Chapitre 3
Bonjour ou Bonsoir, avant de commencer, je vais vous mettre quelques petites notes pour vous y trouver.
En gras, les dialogues.
En italique, les actions des personnages.
En normal, les pensées des personnages.
♤ ♡ ◇ ♧ ☆
- ... Fillette, t'as du goût ! Fit-il fièrement.
Nana commença à rire joyeusement pendant que Hikaru et Ina s'éclipsèrent.
Point de Vue de Kuroko Tetsuya :
Je souris discrètement en voyant Nana rire joyeusement.
Cette petite n'a pas eu de chance comme beaucoup d'entre nous d'ailleurs, mais il y en a certains avec des parcours plus sombres. Pourtant, aujourd'hui, elle sourit avec son coeur et cela me remplit un peu de joie. Un sentiment fort lointain et désuet dans un endroit pareil.
Même si je ne devrais pas, je l'envie. J'envie cette innocence encore présente chez elle malgré l'endroit où nous nous trouvons. J'aimerais tant avoir sa chance, néanmoins, le destin en a décidé autrement ...
Mon sourire son crispe puis commence à faner bien rapidement et je commence à soupirer. Sur le moment, je me replonge dans mes pensées.
Ce n'est pas comme si nous n'avions pas le temps de penser ici mais j'évite de le faire, habituellement. Pourtant, ses pensées reviennent à chaque fois et surtout, au moment où je mis attend le moins, hantant parfois mes rêves et cauchemars.
Toutefois, je ressors très vite de mes pensées sombres lorsque que je sens un regard intense se poser sur moi. Je tourne la tête vers cette personne pour voir Akashi m'observer. En voyant que je l'ai remarqué et que je l'observe à mon tours, il plisse les yeux et me sourit bizarrement.
Il est incontestablement dangereux et je serais fou de m'en approcher plus que je ne le dois. J'ai l'impression qu'il peut lire en moi comme dans un livre qu'il dévorerait avec avidité pour en découvrir tous les secrets. Pourtant, il m'attire dans ce gouffre qu'est son regard comme si seulement lui pouvait me comprendre. Je suis fou, sans aucun doute, mais je me sens happé par lui et son regard sans pareil. J'aimerais tant que quelqu'un me comprenne et c'est dans son regard que je retrouve ses milles promesses de paix et sérénité avec moi-même.
A force de le regarder dans les yeux, il plisse les siens, me faisant frissonner. De plus, une sensation étrange s'insinue en moi, une sensation que je ne connais pas. Ou que je m'entête à oublier.
- Continuons la visite. Fis-je soudainement alors que je sens la sueur couler le long de ma colonne vertébrale comme un souffle frais.
- Ah ... Déjà ? Me demande Aomine, déçu.
J'essaye de le souder du regard voulant savoir ce qui se cache derrière cet air déçu.
- Un problème ? Lui demandais-je enfin avant que son regard ne glisse sur Nana.
- C'est que ...
Je vois ... C'est étrange de voir comme il est attaché à la petite alors qu'il vient à peine de la rencontrer mais cela fait plaisir. Il a enfermé ses préjugés sur les fous pour vraiment apprendre à connaître Nana et il semble que l'âme et l'innocence de cette petite l'ont touché en plein coeur. Les plus durs ne sont pas les plus gentils, ceux avec un coeur de guimauve barricadé à l'intérieur d'eux-même ?
Il semble que Aomine soit se genre de personne.
- Nana, tu veux venir avec nous ? Lui demandais-je avec douceur.
- Pourquoi faire ?
- Je leur fais visiter, tu veux m'aider ?
- Avec plaisir ! Elle me fit un immense sourire avant de commence à sauter partout, de joie, bien entendu.
- Allons-y, direction la piscine. Fis-je.
- Ouais ! La piscine, Youpi ! Fit-elle.
- Je me demande à quoi elle ressemble votre piscine ... Fit Aomine dans sa barbe inexistante avec inquiétude.
