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Hello, nouveau chapitre dans lequel nous allons enfin découvrir la réaction de nos deux chauds lapins. ^^

D'ailleurs, je voulais revenir sur le chapitre précédent qui a eu que de beaux compliments, notamment la cohérence selon vous avec la ff dans sa globalité. J'avais beaucoup hésité à écrire un lemon dans cette ff, mais vous me connaissez, ça ne serait pas moi sinon. xD

Enfin bon, j'avais un peu peur qu'il ne soit pas assez doux ou dans la continuité, mais voir que vous avez aimé ça m'a énormément soulagé et j'espère qu'il sera de même pour celui-ci.

Voila, comme toujours vous avez été adorable et plein de bienveillance, c'est pour ça que je vous aime autant. Bonne lecture.

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Enveloppé par une agréable chaleur, je flânais dans le pays des rêves, ou cependant un détail venait gâcher ma béatitude, comme un poids qui m'écrasait contre ce que je supposais être le matelas, avec une impression de déjà vue. Cependant, cette présence était beaucoup plus imposante, me ramenant progressivement sur terre, sentant mon corps s'animer, alors que mes globes oculaires gigotaient sous mes paupières, signe de mon réveil imminent.

Lentement, j'essayais de remuer pour me dérager, et ainsi espérer continuer ma nuit, mais visible, elle ne semblait pas vouloir coopérer et gigota à son tour, m'aplatissant d'autant plus contre le support qui fort heureusement était digne d'un nuage.

Ainsi, à contre cœur, j'entrouvris mon œil gauche que je refermais instantanément en interceptant un fuseau de lumière provenant de la fenêtre qui était juste cachée d'un fin rideau. Une seconde fois, je réitérais mon action, m'acclimatant finalement à l'éclat de la pièce, avant de reproduire la même chose sur ma deuxième prunelle.

Maintenant ma vision complètement retrouvée, je la descendis en direction de la source de mon mal être sur mon torse, tombant nez à nez sur une touche marron désorganisé. Il ne me fallut qu'une fraction de seconde pour comprendre qu'il s'agissait de Taehyung qui roupillait tranquillement, étalé de tout son long sur moi, tel une étoile de mer, sans aucune gêne, ne faisant sourire niaisement.

Ma main gauche remonta à son dos et en sentant son épiderme nu sous mes doigts, les images de la veille apparurent telles des flashs dans mon esprit, rejouant l'intégralité de notre soirée. Il y avait d'abord eu son repas d'anniversaire avec ses petites rougeurs, ses grands sourires, la surprise, puis nos chorégraphies aléatoires, ses sauts, ses rires, et enfin, notre danse collée serrée, débouchant sur quelque chose de plus charnelle, de plus sensuelle.

Bien entendu, je me souvenais de nos caresses, de nos baisers, de sa peau contre la mienne, de nos frissons, nos soupirs, ses gémissements, du plaisir, de l'extase, mais surtout de son ''je t'aime''. Je crois que si l'on me demandait de ne garder qu'un seul élément, je choisirais sans aucune hésitation son petit ''je t'aime'' qui avait libéré en moi tellement d'émotions, que rien qu'en y repensant, m'émoustilla le corps et le réchauffa.

Mon sourire déjà bien présent s'élargit encore plus, décrochant ma mâchoire pour s'étirer jusqu'à ma joue, alors que mes bras l'enveloppèrent possessivement contre moi en le berçant tendrement.

L'agitation dont je fis preuve sembla le réveiller et j'entendis un petit soupir de satisfaction fendre l'air, avant que ses bras ne viennent à son tour m'étreindre, alors qu'il m'escalada entièrement pour s'allonger correctement sur moi, son ventre contre le mien, ses jambes de part et d'autre de ma taille et sa tête nichée dans mon cou.

C'était tellement ressourçant d'être aussi près de lui, comme si nous cherchions à fusionner ensemble, chatouillant tendrement nos épidermes.

- Bonjour ma Darling. Murmurais-je sous l'euphorie qui m'habitait.

- Bonjour mon Kookie.

Ok, à ce stade, une crampe à la bouche me guettait, dessinant mon sourire niais, celui qui avait manqué à ma grand-mère, mais peu importe, l'instant était trop intense pour que j'arrive à contenir la joie qui pétillait dans mon estomac.

Sa tête s'enfonça un peu plus dans mon cou, laissant ses petites respirations s'échouer mélodieusement dans mes tympans, ce qui augmenta encore plus les battements de mon cœur, l'obligeant à le serrer encore plus afin de le communiquer mon amour.

