9- ✔

Point de vue d'Abigail

[Une semaine plus tard ]

Je suis sur mon balcon et j'observe la vue devant moi... Je ne parle plus à personne, ça ne change rien, mais lui et sa sœur, je les évite le plus possible. On toque à la porte, mais je ne réponds pas, je sais que c'est lui. Je voudrais disparaître et ne plus revenir, je suis arrivé au point de non-retour. « Il me manque tellement ». Mon père m'a tout appris, à me battre, à me faire confiance, à être moi-même. Il reste loin de moi près de la porte de la salle de bain. Tant mieux !

- Je pars pour quelques jours pour le travail, si tu as besoin de quelque chose demande à Mia ou à mon père.

Je ne réponds pas et je pense que monsieur le prince le prend mal. Il s'attendait à quoi ? Que je lui saute dessus parce qu'il part. Non monsieur. Il peut même disparaître ça ne changera rien à ce que je ressens pour lui. De la haine. Avant de partir, il fait tomber tout ce qu'il avait sur ma table. Par colère ? Franchement, ça m'est égal, il pense qu'il est le seul à souffrir de cette situation, qu'il est le seul à avoir peur de ce qui se passe. Non, je suis mal, j'ai peur, et surtout la colère me ronge de l'intérieur.

[ Trois jours plus tard ]

Ça fait trois jours, qu'il est parti, je ne suis pas sortie de ma chambre une seule fois. Je mange peu, mais j'ai de quoi rester en vie sans sortir de cette pièce qui est mon allié pendant le temps que je passe ici. Mia est venu me parler, Pense-t-elle vraiment que je vais lui adresser la parole alors que j'ignore son frère ? La logique n'est pas innée pour cette famille. Je me prépare pour aller prendre l'air, je vais mourir d'ennui si je reste ici, être en contact avec la nature me manque.

Il est 13h, je suis dans les jardins tout à coup, je suis projette sur l'arbre devant moi, mon corps atterri violemment après de l'arbre. Des vampirettes gloussent, je me retourne et les regarde. Elles sont trois, habillé vulgairement.

- Tu penses qu'une humaine comme toi mérite le prince ? Dit celle aux cheveux rouges.

Elles ont toutes les canines sorties avec les yeux rouges. Elles sont laides qu'elles soient sous leurs formes vampires ou humaines. Elles me donnent des coups de pieds dans les côtes, un coup de couteau dans le ventre, des coups sur le visage. Je ne peux pas les voir parce qu'elles sont un masque, mais idiotes qu'elles sont, j'ai vu leurs tatouages et j'ai une bonne mémoire pour les voix.

Quand elles partent, je regarde vers le château, je vois la reine avec un visage rempli de haine et de victoire. Je me lève doucement en tenant mon ventre pour limiter les dégâts. Arriver dans château Mia vient vers moi effrayé.

- Ne me touche pas ! Dis-je avec difficulté.

Ses parents et Helena entrent dans le salon, les deux sangsues ont un sourire radieux. Elles sont contentes du résultat de leur plan, je reste neutre, garde mon calme pour ne pas montrer ma colère.

- Abigail laisse ma fille t'aider. Dit le roi.

Je rigole amèrement...

- Jamais, personne ne me touche et encore moins un vampire.

- Tu as besoin de sang ! Dit Mia.

Le sang pourra me guérir plus vite mais je préfère succomber suite à mes blessures.

- Elle ne veut pas de votre aide laissez-la. Dit la reine.

- Non, parce que ton fils fera un massacre dès qu'il sera au courant. Dit Mia.

Elle perd son sourire, et moi, je souris bêtement...

- Vous n'avez pas pensé à ça ! Dis-je en partant.

Je suis dans ma chambre plus exactement la salle de bain en train d'essayer de me soigner, j'ai mal partout surtout au ventre le pansement et couvert de sang et mes cotes sont douloureuses. La porte calque durement sur le mur.

- Abigail ! Dit une voix que j'identifie étant celle du prince.

Pourquoi je vis avec les gens que je déteste le plus au monde.

- Dégage de ma chambre !

Il ne dit rien et vient s'asseoir sur mon lit me touche la main ce qui me procure un frisson parcourt tout mon corps, un frisson que je déteste parce qu'il me fait du bien. Je retire ma main brusquement, je ne dois rien ressentir pour lui.

- Laisse-moi te soigner.

- Non, jamais !

Il mord son poignet et l'amène devant ma bouche. On se fixe du regard, je peux voir de la tristesse dans ses yeux et de la colère.

- Qui t'a fait ça ?

Je rie amèrement, ma marque de fabrique.

- Elles avaient des masques, mais je pourrais les reconnaître.

- Dis-moi, qui sont-elles ?

- Non ! Il part en détruisant tout sur son passage.

[Le lendemain matin ]

Je me lève pour aller changer mon pansement, mais je tombe par terre. Me sentir affaibli ainsi me noue le ventre, je me déteste d'être faible et de me montrer faible. La porte s'ouvre brusquement.

- Ne t'approche pas de moi.

Je n'ai pas le temps de protester encore une fois que je m'évanouis. Quand je me réveille, Mia sort en même temps de ma chambre avec des produits ménagers. Ma chambre a été nettoyé par Mia ! William entre dans la chambre sans s'arrêter il me prend dans ses bras, je lui crie dessus.

- LAISSE MOI TRANQUILLE !

Il ne m'écoute pas il m'emmène à la salle de bain et m'aide à faire ma toilette, mon pansement en mettant de la crème sur mes blessures. Je me débats pendant qu'il m'aide, je ne vais pas lui rendre la tâche facile. Je ne lui ai rien demandé. Il m'amène à mon dressing et m'aide à m'habiller. Quand il a fini, il me porte jusqu'à mon lit, sa sœur est assise sur un canapé dans ma chambre. Je suis assise sur mon lit, et n'adresse la parole à personne. William mord une nouvelle fois son poignet et me prend par la nuque me forçant de boire son sang. Malheureusement, j'ai bu son sang, son sang. Mes blessures se referment les unes après les autres. Je le déteste. Il me prend dans ses bras et pose sa tête dans mon cou, je n'ai pas de force de partir. Ou je n'ai pas envie de partir.

- Je t'aime. Dit-il.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top