Chapitre 37

Après huit jours de cavale, une violente tempête balaya la contrée, apportant un froid glacial. Quand le vent tomba, il déposa une couche épaisse de neige dans la vallée.

« L'hiver est là » se dit Charlotte en ayant une pensée pour Sori. La maître-queux risquait sa vie dans le camp des Kross, car les Ombres allaient rapidement migrer du nord.

Lyrad dut déneiger un emplacement pour y monter leur tente. Charlotte lui apporta son assistance pour que leur abri puisse être prêt rapidement.

Quand ils purent enfin se protéger du froid, ils durent se priver de feu, ce qui les obligea à manger quelques biscuits secs. Lyrad expliqua à Charlotte qu'elle devait retirer ses bottes pour se frictionner les pieds et éviter les engelures, puis ils partagèrent leurs couvertures pour dormir dos à dos afin de se tenir chaud.

Six jours après les premières neiges, Charlotte et Lyrad étaient encore plus proches. Face à la personnalité aimable et tolérante de son sauveur, sans oublier leur proximité quasi permanente, Charlotte se sentait de plus en plus attirée par lui.

Quand elle tenta de se renseigner sur sa vie sentimentale, l'homme, gêné, eut pour réponse : « nous devrions arriver chez l'alchimiste dans quelques jours. »

Ce soir-là, Charlotte chercha un moyen de provoquer un rapprochement physique avec Lyrad, parce qu'elle voulait savoir si cette attirance était réciproque... nonchalamment, elle gagna le droit de dormir dans ses bras.

Frustrée qu'après les deux nuits suivantes, il n'ait pas fait de tentative, Charlotte avait envie d'avancer, alors elle l'embrassa sans crier gare.

Surpris, Lyrad hésita à lui rendre son baiser. Gênée et confuse, Charlotte s'écarta de lui :

— Désolée, balbutia-t-elle. Je... je...

— Non, c'est nous qui sommes désolés, répondit doucement Lyrad.

— Oh, j'ai honte ! se morigéna-t-elle, en tentant de mettre de l'espace entre eux.

— Non, il n'y a pas de quoi, objecta-t-il.

— Est-ce qu'on peut oublier ce qui vient de se passer ? demanda-t-elle en se sentant rougir d'embarras.

— Ce contact était agréable, répondit Lyrad. Seulement nous n'avons pas l'habitude, ajouta-t-il gentiment.

— Je me sens tellement bête, marmonna-t-elle.

Lyrad se rapprocha de la jeune femme et lui caressa la joue :

— C'est à nous de nous sentir bête, lui dit-il. Nous... nous... nous...

Charlotte l'embrassa pour mettre fin à son balbutiement.

Cette fois, Lyrad répondit à ses petits baisers, mais il semblait maladroit. La jeune femme le poussa doucement sur le dos pour s'installer sur lui. Le couple échangea de tendres baisers, mais Charlotte en voulait plus, surtout qu'elle sentait poindre le sexe de Lyrad dans une ferme érection.

Charlotte glissa la langue dans la bouche de Lyrad, caressant la sienne sensuellement. La jeune femme pressa son bassin contre son érection. Il réagit à ses ondulations en gémissant de plaisir et en lui donnant des petits coups de reins maladroits.

La jeune femme qui avait envie de plus, glissa la main dans son pantalon pour lui caresser le sexe durci, tout en l'embrassant dans le cou, ce qui le fit couiner d'excitation.

— Charlotte, gémit-il d'une voix rauque.

— Je peux te montrer si tu veux, lui déclara-t-elle en continuant ses caresses.

Lyrad gémit de satisfaction en guise de réponse.

La jeune femme s'écarta pour relever son jupon et retirer sa culotte puis elle s'agenouilla au-dessus de Lyrad pour lui défaire le pantalon, enfin elle libéra le large phallus, et elle se pencha pour l'embrasser.

— Laisse-toi faire, susurra-t-elle, en se redressant pour lui saisir la queue et presser son gland contre sa fente déjà mouillée.

Charlotte s'empala lentement, avec le sensuel désir de lui donner du plaisir. Quand le membre de son compagnon fut tout en elle, Charlotte resta immobile pour laisser Lyrad prendre conscience du moment. Puis elle le chevaucha, coulissant langoureusement sur sa hampe, longue et dure, le recevant tout en elle quand leurs corps étaient joints.

La douceur fit peu à peu place à l'érotisme, alors Charlotte accéléra le rythme pour répondre aux gémissements d'excitation de Lyrad, qui semblait garder les yeux grands ouverts pour la contempler.

Elle guida Lyrad jusqu'à l'orgasme et il éjacula en elle dans un long râle rauque et essoufflé.

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