Chapitre 14

Lukas:

3 mois plus tard que son entretien avec les déclinés

- Si tu essayes de nous doubler Lukas, tu sais ce qu'il t'en coûterait ! Me menaçait-il

- Me crois-tu à ce point débile Umarth ? Je ne te dis pas que Roxane ne veut pas payer le prix, je dis juste qu'en ce moment elle n'est pas disponible

- Qu'a-t-elle de plus important à faire que payer sa dette ?

Je haussais les épaules même si mon interlocuteur ne pouvait pas le voir

- Je ne sais pas, mentis-je. Tu lui demanderas quand tu la verras

- Quand ? Nous avons réglé notre part du marché à vous de remplir la vÖtre. Ne nous faites pas regretter une nouvelle fois d'avoir commercé avec vous

Je rigolais à gorge déployée

- C'est donc comme ça que vous dîtes vous « commercer ». Ce n'est pas tout à fait le terme que j'aurais utilisé, mais s'il t'aide à trouver le sommeil Umarth, j'imagine que cela doit celui le plus adéquate...

- Ce n'est pas avec toi que je veux m'entretenir Higo, c'est Roxane et je compte bien que vous remplissiez votre part du marché !

- Autre chose à dire ? Je ne sais pas si tu le sais, mais j'ai une vie plutôt remplie. J'ai beau ne pas avoir plus envie que toi de poursuivre cet entretien, j'aie d'autres sujets encore plus désagréables que toi à arranger

- Comme si tu étais capable d'arranger quoi que ce soit...

- Au plaisir Umarth, répondais-je en raccrochant aussi vite qu'il m'en était humainement possible le téléphone

Chloé avait sale mine, enfin même ça était un euphémisme. Elle était dévastée, sa coiffure n'avait plus rien d'un roux flamboyant, tout était terne chez elle. L'absence de Thibault la détruisait bien plus que ce que je n'aurais voulu croire.

- Alors ? A-t-il compris ?

- Sûrement... On parle d'Umarth, mais il a eu la décence de ne pas me jeter la disparition de Roxane au visage, enfin, pas encore...

Elle pleurait, ses pleurs s'apparentaient à de petits cris stridents, j'aurai peut-être dû la prendre dans mes bras, mais ça aurait été trop pour elle. Elle me montrait déjà un visage que peu connaissaient, cette connasse égocentrique savait pleurer.

- Comment va-t-on apprendre au royaume que leur roi et Roxane ont disparu ?

Cette question était pour elle-même, elle avait déjà oublié ma présence, Chloé avait beau être dans une sorte de deuil, elle restait avec le royaume sa préoccupation numéro 1. Si Thibault et Roxane avaient réussi à la détourner de ses plans, ce n'était pas mon cas. 

J'étais juste Lukas pour elle, un mec un peu relou, nos points communs se résumaient à Thibault et Roxane. Pourquoi faillaient-ils toujours que nos vies ne ressemblent à rien.

- Ils sont en voyages Chloé, ils n'ont pas vraiment disparu

Elle se leva en trombe, ses yeux avaient beau être bouffis la lueur avec laquelle elle me fixait, que dis-je, me dépeçait n'avait rien du regard sympathique de la veuve éplorée.

- Es-tu vraiment aussi con que ça Lukas ?

- Chloé...

- Arrête ! Tais-toi ! J'ai laissé mon mari partir en Enfer avec Roxane et me voilà 3 mois plus tard, sans nouvelles, sans rien. Je suis seule ! Alors oui les déclinés nous ont aidés mais vois-tu si Roxane ne revient pas et qu'elle ne paye pas le prix... Cela va être à nous de le faire et ça... grogna-t-elle. C'est impossible ! Je suis reine bordel

Elle frappa son bureau de tout son aplomb. Elle avait beau ne pas être très grande, tout le bureau trembla. C'était qu'elle pouvait bien être impressionnante, je devais même avoué que si je n'étais pas moi-même inquiet pour « l'absence » de Tib et Rox, elle m'aurait sans doute fait peur. Elle ressentait enfin ce que j'avais vécu le matin où je n'avais pas trouvé Roxane. Respirer en devenait alors douloureux, l'air lacérait mes poumons, voir, mais sans la voir elle me brûlait la rétine. 

