09
Zayn croyait qu'il aurait su tenir le coup, contrairement à la première fois, mais il avait tellement cru qu'il tenait bon, que tout ce qu'il a fait, c'était tombé. Il a tellement cru qu'il allait réussir, qu'il en est tombé dans le néant. Il n'avait fallut que peu de temps pour que Zayn retourne à la case départ, à la même case qu'il était lorsqu'il est arrivé dans l'établissement psychiatrique. Cela faisait son deuxième amour, sa deuxième Kylie qu'on venait de lui arraché. Il n'accepterait que plus aucune Kylie n'entre dans sa vie. Il s'en est fait la promesse avant de se rendre compte qu'il ne faisait que passer d'échecs en mésaventures depuis que la deuxième Kylie est morte. Alors qu'avec elle, il recommençait à peindre un sourire sur les visages qu'il dessinait, maintenant, il n'y en a même l'ombre, ou cette sensation qu'avant elle était là, cette sensation de déjà-vu.
Jamais Zayn n'avait jamais été aussi de mal de sa vie, parce que lorsqu'il se rend enfin compte que toutes les personnes, extérieur à sa famille, qu'il aime et qu'ils l'aiment, meurent, cela fait mal. Il aurait pu éviter tout cela, mais il avait fait l'aveugle. C'était comme s'il était maudit. Mais il ne l'est pas, c'est juste que jusqu'à présent, il a été un malchanceux. C'est juste ça. Mais ce « ça », Zayn ne veut pas en entendre parler, persuadé que c'est plus grave que c'est, que c'est bien plus abominable. Son habitude de toujours tout exagérer le rattrape encore et le meurtrit à nouveau. Peut-être qu'un jour, cette chose qui est en lui, cette chose qui fait qu'il en fait toujours de trop, partira peut-être un jour, et arrêtera de le faire souffrir. C'est une chose qui reste encore à voir.
En tout cas, si Zayn devait donner son avis, il dirait que cette « chose », ne le quittera jamais, lui fera toujours du mal, parce que c'est son démon et que ce démon-même est une partie de lui, une partie omniprésente que si on arrache à la personne qui l'a, celle-ci meurt. Zayn n'a peut-être pas tord de pensé cela, mais, comme toujours, il exagère. Il n'y avait que lui, pour réussir à mettre des mots sur ses maux. Il n'y avait que lui qui arrivait à le faire alors qu'il est mal, mais seulement à ce moment-là, jamais quand il est bien ou mitigé.
C'est juste qu'il est tellement bien ou tellement mieux, qu'avant, qu'il n'arrive plus à s'exprimé sur ce qu'il n'allait pas ou sur ce qu'il ne va pas, comme s'il ne voyait plus que le bon côté, comme si le mauvais côté avait été supprimé de son vocabulaire. Mais ce n'est pas le cas, c'est juste que dès qu'il est dans une situation, il ne fait attention qu'à cette situation. Quand il est mal, il est tellement mal qu'il ne voit rien d'autre. Lorsqu'il est tellement bien, il ne voit que ce fait-là, il ne voit pas qu'il n'y a même pas une seconde, il était tellement mal qu'il avait envie de se suicidé la tronche.
Mais, la bonne période de l'anglo-pakistanais est derrière lui. Très loin derrière lui, alors qu'il n'y a même pas une semaine, elle était encore omniprésente. De quoi gâché le petit sourire qui avait peu, pendant l'espace d'une journée, orné le visage du ténébreux. Personne ne pouvait dire le contraire, et encore moins le concerné. Il y avait encore tellement de choses qu'il pourrait vivre, mais, c'en était de trop pour lui. Il voulait le suicide, mais en ces murs c'était impossible. Il n'en revenait, de comment, les filles qui étaient jalouses de Kylie avaient réussies à tuée la nouvelle Kylie, dans la vie de Zayn. Il avait du mal à se faire à l'idée, pour la deuxième fois, qu'elle n'était plus là, que Kylie n'était plus là pour lui sourire à l'enivré. La deuxième Kylie n'était plus la pour lui faire voir le monde de toutes ces couleurs, malgré qu'ils soient, tous les deux, entre ces quatre murs blancs.
