CHAPITRE 41
Karna: *me redonne des coups* la ferme, toi !!
D'un coup, le certain Karna reçoit un violent coup de poing qui le fait valser.
Yuka: Karna ! *se retourne énervé* toi tu vas... *deglutit*
Taïga: *énervé* dégagez de là ou je vous tue.
Les deux hommes encore debout prennent leur pote par les épaules puis s'en vont en courant.
Les filles de précipitent sur moi.
Ariana: Lya !! Ça va ?
Momoi: mon dieu !
Taïga: *sec* écartez vous !
Les filles se retirent et mon frère me prend dans ses bras.
Taïga: venez avec moi !
Les filles le suivent jusqu'à chez lui et il me dépose sur son canapé.
Il se dirige vers son frigo, prend des glaçons, les met dans un torchon et me l'apporte.
Taïga: tiens.
Moi: merci.
Je met le torchon sur ma joue.
Taïga: *regarde les filles* je peux savoir ce que vous faisiez dans cette rue ?
Ariana: on...
Moi: laisse. C'est ma faute. On voulais prendre un raccourci et passer te faire un petit coucou.
Taïga: et l'idée de me prévenir, ça ne t'ai pas venu à l'esprit ?
Moi: ça va... On voulait te faire une surprise.
Taïga: *s'énerve* non, ça va pas Lya !! Imagine que je ne serais pas intervenu !
Moi: c'est bon Taïga. On est saine et sauve.
Taïga: bon sang Lya. Arrête ça ! Ça aurait pu dégénèrer !
Moi: je sais mais...
Taïga: Lya ! C'est bon !! Je ne veux plus t'entendre ! Donne moi ton portable, je vais appeler Aomine. Je ne veux pas que vous rentrez seules.
Je lui donne mon portable abasourdie. C'est la première fois qu'il m'engeule comme ça.
Taïga: *met mon portable à l'oreille* nan, c'est pas Lya... Ramène toi... Nan ramène toi, c'est tout. *me le re-tend*
Moi: m-merci.
Un blanc s'installe. Taïga râle et se dirige vers sa chambre.
Je le suis.
Il est assis sur son lit, la tête entre les mains.
Moi: *ferme la porte derrière moi* taïga...
Taïga: laisse moi tranquille Lya.
Moi: écoute je... Je pensais pas à mal en allant dans cette rue et je pensais pas qu'on serait accosté.
Taïga: je sais... C'est juste que... *relève la tête* quand je t'ai entendu crier, j'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose de plus grave.
Moi: je comprends...
Taïga: non, tu peux pas comprendre Lya. Je suis ton frère et je me sens frustré de ne pas avoir pu intervenir la première fois quand tu avais besoin de moi.
Moi: la première fois ?
Taïga: avec katharina.
Moi: comment tu es au courant ?
Taïga: Aomine m'en a parlé. Plutôt on s'est engueuler et il m'en a parlé.
Moi: quand ça ?
Taïga: après un entraînement, quelques jours après vous avoir vu ensemble.
Moi: ah...
Taïga: pourquoi tu m'as pas appelé pour me dire ? J'aurais pu revenir.
Moi: je sais bien mais je voulais pas t'inquièter.
Taïga: pour le coup, c'est loupé. La prochaine fois, parle moi s'en.
Moi: *souris* compte sur moi.
Taïga: *se lève et tend ses bras* viens là.
Je me colle contre lui et il me serre dans ses bras.
On frappe à la porte.
Taïga: ça doit être Aomine.
Je me dirige vers le salon où se trouve Momoi et Ariana. Taïga va ouvrir la porte.
Daiki: *à Taïga* bon pourquoi tu m'as appelé, toi ?
Taïga: entre.
Daiki entre dans le salon et me regarde.
Daiki: *inquiet* Lya ! *s'approche de moi* mais qu'est-ce qu'il est arrivé à ton visage ?
Moi: c'est rien, t'inquiète pas.
Taïga: nan Lya, c'est pas rien.
Daiki: qu'est-il s'est passé ?
Moi: rien, je te dis.
Taïga: *soupire* nan, Lya, arrêtes de dire ça, s'il te plaît.
Daiki: *s'énerve* bon sang ! Est-ce que quelqu'un va dire ce qui s'est passé ?
Moi: *soupire* on s'est fait accoster par des garçons dans la rue.
Daiki: *énervé* et ils t'ont frappés ?!
Moi: oui, après je lui ai donné un coup de pied bien placé.
Daiki: sérieusement, Lya ! Ça n'a rien de drôle !