Je me souvenais de toutes ces sensations dans les moindres détails, j'étais revenu parmi les vivants, j'avais enfin retrouvé l'espoir ou quelque connerie du style. Et Roxane, volontaire ou non me l'avait retiré d'un geste bref et succin mais pas moins douloureux. J'avais crié au kidnapping, il était revenu, Asmodée était revenu.

 La panique avait affaiblit toutes mes facultés, j'avais été prêt à me battre avec toute personne j'aurai jugé suspect dans la disparition de Roxane. Jusqu'à ce qu'on s'asseye devant moi, qu'on attrape mes mains que l'horrible vérité s'échappe d'une bouche : Roxane allait bien, elle n'avait pas été kidnappé, elle était partie de son plein gré et ne reviendrait pas d'aussi tôt.

Cette nouvelle disparition n'avait rien en commun avec la précédente, mais elle faisait remonter bien plus de choses que ce que j'aurais pensé. Mon cerveau était à la dérive, Chloé sanglotait dans un silence presque olympien. Je me perdais au point de me demander comment Roxane avait réagi quand j'avais disparu... Qui avait remarqué que je n'étais plus là ? Pourquoi cela avait-il inquiété quelqu'un ? J'étais du genre à m'éloigner puis à revenir... Je me battais de toutes mes forces pour ne pas penser à Martin ou à toutes ces choses qui c'étaient passées dans cette cave. J'essayais aussi fort que j'essayais de rester quelqu'un de sain d'esprit. La démence avait l'air d'être quelque chose d'héréditaire chez moi.

Une cousine et une sœur incestueuse, cette même sœur qui m'avait tué. Tout était flou dans ma tête, mais elles avaient dû s'entretuer ou alors Roxane l'avait fait ? Je ne savais plus, ou peut-être que je n'avais jamais su. Je n'aimais pas penser à cette nuit où 3 Higo s'étaient éteints pour le prix d'1. Je n'étais pas convaincu que nous étions les 3 meilleurs représentants de la famille, il fallait rappeler qu'avant de me tuer j'avais énormément blessé ma sœur. Clarissa donnait l'impression d'être la plus équilibrée d'entre nous mais ce n'était qu'une façade.

- Ils vont revenir, dis-je à Chloé tout en disposant

Ils n'avaient pas d'autres choix. Thibault empêcherait à Roxane de se découvrir une passion pour les enfers et elle lui assurait de revenir en un morceau. Ce n'étaient pas vraiment d'eux que j'avais peur non, on savait que le temps avait la manie de ne pas s'écouler de la même façon entre nos royaumes. Ce qui m'effrayait c'était le prix qu'ils allaient devoir payer pour l'aide d'Asmodée. Roxane n'avait plus grand-chose à vendre et Thibault... Etant roi il avait bien trop de choses à vendre pour qu'Asmodée n'essaye pas d'en tirer partit.

Je me dirigeais tout droit vers le dortoir de Clarissa, elle était tellement déboussolée depuis le départ de Roxane. Cette dernière avait depuis maintenant plusieurs années prit tellement bien soin d'elle que Clarissa n'arrivait plus à concevoir sa vie lorsque Roxane n'était pas là, et je l'a recomprenait. Son petit minois m'ouvrit la porte juste avant que je puisse y toquer

- Comment ? Demandais-je

- Je ne sais pas, de l'instinct je crois

Clarissa n'était plus un bébé, c'était une préadolescente selon elle et une enfant selon moi. Elle se jeta contre moi et je l'attrapais dans mes bras avant de la faire virevolter. Je passais mes mains dans ses cheveux, ils étaient si doux.

