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~ 2 ans plus tôt ~
- Arisa.
Je m'arrête subitement et me tourne vers mon coach qui me fait signe de venir le voir. Je lance le ballon à un gars qui me regarde froidement, puis rejoint l'homme.
- Oui, sensei?
- Je ne veux plus que tu joues.
J'ai un mouvement de recul et je cligne bêtement les yeux avant de rigoler de nervosité.
- C'est... une blague...?
- Non. Tu es une fille, tu ne peux pas jouer dans une équipe de garçon, lâche-t-il.
Il me regarde presque avec haine. J'ouvre de grands yeux horrifiés.
- Mais-...!?
- Si tu veux continuer à jouer, tu peux aller jouer avec l'équipe des filles.
- Non! Pourquoi tout d'un coup vous ne voulez plus que je joue avec les garçons!? Je les bat tous!
- Tu es une fille. Et tu déranges dans leur entraînement avec ton style de basket grossier.
Ce fût comme un coup de poignard au coeur. Je regarde, horrifiée, mon coach. Puis une colère noire m'envahit.
- Très bien, craché-je. Mais ne revenez pas me voir en cas de défaite!
Je tourne les talons et traverse le gymnase pour aller chercher mon sac de sport. Le ballon passe sous mon nez, sous les rires moqueurs des joueurs. J'attrape le ballon d'une main, furieuse, et le jette vers le panier. Je continue mon chemin, entendant le ballon entrer dans les filets. Le silence tombe dans la salle. J'empoigne mon sac, tremblant de rage, et me dirige vers la sortie. Je me retiens de leur hurler des injures. Quelqu'un pose sa main sur mon épaule. Je me raidis et m'apprête à frapper la personne, mais je m'arrête d'un coup, surprise. Aomine m'observe avec un regard désolé.
- Viens...
Mon coeur se serre douloureusement. Je ne réponds rien et le suis, la tête baissée. On sort silencieusement de l'école. Mon menton tremble et je tente de retenir mes sanglots.
- Arisa... Je suis désolé...
Je craque et éclate en sanglots, serrant fortement la sangle de mon sac de sport. Je sens les bras d'Aomine m'entourer et il me colle à lui, ne disant rien de plus. Je ne comprends pas... Pourquoi ils m'ont jeté à la porte!? Parce que je suis une fille!? Ridicule! Quelle insulte!
Je sens alors un faible me prendre et mes jambes me lâchent tout d'un coup. Mon ami me rattrape à la dernière seconde, surpris.
- Ça va!?
- O-Ouais...
Il me remet sur mes pieds, mais je ne tiens pas. Alors il m'aide à m'asseoir sur un banc, s'assoyant à mes côtés. Je ne comprends pas pourquoi j'ai eu tout d'un coup un faible...
Je finis par me calmer au bout de plusieurs minutes. Je soupire longuement et renifle bruyemment. Aomine se décolle légèrement de moi et un ourson en peluche apparut sous mes yeux. Je arque les sourcils, surprise.
- Joyeux anniversaire.
J'échappe un gloussement et prends délicatement la peluche, levant les yeux sur lui.
- Tu t'es souvenu de mon anniversaire...
- Bien sûr! Comment j'aurais pu l'oublier!?
- L'année passée, tu l'as oublié...
Il détourne les yeux, mal à l'aise.
- Ouais... Mais c'était l'année passée...
Je me penche vers lui et lui donne un baiser sur la joue. Je le vois être surpris, ce qui me fait sourire.
- Merci, Aomine-kun.
Il rougit. Je rigole et me décolle de lui en observant l'ourson.
- Il est vraiment mignon! m'exclamé-je.
- T-T'en mieux si-si tu l'aimes bien...
Je lui souris à pleine dent et je réussi à lui arracher un sourire. Il me fait un signe de tête.
- Tu viens? J'ai prévu une soirée pour nous deux.
J'écarquille les yeux.
- H-Hein? Pour... nous deux?
