St.Van, VAV |1| Imagine
One call away
Tu regardas ta montre, anxieuse et priant pour pouvoir rentrer au plus vite. La nuit commençait à tomber et tu détestais te trouver seule, dehors, une fois que le soleil n'était plus. Alors tu avais rassemblé tes affaires en quatrième vitesse et avait couru jusqu'à chez toi. Dans ta précipitation, tu avais laissé ton portable avec tes amis. Mais cela tu ne t'en rendis compte qu'en le cherchant. Car un malheur n'arrivant jamais seul, c'était aujourd'hui que le chauffage de ta minuscule maison de campagne avait choisi pour te lâcher. Tu sentais déjà les larmes se former aux coins de tes yeux, menaçant de couler à la moindre occasion. Il ne te restait plus qu'à te calmer et à faire en sorte de trouver un moyen de réparer le chauffage. Alors que tu t'appliquais à rechercher tout les outils dont tu pourrais te servir et commençait à t'affairer, la sonnette retentit. Qui donc pouvais passer à cette heure là ? Méfiante tu regardas par le judas. Geumhyuk, un ami d'enfance avec que tu n'avais pas vu depuis un long moment se trouvait sur le pas de la porte.
«_Geumhyuk ? Qu'est-ce que tu fais là ?
_Salut, il commença gêné, je suis désolé de te déranger comme ça. Mais j'ai croisé tes amis et ils m'ont demandé si je pouvais te ramener ton portable. Tu l'as oublié en partant, dit-il en te tendant l'objet.
_Merci, c'est gentil. Il ne fallait pas te déranger pour ça, tu souris.
_Ça ne me dérange pas. Mais tout va bien toi, dit-il en pointant ton visage.»
Perplexe tu pointas ton visage, sans comprendre où le jeune homme voulait en venir. Avec un petit rire, il s'avança pour poser les mains sur ton visage, comme pour y effacer quelque chose.
«_Mon visage est sale, n'est-ce pas ? tu demandas suite à son geste.»
Il hocha la tête et tu poussais un long soupir en repensant au bricolage qui t'attendais.
«_Quand je pense que je dois réparer ce maudit chauffage, tu marmonnas plus pour toi-même que pour lui.
_Tu veux que j'y jette un coup d'œil ? il proposa.
_Tu t'y connais ?
_Etant le seul homme de la maison, j'ai dû apprendre deux ou trois trucs, il sourit gentiment.»
Tu te poussas pour le laisser passer et le jeune homme monta les deux petites marches du perron qui vous séparez. Rapidement, il trouva l'origine du problème et s'attela à la tâche. En l'observant faire, tu remarquas à quel point il avait changé : un monde séparait le petit garçon que tu avais rencontré au primaire de l'homme au mètre quatre-vingt qui réparait ton chauffage. Mais la gentillesse dont il avait toujours fait preuve semblait avoir survécu à l'adolescence.
«_Je veux pas être pessimiste, mais je crois que ton chauffage est mort, il lança en te regardant.»
Tu t'affalas contre le mur le plus proche dans un soupir et porta une main à ton visage. Comment allais-tu t'en sortir ? C'était évidemment pendant le plein hiver et le soir d'un jour férié que cela arrivait. Connaissant ta nature frileuse, tu n'allais pas tarder à te les geler. Sans que tu t'en rendes compte, les larmes commencèrent à dévaler ton visage. Doucement, Geumhyuk retira ta main de ton visage et t'amena à lui pour te consoler.
Si tu n'étais pas du genre câline, tu étais pourtant très sensible et le soutien silencieux du châtain avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. Tu te laissas donc aller et enfouis ta tête dans son torse. Il ne protesta pas et te laissa pleurer jusqu'à ce que plus rien ne puisse sortir de tes yeux sans relâcher son étreinte.
«_Ça va mieux ? il demanda avec un sourire compatissant quand tu relevas la tête.»
Tu hochas la tête. D'un geste tendre, il ébouriffa tes cheveux et par réflexe, tu protestas.
«_Tu recommences à râler, c'est bon signe, il se moqua.
_Pas faux, tu ris à ton tour. Merci.
_Pour ?
_De m'avoir ramené mon portable. D'avoir tenter de réparer mon chauffage. De m'avoir laisser pleurer sans protester et d'avoir tenter de me consoler.
_Tu n'as pas à me remercier pour ça. Je suis toujours là si tu as besoin de moi. Même si nous ne sommes plus aussi proches que l'on ai pu l'être, tu le sais ça non ? I'm just one call away.
_Je le sais maintenant, tu répondis en l'enlaçant à nouveau dans un élan de tu-ne-sais-quoi.»
Il sourit en te voyant faire. Et te rendit légèrement ton étreinte.
«_Bon maintenant petit koala, tu vas préparer tes affaires pour qu'on aille chez moi, parce que clairement, je vais pas te laisser mourir de froid ici.
_Oui chef, tu répondis le plus sérieusement du monde ce qui ne manqua pas de le faire rire.»
Real friendships lasts forever even when everything changes.
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