- Tu as des nouvelles ?

- Non... Rien pour l'instant

Sa mine si fraîche et pétillante se referma si vite, comme une huître

- Arrête de t'angoisser, le temps n'est pas le même. Peut-être même que pour eux, ils ne sont parti que depuis une demi-journée. Roxane est costaude, il ne lui arrivera rien

Clarissa s'éloigna de moi et lissa sa jupe comme pour se donner un air plus adulte.

- Je ne m'inquiète pas pour Roxane, elle reviendra je le sais, mais plus elle reste là-bas plus j'ai peur pour eux. Même les enfers ne sont pas habitués à une Roxane Forman, rigola-t-elle

J'attrapais son bras et l'attirais contre moi pour embrasser son front

- Tu as encore raison, même s'ils l'aiment trop maintenant, elle va forcément les saouler et ils nous la rendront

On rigola toutes les deux, son rire cristallin me rappelait que ma famille avait beau être pourri, Roxane lui avait bien des malheurs en l'emmenant.

- Tu as vu Lucinda ? Lui demandais-je pendant qu'elle s'éloignait

- Et toi ?

- Non, avouais-je, je l'évite

- Pareil pour moi... Je n'ai pas envie de la voir. Lucinda est exactement ce pour quoi je déteste notre famille

Je comprenais, Lucinda était une Higo de sang. Nous aussi, mais elle n'avait aucune limite, ses parents l'avaient toujours privilégié. Surtout maintenant qu'elle devenait le visage de cette famille. Tiphaine, Aliénor, Clarissa et moi n'étions plus de la partie.

- Tu n'as aucun moyen de savoir si Roxane va bien ?

- Tu l'aimes vraiment n'est-ce pas ?

Elle hochait la tête

- Elle a été là, quand personne ne l'était. Elle m'aime moi Lukas, ni mon noms, ni mes dons, ni ce que je pourrais lui rapporter. Roxane est ce que j'ai de plus précieux.

J'étais légèrement vexé, Roxane me battait même avec ma cousine

- Ce n'est pas contres toi Lukas, mais tu as eu tes propres batailles à mener. Sauf qu'en te battant contre Ali et Tiph, tu n'avais pas le temps pour moi et ce n'est pas grave. Mais Roxane, elle, m'a tendu la main et ne l'a plus jamais lâché

Je hochais la tête, encore une fois Clarissa était la voix de la sagesse

- Je suis heureux que tu aies Roxane dans ta vie, parce que même si elle le fait mal elle essayera toujours de faire la meilleure chose pour toi

Clarissa mit une fois de plus son envie de faire l'adulte pour me serrer très fort contre elle. Je profitais à chaque fois de ce moment comme s'il était le dernier. Un jour Clarissa ne mettrait plus son côté adulte pour me prendre dans ses bras et je savais déjà que ce jour me rendrait malheureux.

- ça te dit qu'on aille chercher Tristan et qu'on fasse quelque chose ?

Elle attrapa un manteau et me poussa vers la sortie

- Dépêches toi, souriait-elle

Je n'avais pas la garde de Tristan, et je ne m'en plaignais pas. L'appartement de Camélia était à quelques couloirs du mien, je pouvais le voir dès que l'envie me venait. Néanmoins, mon absence quant au début de la vie de mon fils m'empêchait de prendre totalement mon rôle de père. Je n'avais pas été là, il était né sans moi, il avait déjà vécu tant de choses sans que je ne sois là. De plus j'avais fait tellement de connerie alors qu'il était là. Face à mon malheur suite au départ de Roxane je l'avais très clairement négligé et je n'ose imaginer ce qui se serait passé sans Camélia.

Tristan était la dernière raison de mon bonheur, ce petit bonhomme était tellement plein d'énergie. J'aimais tellement le voir sourire, ses petites dents faisait craquer tout mon être. Il était une des choses que j'avais le mieux réussi, il souriait rien qu'en me voyant. Ses petits gazouillis étaient magiques et ses essais pour parler me faisaient rire jusqu'à ne plus pouvoir respirer.

