❅⊱ ······ 12 ······ ⊰❅

Hello hello, nouveau chapitre. J'ai reçu énormément de beaux commentaires après la publication du chapitre précédent et ça m'a fait trop plaisir, notamment que cette ff était la safe place de certaines. Je vous remercie du fond du cœur car pour moi aussi elle l'est et je suis heureuse que vous l'avez ressenti de la sorte.

J'espère sincèrement que ça continuera et vous souhaite bonne lecture.

..................................


Ce fut dans une ambiance agréable que nous avions dégusté son gâteau d'anniversaire, alternant entre silence chaleureux et conversation légère, ou les rires, les taquineries, les gestes tendres et les sourires se mêlaient avec complicité.

- J'ai trop mangé, je vais exploser. S'exclama-t-il une fois la dernière part engloutie.

- Ce n'est pas faute de t'avoir prévenu. Rétorquais-je avec un sourire taquin.

Offensé, il croisa ses bras sur sa poitrine, alors qu'une petite moue boudeuse apparue sur son visage.

- Ce n'est pas ma faute s'il était trop bon. Se défendit-il.

- Tu ne changeras pas et tant mieux d'ailleurs.

Ma remarque détendit directement sa frimousse sur laquelle un petit sourire flatté se traça, l'admirant avec mon expression niaise, complément sous le charme de ses mimiques.

Franchement, je devais vraiment être fou pour l'avoir quitté, car à part lui, personne n'avait été capable de me mettre dans cet état, chamboulant mon organe vital.

- Je vais appeler le service de chambre pour qu'il vienne débarrasser. Finissais-je par formuler.

- J-je...

J'attendis la suite de sa phrase, suspendu à ses lèvres, mais elle ne vint jamais, semblant hésiter, quand tout d'un coup, il se leva et trottina jusqu'à moi avec son petit paquet cadeau en main.

- Merci du fond du cœur Jungkook. Murmura-t-il avant de déposer un bisou sur ma joue.

Un hoquet m'avait échappé au moment du contact, stupéfié car tout c'était enchaîné très vite, tapotant délicatement l'emplacement baisé, alors que de son coté, il s'était déjà éloigné rapidement en direction de sa valise, dos à moi, rouge de gêne, faisant sortir encore plus mes dents face à tant de mignonnerie.

Mon cœur n'allait vraiment pas tenir s'il continuait à agir de la sorte, surtout qu'avec ce simple bisou, il m'avait rendu fébrile, faisant trembler mes jambes sous l'émotion de cette attention imprévue, qui je l'espérais, ne serait pas la dernière.

Lorsque j'entendis la porte de la salle de bain se fermer, signe qu'il était allé se brosser les dents, je me ressaisis et avertis le service de chambre.

Au moment au Taehyung sortit de la pièce, la sonnette retentit, lui offrant l'opportunité de les féliciter pour le repas et sa surprise, qui selon ses dires ''était le meilleur gâteau d'anniversaire qu'il n'avait jamais mangé'', faisant sourire l'homme qui le remercia à son tour en l'indiquant qu'il transmettrait ses compliments au chef, avant de nous laisser seul à seul.

- Maintenant qu'on a bien mangé, il va falloir éliminer tout ça. Annonçais-je gaiement.

Ses yeux de merlans frits m'observaient, visiblement perplexe à cause de mon intervention, pendant que je sortais mon enceinte Bluetooth de mon bagage pour la connecter avec mon téléphone afin de débuter une playlist que j'avais préparé un peu plutôt, un mix de tous les morceaux qu'on écoutait lorsque nous étions en couple.

Dès que la première chanson se mit en route, je m'approchais de lui en remuant mes bras, alors qu'il n'avait pas bougé, toujours perdu.

- C'est l'heure de danser. M'exclamais-je.

J'attrapais l'un de ses mains, l'emmenant dans le coin ou il y avait le plus de place, poussant par la même occasion la table afin d'agrandir notre piste de danse improvisée, avant de lui faire face en commençant à me déhancher énergétiquement, car la musique qui se diffusait, était dans un style électro.

- Allez Taehyung. L'encourageais-je alors qu'il était immobile.

À l'époque, il fallait toujours que je l'aide un peu pour se lancer car selon lui, il était nul et en avait honte, se comparant sans cesse à moi qui excellait dans le domaine. Perso, je m'en foutais, le plus important était de m'amuser avec lui.

- Trente ans ça se fête ! Retentais-je en guidant ses bras de haut en bas en rythme.

Ma ruse porta ses fruits car il se mit à sautiller légèrement, puis plus franchement, avant de complètement me rejoindre dans mon délire, agrandissant son sourire enfantin, accompagné de petits gloussements.