- Tu as bien dormi ?

- La meilleure nuit de toute ma vie. Et toi ?

Au ton de sa voix, je pouvais deviner son adorable sourire sur ses muscles rosés, ainsi que ses deux petites pommettes bombées de joie.

- Moi aussi. Lui rétorquais-je.

En effet, cela faisait des années que je n'avais pas aussi bien dormi, ainsi qu'un tel réveil, car même si celui de hier était déjà merveilleux, celui d'aujourd'hui était idyllique, parfumé par notre ébat, mais surtout par nos ''je t'aime''

D'ailleurs, lui comme moi ne semblons pas presser pour l'écourter car l'on resta de la sorte encore un bon moment, à juste profiter de notre contact respectif, alors que j'avais débuté des papouilles dans son dos, le faisant ronronner d'aise, m'incitant à continuer.

J'aurais tellement voulu arrêter le temps, rester dans cette chambre pour le reste de ma vie, pourtant, la réalité nous rappela à l'ordre lorsque j'entendis mon téléphone sonner, car j'avais eu la bonne, ou finalement la mauvaise idée, de mettre une alarme pour neuf heures, anticipant les préparatifs pour le vol retour.

- Il va falloir se lever si on ne veut pas louper l'avion.

Son corps se raidit contre le mien, alors qu'un long soupir de frustration s'échappa de mes demi-lunes, prenant conscience que l'ultime décompte avait déjà commencée, celui de nos dernières heures ensemble.

- Qu'est-ce que tu dirais d'une douche pleine de câlins ? Lui proposais-je.

Peut-être qu'au fond j'aurais dû lui parler de ce que nous avions vécu hier soir, notamment ce que cela impliquait pour le futur, enfin, si futur il y aurait, ne pouvant empêcher mon pessimisme de prendre le dessus.

Oui, c'était sans doute ce que j'aurais dû faire, ce qu'il y avait d'ailleurs de mieux à faire, et pourtant, j'en fus incapable, préférant savourer ce cadeau du ciel et ainsi ne pas gâcher la magie de nos retrouvailles, repoussant inexorablement le plus possible le moment fatidique.

- J-je veux bien.

Je me redressais comme je pus, alors qu'il était encore avachi sur moi, ne voulant visiblement pas bouger de lui-même. Heureusement que je pouvais compter sur mes gros muscles pour venir m'asseoir dos à la tête du lit, l'installant à califourchon sur moi, avant de me mettre à bisouter malicieusement son cou, le faisant rigoler sous mes chatouilles.

- Arrête ahaha... Arrête...S'il te plait Kook...

- J'arrête à condition que tu me donnes un bisou.

Son gracieux corps continua à gigoter sur les miens, essayant tant bien que mal de m'éloigner à l'aide de ses bras, n'étant toutefois pas de taille face à moi.

- D'accord...Tout ce que tu veux...Ahaha...Mais arrête par pitié.

Ses doux rires enfantins caressaient mes oreilles, avant que je ne cessasse enfin mes attaques et le plaçasse convenablement en face de moi, l'observant impatient.

Maintenant son calme retrouvé, il déposa ses mains de part et d'autre de mon visage, et apposa ainsi ses lèvres pulpeuses sur les miennes avec un baiser exagéré.

- Encore. Lui réclamais-je.

Et de nouveau, il réitéra son action, mais à l'inverse du précédent, le contact fut plus doux, mais encore trop rapide à mon goût.

- Encore.

Son beau sourire rectangle illuminait sa frimousse, avant qu'il ne m'embrasse cette fois vraiment, avec quelque chose de plus amoureux, de plus enivrant, qui prit le contrôle sur mes mains qui le collèrent un peu plus à moi, alors que ma langue vint caresser son morceau de chair inférieur, tel un code secret pour accéder à sa cavité.

Dès son ouverture, j'y faufilai mon muscle humide, retrouvant son jumeau pour un échange passionné, langoureux, le serrant toujours plus contre moi, me permettant ainsi de sentir son cœur contre ma poitrine, tambourinant au même rythme que celui dans ma propre cage thoracique.

- Je t'aime ma Darling.

Le rouge déjà présent sur son faciès à cause de notre baiser échauffé se fit plus intense, alors que son regard était ancré à la toute fin fond du mien.

- Je t'aime aussi.

