Chapitre 5 : « Feu de Noël, feu d'étoile »

« Quand on laisse mourir le feu de Noël, il n'y a plus qu'un moyen de le rallumer.
C'est d'aller chercher le feu des étoiles. »
Pierre Jakez Hélias, Les autres et les Miens

Les vacances de Noël s'étaient déroulées dans une ambiance crispée : la jeune fille refusait de sortir, glissant son nez par la porte entrouverte pour manger seulement, et concentrer ainsi chaque seconde de son temps à travailler. Cette pression constante s'abattant sur son corps frêle la transformait en une Atlas féminine, dont les cernes plus sombres que la nuit agrandissaient deux yeux déjà gonflés de peur. Mais elle ne lâchait pas une larme, restait stoïque face à cette angoisse terrible qui l'empêchait de respirer, qui la maintenait à son bureau jour et nuit, fête ou non. Elle avait rapidement averti Marc, par un message WhatsApp bref, auquel il avait répondu un émoticon seulement. Mais quelques fois, son visage réjoui avait jailli à la fenêtre d'Aurore, et lui avait apporté un peu de soleil dans le crépuscule hivernal.

Cookies, chocolats, et petites cartes garnissaient à présent son bureau et exprimaient le répit prochain qu'elle s'accorderait une fois son labeur derrière elle. Le café avait été compréhensif, comme si souvent, et l'avait fait remplacée pendant ce long mois de janvier qui n'en finissait plus. Elle avait même laissé de côté quelques semaines les cours de danse qu'elle adorait tant.

Les examens glissèrent dans sa conscience sans qu'elle ne le réalisa vraiment, si absorbée par les révisions du prochain. Deux semaines qui s'en allèrent d'un claquement de doigts, qui effacèrent toute sa volonté et son travail acharné. Lorsqu'elle sortit de sa dernière épreuve, les cils constellés de soupirs, elle s'écroula sur le banc de l'arrêt de bus, alluma une cigarette en attendant le prochain car, qui devait venir dans une demi-heure. Ses jambes tremblaient encore sous sa jupe, mais ce n'était pas le froid qui les agitaient ainsi. Elle aurait voulu s'abriter dans de doux bras, dans une étreinte qui la couperait de ce monde trop bruyant, de ces cris qui résonnaient dans sa tête.

C'est alors qu'elle aperçut une voiture ralentir et s'arrêter devant son corps prostré. Un visage familier sortit de la fenêtre ouverte et cria quelques mots. Trop abasourdie, elle s'engouffra dans le véhicule et en fixa le conducteur.

- Qu'est-ce que tu fous là ?

- Ta mère m'a averti quand tu terminais tes examens alors je me suis dit que ça te ferait du bien de rentrer avec un taxi privé, répondit-il avec un clin d'œil et en redémarrant.

- Mais qu'est-ce que tu fous avec une voiture ? demanda-t-elle encore en le fixant, presque terrifiée.

- Oh ! Oui, c'est vrai, t'es pas au courant ! J'ai profité des vacances pour récupérer mon permis ! Et ma voiture aussi, rit-il.

Elle observait ses mains se balader à l'aise sur le volant de cuir, et remarqua alors le luxe du véhicule, ce luxe qu'elle exécrait tant, mais qui lui allait si bien. Bien sûr – comment pouvait-elle imaginer qu'il prenait le bus par plaisir ou soucis écologique. Elle se souvenait s'être fait la réflexion quelques temps auparavant, mais ne lui avait jamais demandé.

Elle réalisa alors qu'elle venait de manquer un temps précieux, et s'en voulait d'avoir fait tourner le monde autour d'elle, sans s'intéresser à lui pendant ces fêtes.

- Maintenant que tu as terminé, ça te dit de fêter Noël en retard ? Ensemble ? proposa-t-il en lui jetant regard. Je voulais t'offrir mon cadeau, et puis je me suis dit que tu avais assez à faire comme ça !

