chapitre 2
Dans une nuit d'hiver, ou la température de l'atmosphère n'atteint pas le zéro degré. Où la lune a choisi de faire comme mon père, ne pas se montrer et disparaître. On démarre la voiture et on se dirige vers la ville dans laquelle mon oncle a été muté.
Contrairement aux contes d'enfants. Mon oncle et sa femme m'ont élevé comme si je suis leurs fils tandis que leurs enfants m'ont considéré comme leur frère.
En ce moment. Je suis affalé contre la fenêtre à réfléchir à mes choix de vie. En dix-sept ans d'existence. Je ne me suis jamais éloigné de la compagne. Mon oncle dit qu'un alpha est à leurs trousses.
Nous avons toujours été des loups solitaires. Des loups qui n'ont aucune meute.
Dire que je suis inquiet c'est dire que le ciel est bleu.
- Simon. Calme toi. Dit doucement ma tante.
Je la regarde et dis avec une voix que je souhaite détendu.
- Je suis calme.
Un ricanements sort de la bouche de mon cousin.
- Bien sûr. Et je suis l'oméga de l'alpha.
Je le fusille du regard avant de me replonger dans les souvenirs douloureux.
- Simon. Arrête. Revivre ces souvenirs ne ramènera pas ma sœur.
Je lève les yeux vers mon oncle qui me sourit doucement.
- Elle t'a aimé. Elle t'a chérie.
Je souris puis mets ma tête contre la fenêtre.
- Et je l'ai aimé. Même lorsque...
Les mots ne veulent pas sortir mais ils comprennent. Les arbres, le bruit des oiseaux et des coqs, du vent arrivent à me calmer.
Je ferme les yeux et sombre à nouveau dans les souvenirs douloureux.
Une claque me fait ouvrir les yeux.
- Ça va pas la tête. Je dis froidement.
Mes yeux brillent d'un bleu clair.
- Putain, tu m'a fait peur. Dit Rayane.
Je frotte ma joue.
- Simon, dit ma tante inquiète.
- C'est rien. Je dis sèchement. Un mauvais rêve.
Je regarde par la fenêtre et remarque notre nouvelle maison. Une villa, deux étage, quatres chambres, une cuisine, quatre salle de bain. Un salon.
Je rentre doucement et fait face à une odeur familière. L'odeur de la maison.
Je regarde mon oncle et tante qui me lance un doux sourire.
- Bienvenue dans notre maison d'enfance. C'est ici où moi et ta mère avons vécu.
Je regarde les photos de ma douce mère.
Je prends un cadre et l'observe. Le sourire quelle abordé dans cette photo s'est fané il y a longtemps. Le sourire que j'ai connu a été plutôt fatigué, brisé mais affectueux.
- La chambre de ta mère est maintenant la tienne. Il me tend une clé. Je la tiens fort et monte doucement.
Je m'arrête devant une porte rose. Le nom de ma mère est écrit en paillette, "Ruby"
Je baisse mes yeux vers les clés. Je prends une grande inspiration avant d'ouvrir la porte. Un triste sourire se dessine sur mon visage.
La chambre est comme je l'ai imaginé. Rose mais vide. Je regarde autour de moi et carrese le bureau en bois qui a dû être fabriqué par mon grand-père. L'immense bibliothèque placé au coin de la pièce me rappelle la maison de mon enfance. La maison dans laquelle j'ai passé huit ans de ma vie.
- Maman... Je murmure doucement.
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