Ainsi, les morceaux se suivirent, alors que nos corps se dandinaient maladroitement sur la cadence, ne cherchant pas à faire nos meilleurs pas de danse, mais juste à profiter de cette soirée pour se défouler joyeusement. D'ailleurs, un petit concours de celui qui faisait la chorégraphie la plus ridicule s'était naturellement mit en place, nous provoquant l'hilarité à mesure que les gestes s'enchaînaient, jusqu'à manquer d'air, nous forçant à nous arrêter pour reprendre notre souffle.

- Je ne m'étais pas amusé comme ça depuis des années. Ricana-t-il en tenant toujours son ventre.

Si mes souvenirs étaient exacts, pour ma part, je crois que cela datait du soir ou avec ma promo nous nous étions réuni en boite afin de fêter notre diplôme, soit juste avant le début de ma vie professionnelle. De ce fait, j'en vins au même constat que lui, cela remontait à belle lurette.

- Ça va ? Me questionna-t-il alerter par mon absence.

- Oui oui ça va, je me disais juste la même chose, je ne m'étais pas autant amusé depuis très longtemps.

Sa surprise passée et un échange de sourire complice, nous reprenions nos gigotements, donnant sûrement des cauchemars à mes chers élèves, alors que les enceintes continuaient à répandre les notes de musique, toutes les plus entraînantes les unes que les autres.

Et puis soudain, ce fut au tour d'une chanson douce de se lancer, remplaçant l'ambiance festive par quelque chose de plus calme, de plus doux et surtout de plus intime.

Le regard l'un dans l'autre, nous nous immobilisions avant que je ne tendisse la main avec assurance vers lui.

- M'accordez-vous cette danse ? Demandais-je avec ma voix la plus rauque.

Ses prunelles qui s'étaient dilatées, s'orientèrent pendant une poignée de secondes sur ma main suspendue, puis de nouveau dans mes orbes, acquiesçant finalement avec timidité en s'avançant vers moi pour la saisir.

Naturellement, je rompis les derniers centimètres qui nous séparaient en ne le quittant pas du regard, avant d'enrouler délicatement mon autre main autour de sa taille, le rapprochant un peu plus.

Nos pas débutèrent au rythme de la mélodie, alors que nos yeux se perdaient un peu plus de seconde en seconde dans ceux de l'autre, en ayant l'impression d'y distinguer des millions d'étoiles qui y brillaient.

À cet instant, je ne serais définir ce qui se jouait dans mon corps, mais c'était tout simplement fort, renversant, amplifiant puissamment les battements dans ma poitrine.

- Tu es magnifique Taehyung.

Certes, j'avais laissé échapper ses mots par inadvertance, totalement captivé par sa beauté, mais je n'avais aucun regret parce qu'ils étaient sincères, et il dut le flairer car ses pupilles s'illuminèrent d'autant plus, avant qu'il ne se collât entièrement à moi en plongeant son visage dans mon cou, me permettant d'intercepter ses palpitations cardiaques, tout aussi rapide que les miennes.

Je me doutais qu'il s'agissait là d'une tentative afin d'y cacher son embarras, notamment ses adorables couleurs, mais au fond, cela avait peu d'importance car je me sentis partir loin, très loin, escorté par son odeur délicate que j'humais à plein poumon.

- Toi aussi. Souffla-t-il

Instinctivement, mes prises se resserrèrent sur lui, comme une envie qu'il se fonde contre moi, de ne faire plus qu'un, d'être entièrement enveloppé par sa chaleur envoûtante, y cherchant une confirmation que tout ça était bel et bien réel, tout en remarquant qu'il en fit de même, retournant mon cerveau alors qu'un nuage de papillons se libéra dans mon estomac.

Le temps sembla se figer à l'inverse de nos corps qui n'avaient pas cessé de se balancer de gauche à droite, nous berçant affectueusement, dans un silence certes total, mais lourd de sens, celui du cœur.

À vrai dire, plus rien m'avait d'importance à part lui et mes bras autour de sa fine taille que je tenais possessivement, m'assurant qu'il ne s'éloigne pas de moi car j'étais actuellement tellement heureux, que je ne voulais pas que cela s'arrête.

Pourtant, malgré mes prières, la musique se termina bien trop vite, débutant cette fois une chanson plus cadencée qui annonçait la fin de ce voyage dans nos bras. Enfin en théorie, car dans les faits, aucun de nous ne quitta cette position, m'encourageant à agir, à prendre mon courage en main.

C'était maintenant ou jamais.

- Ok google, lance la chanson ''Love is not over''.

