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Je suis prise d'une colère monstre. Comment ont-elles osés me faire ça?! J'arrive à me libérer et gifle la blonde à ma droite. Elle porte ses doigts sur sa joue, ses yeux se mettent à brûler dû aux larmes. Je me rends compte de ce que je viens de faire mais il est trop tard pour tenter de m'excuser, elle part se blottir dans les bras de Imayoshi, derrière moi. Personne n'ose rien dire, ni Imayoshi qui doit rêver de me hurler dessus, ni les filles, ni les membres du club de basket, ni Aomine qui se tient debout derrière moi.

Je ne veux pas me retourner, mais je n'ai pas le temps de réfléchir beaucoup. Je sens des doigts dans le bas de mon dos. Je me raidis, je ferme les yeux et j'espère que je fais un rêve, non un cauchemar.

Deux bras puissants entour mon corps tremblant.

« Sayaka ?

Je hoche la tête.

-c'est à cause de ton accident ? C'était un incendie ?"


Je retiens mes larmes le plus possible, mais il sait ce que je suis entrain de faire. Il me retourne et me colle a son torse. Je pose mon front sur celui-ci. Il me recule, ramasse mon paréo et le pose sur mon dos, on retourne sous notre parasol. Il me prend dans ses bras et me tends mon ardoise.


« Sayaka raconte moi ce qu'il s'est passé.

►Il y a six mois,la maison dans laquelle je vivais à prit feu. J'étais dans ma chambre, et j'ai entendu l'alarme à incendie. J'ai dévalée les escaliers pour retrouver mes parents dans le salon. Mais quand je suis arrivé mon père était allongé parterre en feu, il ne bougeait plus, et ma mère essayé d'éteindre le feu, mais il s'est attaqué à sa robe et elle a prit feu en hurlant sous mes yeux. Elle ma suppliée de fuir et c'est ce que j'ai fait. Quand j'ai ouvert la porte il y a eu une comme une explosion et j'ai été propulsée avec le souffle, je me souviens que mon dos me faisais mal. Quand je me suis réveillée j'étais dans un hôpital.

-je suis vraiment désolé je ne savais pas.

►Tu sais si je ne t'en ai pas parlé c'est parce que je me remets à peine et qu'en parler me fait du mal.. Si je ne te l'ai pas montré c'est simplement parce que je ne me suis pas encore habituée à cette cicatrice. Et que je ne me sens pas ''belle'' avec elle.

-Maintenant que je sais tout je ne te laisserais pas tomber. Ne me la cache plus. Je te trouve magnifique, et puis dit toi que cette cicatrice, cette épreuve à fais de toi celle que tu es aujourd'hui. Celle que j'aime. »


Je vire au cramoisie, il passe sa main dans mon cou et m'embrasse tendrement. Il colle son front au mien. Je prends mon tableau et commence à écrire.


►je suis vraiment désolée pour toute à l'heure, mais c'est la colère et la honte qui m'ont poussé à agir. J'espère que tu me pardonneras.


Je m'approche du parasol où Imayoshi et sa petite amie se trouvent, elle est toujours dans ses bras. Je me met à genoux pour être à sa hauteur et je lui tapote l'épaule. Elle tourne son visage plein de larmes vers moi, ça me fend le cœur. Je lui montre mon ardoise, elle lit rapidement et se lève et me prend dans ses bras. Je lui souris et repart près de Aomine.


Le reste de la journée passa tranquillement, nous avons tous discuté et j'ai même été traînée dans l'eau par Aomine, et même si je ne me sentais pas très bien dans l'eau, Il a réussi a me mettre à l'aise. Arika, la copine de Imayoshi m'a même pardonnée, et heureusement parce que je m'en serais voulu sinon.

Le soleil commence à se coucher, on décide tous de rentrer. Aomine dépose le parasol à l'accueil et nous remontons dans notre chambre.

Il entre dans la salle de bain et crie « je vais prendre une douche ».Puis je vois sa tête passer la porte.


« Tu viens avec moi ? »


Je lui balance un coussin, qu'il évite gracieusement, puis il s'enferme dans la salle de bain.

Il a fait chaud cet après midi et une envie de glace se fait sentir. Je prends alors mon velleda .


►J'ai très envie d'une glace on ira en manger une après ?


Au bout de quinze longues minutes, il sort une serviette enroulé autour de la taille. Il est pire qu'une femme. Mon dieu qu'il est sexy à ce moment, des gouttes tombent de ses cheveux, viennent s'écraser sur ses épaules, certaines glisse sur son torse, tracent habillement ses abdos, et je me doute que les autres gouttes caressent ses muscles dorsaux.


« Tu rougis encore Sayaka » dit il avec un sourire satisfait.


Je lui tire la langue et cours vers la salle de bain avec mes affaires. Alors que je ferme la porte à clef, j'entends la voix de mon petit ami à travers celle-ci.

"je te plaît tant que ça Sayaka? Je sais que oui, et sache que toi aussi tu me plaît, j'aurais pu te sauter dessus à la plage, ou même maintenant, mais je suis un gentleman, je sais me retenir"

Je lève les yeux aux ciels avec un sourire, je laisse couler l'eau chaude. Le liquide chaud me fait un bien fou, je ne passe pas longtemps sous celle-ci, je me dépêche de laver ma longue chevelure pleine de sable, ensuite je m'enduis le corps de gel douche. Une fois que je ressemble à un petit mouton de mousse je me rince et sors. J'attache mes cheveux de façon négligé, juste pour être tranquille le temps de m'habiller.

Je les détache, les sèche avec la serviettes. Je les brosse et laisse mes cheveux lâchés. Je sors de la salle de bain et cherche Aomine dans la chambre, mais il n'y a personne, il ne m'a même pas laissé de petit mot. D'un coup un bruit horrible se fait entendre. Une alarme. Je l'ai déjà entendu, je cours et ouvre la porte de la chambre à la volée et réussi à comprendre une femme qui hurle. Elle semble dire qu'il y a le feu dans la cuisine du l'hôtel et, que pour l'instant personne n'arrive à l'éteindre et qu'il se propage rapidement aux étages.


Je suis les personnes présente et descends, les escaliers. Notre chambre se trouve au deuxième étages, il y a une quinzaine d'escaliers avant d'arriver sur le pallier du premier étage.

Je vois des flammes, un haut le cœur me prend je suis obligée de m'appuyer sur le mur derrière moi pour ne pas tomber. Mais je n'arrive pas a rester debout, mes genoux touchent le sol, je tente en vain de me lever. C'est impossible, mes forces mon quittées, je regarde mes mains, tant bien que mal puisque ma vision devient trouble, elles tremblent, elles ne sont pas les seules, mon corps tout entier est pris de spasmes, mon estomac me fait souffrir, j'ai de plus en plus de mal à respirer. Des images horribles passent dans ma tête mes parents en flamme, ma maison en ruine à cause du feu. Une jeune femmes m'aide a me redresser et m'aide à descendre. Arrivée en bas je rejoins mon groupe d'amis.

« Où est Aomine ? Demande Wakamatsu.

Désolée du retard, je n'ai pas eu le temps de posté ce chapitre plutôt, mais le voilà enfin ! :3 

J'espère qu'il vous a plu ! :D

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