Le soleil éclatant de Miami accueillit Louisa, une jeune étudiante en art avide d'aventure, alors qu'elle posait le pied sur la terre exotique de la Floride pendant le tant attendu Spring Break. Les palmiers s'inclinaient gracieusement sous la brise légère tandis que les vagues dansaient au loin, évoquant une promesse de journées ensoleillées et de nuits exaltantes.

Les rues animées de South Beach pulsaient d'énergie, et Louisa, armée d'un enthousiasme contagieux, s'immergea dans la culture de la ville. Des groupes d'amis éclataient de rire, des musiques entraînantes résonnaient dans l'air, et les rues étaient parsemées de boutiques aux couleurs éclatantes.

Sa chambre d'hôtel était située à quelques pas de la plage, où elle rencontra rapidement d'autres voyageurs partageant le même esprit aventureux. Après avoir déposé ses bagages, Louisa décida d'explorer les lieux. Louisa s'était vêtit de son maillot de bain deux pièces noires, avant de se rendre sur la plage qui s'étendait à perte de vue, ponctuée de parasols multicolores et de jeunes gens savourant l'instant présent.

Elle installa sa serviette de plage colorée sur un transat libre de la plage de l'hôtel, et y déposa ses affaires avant de s'installer tranquillement sur celui-ci. Elle attacha ses longs cheveux bruns et bouclés en chignons et sortit ses lunettes de soleil pour les mettre avant d'appliquer de la crème solaire sur tout son corps pour se protéger des rayons du soleil de Miami. Elle prit ensuite soin de sortir un livre de son sac de plage.

En effet, l'étudiante étudiait les arts. L'art de la littérature, de l'écriture. L'art de la musique. L'art de la peinture, du dessin. L'art la passionnait depuis son enfance. Alors, il était évident pour elle de consacrer sa vie, sa passion et son temps pour l'art.

Après une longue après-midi à se consacrer à sa passion pour la lecture sous le soleil chaleureux de Miami, elle se retrouva, avec sa meilleure amie, à la première soirée du Spring Break qui fut marquée par une fête somptueuse dans un bar branché de la ville. Les néons illuminèrent la piste de danse, créant une atmosphère à la fois relaxante, mais aussi propice à la fête. Louisa, vêtue d'une robe pailletée noire qui lui arrivait aux genoux, se joignit à la foule dansante. Les rythmes entraînants et les rires joyeux créèrent un tourbillon d'émotions alors qu'elle s'immergeait dans cette expérience unique.

Mais à bout de souffle sur la piste de danse sur laquelle elle était depuis presque deux heures, elle rejoignit le bar à la recherche d'une boisson qui la rafraîchirait. Elle commanda un mojito. Le barman acquiesça et prépara rapidement la boisson pour elle. Il servit Louisa quelques secondes plus tard et elle le remercia avec un sourire.

La soirée battait son plein, Louisa resta un moment au bar le temps de boire son mojito jusqu'à ce qu'une voix la déstabilise. Son regard se dirigea non plus sur sa boisson, mais sur l'homme qui se trouvait sur scène. Un grand brun bouclés chantait et dansait sur la scène du bar où elle se trouvait. Elle fut vraiment submergée par la voix du chanteur charismatique.

- Louisa ? Cria sa meilleure amie pour la sortir de ses pensées.

- Pardon, excuse-moi, je suis désolée, répondit-elle.

- Ne t'excuse pas pour être tombée amoureuse de ce jeune homme, Louisa, intervient Mary.

- Mais je ne suis pas amoureuse de lui. Mary... Enfin... Je... J'abandonne, murmura la jeune femme.

- Tu ne nies même pas alors, continua Mary dans sa lancée.

- Je suis amoureuse de sa voix. Ça, je ne le nie pas. Mais, en revanche, je ne peux pas dire que je craque sur lui. Je ne le connais même pas.

- Je sais ce que tu vas faire, commença Mary, tu vas aller au bar et commander un verre pour toi et le chanteur. Puis tu iras le voir en coulisses quand tu auras terminé pour engager une conversation avec lui pour voir s'il y a ce petit, je ne sais quoi.

- Tu sais tout autant que moi Mary que draguer n'est absolument pas mon truc.

- Je ne te demande pas de le draguer, mais juste de discuter avec lui, lui dire des mots doux.

- Arrête de faire ta fille aussi mielleuse, je sais que tu es amoureuse, mais quand même, dit Louisa.

Le chanteur continua son show pendant que Louisa le dévorait du regard, et ce, jusqu'à ce qu'il ne sorte de scène pour rejoindre le bar afin de prendre un verre.

- Un mojito, s'il vous plaît, demanda le chanteur.

Louisa resta immobile. Le chanteur se trouvait à quelques mètres de lui. Alors quand celui-ci dirigea son regard vers Louisa quelques secondes plus tard, les battements de son cœur se faisaient plus rapides. Les yeux bleus du chanteur transpercèrent le regard de l'étudiante qui faillit défaillir.

- Vas-y, va lui parler, murmura Mary.

- Non, je ne peux pas. Je ne saurais pas quoi lui dire une fois arrivée devant lui.

- Mais si, tu trouveras. J'en suis sûre.

Le chanteur qui observait toujours Louisa, immobile, s'approcha d'elle. Elle fut tellement surprise qu'elle lâcha le verre, qu'elle tenait dans ses mains et qui se brisa en mille morceaux à terre. Elle se baissa afin de ramasser les bouts de verre et Alexander fit de même.

- Je suis désolé, je ne voulais pas vous faire peur, continua Alexander.

- Non, surtout, ne le soyez pas. Je peux le faire toute seule, ce n'est pas à vous de faire cela, dit-elle.

- Je tiens à vous aider. Laissez-moi vous aider si vous le voulez bien.

Louisa acquiesça d'un sourire et ils continuèrent de ramasser les bouts de verre avec précaution.

- Je sais qui vous êtes. Alexander Fox. Je vous connais à travers les médias. Vous êtes très intimidant, mais beau. Au fait, je m'appelle Louisa, souffla timidement la jeune étudiante.

- Ne croyez pas les médias, Louisa. Ils disent souvent faux. Pas tout le temps, mais souvent. Je ne suis pas un coureur de jupons. Dès que l'on me voit avec une femme, qu'elle soit mannequin, chanteuse, actrice ou tout autre métier, les médias disent que je sors avec ses femmes. Mais croyez moi, je ne suis pas comme ça. J'ai juste des relations très amicales avec ces femmes, s'expliqua le chanteur.

- Ne vous justifiez pas, je connais les médias, je sais comment ils agissent sur les personnes influentes comme vous. Ils vous courent après pour ruiner votre vie privée et racontent des conneries sur celle-ci. Je les déteste aussi même s'ils ne racontent rien sur moi, évidemment, mais je suis contre les médias, dit Louisa.

- C'est pour cela que vous ne devez pas les croire. Parce que je ne suis pas comme les médias le disent.

- Je ne les crois pas, Alexander.

- Tant mieux. Pour me faire pardonner, je vous propose de venir me voir au studio pour l'enregistrement de mon album. Qu'en dites-vous ?

- Je ne sais pas, Alexander. C'est une agréable proposition, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

- Pourquoi pensez-vous cela ?

- Parce que si j'accepte, je pense que ce ne sera pas pour les bonnes raisons.