Instantanément, ma requête s'exécuta, replongeant la pièce dans la douce atmosphère précédente, alors que notre enlacement se renforça et que nos mouvements de balancier reprirent.

Bien entendu, je n'avais pas juste choisi cette chanson afin de prolonger ce moment, non, je l'avais choisi car elle était parfaite pour lui transmettre mon message, tel une lettre à cœur ouvert.

Pour être honnête, cette musique m'avait fendu l'âme dès la première écoute, un an après notre rupture. Cela pouvait paraître bête, mais elle me parlait, me bouleversait car elle racontait exactement notre histoire et j'espérais qu'elle lui communiquerait mes sentiments.

Notre amour n'était pas terminé, et ces deux jours l'attestaient.

Nos conversations, nos attentions, nos gestes, nos rires, qui mirent bout à bout prouvaient que notre amour avait survécu au poids des années, à la distance et qu'il était fin prêt à refleurir ensemble.

J'en étais plus que convaincu.

Une fois la dernière note jouée, stoppant définitivement la playlist, je m'accordais quelques secondes pour anticiper ce que j'allais dire, avant de me dégager légèrement de lui et trouver son regard qui me secoua, au vu du spectacle qu'il m'offrait.

Des larmes baignaient ses splendides orbes, alors qu'il essayait difficilement de maintenant notre contact visuel, finissant par laisser échapper l'un de ses perles salées le long de sa joue.

Aussitôt, je la cueillis avec mon pouce, puis caressa tendrement son épiderme qui se mit à frémir sur mon passage, intensifiant notre échange, avant que mes yeux commençassent à redessiner chaque trait, chaque courbe de son visage, désirant les graver à tout jamais dans ma mémoire, redécouvrant sa somptuosité, jusqu'à faire escale sur ses lèvres, ses magnifique lèvres tentatrices qui m'attiraient depuis quelque temps.

D'ailleurs, comme aimanté, mon doigt ne put se retenir de les retracer lentement, alors que ses paupières se fermèrent, visiblement charmé par mon toucher, comprenant cependant que ma phalange n'était plus suffisante pour assouvir mon envie.

Ma main entière enveloppa sa pommette pour la choyer, redirigeant mon regard dans ses pupilles qui s'étaient ouvertes sous la surprise, puis sa bouche, de nouveau ses pupilles, et encore sa bouche, que je ne détachais plus cette fois.

J'avais clairement perdu le contrôle, expliquant pourquoi je me mis à réduire lentement la distance entre nous, guidé par mes pulsions, me confortant dans mon action lorsque je remarquai que ses orbes étaient eux aussi figés sur ma cavité.

Ce n'était plus qu'une question de millimètres, j'y étais presque, avant d'être soudainement coupé dans mon élan quand son visage s'orienta à l'opposé, me refusant ainsi l'accès à ses muscles rosés.

Ça faisait mal, extrêmement mal, comme si je me prenais un train à grande vitesse en pleine face, ne m'attendant pas le moins du monde à un rejet de sa part.

Je n'étais pas encore fou, enfin il ne me semblait pas, j'avais bien lu l'envie dans ses yeux, ce qui m'avait d'ailleurs incité à succomber, alors pourquoi avait-il réagit de la sorte ?

- Je ne veux pas être un coup d'un soir Jungkook. Je n'y survivrais pas. Souffla-t-il enfin.

Bien qu'il m'apportât une réponse à mes interrogations, celle-ci me chamboula d'autant plus car ce n'était pas du tout mon intention, ayant pensé naïvement que ma confession musicale avait été assez limpide. Alors, voulant être le plus clair possible, j'encadrai de part et d'autre son faciès froissé pour lui faire face, ancrant fermement mon regard dans le sien.

- Tu n'as jamais été un coup d'un soir Taehyung et tu ne le seras jamais parce que tu es ma Darling.

''Ma Darling'' c'était le surnom que je lui donnais à l'époque, car il m'avait confié pendant un visionnage d'un vieux film d'amour en noir et blanc, qu'il le trouvait cute. Du coup, comme l'amoureux transite que j'étais, je l'avais gardé dans un coin de ma tête et l'avais appelé ainsi quelques jours plus tard, comprenant à ses yeux scintillants, à ses rougeurs écarlates, ainsi qu'à son petit sourire timide, que c'était le début d'une longue série, jusqu'à devenir son surnom de prédilection. Et de ce fait, retrouver tous ses détails actuellement devant mes prunelles, me prouvèrent qu'il lui faisait toujours le même effet, gonflant mes artères d'un l'afflux de sang qui pompait dans mon organe vital.