Elle ne répondit pas tout de suite, encore abasourdie par ces nouveautés qui cascadaient sur elle sans avertissement.

- Mais j'ai pas de cadeaux pour toi ! fut la seule chose qu'elle parvint à dire.

- Mais pas besoin ! Tu peux me faire un bon pour ton café, ou pour des balades avec toi, plaisanta le jeune homme. Tu es là demain soir ?

Elle hocha la tête, et un soleil s'imprima sur sa poitrine alors qu'elle réalisait ce qu'il lui proposait.

- On ferait ça chez toi ? demanda-t-elle.

- Oui, je pensais ! La maison est grande, et puis j'ai la super cheminée ! fit-il fièrement. Et puis, j'ai pas descendu les décorations exprès.

Elle l'avait vu, s'en était étonnée, de voir cette maison bariolée clignoter de milles feux, étoiles colorées sur ce fond terne, criant milles chants de Noël silencieux entre leurs lueurs qui s'étalaient sur le goudron gris. Cela n'était pourtant pas dans la personnalité apparente du vieux garçon et elle nota la délicieuse attention.

Ils discutèrent durant tout le trajet, l'air frais de la liberté coulant sur les joues encore humides de larmes d'Aurore, et le cœur battant plus fort encore qu'avant les épreuves. Dans celui-ci s'agitaient les mille délices d'un sentiment encore étouffé, qu'elle enfermait dans le coffre de sa cage thoracique, qui agitait en tremblements ses mains délicates, qui dorait sa peau de nuances roses, et qui élevait son corps tout entier dans une volupté inomable dont elle resplendissait comme un astre. Elle ne le nommait pas non plus, trop appeurée que celui-ci n'envahisse la précieuse amitié qui s'était dessinée, et elle se sentait gamine d'imaginer ces fantaisies parfois, qui dans ses rêves faisaient escale.

Marc semblait si heureux de se trouver à nouveau mains sur le volant, si fier de lui désigner toutes les commandes de sa voiture retrouvée qu'elle n'osa pas se moquer gentiment de lui. Elle remarquait bien ses habitudes urbaines qui jaillissaient lorsqu'il poussait un long soupir derrière un tracteur, lorsqu'il coupait les priorités aux ronds-points et ces petits détails qui la faisaient frissonner de peur soudaine.

- On t'enlève les feux et tu sais plus comment conduire, rit-elle en s'accrochant un peu plus aux accoudoirs en cuir et arborant un sourire crispé.

Il fit mine de s'en vexer et lui adressa une moue boudeuse, sans prendre au sérieux sa remarque.

Le lendemain, elle profita de sa journée libérée pour s'essayer à quelques coups de pinceaux. Cela faisait, il lui semblait, une éternité qu'elle n'avait pas sorti ses brosses de leur étui, et lorsque la peinture s'étala sur la toile nue, un feu ardent s'alluma dans son ventre pour se propager à ses longs bras fins, qui dansaient devant le paysage qui se dessinait.

Pas d'esquisses, pas de crayons, juste son âme toute entière qui chantait en dessinant les traits de l'amour qu'elle portait au monde.  Quand elle eut terminé et qu'elle en fut satisfaite, elle s'essuya les mains sur ses jeans, nonchalamment, y laissant deux traînées arc-en-ciel comme des étoiles filantes sur la toile du ciel, qu'elle admira en riant un peu de sa bêtise. Dans son cœur s'éveilla un peu plus la joie enfouie.

Le soir arrivant, elle laissa son œuvre reposer sur le devant de la fenêtre pour qu'elle sèche plus vite, et s'enfuit sous la douche pour débuter les préparatifs de la soirée. Elle voulait, dans un élan de narcissisme, ou simplement pour plaire, peindre sur les lèvres le désir d'amour qui l'envahissait lentement, sur ses paupières pâles les couleurs des aurores et dans son cœur l'imaginaire des vies exotiques qu'elle ne pouvait expérimenter.

