle de réponse ? En effet, cette énigme était celle qui dans la légende, a permis à Œdipe de sauver une ville de la terreur semée par le sphinx (un animal mis homme mi lion). C'est l'Homme qui a quatre pattes le matin (enfance), deux pattes le midi (adulte) et 3 pattes le soir (vieillesse avec une canne). Je me mis alors à réfléchir pour la énième fois en moins de 24 heures. Alors alors.... Homme... Qu'est ce que je pouvais bien faire avec ça ? Je commençai à réfléchir à une rue, une place ou une avenue de l'Homme dans ma vie mais rien. Je cherchai alors tous les autres endroits, circonstances ou objets mais rien... Je cherchais désespérément, fouillant les limbes de ma mémoire ou des mes plus folles idées. Mais je n'y arrivais pas, le bout de papier sur lequel je pensais noter mes idées restait désespérément vide... 

Je me dis alors qu'il était temps que j'aille prendre l'air et que je quitte cette pièce. Au moment de remettre ma veste, je me rendis compte que je n'avais pas remis mon pantalon depuis que je m'étais couchée hier soir. Avec le feu qui brulait dans la cheminée et les choses incroyables qui m'étaient arrivées ce matin, je n'avais absolument pas fait attention à ma tenue. Je m'empressai de me rhabiller puis je remis mon manteau et mon écharpe qui avaient séchés. J'enfilai mes bottines et je me dirigeai vers la porte. Je sorti et je descendis le long du mur après avoir cadenassé de nouveau la porte. Une fois sur le sol, je regardai le ciel et me rendis compte qu'il faisait un temps magnifique et que le froid avait empêché la neige de fondre. Il faisait vraiment beau et cela me mis le sourire. Je n'en oubliai pas mon objectif et commençai à marcher en direction de la librairie.