12 o'clock : gotta go

Tu dévisageas le grand brun qui te parlait. Et rapidement la réalité te frappa : il te plaisait.

Ce n'était pas tant son apparence, bien qu'elle soit irréprochable, mais surtout son éloquence, sa prestance, son sourire. Ou encore cette manie qu'il avait de parfois prendre sa main dans la tienne sans dire un mot alors que vous étiez en pleine conversation. Cela t'avais surprise dans un premier temps, mais tu avais vite appris que c'était quelque chose que tu ne pouvais qu'apprécier.

Chaque fois que tu le voyais, ta journée semblait s'éclairer. Mais tu savais que cette lumière ne pouvait se profiler sans ombres, tes sentiments pour lui ne faisait que grandir. La situation semblait au point mort même quand vous étiez deux à ressentir ces mêmes sentiments. Vous deviez en parlez. Mais vous ne le faisiez jamais.

Les occasions ne manquaient pas : vous aviez tellement en communs et vous faisiez les mêmes activités. Mais si vous mettiez votre cœur à nu, qu'arriverait-il ? Les étoiles brilleraient-elles plus forts ? Vos sentiments se renforceraient-ils ? Lui dirais-tu qu'il était là personne qui te faisait sentir entourée, heureuse et épanouie ? Une chose seule restait sûre, tu l'aimais tellement.

Mais vous étiez jeunes, vous aviez le temps. Du moins c'était ce qu'ils disaient tous. Mais l'échéance approchait. Dans le coin de ta tête tu savais que tout ne tenait pourtant qu'à un fil. Que faire ? Tu ne voulais pas le laisser partir et ce qu'il ressentait, tu le savais. Il le savait aussi. Du moins, probablement.

Il n'était pas question d'une grande déclaration mais chanter l'un à l'autre des chansons d'amour n'était pas suffisant sans les mots qui allaient être avec.

Je ne doute pas des sentiments qui nous lient. Que ce soit les tiens ou les miens, mais je me dois d'être d'honnête. Cela ne peut infiniment durer.

Je t'aimais Jongin mais il est trop tard, le temps a passé et je ne peux continuer ainsi. Il est temps pour moi de partir, avant que je ne perde plus que le jeu en vaut la chandelle. Je ne veux pas être seule, ici, sans toi. Mais j'ai autre chose à faire que souffrir, comme Cendrillon et son prince charmant peut-être que nos chemins se croiseront à nouveau. Et peut-être qu'ainsi et seulement ainsi, l'amour que je te voue pourra voir le jour.

S'il te plaît reviens-moi.