Et elle se vêtit d'une robe de velour sombre comme la nuit qui tombait, où de petits cristaux entrelacés imitaient le chant des étoiles disparues. Et d'un collier rappela la claire pâleur de la Lune lorsque cette dernière s'élevait dans les cieux matinaux, qu'elle échangeait sa place avec le soleil quelques instants encore avant de disparaître dans son ombre.

L'heure sonna. Elle jura en s'apercevant que la peinture n'avait pas séché et décida de la laisser encore là pour la soirée. Marc le comprendrait bien. Il comprenait toujours.

Elle lança un petit « bonne soirée » en claquant la porte, vacilla sur ses escarpins noirs sur le trottoir d'argent et, une fois l'assurance reconquise, dança sous la nuit jusqu'à la maison de Marc.

Il répondit à la cloche, qu'il avait placé à défaut de sonnette fonctionnelle sur la gauche de la porte de chêne et qui criait son chant, lorsqu'elle venait lui rendre visite,  dans tous le quartier, avec un gigantesque sourire illuminé par les guirlandes de Noël. De la porte ouverte s'élevait une odeur délicieuse, et, dans les ténèbres ambiantes, les rayons du feu qui s'échappaient de l'âtre miroitaient sur les murs boisées. L'atmosphère divine rendait le cœur de la jeune femme guilleret avant même d'avoir pu goûter au nectar délicieux qui l'attendait sur la console. Elle fut surtout étonnée d'apercevoir, dans le coin de la pièce, un petit sapin soupoudré de fausse neige, où se disputaient des décorations disparates en dansant légèrement dans le vent qui s'engouffrait entre les poutres.

- Jolie robe, dis donc ! complimenta Marc en lui faisant signe de s'asseoir.

- Jolies décorations ! lui répondit-elle en ne croisant pas son regard, laissant le sien se balader le long des enlacements de lumières.

Il lui servit un peu de champagne, ils firent « santé » comme une détonation, et les bulles s'envolèrent vers le ciel. Le plafond au-dessus des cheveux délicatement tressés d'Aurore avait disparu et s'étalaient à la place les milles flocons du champagne qui faisaient comme des constellations disparates sur le fond de saphir.

Ils passèrent rapidement à table, que le juriste avait parsemée de poudre blanche soyeuse, qui collait aux couverts et qu'ils durent épousseter pour que celle-ci ne s'ajoute pas aux mets que Marc sortait du four. Le vin rubis coula dans les verres cristallins que la jeune femme s'amusa à faire chanter tandis que se brisait sous les couteaux la croute du gratin dorés. Ensuite, ils allèrent se réfugier dans le cuir moelleux des fauteuils, et les boissons féériques qui avaient ponctués la soirée montaient à présent à la tête de la jeune étudiante, qui dû se tenir au bras droit de son hôte pour ne pas tituber jusqu'au siège. Elle s'y affala, ôtant sans vergogne ses chaussures de satin pour laisser ses pieds s'enfouir dans le tapis doux. Marc s'installa à ses côtés, et elle ne put s'empêcher de remarquer sa cuisse chaude contre la sienne.

- Les cadeaux, les cadeaux ! bourdonna sa voix dans l'atmosphère tendre du soir.

- Mais quelle impatiente ! Et où est mon cadeau d'ailleurs ? demanda l'adulte en souriant en coin.

- T'as pas été assez sage ! s'esclaffa Aurore sous l'effet des bulles d'alcool qui circulaient entre ses veines d'argent.

- J'avoue, je le mérite pas. Je t'ai pas apporté assez de biscuits, de sourires pendants tes révisions, fit-il mine de bougonner dans sa barbe naissante, qu'il rasait précautieusement chaque matin.

- Non, je rigole, chevrotta Aurore en balayant les particules invincibles dansant devant ses pupilles d'un geste gracile de la main. Faudra juste venir le chercher plus tard à la maison, il était pas transportable.

- Je t'embête !

Et il lui saisit la main pour la frotter maladroitement avant de s'élancer sous le sapin pour en dégager un énorme globe emballé de papier noir.