- Ouais. Pour ton anniversaire. J'ai averti ta mère... On va passer chez toi pour que tu te changes. On a de l'avance en plus.
Je souris de nouveau et hoche la tête.
- Super!
Je réussis à me relever sans problème. Bizarre... On marche côte à côte, silencieusement. Je me demande bien ce qu'il a préparé... Je suis tellement contente! Je ne m'y attendais pas du tout en fait. Et... Avec ce qui s'est passé... Mon regard s'éteint.
- Aomine-kun...
- Mhm?
- Pourquoi je ne suis pas un garçon...?
Je pince les lèvres et garde les yeux baissés, attendant sa réponse. À la place, il éclate de rire, ce qui me prend au dépourvu. Je rougis de honte.
- Ne te moque pas de moi! m'exclamé-je.
Il me jette un regard amusé.
- Arisa-chan! Tu me fais vraiment rire!
- Mais c'est pas drôle! À cause que je suis une fille, je ne peux même plus jouer dans l'équipe des gars...
Aomine reprend son sérieux, puis il grimace.
- Ah, ça. Fais pas attention à eux. Ils sont juste vraiment stupides. Les autres joueurs sont jaloux de ton talent. Le coach aussi. Je suis sûr que tu serais capable de le battre.
- Mais... Il a dit que j'ai un style grossier...
- Oi, tu m'insultes là.
Je hausse les sourcils et le regarde. Il me sourit. Bon sang... Il a raison. Je finis tout de même par soupirer et détourner les yeux.
- Même s'ils sont cons, je me retrouve sans équipe...
- Tu peux aller jouer avec les filles, c'est ce qu'il a dit.
- TU TE MOQUES DE MOI!?
Aomine éclate une seconde fois de rire. Il me donne un coup de coude amical.
- Ouais.
Je lève les yeux au ciel et marmonne.
- Rejoins donc notre équipe!
Je me tourne de nouveau vers lui, surprise.
- Pardon?
- Change de collège et viens jouer avec nous! Je suis certain qu'Akashi acceptera!
- Akashi?
- Ouais, c'est notre capitaine.
Je le regarde avec suspicion.
- Comment veux-tu que je rejoigne ton équipe alors que tu ne veux même pas que je les rencontre...?
L'adolescent perd son sourire et détourne les yeux, prit de court.
- Arisa...
- Et puis, oublies ça. Vous êtes beaucoup trop forts pour moi. Je n'oublierai jamais le match que j'ai vu quand je suis venue.
- Mhm... J'aurais essayé.
Je souris tristement et reporte mon attention en face de moi.
- Merci quand même.
•°•□•°•
- Passez une belle soirée! sourit ma mère.
- Merci madame Eimichi, remercie mon ami en s'inclinant brièvement.
- Pas de problème mon garçon. Profitez en!
Elle me fait un clin d'oeil. Je déglutis et la regarde s'éloigner avec un étrange sourire. Mais qu'est-ce qui lui prend!? Aomine pose alors sa main dans le bas de mon dos.
- Tu viens?
Je porte mon attention sur lui, mon coeur s'emballant. Il s'était lui aussi changé pendant que j'étais chez nous. Il m'avait dit de bien m'habiller. Je porte donc une petite robe d'été blanche, un petit veston en jeans et des escarpins noirs. J'ai laissé mes cheveux lousses et ai rehaussé mes cils avec du mascaras. Quand je l'ai vu m'attendre, discutant avec mon père... j'ai eu l'impression que mon coeur avait cessé de battre. Il est... beau. Vraiment beau. Il porte une chemise noire avec les manches roulées jusqu'aux coudes, des jeans propres et des souliers chics noirs. Il s'est même un peu coiffé les mèches rebelles. Je suis comme un peu intimidée de sa présence. J'ai l'impression que je ne mérite pas d'être à ses côtés... Mais en même temps, je me sens privilégiée. Je me sens bien avec lui, plus en confiance. C'est étrange comme sentiment.
On entre dans un petit restaurant.
