(2) Chapitre 10

e fais pars de la proposition d'Ombre à Astrale, en rejoignant notre chambre, ce soir là. Elle m'écoute sans rien dire, les sourcils légèrement froncés. Je me tais lorsque nous passons devant le réfectoire, avant de reprendre :

- Ombre a clairement dit : "L'organisation va prendre un nouveau tournants". Elle a aussi parlé de "derniers événement"... Ça ne me plait pas, Astrale.

- En même temps, il n'y a pas beaucoup de choses qui te plaisent, réplique-t-elle d'une voix morne.

Je lui lance un regard incrédule, un peu vexée. J'ai la désagréable impression que ma meilleure amie se fiche du côté sombre des Invisibles.

- Ce que je veux dire, je reprends sur un ton plus dur, c'est que j'ai l'impression d'être laissée de côté pendant qu'il se passe des choses graves, juste sous mon nez !

- Je sais bien, tu veux toujours être dans le feu de l'action ! Mais parfois, on a pas tout ce qu'on veut, Kora. On est là depuis seulement quelques semaines... Ils ne nous font pas encore confiance, et c'est normal. Laisse le temps passer, tu verras, ça ira mieux ensuite.

- Un mois, je réplique durement. On est là depuis un mois, pas quelques semaines. Et j'ai passé ma vie à regarder le temps passer, à voir les secondes devenir des jours sans rien faire, j'en ai marre !

Quelques silhouettes encapuchonnées apparaissent à l'angle du corridor, certainement alertés par nos éclats de voix. Sans plus me soucier d'eux, j'accélère et arrive devant la porte de ma chambre bien avant Astrale, que je perds de vue à cause du tournent. Au moment où je m'apprête à ouvrir la porte, quelqu'un s'y appui lourdement, me barrant le passage.

- Tout va bien ? s'inquiète Ruy, un sourcil haussé.

- Non. Laisse moi passer.

- Et bah... siffle mon idiot de cousin. Il s'est passé quoi ?

- Laisse moi passer immédiatement, je murmure, détachant chaque syllabes.

Ruy me toise longuement avec un regard inexpressif, comme si il essayait de lire mes pensées. Puis, lentement, il s'écarte de la porte sans me quitter des yeux.

- Ombre veut te voir dans la galerie des vitraux, lâche-t-il soudainement, à travers la porte presque fermée.

Je claque la porte rageusement, avant de m'écrouler sur mon lit. J'entends mon cousin s'éloigner, d'un pas un peu trop rapide pour masquer son énervement. Oups ? Mais Ruy est bien la dernière personne dont je veux me soucier, actuellement. J'enfouis ma tête dans l'oreiller abîmé d'où tombe quelques plumes. Le mélange de fatigue, de colère et de désespoir que je tente d'étouffer depuis plusieurs jours refait surface, et je n'est plus la force de le contrôler. Je sens mes yeux me piquer, et quelques larmes s'en échappent. Ça m'arrive de plus en plus souvent. Alors, les yeux grands ouverts, j'éclate en sanglot amers, sans plus chercher à retenir mes pleurs. Mon corps entier est secoué de violents spasmes, incontrôlables. Je me sens vide. Je veux dormir. Je veux rentrer chez moi. Cette dernière phrase flotte un instant dans ma tête, tandis que des larmes brûlantes viennent dessiner des sillons écarlates sur mes joues de plus en plus pâle. Cela s'impose comme une évidence, désormais. Qu'est-ce que je fais là ? Je ne sais plus. Où l'ai-je jamais réellement su ? Le visage de ma mère apparaît alors dans mon esprit, avec son éternel sourire plaqué sur son visage pâle, ses yeux bleu clairs sans étincelles chaleureuses, mais ma mère tout de même. Ma maman.

Je cligne des yeux pour chasser mes larmes, ne voulant pas penser à ma famille. Je me suis toujours dit que je n'avais jamais était proche de ma famille, mais en vérité, je m'en suis auto-persuadée. Je ne suis pas encore prête à l'admettre. Je ne veux pas admettre ma faiblesse. Pas maintenant. J'essuie mon visage humide dans la couette, puis écarte les bras en position étoile de mer. Mes yeux se ferment malgré moi, je suis épuisée ; mais pleurer m'a vraiment soulagé. Je me redresse soudainement, ayant entendu des bruits de pas venir. Quelques coups sont tapés contre la porte, mais je n'ai pas la force de répondre.

- Ombre t'attend, m'informe Ruy d'une voix calme. Dépêche-toi.

Je me lève d'un seul coup, ayant totalement oublié. J'utilise le peu de force qu'il me reste pour enfiler un leggings et une tunique courte en dessous de mon manteau noir, puis m'attache les cheveux en queue de cheval haute. Un gémissement de douleur sort de mes lèvres lorsque je lève mes bras courbaturé pour serrer l'élastique. De plus, ils sont couverts de bleus à force d'être projetée au sol par mon cher cousin. Je fixe en silence mon reflet dans l'éclat de miroir accroché au dessus de mon lit, sans savoir quoi faire pour cacher mes yeux rouges et bouffis ainsi que mon nez coulant. Sans plus réfléchir, je rabats ma capuche sur mon visage et sors de la chambre à grand pas.