On resta ainsi de longues minutes, sentant comme un désir mutuel naître, avant que je retentasse ma chance, sans jamais détourner le regard, alors que le sien se dilatait, m'appelant silencieusement, jusqu'à se clore au moment où nos lèvres se rencontrèrent enfin.

Instantanément, ce fut une explosion de joie dans tout mon être, libérant une chaleur qui se diffusa en un claquement de doigts dans la moindre cellule de mon corps, fermant à mon tour mes paupières sous l'avalanche des sentiments qui m'habitait.

Et puis, animé par cette euphorie, je me mis à mouver délicatement mes demi-lunes de chairs contre les siennes, avant de les décoller, puis les relier avec toujours autant de tendresse, redécouvrant leurs parfums excuses, leurs textures savoureuses, alors que l'une de mes mains migra à l'arrière de sa nuque pour le rapprocher un peu plus de moi.

Malgré les années, je ne les avais pas oubliés, elles m'étaient familières, se distinguant par leurs singularités uniques, incomparables à toutes les autres. D'ailleurs, les baisers de Taehyung étaient les seuls qui en valaient la peine et j'en prenais encore plus conscience maintenant que j'avais le privilège d'y regoûter, ayant le don de foutre mon cerveau en vrac, de me faire voyager tellement loin que j'en perdais la route empruntée pour y accéder, et que j'y laissais ma raison.

Oui, ses baisers étaient le Graal pour mes croissants humides.

Totalement enivré, j'amplifiais un peu la cadence, ainsi que la puissance de l'échange, pour quelque chose de beaucoup plus passionné, y transmettant tout l'amour que je lui portais encore et toujours.

Ce changement sembla l'égarer un peu plus dans la convoitise, tout comme moi, car ses phalanges agrippèrent fortement les bords de mon haut, comme une nécessité pour se maintenir à flot, alors que sa bouche essayait difficilement de garder le rythme.

Un soupir perfide quitta sa cavité, m'ensevelissant avec lui dans le torrent d'émotions qui me consumait déjà, déclenchant un tout autre désir en moi, un désir qui avait été retenu prisonnier depuis des années, plus précisément huit ans.

Un désir charnel de lui, de son corps, de ses courbes qui m'avaient toujours épousé à la perfection, comme si elles avaient été modelées pour mon corps.

Machinalement, mes mains glissèrent de part et d'autre de sa taille, venant le bloquer contre le mur avec un peu trop de force, n'ayant pas réussi à me contenir.

Un soupir plus limpide se fit entendre, entrouvrant sa cavité dans laquelle je glissais sans aucune impunité ma langue affamée, et sans surprise, il fit de même, nous permettant de les enrouler l'une avec l'autre, de les cajoler, alors que nos salives se mélangeaient, apportant une saveur délicieuse à ce baiser.

Mes doigts se plantèrent plus durement dans ses chairs alors que mon corps le plaqua toujours plus contre le support en pierre, avant de me mettre à me frotter contre le sien, sentant ses mains remonter jusqu'à entourer ma nuque pour à son tour me presser un peu plus contre lui.

Je crois que je devenais fou, complètement fou et il n'était pas en reste car son dos se cambrait pour mouler en totalité mon torse avec le sien, réceptif à mes ardeurs, permettant ainsi à nos bas ventres échauffés de se caresser, de se frictionner, alors que ses soupirs se faisaient de plus en plus audibles, tirant par moment sur mes mèches de cheveux.

- Kookie...Murmura-t-il lorsque sa tête partie en arrière à la suite d'une rencontre plus franche de vos bosses.

S'en était fini de moi, il venait d'utiliser mon point le plus faible d'entre tous, mon surnom, qui plus est soufflé de la sorte, ressemblant à une invocation, à une supplication, me faisant franchir définitivement la limite, me laissant dans l'impossibilité de réfléchir, de me ressaisir, ou seul lui était encore capable de me stopper.

En effet, même si en apparence je reflétais l'image d'un dur à cuire, d'un homme froid, dès qu'il s'agissait de lui, j'étais entièrement à sa merci, comme s'il possédait toutes les clés pour faire de moi sa marionnette guidée par la folie de mes sentiments.

Malheureusement, c'était ce même amour dévorant pour lui qui avait causé notre perte et du coup, la pire décision de ma vie, espérant sincèrement qu'il me donnerait l'occasion de me faire pardonner ce soir...


.....................................

Jour de gloire, ça y est le fameux bisou, qu'en avez-vous pensé ? Et à votre avis, jusqu'où iront-ils ?

J'ai vraiment essayé de le décrire au maximum avec le plus d'émotions possible et j'espère que ça vous a plu.

Je vous remercie encore pour tout, je vous aime et vous dis à très vite. Bisous. <3<3


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top