Bien évidemment, je fondis de nouveau sur sa bouche brillante, l'embrassant avec les sentiments que je lui portais en réunissant toute l'énergie de chacune de mes particules pour le lui transmettre à travers ses lèvres, avant de me séparer par manque de souffle, et tant mieux car faute de quoi, je n'étais pas certains de me contenir.

Effectivement, je savais pertinemment que si je continuais sur cette voie, j'allais déraper dans quelque chose de beaucoup plus sensuelle, de beaucoup plus désireuse, et je n'avais pas envie de m'adonner à ce type de plaisir maintenant. Je voulais juste partager ses dernières heures avec lui, dans de la douceur, de l'amour sincère, comme un vrai petit couple.

L'une de mes mains se glissa dans la chute de ses reins pour la choyer, alors qu'il luttait afin de retrouver une respiration normale, car celle-ci s'était emballée sur la puissance de notre échange, traçant un petit rictus fier sur mes croissants bien rouges, preuve là aussi de notre convoitise.

- Ça va, tu n'as pas mal ? Questionnais-je en immobilisant ma main au niveau du bas de son dos.

Il ne tarda pas à comprendre l'objet de ma demande, car il cacha rapidement sa frimousse dans mon cou, alors que j'apercevais les bouts colorés de ses oreilles.

- Hum...U-un peu...

On ne va pas se mentir, je savais que je ne devais pas m'en réjouir, et pourtant, j'en étais soulagé, un brin content car ça me confirmait une fois de plus qu'il ne l'avait sûrement pas fait depuis longtemps.

- Je vais bien m'occuper de toi alors.

Adroitement, je lui déposais un bisou sur la tempe gauche, avant de pivoter sur le côté pour me redresser, l'accompagnant avec moi dans la salle de bain en le portant tel un koala, aidé par ses prises qui s'étaient serrées autour de moi.

- Étape une, une bonne douche.

Un adorable gloussement se fit entendre, alors que j'ouvrais l'eau au-dessus de nos corps toujours liés, réglant la température.

- Dis-moi quand c'est bon pour toi.

- Un peu plus chaud.

- À vos ordres Darling.

Et de nouveau un gloussement ravageur fit son apparition, accroissant mon sourire déjà demeuré.

Que voulez-vous, l'amour rend fou et c'était exactement ce que j'étais à cet instant, totalement fou de lui.

- C'est bon.

Délicatement, je le posais au sol, avant de récupérer le gant de bain que je badigeonnais de savon pour commencer à le frotter attentivement avec, n'oubliant aucun recoin, alors qu'il se laissait manier, visiblement chanceux que je m'occupai de lui. J'en profitais pour le masser un peu, ce qui relâcha ses muscles, avant de venir lui voler furtivement un petit bisou qu'il n'avait pas anticipé car ses paupières s'étaient closes sur la surprise.

- À mon tour. S'exclama-t-il en attrapant l'objet dans mes mains.

Et ce fut à mon tour d'être chouchouté, savourant ses timides caresses sur mon corps, le rendant encore plus mignon, alors que la vapeur d'eau apportait une ambiance relaxante.

Une fois terminé, je nous centrai au-dessous du jet chaud, afin de nous débarrasser de toute la mousse qui nous enveloppait, en nous adonnant bien entendu à de longs baisers langoureux, puis à quelques petits suçons dans nos deux cous, rigolant comme des enfants qui se livraient pourtant à des échanges de grand.

En constatant les rides sur nos peaux, j'en conclus qu'il était temps de sortir, évitant également de vider toute l'eau chaud car à mon avis c'était imminent.

Poursuivant dans ma lancée, je l'installais dans mes bras et le plaçais sur le rebord du lavabo, récupérant la serviette posée non loin pour l'essuyer, alors que ses pieds se balançaient dans le vide et que ses yeux pétillants accompagnaient tous mes gestes.

Cette scène me projeta des années en arrière, lorsque je m'occupais de lui comme s'il était mon petit bébé, ce qui était d'ailleurs mon but premier, toujours prendre soin de lui.

Ce que les gens ignoraient sur moi, c'était qu'au-delà de cette apparence sérieuse, je cachais un gros cœur d'artichaut qui débordait d'amour à offrir. Enfin, tout le monde l'ignorait sauf lui, car il avait été la seule personne avec qui j'aimais partager ce trait de ma personnalité, ou même mes proches ne connaissaient pas l'intégralité de cette facette de moi.