- Désolé, je n'ai pas assez d'argent pour t'emmener dans un plus beau restaurant, s'excuse mon ami.
Je pouffe de rire et le regarde avec amusement.
- Ne t'inquiète pas. Ça me va très bien.
Il me sourit, soulagé, puis on s'installe à une table pour deux. J'ai comme un petit malaise... Pourquoi ai-je l'impression que ce n'est pas une sortie ordinaire? Parce que c'est ma fête? Je fronce légèrement les sourcils. Ça ne peut pas être pour ça... Mais quelle est l'autre raison?
- Ça va?
Je cligne les yeux et reporte mon attention sur Aomine qui semble inquiet. Je souris.
- Oui, désolée, je réfléchissais.
- À quoi?
- Euh... Je me demande ce que tu m'as préparé...
C'est une partie de vérité, non? Il me sourit mystérieusement et hausse les épaules, buvant tranquillement son breuvage.
- Tu verras... C'est une surprise. On a jusqu'à huit heures.
- Jusqu'à huit heures? Pourquoi?
- Ah! Tu verras!
On passe la commande. Je suis un peu mal à l'aise... Je jette un coup d'oeil à la ronde et observe le peu de gens qui discutent entre eux à voix basse.
- Arisa-chan...
Je pose mes yeux sur lui. Il semble troublé et il a les joues rouges, me regardant avec une drôle de lueur.
- Tu... Tu es vraiment belle, ce soir... avoue-t-il en rougissant encore plus.
Mon souffle se coupe et je sens mon coeur s'affoler. Je rougis et baisse les yeux sur mes doigts emmêlés.
- T-Toi aussi... Tu es beau... Aomine-kun, ai-je répondu timidement.
Le serveur arrive alors avec nos assiettes et il nous souhaite un bon appétit avant de repartir. L'eau me vient à la bouche et je commence à manger. Je n'avais pas remarqué à quel point j'avais faim! En tout cas, j'ai vraiment hâte à huit heures! Je me demande tellement ce qu'il m'a préparé...!
On commence à parler du prochain match qu'il y allait y avoir ce soir; c'est un match entre deux lycées, Deux Rois. Seihô contre Shûtoku.
- Qui penses-tu qui va gagner? demandé-je avec un large sourire.
- J'en ai pas la moindre idée... Les deux sont extrêmement forts. Ce qui est surprenant, ce que les billets se sont tous vendus en cinq minutes! Les gens adorent aller voir les Trois Rois jouer.
Je souris.
- Ça m'étonne pas. C'est vrai qu'ils sont vraiment forts... J'ai hâte d'avoir le moyen d'aller les voir un jour!
Mon regard s'illumina.
- Non, mieux que ça! J'ai hâte de me battre contre eux!
Aomine reste surpris.
- Tu ne comptes pas rejoindre l'un des trois?
Je souris myterieusement et secoue la tête.
- Non. Toi, tu voulais?
Il sourit à son tour.
- Non. Moi aussi, je veux me battre contre eux. De toute façon, je te suivrai, peu importe dans quel lycée tu veux aller!
Mon coeur fond et mon souffle s'accélère. C'est la première fois que je me sens ainsi. En fait, depuis quelques semaines déjà, j'ai l'impression que je ressens plus que l'amitié envers lui. J'ai la vague impression que... je suis en train de tomber amoureuse de lui.
On termine notre repas, puis Aomine se lève.
- Pas le temps pour le dessert, déclare-t-il. On va arriver en retard.
- Mais où!? rigolé-je en me levant à mon tour.
- Tu vas voir!
- Tu vas voir, tu vas voir... Tu n'as pas un autre indice?
- Mhm... Tu n'en as pas les moyens.
Je arque un sourcil, confuse.
- Hein? Je n'ai pas les moyens... des autres indices? Je ne comprends pas...
Aomine pose sa main dans le bas de mon dos, gloussant.
- Mais non! Pas ça! C'était un indice: Tu n'en as pas les moyens.