Moi: commence pas, Daiki...
Daiki: que je commence pas ? Je... Roh, tu me soûles ! Les filles vous vous levez, on rentre. Et bougez vous !
Les filles se lèvent et prennent leurs sacs.
Le trajet se fait dans le silence. On amène Momoi et Ariana chez elle, puis on rentre à la maison.
Daiki claque la porte de sa chambre.
Il est sérieux ?!
Je monte et ouvre la porte.
Moi: nan, tu comptes arrêter quand de ne pas me parler ?
Daiki: parce que tu crois que je vais arrêter de te faire la gueule comme ça ?
Moi: je sais même pas pourquoi tu me fais la gueule. Tu devrais être heureux qu'il ne me soit rien arriver de grave.
Daiki: justement, c'est pour ça ! Tu es trop imprudente !
Moi: moi ? Je suis trop imprudente ? Tu te fous de moi, c'était la rue de Taïga. On avait prévu d'aller le voir !
Daiki: bon sang, mais arrêtes avec ton Taïga ! J'en ai ma claque ! Tu ne penses que par lui !
Moi: tu es jaloux de lui ? Nan, mais ça s'arrange pas mon vieux ! Être jaloux de mon frère, n'importe quoi !
Daiki: justement, j'ai toujours l'impression de passer au second plan !
Moi: nan mais tu vas pas me faire une crise de jalousie. Je pourrai dire la même de toi avec Momoi.
Daiki: ça n'a rien à voir ! C'est ma meilleure amie et mon amie d'enfance.
Moi: et alors ? Je pourrai dire la même chose.
Daiki: t'es sérieuse ? Nan mais sérieusement Lya, arrêtes de changer de conversation. On parlait de toi !
Moi: c'est toi qui a commencé, je te rappelle !
Daiki: casse toi !
Moi: Pardon ?
Daiki: casse toi de ma chambre !
Moi: t'es sérieux ?
Daiki: va-t-en !
Je reste bouche bée.
Daiki: dépêche toi avant que je m'énerve encore plus que je le suis déjà.
Je sors de la chambre abasourdie. C'est la première fois qu'on se dispute autant. Et c'est pas une petite dispute.
Je m'allonge sur mon lit.
On frappe à ma porte. Daiki...
Moi: *me lève rapidement et ouvre la porte* oui ?
C'est Mme Aomine.
Mme Aomine: *inquiète* mon dieu Lya, qu'est-ce qui est arrivé à ton visage ?
Moi: je... Euh... Je... Je me suis pris une porte.
Mme Aomine: bien sûr. Et moi je suis la reine d'Angleterre. Sérieusement, c'est Daiki qui t'as fait ça ?
Moi: non, bien sûr que non. *baisse les yeux* je me suis fais frappée par un garçon.
Mme Aomine: qui ça ? Tu le connais ?
Moi: non, ils nous ont accostés et ça a un peu mal tourné.
Mme Aomine: mon dieu ! Mais il faut absolument qu'on aille à la police !
Moi: nan, c'est pas grave. Ne vous inquiétez pas.
Mme Aomine: si, c'est grave ! Allez viens, on y va immédiatement !
Moi: nan, nan, c'est bon... Ne vous en faîtes pas.
Mme Aomine: tu es vraiment sûre de toi ?
Moi: oui, oui... C'est bon.
Mme Aomine: bon, dans ce cas je veux que tu mettes de la glace sur ton visage !
Moi: je l'ai déjà fait tout à l'heure...
Mme Aomine: peut m'importe ! Je veux que tu en mettes.
Moi: *soupire* d'accord...
Mme Aomine: je reviens.
Elle descend les escaliers et reviens avec un torchon contenant des glaçons.
Mme Aomine: *me tend le torchon* tiens.
Moi: merci *met le torchon sur mon visage*
Mme Aomine: si tu as besoin de quoi que ce soit, tu me le dis.
Moi: d'accord. Je pense que je vais me coucher par contre.
Mme Aomine: déjà ? Mais on n'a pas encore mangé.
Moi: je sais, mais j'ai pas vraiment faim et tout ça m'a un peu crevée.
Mme Aomine: très bien. Repose toi bien.
Moi: d'accord. *commence à fermer la porte*
Mme Aomine : attend ! Daiki n'est pas avec toi ?
Moi: *baisse les yeux* non, il est dans sa chambre.
Mme Aomine: d'accord, merci.
J'acquiesce et ferme la porte.
Je me met en pyjama, m'allonge sur le lit et ferme les yeux. Je m'endors presque directement.
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