08

Zayn n'y aurait jamais cru. Il n'y aurait jamais pensé définitivement non plus que cela soit possible. Sortir de cet établissement psychiatrique. Il était sur le point de réussir, ce pourquoi il se battait depuis plus de 9 mois. Il allait réussir à vivre, en dehors de ces quatre murs blancs. Mais c'était sans comptée sur l'arrivée de la nouvelle. Une entrée digne d'une grande dive, une entrée de déesse. Zayn ne savait pas pourquoi, mais les filles qui savaient faire des entrées dont tout le monde s'en souviendrait, ou presque, qui savaient faire des entrées légendaires, qui savaient faire une entrée grandiose, qui savaient faire des entrées de reine, ces filles avaient toujours sue attirées l'œil de l'anglo-pakistanais.

Elles ne passaient pas dans le regard d'un aveugle, surtout si c'est Zayn qui les regarde. Zayn aimait quand on savait attirer l'attention sur soi, parce que Zayn est quelqu'un qui sait se donné en spectacle lorsqu'il le faut, mais qui sait se faire plus que discret quand il le faut vraiment. Zayn ne restait pas vraiment de marbre quand à l'entrée de la nouvelle, mais aussi face à son caractère et à son physique. Si on croisait la jeune fille dans la rue, on ne pourrait jamais se doutée qu'elle est borderline et sur le chemin de devenir schizophrénique. Pourtant, elle l'était, borderline et schizophrénique, mais ni elle, ni le monde, ni sa famille n'osaient l'avouée.

Sauf une personne. Zayn. Il osait le dire, le crié dans les oreilles de la jeune demoiselle, pour lui faire comprendre que lui non plus, n'est pas si normal que ça, qui lui aussi perd son temps entre ces quatre murs. Il ne la torture pas, il lui rappelle ce qu'elle est vraiment, pour ne pas qu'elle puisse croire qu'elle a de l'emprise sur Zayn, parce que Zayn a toujours détesté l'autorité.

La jeune fille, au sourire niais ressemble peut-être à une fleur qui s'ouvre, mais cela ne marche pas avec Zayn, comme cela marche avec tout le monde. La jeune fille avait bien eu le temps de le comprendre. Zayn n'était pas indifférent à elle, mais il est encore tellement en colère et mal en point, que pour tourner la page et se laisser prendre dans les filets de la jeune fille, il fallait laisser le temps faire. Zayn n'était pas indifférent, mais il n'allait pas de laisser faire non plus. Il aime les jeux, comme il a toujours aimé les jeux. On ne peut pas lui retiré le plaisir de joué, quand on sait que celle qu'il aimait c'est faite écrasée. On ne pouvait pas lui interdire le fait de rappelée constamment à cette jeune fille ce qu'elle était, parce que c'est en répétant qu'elle retenait, parce qu'en réentendant des millions que fois qu'elle assimilait.

Mais elle n'était pas comme toutes les autres filles que l'anglo-pakistanais avait rencontré non plus. En plus d'être borderline et schizophrénique, ce dont Zayn s'en foutait complètement, elle avait un nom spéciale et la personne qui la « hantait », n'était pas n'importe qui non plus. La jeune demoiselle au sourire de fleur et à la tête complètement déraillée, s'appelle Kylie et le « démon » qui la hante aussi. C'est peut-être pour ça, qu'elle avait immédiatement attirée l'attention de Zayn. Peut-être. Peut-être pas. En tout cas, qu'elle n'est pas non plus la même personne que Zayn avait connue avant de finir dans cette bâtisse. Non, elles avaient les mêmes prénoms mais elles étaient totalement différentes. Zayn criait et répétait à Kylie ce qu'elle est vraiment, les « défauts » qu'elle a, sa schizophrénie, le fait qu'elle soit borderline et le fait qu'elle se prenne pour plus que ce qu'elle n'est.