Les deux seuls moyens de sortir étaient, le premier c'était la fenêtre mais elle est fermée et c'est beaucoup trop risqué, et ainsi, il ne restait plus que la porte, mais elle ne menait pas à la bonne sortie. La vraie sortie était bien plus loin, et plus difficile à atteindre. Plusieurs personnes one déjà tentés, mais personne n'est arrivé jusqu'à bon-port. Zayn n'a pas envie de tenté sa chance, sachant qu'il va déjà rater. Qui ne tente rien n'a rien, et bien Zayn préfère n'avoir rien. C'est toujours mieux, que de retourner dans cette chambre avec les murs en mousse, qui n'a pas de lit, ce qui fait que maintenant, il dort tout le temps sur le sol, trop habitué que pour dormir autre part qu'à même le sol. Zayn n'avait plus jamais dormit, pas une seule autre part que sur le sol, depuis qu'il est entré dans l'établissement psychiatrique, comme si les lits étaient truffés de problèmes, de pièges et de monstres qui se cachant ne dessous. Zayn s'en foutait à présent, de l'endroit où il dormait.
Il s'en foutait depuis tellement longtemps, que personne n'aurait cru qu'il teindrait si longtemps après l'amour qu'il donnait pour son lit avant la mort de Kylie, la première des Kylie. La deuxième des deux Kylie, elle, aimait le fait qu'il dorme par terre, parce que c'était comme s'il se rebellait contre le monde, contre la société d'aujourd'hui, et elle les aimaient, les rebelles, tout comme la première Kylie. Zayn ne savait plus où donné de la tête, tandis que les psychologues parlaient de son cas, de ce qui était arrivé, de tout ce que laisse Zayn derrière lui comme bombe à retardement. Pour les psychologues, Zayn est une bombe à retardement, qui risque de faire des dégâts, et pas mal, derrière lui. Ils discutaient du fait de le laissé dans une chambre normal ou de le remettre en quarantaine, dans une chambre en mousse ou pas.
Ils parlaient tellement, ils y avaient tellement d'avis qui divergent, qu'ils n'avaient presque plus de salves, chacun de ses spécialistes, qui n'avaient, pour aucuns d'eux, vus un cas comme Zayn. Au début, il semblait simple, pas du tout complexe, un cas parmi tant d'autres, mais, à présent, en prenant du recul, en se posant les bonnes questions, en trouvant les bonnes réponses, ils en arrivent au résultat que Zayn n'est pas un cas comme tous les autres, il est encore plus différent que tout ceux qu'ils avaient déjà pus rencontrés. Ils espèrent en tout cas, qu'il n'y aura jamais de deuxième cas comme Zayn, parce qu'une fois c'est suffisant. Ils n'ont pas vraiment besoin d'une deuxième fois, et Zayn n'a pas non plus envie d'être un cas comme les autres. Être un cas à part, c'est ça qui l'attire, mais sans le savoir, il l'est.
Zayn a toujours été un cas à part, toujours, pas une seule fois quelqu'un lui était similaire. Zayn a vécu dans un monde ainsi fait, peu importe la personne qui était en face de lui, qu'il soit son sosie, qu'il ait le même caractère que lui, qu'il ait le même prénom, jamais ô grand jamais, Zayn n'avait rencontré une seule personne qui lui ressemblait. Pas une seule fois. C'était bien ainsi. Zayn vivait mieux, quand il n'y avait personne pour lui dire « je te ressemble », « nous sommes identiques ». Parce que c'est une chose qui horripilait l'anglo-pakistanais, qui n'a jamais été sur le même pied d'égalité que la plupart des personnes qu'il côtoyait.
Il fallait sauver Zayn au plus vite, il fallait qu'il aille mieux le plus rapidement possible, pour évité encore un nouveau désastre, qui avait fait la une de tous les journaux de la région, même du pays. Il fallait éviter que le monde n'accorde trop d'importance à l'anglo-pakistanais pour qu'il puisse aller mieux, pour qu'il puisse se sentir bien, pour qu'il puisse s'exprimé sur le papier ou sur les murs, ou encore, sur des toiles. L'art et Zayn sont étroitement liés, alors faire participer Zayn au cours d'art d'expression, devrait lui venir en aide. Erreur et réussite. Satisfaction d'avoir réussie, mais aussi déception de tout ce qui a du être fait pour y arrivé. Deux mondes, deux portes qui s'ouvrent à Zayn, accepté ou non.
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