Même si Nana semble l'avoir touché, ses préjugés restent et resteront toujours présent en lui. Quel dommage car je suis sûr que malgré son manque de tact, il est une bonne personne qui apportera quelque chose de nouveau à l'asile. C'est étrange de penser cela alors que j'aurais pu le frapper il y a même pas une heure pour son manque de tact, n'est-ce pas ?
- Elle est normal. Répondit Nana en penchant la tête sur le côté.
- Comme toutes les autres. Rajoutais-je pour les rassuer.
- O-ok ... Fit Kise, mal assuré.
C'est moi ou ce type est un peureux ? Encore pire que Sakurai qui a une pathologie ...
Nana s'accroche avec ses petites mains au T-shirt d'Aomine comme Mitsuko l'avait fait avec moi auparavant.
Point de Vue de Aomine Daiki :
J'ai la vague impression qu'elle s'accroche désespérément à moi comme si j'allais disparaître. Mais peut-être est-ce mon imagination ? Même si c'est encore une enfant, elle ne s'accrocherait pas comme cela à un inconnu qu'elle vient de rencontrer, n'est-ce pas ?
D'ailleurs, je trouve qu'elle a un air de famille avec Sakurai. Je ne sais pas si c'est physique ou si c'est l'aura qu'elle renvoie mais je trouve. Par contre, comparé à se type, elle est beaucoup plus agréable !
Je commence à la fixer essayant de trouver toutes les similarités entre eux. Malheureusement, elle le remarque bien vite.
- Oui ?
- Tu serais pas de la famille de l'autre là-bas, Sakurai ? Demandais-je avec curiosité.
- Ryou-nii ? Si ! Après tout, nous sommes tous une famille ici, tout comme Tetsuya-nii, Hikaru, Ina et Mitsuko.
- ... Je vois. Répondis-je en fronçant les sourcils, suspicieusement.
C'est étrange de considérer d'autres fous comme sa famille ... C'est pas comme s'ils étaient liés pas le sang ou un truc du genre. Mais on dirait qu'ils semblent tous se soutenir pour surmonter leurs maladies. Je me demande si cela marche vraiment ... ? Un fou avec des problème ne peut pas être sauver par un autre fou, si ?
C'est en sentant un regard sur moi que je détourne mon attention de Nana pour voir le con qui veut ma photo. Je surprends le regard au coin de Tetsu qui semble emplit d'inquiétude pour Nana ? Je crois.
Je fronce les sourcils ...
Pourquoi tant d'inquiétude dans son regard ?
Point de Vue de Kuroko Tetsuya :
" Ryou-nii ? Si après tout nous sommes tous une famille ici, tout comme Tetsuya-nii, Hikaru, Ina et Mitsuko. " ...
En entendant sa réponse, la tristesse et l'inquiétude m'envahirent.
Elle nous considère tous comme sa famille mais un jour, certains devront partir car ils seront guéris et elle aussi, elle aussi ...
Un sentiment de solitude vient s'emparer de moi.
Un jour, je serais seul ici. N'ayant plus personne d'autre que moi ...
Je baisse inconsciemment la tête jusqu'à ce qu'on arrive à la piscine, nous entrons tous ensemble en ne faisant aucun bruit. J'entends les personnes présentes s'amuser et rire joyeusement.
Oui, rire. Nous avons beau être dans un asile, nous pouvons aussi nous amuser et vivre normalement pour certains. Bien sûr, nous sommes des exceptions à la règles car rare sont ceux qui croques la vie à pleine dents surtout dans un asile.
- Tetsuya-nii ? Me demande Nana en fronçant légèrement les sourcils
Je lève la tête en entendant mon prénom.
- Oui ?
- Tu vas bien ?
- Tout va bien. Lui dis-je avec un bref sourire alors qu'elle hoche la tête. Nous nous rapprochons du rebord de la piscine.
- Tetsuya-nii ! Cria une voix.