Aussitôt, il sembla à la jeune femme que les dernières gouttelettes des boissons grisantes s'évaporèrent et elle retrouva sa pleine conscience, les joues rougies et le cœur battant comme mille astres qui l'accompagnaient.

- Vas-y, ouvre !

Précautieusement, elle détacha les scotchs, l'un après l'autre pour savourer un peu plus ces instants d'attente et de surprise. Elle dégagea un à un les pans de l'emballage onyx, percevant chaque reflet, chaque crissement, pour découvrir son trésor. Il s'agissait d'une mappemonde, qui paraissait tout droit extraite d'un immense lapis-lazuli. Sur cette dernière étincelaient quelques dessins blancs qui traçaient de grandes lignes pâles sur ce fond d'azur et les cristaux blancs jaillissaient timides de la pierre pour achever les symbolisations qu'Aurore perçut immédiatement.

- C'est les étoiles, chuchota-t-elle.

Ces étoiles-là envahirent presque immédiatement ses yeux, changeant de formes pour devenir des larmes qui perlèrent aux coins des paupières.

- J'ai trouvé cela chez un antiquaire, je pouvais pas passer devant sans te l'acheter, expliqua avec un sourire en coin Marc. Apparemment, personne n'en voulait, étonnamment. J'espère que cela te plait quand même.

Elle n'eut pas besoin de lui répondre, les yeux brillant plus que le ciel ce soir-là témoignaient bien de ses sentiments débordants.

Elle s'élança vers lui et il la reçut dans ses bras ardents, dans lesquels elle espéra se fondre. Elle enfouit son nez dans le creux du cou de son ami, inspira longuement son odeur devenue si familière, priant pour que cette dernière imprègne à jamais sa peau douce, qu'elle absorbe le parfum d'amour et de bonheur, qu'à jamais elle porte le souvenir gravé dans sa chair des arômes intimes qui vibrait dans son cœur.

Il lui déposa un baiser sur la mâchoire, maladroit, mais doux comme les brises automnales et lui fit comme une marque incendiaire qui jamais ne cesserait de brûler à la frontière de sa joue et de son col.

Elle se détacha de lui pour ne pas sombrer dans la tempête de désir dont elle tremblait ; ou était-ce le froid qui soudainement s'était engouffré entre eux dans la gêne de ces deux amis que les liens séparaient ?

Il lui frotta naïvement les cheveux, comme pour effacer ce petit instant d'égarement et retrouver la relation fraternelle qu'il entretenait désespérément, probablement conscient des revers du velour de cette amitié faussement brodée sur tissu de mensonges affectifs.

- Tu sais ce qui pourrait faire un chouette cadeau ? fit-il après un instant silencieux, qu'il passa à se frotter les mains en évitant les pupilles anthracites de la jeune femme.

- Dis tout de suite que tu croies que j'ai oublié ton cadeau. Il est à la maison ! se vexa-t-elle malignement.

Il lui asséna une frappe sur l'épaule, dont elle sentit la chaleur jusqu'au creux de ses reins.

- Tu devrais m'inviter à ton spectacle de danse.

- Comment tu sais que j'ai un spectacle ? fronça Aurore des sourcils.

- Ta mère.

- Ma mère ? Mais elle te parle plus à toi qu'à moi, plaisanta d'un ton aigre la brune en rentrant son torse entre ses épaules.

- N'empêche, évita Marc en détournant le sujet, je suis libre  le 21 mai. Du coup ?

- D'accord, je te réserve un billet, acquiesça l'étudiante, en gardant sa mine boudeuse comme si elle espérait qu'il la réconfortât d'un nouveau câlin.

Mais il garda ses distances, comme l'amant qui souhaite partir dans le secret de la nuit.

La magie semblait s'être brisée, par ce simple geste d'amour qu'elle avait initié et elle cessa de respirer jusqu'à sentir le sol sous le canapé brun valser pour purger son erreur. Anciens réflexes. Elle inspira longuement en sentant son cœur remonter à ses tympans dans une saccade effrayée.