Camélia était la meilleure mère que notre bout ait pu espérer et je lui serais éternellement reconnaissant pour tout ce qu'elle faisait encore pour moi alors que plus rien ne l'y contraignait. Notre contrat de mariage avait prit fin avec le « jusqu'à ce que la mort vous sépare ».

Clarissa s'amusait avec Tristan pendant que je les surveillais avec un air attendri que je ne me connaissais pas vraiment. Je n'avais pas présenté Tristan à ma famille, je ne voulais pas non plus qu'il porte mon nom. Je voulais le protéger aussi longtemps que possible de la perfidie de ma famille et pour l'instant j'étais plutôt doué.

- Lukas ! Hurla une voix

Je fis la sourde oreille, je n'avais pas envi de me disputer avec Daphné ou quoi que ce soit

- Putain ! Hurla-t-elle de nouveau. Regarde ton téléphone de temps en temps

Je fis mine de ne pas l'avoir entendu mais jetais quand même un coup d'œil à mon téléphone. Et merde, Daphnée avait raison, j'avais une dizaine d'appels manqués. 

Autant de la part de Chloé, que de Bastien ou Maëlys. Ils avaient donc dû rentrer de leur voyage et si Daphnée se déplaçait jusqu'à moi, cela ne pouvait pas être que pour me signifier qu'ils étaient rentrés. Je me demandais encore quelle merde alors nous tombe dessus.

Elle s'avançait vers moi en hurlant, j'essayais de faire abstraction de sa présence restant focus sur Clarissa et Tristan, de toute façon, je ne pourrais pas l'empêcher de me hurler dessus alors autant essayer de le repousser au maximum.

Je sentis une main s'abattre sur ma nuque

- Bordel de merde Lukas ! Tu es sourd en plus de tout ! M'incendiait-elle

Je me retournais lentement vers elle, installant un sourire de cérémonie sur mes lèvres

- Oh Daphnée, comment vas-tu

- Fout toi de ma gueule ! Ramène tes fesses on a des problèmes !

Ne me voyant pas bouger, elle attrapa mon bras avec assez d'aplomb

- Maintenant !

Clarissa se retourna en entendant la voix criarde de Daphnée

- Qu'est-ce qu'elle veut celle-là ? Me lança Clarissa en attrapant Tristan dans ses bras

- Je crois qu'on me demande, lui répondis-je

- Je dépose Tristan à Camélia, me sourit-elle

Je me décrochais de l'étreinte de Daphnée pour embrasser le front de mon fils et de ma cousine. Daphnée attendait droite comme un piquet.

- Dépêches-toi veux-tu...

Je suivais Daphnée dans les méandres de l'Académie, jusqu'à ce qu'elle me bloque contre un mur dans un couloir vide.

- Je croyais qu'on était attendu, souriais-je totalement conscient de ce qui allait se passer

Ses yeux fixaient mes lèvres et elle se mordait les siennes.

- Vu combien d'appels tu as loupé, on n'est plus vraiment à 5 minutes près nan ?

J'ouvris les lèvres pour parler mais elle me sauta dessus avant qu'un son ne puisse en sortir. Sa bouche était haletante et prête à défaillir. Ses mains entouraient mon cou pour le pousser contre son visage, nos lèvres étaient scellées, affamées. 

Mes mains attrapaient son buste, attirait son corps contre le mien pendant que ses lèvres descendaient dans mon cou. Je nous retournais, c'était maintenant elle contre le mur, je détachais ses mains pour les poser contre le mur. Ses yeux brillaient d'une lueur lubrique et ses lèvres étaient toutes rouges suite à nos baisers. 

Son corps m'était tout offert, ma langue s'aventurait dans les replis de son décolleté attendant fermement chacun de ses gémissements.