Je tourne la tête pour apercevoir Hikaru qui court vers nous suivit de Ina. Il se jette sur moi sans aucune délicatesse et je me sens perdre l'équilibre ... Sur le coup, je ferme les yeux en attendant le choc du sol.
Autant ne pas voir ma chute magistrale qui fera rire toutes les personnes présentes et qui me fera littéralement honte.
Pourtant, cette dernière ne vient pas. A la place, je sentis mon dos percuter un torse musclé et deux mains se poser sur mes épaules pour me maintenir en place.
Je décide d'ouvrir les yeux pour voir des mains au teint halé, plus grandes et plus larges que les miennes.
- Merci. Fis-je avec gêne et n'osant pas me retourner.
Lorsque je décide de le faire, je puis voir le visage d'Akashi, souriant de toutes ses dents.
Peut-être que j'aurais pas dû me retourner en fin de compte car il semble se retenir de rire ...
- De rien. Mon visage s'empourpre à une vitesse hallucinante.
Qui sait si c'est de gêne ou de colère ... Ou les deux. Son visage est si près du mien qu'on pourrait s'embrasser ... Trop proche ! Il peut pas reculer ?!
Je baisse la tête quelques secondes, regardant le sol.
- Tetsuya-nii, tu vas bien ? Me demande Ina, inquiète.
- Oui, tout va bien. Alors que je lui caresse la tête, dérangeant ses cheveux, elle me sourit puis tourne la tête vers Hikaru qui boude. Je fis de même. Hikari, combien de fois t'ais-je dis de ne pas courir à la piscine ?
- Je suis désolé.
Je sais que je pardonne trop facilement mais lorsque je le vois baisser la tête ainsi, je ne peux m'empêcher d'essayer de le comprendre. Il me rappel l'enfant perdu que j'étais autrefois, en manque d'amour et cherchant la reconnaissance par tous les moyens possibles et inimaginables.
Je décide de lui mettre une pichenette sur le nez avant de glousser.
Ridicule, hein ?
- Je t'aime, Tetsuya-nii ! Me dit-il avec un sourire ébouissant.
Point de Vue de Akashi Seijuro :
Ce môme est vraiment trop près de Tetsuya à mon goût mais ce n'est pas bien grave, après tout, il ne peux pas être un rival ... Il est beaucoup trop jeune.
- C'est vrai qu'Hikaru est amoureux de Tetsuya-nii. Murmura Nana à Daiki.
- Cela se voit. Acquiesce-t-il.
Mon sang ne fit qu'un tour dans tout mon corps et je relève la tête pour voir le sale morveux me tirer la langue !
- T'es jaloux ? Me demande Ryota dans un murmure, un immense sourire collé sur son visage.
- Pourquoi donc ?
- Tu aurais bien aimé être câliné comme ça par Kurokocchi, pas vrai ? Fit-il en riant.
A rajouter sur ma liste de chose à faire : Tuer Kise Ryota discrètement et brûler son corps. Mais avant cela, le défigurer vivant pour ne plus revoir son sourire agaçant.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- En tout cas, Hikaru sait de quoi je parle, lui. Il te prend déjà pour son rival. Me fit-il remarquer.
- C'est ridicule.
- L'amour n'est pas ridicule, Akashicchi. Me dit-il en appuyant un doigt sur sa joue.
- Comme si j'étais amoureux. Je l'entendis soupirer avant de lâcher un rire mi-amusé mi-désespéré.
- Tu l'es.
- Non, je ne le suis pas. Dis-je fermement.
- Tu te voiles la face.
- C'est absurde, je me connais. Fis-je agacé.
- Mais tu es un novice en amour. Me fit-il remarquer.
- N'oublies pas Ryota, je suis absolu, je contrôle même les sentiments.
- Il est impossible de les contrôler, Akashicchi. Je fronce les sourcils avant de soupirer.
Comme si je pouvais tomber amoureux si facilement, en une journée. Absurde ! Ridicule ! Néanmoins, je dois l'avouer, il m'intrigue mais rien de plus ...
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