Je ne jette pas un regard aux Invisibles accumulés dans les couloirs, qui semblent pourtant être beaucoup plus nombreux que d'habitude. Même si cela prouve encore une fois que quelque chose de grave s'est produit, je ne ralentis pas, les yeux fixés au sol. En une dizaine de minutes, j'arrive dans la galeries des vitraux, un large couloirs appartenant à l'ancien édifice plutôt qu'au rénovation faites par les invisibles. La lumière qui l'inonde grâce aux murs percés d'immense fenêtres me fait le plus grand bien et les pierres taillées changent du métal froid de la planque. Même si la quasi totalité de mes entraînements se font en extérieur, sur différents balcons, la lumière du jour me manque. Sur les terrasses, le fracas des vagues et la bruine marine créent une atmosphère brumeuse, bien différente de la lumière blanche qui filtre à travers les vitraux, malgré l'heure tardive.

- Ah, tu es là ! s'exclame joyeusement la ténébreuse, cachée dans l'ombres d'une colonne. Prête pour ce premier entraînement ?

Je n'ai pas envi de me retourner pour qu'elle puisse voir mon visage, pourtant je fini par baisser ma capuche, à contre cœur. La jeune femme perd immédiatement son sourire lorsqu'elle découvre mes traits déformés par la tristesse et rouges d'avoir tant pleuré.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? souffle-t-elle en tendant une main délicate vers ma joue.

- Rien, tout va bien, dis-je en reniflant. Tant pis pour la crédibilité.

Ombre soupire longuement avant de me dire calmement :

- Tu peux me dire. Tu peux me faire confiance, tu sais ?

- Pourquoi ferai-je confiance à quelqu'un qui ne me fait pas confiance, à moi ? je lance, en secouant la tête.

- Mais je te fais confiance, Kora ! m'assure-t-elle.

C'est drôle, mais chez moi, lorsqu'on ne dit même pas son nom ou ne montre même son visage, on ne peut pas parler de "confiance".

- Tous les Invisibles connaissent mon nom et mon visage, je souffle. Mais avec Astrale, Ruy et Gethen, nous sommes les seuls. Pourquoi ?

- Ce n'est pas vrai, Kora. Ruy et Gethen ne montre leur visage que lorsque que l'on est en comité réduit. Mais c'est leur choix. Tu dois comprendre que l'anonymat est nécessaire pour beaucoup d'entre nous, afin de préserver leur vie.

J'enregistre l'information, lorsqu'une nouvelle évidence s'impose.

- Tu veux dire que tous les membres des Invisibles ne sont pas comme nous ? Ils rentrent dans les cités perdues chaque soirs ?

- Certains, oui. Je regrette, je ne peux pas t'en dire plus.

Évidemment.

- La nuit tombe, dit alors Ombre. Il est temps de commencer l'entraînement.


Heyyy ! Comment ça va ? (Il est 02:02, tout va bien) ^^
J'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai les plots détaillés jusqu'au chapitre 20, dooonc que les chapitres vont venir assez vite :)

De plus (j'ai rien à dire il faut improviseeeeer), je sais comment aller à la ligne sans sauter de ligne sur ordiiii !!! Mais il faudra me harceler pour que je le dévoile XD

Enfin bref, j'espère que ce chapitre vous a plu ^^
Avis sur Astrale ?
Ou sur Kora ?

Et... voilà un tag... (Je sais plus qui m'a tagué par contre ^^')


(on se calme c'est juste une étoile XD)

1. Ton animal préféré ?

j'en ai pas vraiment... j'aime bien les chats, les alicornes et les mammouths ( ;) )

2. Tu préfères manquer de papier toilette ou de dentifrice ?

Sérieusement ? À moins d'avoir des problèmes d'alène, tout le monde préfère manquer de dentifrice, non ?

3. Montre nous ton plus beau dessin

Impossible, mon tel est mort... Mais allez voir sur mon insta ;) (#jemefaisdelapubetalorkestuvasfaire??????)

4. Ton plus moche ?

Same.

5. Si je te dis légume, tu dis ?

BANDE DE COURGETTES !!!

6. Finis la phrase : Je suis une enfant...

Du mooooooonde (Indila, you know...)

7. Je t'énerve ?

NAAAAAAAAAAAAN (si.)

8. Combien j'ai mis de fois "i" depuis le début ?

Sérieusement

9. Réponds sérieusement à la question 8

C'est fait ^^

10. T'en as marre de moi ?

Non ça vaaaaa

11. Aller, souris ! (et pas l'animal)

*facepalm général*

12. Tu as un animal ?

Ouuais, j'ai un chat roux trop chou (et chiant aussi, mais il faut pas le dire...)

13. Si oui, mets une photo. Sinon, mets une photo du sol.

Je peux pas prendre de photo désolée.

14. D'ailleurs, je blaguais. T'étais pas obligée de faire la question 8.

Bah je l'ai quand même fait, et c'était pas très compliquer XD

15. Avoue, tu l'as fait.

Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat.


Bizou <3


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top