05

Zayn savourait l'air ambiant de la pièce, odeur vanillé grâce à la seule bougie qui éclairait l'hôpital psychiatrique, prise d'une panne de courant soudaine, totalement imprévisible. Il laissait le parfum s'imprégné dans sa peau. Normalement, il n'avait pas le droit à une bougie, puisqu'il pourrait se brûlé avec, mais exceptionnellement, il y avait comme même eu le droit. Il était juste devant, fixant la flamme qui brûlait à son envie, qui en faisant comme sa tête le voulait, qui était totalement libre de s'éteindre. Zayn enviait, à présent, cette flamme qui illuminait la pièce. Mais, elle n'était pas si libre que ça, enfermée tout comme lui dans cette pièce blanche.

Zayn approchait doucement ces doigts de la flamme. Elle l'intriguait et le fascinait. Il avait du mal à regarder autre chose, comme son reflet sur le mur grâce à la flamme. Non, c'était la flamme qui l'intéressait. Zayn inspectait la flamme, avait de laisser le bout des doigts de sa main droite l'effleurer. Il eu peur pendant un instant, reculant sa main à toute vitesse, avant de la laissée touchée à nouveau, vraiment la touchée. Sa paume, au milieu de la flamme, il ne sentait aucune douleur. C'était comme s'il n'y avait pas de flamme, pourtant sa main brûlait comme même. Il va finir avec une marque sur la paume. Elle brûlait, sa peau se retirait au fur et à mesure, mais Zayn ne ressentait comme même aucune douleur. En faite, il en ressentait comme même une, mais elle était tellement plus faible que celle qui l'animait tout entier, qui déchirait son cœur, qu'il ne ressentait rien. C'était comme si on le chatouillait, alors que dans son cœur c'était la torture.


Il en avait assez de raté sa vie entre ces quatre murs. Il en avait assez d'attendre le verdict des médecins et psychologues de l'établissement. Il en avait assez d'attendre de se rétablir petit à petit, parce que, comme presque tous les humains, il ne sait pas aller mieux en une fois, et pardonner en un claquement de doigts. Il en avait assez, de tourner en rond entre dans les couloirs et dans sa chambre. Il avait envie de repeindre le monde à sa façon. Il avait envie de courir au milieu de la route, peu importe s'il se faisait fauché par une voiture. Il n'en avait que faire, de tout ce que pouvait dire les médecins, les spécialistes, les psychologues, les infirmiers, les patrons, les supérieurs.

Il en avait qu'eux faire de ce qu'ils disaient, de ce qu'ils faisaient pour lui, de ce qu'ils faisaient dans la vie, de leurs professions, de leurs diplômes. Il n'en avait qu'eux faire de tout ça. Tout ce qu'il voulait, c'était s'échapper. Les choses qu'il retenait, c'était tout ce que toutes ces personnes ne faisaient pas pour lui. C'en était de trop pour lui. Il voulait réussir sa vie, faire comme tous les adultes font, même si ce n'est pas une vie qu'il attend, qu'il voudrait vivre, et qu'il finira comme même par regretté. Il en a assez que son traitement et son rétablissement ne vont pas assez vite, sont plus lent qu'un escargot. Il préférerait mourir, à l'instant, brûlé et agonisant que d'attendre encore plusieurs mois avant de pouvoir sortir et prendre l'air du « dehors ». Il aimerait tellement que la vie lui sourie un peu plus.

Il voit sa vie future, comme calcinée, réduite en cendre, juste par l'intermédiaire de cette flamme qui lui brûle la paume, sans aucune retenue. En laissant sa main, se faire brûlée, avec une tache rosée et la peau qui part, petit à petit, il redescente, non pas d'un échelon, mais de plusieurs. Il revient au stade zéro. Il repart à zéro, encore une fois. Il ne fait que ça, retourner à la case départ quand tout va mieux, tout ça, parce qu'il ne supporte pas la pression de devoir continué sur cette avancée. C'est comme ça, qu'il finira par ne jamais sortir de l'établissement. Il finira par crevé entre ces quatre murs de pacotilles, comme il dit. Il prétend tout le temps, que ce n'est pas ces murs qui vont le retenir, qu'ils ne sont pas assez solides pour l'empêché de quoi que se soit, mais pourtant, c'est ces quatre murs qui l'empêchent de vivre.

Zayn aimerait avoir des ailes, comme celles d'un ange, pour voler loin dans le ciel, ou comme celles d'un papillon pour voler loin au milieu de toutes les prairies du monde. Il aimerait tellement apprendre à volé, non pas comme un super-héros, parce qu'il a déjà perdu avant même d'avoir commencé, il est déjà loin, très loin de pouvoir être un super-héros. Celle pour laquelle, il aurait pu l'être, n'est plus vraiment là pour en témoigner. Kylie ne pourra jamais dire, que Zayn a été son super-héros, qui à présent, se brûle la main, à cause de la douleur qu'elle a laissée dans son cœur en partant, en n'ayant pas vraiment le choix non plus. Zayn avait cette impression que le monde s'acharnait sur lui, contre Kylie aussi. Il voyait toujours ce qu'il y avait de négatif dans tous, surtout depuis qu'il est là. Pendant une seconde, il aurait bien changé de vie, mais dès qu'il pensa à Kylie, il changea tout de suite d'avis. Qu'aurait-elle fait sans lui ?

Zayn n'avait pas de réellement réponse convenable, mais il en avait une, qui s'avérait être juste, mais pas dans sa totalité, parce qu'il y aurait eu plein de facteurs qui auraient changés toute la vie de la jeune fille si Zayn n'en avait pas fait partie. Le suicide. Elle en serait venue, avant même de connaître l'âge adulte. Zayn l'avait fait presque connaître cet âge, mais elle c'est faite renversée un peu trop tôt. En mourant, Kylie avait laissée un Zayn, mort aussi, intérieurement, elle c'était aussi physique. Zayn était vivant, psychiquement, dans cet hôpital psychiatrique, mais intérieurement, il pourrissait déjà depuis longtemps, était déjà bouffé de l'intérieur par tous les asticots qui se nourrissaient de sa chair. Zayn était mort. Mort et vivant, comme entre deux mondes.

Celui des vivants, et celui dans les morts. Il avait amplement le choix de choisir celui qu'il voulait, mais, il se dirigeait vers le mauvais, vers celui qui avait l'air le meilleur, le moins douloureux, mais c'est en choisissant celui-là, qu'il avait le plus mal. La mort. IL choisissait la mort, alors qu'il savait très bien que Kylie l'aurait assassinée s'il le faisait. Mais elle n'était plus là pour le commandité, pour lui donné des conseilles, pour le soutenir, pour le consolé, pour lui venir en aide, pour être avec lui. Elle n'était plus là pour rien, alors Zayn avait le champ libre, pour faire toutes les conneries qui lui étaient en son pouvoir, dont il serait capable avant de mourir, comme finir dans cette chambre d'hôpital psychiatrique, comme choisir la mort et lieu de la vie.

Et la seconde d'après, ce fut, totalement inattendu, mais maintenant qu'il se brûlait la main, il choisissait, la vie au lieu de la mort. Pas pour lui. Pour Kylie et seulement elle.


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