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Ils avaient laissés Zayn dans sa chambre, ils ne l'avaient pas changés de sections, ils ne l'avaient pas faits redescendre, comme s'ils avaient présentiste qu'il ne valait mieux pas le faire parce que Zayn n'arriverait jamais à remonté en selle. Celui-ci, avait accepté la demande de participé au cours d'art, parce que pour lui, la situation ne pouvait pas être plus pire et qu'il n'avait plus grand-chose à perdre, et qu'il pouvait donc, se permettre d'aller exprimer sa rage en plein milieu d'un cours plutôt que tout seul dans sa petite chambre blanche. Zayn n'avait jamais rien fait de mal, mais il se retrouvait être l'un des cas les plus précoces que cet hôpital psychiatrique n'avait jamais connu.

Zayn se laissait aller, laissait sa main glissée toute seule sur la toile avec le pinceau entre les doigts, dont les poils sont recouverts de peinture verte claire. L'anglo-pakistanais ne faisait plus attention à ce que disait la madame qui leur disait quoi faire, dans quel registre d'expression il devait aller. Il n'écoutait plus rien, comme s'il était devenu sourd en un instant. Il restait, le regard fixé sur une photo de la deuxième Kylie qui avait un pinceau à la main, devant une toile qu'elle peignait, et elle avait aussi de la peinture partout sur elle, jusqu'à même son visage. Zayn aurait bien aimé retiré toute la peinture qu'elle avait sur le visage, mais la jeune fille est dans le ciel depuis un mois, et avec la mort, il n'y a pas de retour en arrière, comme pour la première Kylie.

Pour l'anglo-pakistanais, il n'y a pas de première et deuxième Kylie, l'une de peut pas passer devant l'autre comme ça, mais c'est juste dans l'ordre dans lequel elles sont arrivés qu'il les distingue. Sur la photo de a Kylie qui avait séjournée dans l'hôpital que deux semaines avant de se faire tuée, elle souriait à pleine dents, et c'est comme ça que Zayn regrettait de n'être pas venu en même temps qu'elle est arrivée dans les cours d'expressions des sentiments et tout ce qui s'en suit. Il regrettait, mais tout ce qu'il pouvait encore faire par lui-même.

Zayn ne s'en rendait pas vraiment compte, mais il avançait. Il atteignait son but, petit à petit, de sortir de l'hôpital psychiatrique, et il n'avait besoin de personnes pour ça. Il aurait que maintenant que la seconde Kylie est morte, il ne pourrait jamais remonter la pente, tout comme le croyait ses psychologues, mais non, il y arrivait, petit à petit, et mieux que personne. L'art était le moyen de reprendre contact avec les deux Kylie. Même Zayn en était venu à croire que la Kylie qui hantait la deuxième Kylie, sa schizophrénie plutôt, était la première Kylie. Mais depuis, Zayn c'est résigné à cette idée. Pas du tout, mais il l'a gardait pour lui, vu la tête que faisait son psychologue quand Zayn lui avait confié ce qu'il pensait. Maintenant, il ne disait plus rien aux spécialistes, et il s'en sort beaucoup mieux ainsi.

C'est comme si le fait que personne ne l'aide, en venait au fait qu'il devait se débrouillé tout seul et que donc, il se battait et y arrivait mieux. On n'est jamais mieux servit que par soi-même dirait Zayn. Il soupire légèrement, comme s'il voulait souffler la bouche de nicotine qu'il venait de prendre dans la bouche. Mais la cigarette et tout ce qui s'en suit, c'est loin pour Zayn. Dès qu'il est arrivé dans l'établissement, il n'en avait vu plus une seule. Il devait avouer qu'au début, cela l'avait beaucoup manqué, parce qu'il en était devenu accro, et qu'à la mort de la première Kylie, il en fumait de plus en plus. Mais quand il est entré ici, tout cela c'était du passé. La cigarette ce n'est plus pour lui. Il a mit une croix définitive dessus, et il la lâchera pour de bon, même à l'extérieur, enfin, s'il arrive à revoir l'extérieur un jour, autrement que par la vitre de sa chambre en plexiglas.