Il m'entraîne vers la sortie après avoir payé. Je réfléchis. Je n'en ai pas les moyens... Que voulait-il dire? Je me concentre. Puis mon regard s'illumine.
- Non... Ne me dis pas que tu-...!?
Je le regarde avec ébahissement. Il hausse les sourcils et sort une boite, un sourire en coin.
- Tiens. Ça va répondre à ta question.
Je prends la mince boite rectangulaire et l'ouvre délicatement. Je reste complètement sous le choc.
- Ça alors...! TU M'EMMÈNES VOIR LE MATCH DES DEUX ROIS!? m'exclamé-je.
Aomine éclate de rire et hoche la tête.
- En plein dans le mile!
- OH BON SANG! TU ES FANTASTIQUE!
Je me jette dans ses bras et l'étreints fortement, ultra heureuse. J'en reviens pas! Il nous a acheté des billets pour voir le match de Seihô contre Shûtoku! Je me décolle de nouveau et fixe les deux billets, un large sourire aux lèvres.
- Wouah...! Ça va être formidable!
Je regarde de nouveau Aomine, souriant à pleine dent. Il a un visage rayonnant lui aussi.
- Alors tu es contente?
- Quoi!? Mais bien sûr, baka! J'en reviens pas... Comment t'as fait!?
Il pose son index contre ses lèvres puis me fait un clin d'oeil.
- Secret. C'est un cadeau, je n'ai rien à te dire. À part... Joyeux anniversaire Arisa-chan.
- MERCI!
Je referme la boite pour ne pas perdre les billets et serre à nouveau mon ami dans mes bras. Il répond à mon câlin, riant doucement.
- Je suis content que ça te plaise.
Voilà pourquoi il avait dit qu'il n'avait pas les moyens pour le restaurant...! C'est parce qu'il avait tout dépensé dans les billets! C'est incroyable!
On se rend donc joyeusement jusqu'à l'endroit où aura lieu le match. C'est déjà bondé de gens surexcités comme nous deux...! Le match va commencer d'ici trente minutes. J'ai si hâte!
- Ça va être fantastique...! souris-je.
Je m'aggripe au bras de mon ami pour ne pas m'éloigner de lui. Ce ne serait pas le temps de le perdre! En plus, c'est lui qui a les billets. On réussit à atteindre nos places, puis les joueurs font enfin leur entrée.
•°•□•°•
- C'était juste extraordinaire! Mon dieu, le dunk que le numéro 5 a fait...!
On vient tout juste de sortir et je suis comme sur un petit nuage. Je me tourne vers Aomine qui lui aussi est rayonnant.
- Un jour, je réussirai moi aussi à faire un dunk.
- Eh?
Mon ami me regarde, surpris, puis il sourit en coin.
- Si tu le veux vraiment, tu le peux. Tu viens?
- Hein? Où?
Il rigole et me prend la main. J'écarquille les yeux et je sens le rouge me monter aux joues.
- Ma mère. Elle nous attend pour nous ramener chez nous. Tu ne croyais tout de même pas qu'on allait rentrer à pied? Et puis, il commence à se faire tard.
Je souffle et hoche la tête.
- Ouais. T'as raison.
Il ne me lâche pas la main, m'entraînant avec lui. J'ai le coeur qui bat la chamade. Pourquoi il me tient la main!?
On retrouve sa mère et on s'installe à l'arrière. Aomine m'ouvre la porte avec un sourire en coin, s'inclinant légèrement.
- Pour mademoiselle...
- Merci, mon brave gentleman!
On rigole et on entre dans la voiture.
- Et puis? C'était un bon match? nous demande sa mère.
- Oh oui! C'était... fantastique! ai-je répondu avec enthousiasme.
- Shûtoku a gagné 83 à 82, ajoute Aomine.
- Ah! Ça s'est terminé serré!
Je jette un coup d'oeil à l'heure. Juste vingt-deux heures trente! Je joue nerveusement avec le bas de ma robe. Allons-nous faire autre chose? Mais non. Ça a déjà assez coûté cher pour lui! Il a dit qu'on rentrait chez nous de toute façon...