- Oh, bordel de merde

Je préférais l'entendre jurer grâce à moi, qu'après moi. Nous n'entretenions pas vraiment de relation, mais il était vrai que l'on s'appréciait plutôt pas mal, alors quand on arrivait à trouver du temps dans nos emplois du temps on s'aventurait à quelques découvertes.

Les corps de Daphnée était tout chaud, une bombe à retardement. Je l'entendais supplier pour plus, ma bouche ne suffisait plus, j'aimais cette notion de pouvoir. Savoir que c'était moi qui la mettais dans cet état, qu'à cet instant précis tout son corps ne se concentrait plus que sur les sensations que je faisais naitre en elle. 

Je pouvais parier qu'à cet instant, son seul rêve était de me sentir en elle. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre à son visage et ses petits cris, que mon pénis allait combler toutes ses attentes.

- Lukas... Suppliait-elle de toutes ses forces

Je n'avais pas besoin qu'elle me touche pour prendre du plaisir, la voir comme ça, me suppliant de lui faire tout un tas de choses suffisait à me faire prendre mon pied.

- Bon Dieu !

Daphnée et moi sursautèrent, ce n'était pas l'une de nos voix. Je la lâchais automatiquement et à peine ses mains libérées elle entreprenait de se rhabiller.

- On vous trouvait trop long alors je suis venu voir s' il y avait un problème... Avoua Bastien. J'ai encore perdu une occasion de rester tranquille dans mon coin, je vais devoir me laver les yeux des dizaines de fois pour oublier ce que je viens de voir

Je rigolais

- C'est bon, on n'a rien fait d'illégal

- Peut-être pour toi, me pointait-il du doigt. Mais je n'avais pas du tout envie de voir son visage, ton corps le sien... On a beau être ami, ça, je voulais bien que vous le gardiez pour vous

Je donnais une grande tape dans le dos de Bastien, laissant à Daphnée le temps de se rhabiller. Ce n'était pas tellement le fait de ne pas coucher avec Daphnée qui me dérangeait, plus le fait d'avoir la trique et de savoir que je devrais attendre avant de me vider, putain, j'allais avoir les couilles bleues. Daphnée avait retrouvé son masque de bon petit soldat, marchant devant Bastien et moi.

- Et du coup, vous êtes ensembles ? Demanda Bastien

Je rigolais

- Pas du tout, on est deux adultes consentent c'est tout

- Et Roxane ?

Pourquoi fallait-il toujours tout ramener à elle, c'était fou . Dès que je faisais quelque chose dans ma vie on me demandait « Et Roxane ? », c'était mentir que de dire que je n'en avais rien à faire de Roxane, mais je ne pouvais pas passer une vie à attendre un je-ne-sais-quoi. Alors oui, même si Roxane était là, je n'arrêterais mes parties de jambes en l'air avec Daphnée. 

Lorsque j'étais marié, Roxane c'était tour à tour rapproché de Thibault et de Thomas sans se demander « Et Lukas ? », alors merde, pourquoi serais-ce à moi de prendre ses sentiments en considérations alors qu'elle ne pouvait plus en éprouver. Merde alors.

- Roxane est grande, elle ne ma pas attendu pour faire ce qu'elle voulait dans la vie, je ne vais pas l'attendre non plus

Bastien était le loyal ami de Roxane, il jouaitson rôle à la perfection. Essayant de ne pas trop casser les morceauxentre elle et moi si par le plus grand des hasards, son bâtard de grand-pèredécidait de lui rendre ce qui était sien.

 Néanmoins, Bastien avait d'autresproblèmes à gérer avant de penser à un possible retour de flamme entre nous.Maëlys avait reculé son mariage de quelques mois, officiellement pour laisserle temps à Thibault et Roxane de rentrer, mais officieusement, ils étaientpartis tous les deux voir cet oracle.

 Et on savait tous que parfois, un voyagede ce genre pouvait remettre en cause bon nombre de certitudes.    

Elise<3

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