Zayn écoutait d'une oreille fine, tous les bruits et sons qu'il pouvait percevoir de dehors, parce qu'heureusement, la professeure avait arrêtée de déblatérée des phrases à la minutes. Ce qu'il n'aime pas chez cette femme comme même attachante et douce et gentille, contrairement au reste du personnel de cet établissement, c'est qu'elle parle très rapidement, qu'il est parfois dure de la suivre, et qu'on décroche vite aussi. Mais elle est tellement douce et elle est tellement gentille aussi, qu'elle pourrait répétée cinquante fois les mêmes consignes, sans même s'énervée, sans même perdre son sourire contagieux, sans même perdre l'étincelle qu'elle a dans les yeux quand elle voit les patients peindre des merveilles. Elle apprécie en particulier Zayn, parce que d'après elle, il a un talent fou, qu'en dehors de cet établissement, il pourrait devenir le nouveau peintre de légende, qu'il pourrait être un Picasso moderne, un Van Gogh de nos jours.

Mais il ne peint pas de la même façon qu'eux, déjà à la base, alors c'est un peu raté pour devenir Picasso ou Van Gogh pour Zayn, mais il a sa propre façon de peindre, sa propre façon de faire transparaître et ressentir les émotions qui lui traverse l'esprit. Il est clair que pour la futur pensionnée, dans quelques mois, Zayn a un talent que quiconque ne pourrait détester ou contredire, que quiconque en serait jaloux. Mais la madame en n'est pas jalouse, elle en est fan, c'est tout. Elle serait capable de le montée jusqu'au sommet, mais il faudrait d'abord que l'anglo-pakistanais sorte de l'hôpital psychiatrique. Ce n'est pas une masse à faire non plus. Elle reconnaît les talents, les douleurs à travers les peintures. C'est pourquoi, elle serait capable d'attendre Zayn à la sortie de l'hôpital. Mais aussi, pour cela qu'elle travaille ici, elle a toujours été persuadée que les fous avaient du talent, qu'elle trouverait ici la perle rare. Elle l'a trouvée, et c'est l'anglo-pakistanais. Maintenant, elle ferait tout pour qu'il sorte d'ici au plus vite.

Zayn sortit quelque mois plus tard, seulement, mais quelque comme même après elle. La madame l'attendait à la sortie, mais Zayn n'en voulait pas de son hospitalité, de sa gentillesse et de son argent. Il s'en saurait bien passé de toutes les petites choses, attentions ou réprimandes, qu'elle lui dit pour le convaincre. Le fait qu'il ait du talent pour l'art, il s'en fout pour l'instant, tout ce qui compte pour lui, c'est de partir loin de cet enfer, de courir jusqu'à ne plus avoir de poumon, de faire des kilomètres jusqu'à ne plus avoir de pieds, de faire le fou jusqu'à se faire arrêter par la police, de faire tout ce qu'il ne pouvait pas faire, de crier jusqu'à ne plus avoir de cordes vocales aussi est dans sa petite liste de chose à faire dès sa sortie. Et c'est comme ça, qu'il accepta l'offre de la madame, mais qu'il demanda de faire un petit tour de la ville avant, pour se remémorer le passé, et tout un baratin dans le même genre. La pensionnée se fit avoir.

Elle savait que Zayn reviendrait, mais elle ne savait pas pour combien de temps, et elle avait aussi vue, dans la prunelle des yeux de l'anglo-pakistanais qu'il avait besoin de se libéré, de courir, de sauté, de crié, de s'allongé sur le sol, de roulé par terre, de regardé, d'observé, de revenir à lui-même, juste d'expédié tout ce qu'il avait en lui depuis qu'il avait fait son entré dans la bâtisse qui se trouve à présent, derrière lui. Zayn a l'impression, qu'elle est tellement loin derrière lui, alors qu'elle juste à quelques centaines de mètres. La pensionnée laisse le jeune homme seul, mais elle le surveille comme même. Le jeune homme ne fait pas attention à ce que peut dire et faire cette dame, il sait qu'elle ne veut que son bien, alors elle ne peut pas le retenir plus longtemps.

C'est ainsi que Zayn partit à la chasse, à la poursuite de lui-même, à la recherche de la personne qu'il est. C'est comme ça qu'il parcourra le ville anglaise de tout son long, durant toute la matinée et tout l'après-midi, ainsi qu'une bonne partie de la soirée, avant de s'arrêté et de se laissé tombé sur le trottoir, les pieds sur la route et les jambes repliés sur lui. Et c'est comme ça qu'il en arriva à ça, à avoir cette pensée qui lui transgresse le cerveau et le fait plus réfléchir que n'importe quel problème de mathématique, alors qu'il n'y a aucune réponse : « Tout ça pour quoi ? ».

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T h e
E n d


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