En le tenant contre moi, il était plus qu'évident que tout cet amour avait patienté, avait sommeillé pendant tout ce temps, car il lui était entièrement destiné.

Cette constatation gonfla de ce fait mon organe sensible, rejoignant la seconde d'après ses lèvres, pour là je ne sais plus combien de fois, alors que ses mais s'enroulèrent autour de ma nuque et ses jambes à ma taille, m'embarquant dans un somptueux échange, avant de nous dissocier car notre souffle nous faisait défaut, collant nos fronts ensemble afin de savourer la béatitude du moment.

Soudainement, un petit gargouillement retenti, me provoquant un rictus attendri, avant de retrouver son regard en caressant son ventre.

- J'ai comme l'impression que ton petit bidon n'est pas content.

Sa bouche se froissa en une adorable petite moue, faisant fondre un peu plus mon être, alors qu'il acquiesça lentement, manifestement gêné.

- T'es trop mignon, j'aurais presque envie de te croquer. M'enthousiasmais-je en l'embrassant la pommette.

Sans perdre une minute de plus, je balançais le tissu sur le lavabo, récupérant ma Darling dans mes bras afin de le conduire jusqu'à sa valise, alors qu'il se débattait hilare.

- Terminus, tout le monde descend.

Avec tendresse, je le déposais au sol, tout en continuant à l'enlacer, avant de venir dégager son front.

- Tu préfères manger ici ou en bas ?

Nos corps de balançaient lentement, alors que mes orbes se noyaient dans les siens qui renvoyaient de l'hésitation.

- Ici... ?

- Je préfère aussi comme ça je te garde que pour moi. Soufflais-je sensuellement, l'empourprant. Je vais prévenir la réception.

Pour simple réponse il hocha timidement la tête, sur laquelle je vins placer un petit bisou, bien au centre de son front, avant de finalement me diriger vers le téléphone afin d'appeler le service de chambre dans la foulée, puis enfiler mes vêtements.

De son coté, il était déjà vêtu d'un sous-vêtement, mais semblait avoir du mal à se décider pour sa tenue complète, ne me privant pas de contempler ses mimiques toutes les plus mignonnes les uns que les autres, bien qu'il saisît différents tissus sans jamais mettre l'un d'entre eux.

- Tu devrais te dépêcher Tae, le service de chambre ne va pas tarder et je n'aimerais pas qu'il te voit tout nu.

Tient ma possessivité le retour, ça faisait longtemps, même si dans cette situation elle était pour une fois légitime, conscient malgré tout que dans l'avenir, je devais apprendre sérieusement à la contrôler car elle nous avait déjà coûté le plein tarif à l'époque.

D'ailleurs en voyant son visage piquer un fard, ma poitrine se ramollit immédiatement, aimantant naturellement mon corps jusqu'au sien pour le serrer par derrière, en disposant mon menton sur son épaule.

- Je ne sais pas laquelle choisir. Marmonna-t-il agacé.

Mes pupilles jetèrent un rapide coup d'œil sur les deux pulls qu'il avait étalé l'un à côté de l'autre, les trouvant tous deux beaux. Au fond, peu importe lequel il choisirait, je n'avais aucun doute sur le fait qu'il lui irait à merveille, surtout avec le pantalon marron fluide qu'il avait déjà retenu.

- Peu importe ce que tu choisis, tout te va.

- Mais tu ne comprends pas, il faut que ce soit parfait parce que c'est notre dernier...

Sa phrase resta en suspens, mais j'avais compris ou il voulait en venir, et rien qu'en y pensant à mon tour, mon corps se contracta avec un sentiment d'impuissance, car nous étions maintenant à moins de trois heures du départ.

Certes, nous avions échangé énormément pendant cette escapade, mais qu'en serait-il après, une fois ce petit cocon quitté pour une retour à la vie normale. Je savais pertinemment qu'on devait en discuter, lui aussi, mais jouer l'autruche était plus simple, plus facile, laissant ce doute d'une suite ensemble flotter au-dessus de nos têtes, lucide que l'après pouvait être aussi bien merveilleux, que déchirant, réveillant avec lui de vieux démons...

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Un chapitre tout en douceur comme vous les aimez, même si on sent clairement qu'il y a une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes.

Qu'avez-vous pensé de leurs réactions ? Et avez-vous des idées pour la suite.

Comme toujours, je vous remercie de m'avoir lu, vous êtes les 1k meilleures plumes, à très vite.

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