Il sait qu'elle est tout ça, et que ce qui fait pourrait en venir à sa mort, mais il le fait comme même, répétant des mots, les mêmes mots, sans cesse. Kylie pourrait lui arraché la tête avec tout ce qu'il lui dit et répétant sans interruption, mais elle ne le fait pas, simplement parce que c'est la première personne qui lui fait comprendre ce qu'elle est, et qui ne fait pas vraiment attention, exprès ou non, à ce qu'il dit, pour ne pas l'énervée ou la mettre en colère. Zayn, il a tellement vécu qu'il s'en fou de ce dont la jeune fille, à la chevelure noire pourrait bien lui faire. Il s'en fou tellement que c'est presque s'il lui donnerait pas un couteau et l'ordre de le tué, parce qu'il sait que même en état de grosse crise, elle ne saurait lui faire du mal.

Parce qu'elle est elle, dans tous les cas, en état de crise ou non, parce qu'elle est la personne qu'elle est constamment, la personne qui n'est ni borderline, ni schizophrénique. Et cette personne-là, ne ferait jamais de mal à personne, et encore à moins à Zayn. Parce que la jeune Kylie, n'est pas indifférente à Zayn non plus. Les deux Kylie de la vie de Zayn n'ont pas le même âge non plus. Elles sont presque deux opposés, mais deux opposés qui attirent comme même Zayn. C'est comme s'il suffisait de se prénommé Kylie pour que Zayn soit amoureux de vous.

Cette jeune fille, n'était peut-être qu'une illusion après tout, elle n'était peut-être qu'un rêve, mais non, cette Kylie est tout aussi réelle que ne l'était celle d'avant. Zayn tournait en rond dans sa chambre à la recherche de ce qui pourrait faire pour encore plus tiraillé la jeune Kylie. Parce que même si Zayn l'aime bien, pas encore autant qu'il n'aimait la Kylie précédente, il aime bien faire du mal à la jeune demoiselle, juste sous le prétexte qu'elle n'oserait pas le touchée, juste sous le prétexte qu'elle s'appelle aussi Kylie, juste sous le prétexte que le « démon » qui hante cette fille au point de la rendre schizophrénique est aussi une Kylie et voir même, la Kylie de Zayn.

Toutes les excuses et prétextes, sont bons pour être utilisés, alors l'anglo-pakistanais en profite pour dire que cela le fait se sentir « mieux » et le renvoi à l'image de son passé sans lui faire du mal, et que cela aide aussi la jeune fille. Il n'a pas tord, mais le mentale de la nouvelle Kylie, est très fragile à la base, pleins de fissures, des coups et de débris au point que Zayn ne saurait les distinguer, mais il n'en a pas conscience, parce que tout ce qu'il voit, c'est le sourire sur le visage de la jeune Kylie, les larmes qui roulent sur ses joues lorsqu'elle fait une crise ou n'en peut plus d'entendre ce que Zayn ne fait que lui dire. Au même encore lorsqu'elle se tient la tête, en pressant ses mains contre ses oreilles lorsqu'elle fait une crise mais aussi lorsqu'elle ne veut plus, ni entendre, ni voir Zayn.

La jeune Kylie était à peine entrée dans l'établissement, qu'elle était déjà dans le viseur, du beau jeune et solitaire, Zayn Malik, se qui valut la jalousie de toutes les autres occupantes de l'hôpital psychiatrique, qui tentait, depuis longtemps ou peu de temps, d'approcher celui-ci, de près ou de loin. Mais maintenant, que cette Kylie, qui le renvoyait dans son passé était arrivée, il n'y allait plus aucune possibilité pour attiré son regard. La jalousie amène à faire des choses dont jamais on n'aurait cru qu'on en serait capable, encore plus si on est fou, fou et fou amoureux.

Et Zayn eu le droit, à cause de la folie des jalouses, à un deuxième deuil d'une Kylie, alors qu'avec la deuxième, il n'avait passé que deux semaines avec elle, et avait à peine eu le temps de la connaître, mais assez que pour plus l'aimé qu'il n'avait aimé l'ancienne Kylie. Une deuxième Kylie de morte dans la vie de Zayn, une deuxième fille du prénom de Kylie qu'il aimait, la deuxième fille qu'il avait aimée dans sa vie, une deuxième en espérant qu'il n'y aura jamais de troisième.


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