- Tu veux venir chercher ton cadeau ? fit-elle soudainement pour rompre le nouveau silence qui menaçait de ses griffes sinueuses.

- Bah j'attends que ça ! s'esclaffa son ami en se saisissant de son veston et lui présentant son bras. Milady.

Elle imita les divas qu'elle avaient lues et s'agrippa à la manche rêche de l'homme pour ne pas se laisser sombrer dans les miasmes de cet amour platonique qui la détruisait à petit feu.

Mais elle savait bien qu'elle était une étoile en fin de vie : elle finirait par exploser, calcinant tout sur son passage, avant de se rétracter et à jamais trembloter d'une lumière vacillante qui serait le reflet de ce qu'elle fût jadis. Elle ne voulait pas accélérer sa destruction par cette liaison sans lendemain. Elle se doutait bien d'une autre chose : cette fièvre ne deviendrait que marivaudage dès lors qu'elle se réaliserait. Toute son essence reposait dans l'impossibilité, et cette chimère disparaîtrait aussitôt que ses doigts fins la toucherait.

Elle avait l'impression de commettre un adultère, une tromperie douteuse en s'amourachant lâchement de cet homme, alors même qu'elle tentait de réfréner cette pulsion rêveuse au fond d'elle-même, de l'étouffer de ses bras de porcelaine contre son cœur trop faible. Souvent, il lui semblait que lui aussi comprenait les mécanismes infernaux de cette machine qu'ils avaient assemblés à coup de discussions entre deux cafés, ou deux néons criards dans un bus, trop tôt le matin ou trop tard le soir. Mais Marc jouait avec les frontières du possible, sautillant sur la corde qui menaçait de se rompre à chaque instant, l'entraînant dans ses bras ou dans les fossés, riait de la voir se débattre, lui posant des baisers sur la tempe. Et elle ne savait si elle souhaitait qu'il continue.

Arrivés devant sa maison, elle porta un doigt à ses lèvres, prise d'une idée soudaine. Elle lui lâcha la main — depuis quand la tenait-elle ?— pour ôter ses escarpins, les lança par la fenêtre ouverte, puis grimpa sur la caisse déposée là certainement pas par hasard, pour se hisser jusqu'à attraper le rebord, sur lequel elle parvint à s'élever.

- Pffft, frimeuse, chuchota Marc en jouant le jeu.

Elle lui tendit la main, pour le faire grimper, mais il la regarda d'un air dédaigneux pour, en deux mouvements presque félins, la rejoindre. Elle lui indiqua de fermer les yeux et se saisit du tableau qui brillait dans l'ombre pour le lui déposer entre ses paumes ouvertes, dans lesquelles elle aurait souhaité déposer son cou et ses armes.

- Joyeux Noël, frissonna-t-elle alors que les deux grands yeux noirs s'ouvraient et laissaient entrevoir une joie non dissimulée.

- C'est magnifique !

- Alors tu reconnais probablement la scène, c'est nous contre l'arbre. Et puis là...

- C'est Cassiopée, ton presque nom.

Elle hocha silencieusement de la tête avant de pointer un point de rubis qui éclairait le vaste tableau d'une lueur cuivrée.

- Là, c'est Mars, en rapport à ton nom. T'as le nom d'une planète, moi presque le nom d'une constellation disparue. Je trouvais ça drôle. Enfin, étonnant.

Il l'a pris à son tour dans ses bras et elle y trouva le sens de son existence. Sur la toile, Cassiopée reine s'écartelait afin de se rapprocher du feu écarlate trop loin d'elle.

Coucou ! Comment allez-vous ?
Je remarque que mes dates de publication coïncident à peu près avec la période de l'année dans lesquels nos personnages se trouvent, mais c'est que du hasard et cela cessera probablement assez vite malheureusement.
J'espère que vos examens à vous se passent bien, pour ceux qui en ont, et à tous vous souhaite beaucoup de courage et d'étoiles
A très vite
Klara

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