En arrivant chez lui, il se dépêche de sortir pour me tenir la porte. Je ne peux m'empêcher de sourire.
- Je vais t'accompagner jusqu'à ta porte, déclare-t-il.
Bon sang... Il est très serviable aujourd'hui! Bon, c'est ma fête, mais tout de même! Je remercie sa mère qui me salue, puis nous marchons tranquillement jusqu'à côté.
- Aomine-kun...
Je me tourne vers lui et lui souris.
- Merci pour tout, j'ai passé une merveilleuse soirée!
Il est pris au dépourvu, puis il détourne les yeux en rougissant.
- Je suis soulagé alors... J'ai eu peur que tu t'ennuies.
- Quoi? Pas du tout! J'ai vraiment aimé! Je suis vraiment contente!
Je lui fais mon plus beau sourire pour le rassurer. Il semble se détendre, puis nous arrivons devant ma porte. Il me prend les mains et me tourne vers lui. Je reste surprise.
- Arisa-chan...
Aomine me regarde tendrement et il caresse du bout des doigts ma joue. Je frissonne.
- J'aime être avec toi... Je peux être moi même. Je m'amuse. Je ne me sens pas jugé... Et le temps passe foutrement vite.
Je me rends compte qu'il s'est rapproché de moi. Son visage se trouve seulement à quelque centimètres du mien, son nez frôlant le mien. Il me tasse une mèche de cheveux, son souffle chaud caressant ma peau. Je frissonne et attend. Va-t-il m'embrasser...? Nous sommes si près l'un de l'autre... Je ferme les yeux, mon souffle s'accélérant. S'il te plaît... Ne me donne pas de faux espoirs.
Je sens alors ses lèvres se poser sur les miennes. J'échappe un soupir de soulagement et me détends, approfondissant le baiser. Il serre doucement mes mains. Son parfum épicé m'enivre, le goût de ses lèvres y ressemble. Mon coeur menace d'exploser. Il finit par s'éloigner légèrement de moi, le souffle légèrement court, un large sourire au visage. Je le regarde en souriant moi aussi. Puis nous rigolons sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être parce qu'on est soulagé...? Aomine colle son front contre le mien, les yeux fermés. Je ferme moi aussi les miens, profitant de ce moment.
- Joyeux anniversaire, me murmure-t-il.
Je ne peux m'empêcher de glousser. Je rouvre les yeux et regarde son visage.
- C'est mon cadeau préféré, déclaré-je.
Il rouvre lui aussi les paupières et on se regarde longuement.
- C'est vrai? me demande-t-il.
- Oui.
- Même après avoir vu le match?
- Oui. C'est dix fois mieux même.
Il sourit alors en coin.
- J'aurais dû t'embrasser à la place du match alors. Ça ne coûte rien...
- Baka!
Je lève les yeux au ciel, le faisant rire. Je lie nos doigts et referme les yeux.
- C'était une journée parfaite... Merci beaucoup, Aomine. Je ne l'oublierai jamais.
- De rien. Je ne l'oublierai jamais moi non plus.
Je continue de sourire, le regard brillant. Je me dresse sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser. Je me décolle ensuite de lui.
- Je dois y aller... Mes parents doivent se demander ce qui se passe.
Je lui tire la langue. Aomine rigole et hoche la tête.
- On se voit demain, comme d'habitude?
- Bah ouais! Qu'est-ce que tu crois!?
Il sourit encore plus.
- Super! Dors bien, je t'ai préparé un nouvel entraînement...
Je jubile et hoche vivement la tête.
- Oui, coach!
On rit un court moment, puis je le salue une dernière fois avant d'entrer, refermant la porte derrière moi. Je soupire longuement, tentant de reprendre contrôle de mes sens. Mes jambes tremblent. Je porte mes doigts à mes lèvres étirées en un large sourire. J'ai embrassé Aomine... Aomine m'a embrassé...!
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