Chapitre-1: La Fuite
Coucou ! Ceci est un Kokichi x reader directement inspiré d'un RP avec une amie (MzelleClaiclai),donc tout le texte ici a été écrit par moi ! Mais l'histoire de Kokichi (plus précisément son passé que vous découvrirez dans les prochains chapitres) a été inventé par MzelleClaiclai ! Donc voilà ^^ je vois souhaite une bonne lecture et de gros bisous ^^
Cling ! J'observais la clef qui tombait et rebondissait sur le sol, je me souviens encore du son produit par le choc, il résonnait dans mes oreilles comme un appel à la liberté. Avec attention, je me suis assurée que les bruits de pas de ma ravisseuse s'éloignaient. Mes mains tremblaient et je me devinais pâle. Mon cerveau mit un certain temps avant de comprendre l'information, continuant de trembler, j'ai passé ma main à travers les barreaux, le contact avec l'objet me fit frissonner.
Cet objet...était à l'origine de trois mois d'emprisonnement, et pas d'une simple détention ! Non ! Je parle là de trois mois de désespoir et de douleur ! Trois mois interminables qui prenaient fin maintenant...J'ouvris avec difficulté ma petite cage en me ruant à l'extérieur. J'ai quitté cette cave immonde sans regarder derrière moi. J'entendis au loin la voix porteuse de la femme responsable de mes malheurs, cela me permis au moins d'éviter de la croiser. Je poursuivis ma route en titubant, affamée, amochée, sans espoir. J'étais terrifiée et la panique me fit trébucher ,dégradant l'état de ma jambe qui était déjà bien amochée.
Poussée par une montée d'adrénaline,je continua ma route en boitant même si ma jambe me faisait terriblement souffrir. Je suis malheureusement tombée à nouveau en faisant cette fois ci trop de bruits pour qu'on ne puisse pas m'entendre. J'entendis la voix du démon qui se rapprochait, elle était bien plus rapide et agile que moi. Cette balade en dehors de ma cage allait me coûter gros, et il était évident que cette odieuse femme ne me laisserais pas me reposer et mourir en paix. Elle voulait juste me voir souffrir ! Comme elle souhaitait voir souffrir la terre entière !
Je ne pouvais cependant pas abandonner ! Même en sachant que c'était inutile je me suis mise à ramper, mettant toute ma force dans mes bras.
Des larmes de panique et de chagrin faisaient surface, je ne pouvais plus les arrêter,je n'avais plus le contrôle de mon corps...il ne m'appartenait plus, il continuait de se battre sans le soutient de mon esprit qui avait déjà abandonné...
J'étais faible...J'étais naïf...Et c'est cette naïveté qui m'avait entraîné ici...dans l'enfer sur terre.
Je ne me souviens pas exactement de comment cela s'est déroulé mais il me semble qu'il neigeait le soir où tout à commencé...J'étais seule et à moitié morte de froid, j'étais tombée à l'eau et je frissonnais. Lorsqu'au loin j'avais aperçu de la lumière puis une petite maison, j'avais été parcouru d'une extrême chaleur, une chaleur de bien être... Je me sentais revivre et j'avais repris espoir ! Lorsque j'ai toqué à la porte, une femme blonde m'avait accueillit ! Elle souriait et je ne me suis doutée de rien !
<<J-je ne dérange pas j'espère...
-Pas du tout ! Si c'est pour rendre service !
-Vous êtes si bonne avec moi...je ne saurais jamais vous remercier assez...
-Tu me remerciera plus tard !, m'avait-elle répondu.
-Je...ma ville a été détruite...je...je ne sais pas où aller...je suis seule...
-Celui ou celle qui est la cause de toute cette destruction doit être un monstre !
-Oui...,ai-je alors répondu la gorge nouée.
-En tout cas je suis heureuse que tu vienne me tenir compagnie ! Ma sœur est parti remplir une tache que je lui ai confié et ma meilleure amie est partie ! On va bien s'amuser toutes les deux !>>.
Nous nous étions assises à côté de la cheminée, je me souviens encore de la bonne odeur du bois et de la chaleur que les flammes diffusaient sur mes mains et mon visage, il n'y avait pour troubler ma tranquillité qu'un simple souffle froid provenant de la fenêtre. La blonde aux yeux bleu m'avait donné de nouveaux vêtements et nous avions discuté amicalement pendant une ou deux heures ,elle s'était ensuite levé et m'avait demandé de la suivre jusqu'à la chambre que j'allais occuper. Sans le savoir je me suis condamnée moi même en la suivant, mais j'ignorais alors où je rentrais réellement. La pièce était obscure et humide, j'ai rapidement compris que quelque chose n'allait pas. J'allais me retourner quand je fut poussée violemment dans une cage, une cage que j'allais occuper pendant des mois. Une lumière éclaira la pièce, je découvris alors le visage sombre de mon agresseur.
<<Que faîtes vous ? Ouvrez moi !>>.
Le sourire de la femme s'était agrandit en me voyant dans cette situation d'infériorité.
<<Que faites vous ? Détachez moi !
- N'ai-je pas dis qu'on allait s'amuser ?
- S-s'il vous plaît relâchez moi ! avais-je alors articulé avec difficulté, La blague n'est plus drôle !
- Ce n'est pas une blague ! avait-elle répondu d'une voix sensuelle, c'est la vérité ! Je commence à m'ennuyer ! Makoto m'a volé tout mes plus fidèles serviteurs ! J'ai besoin de me détendre et de m'amuser !
- M-makoto ? Vous parlez de l'Ultime Espoir ?
- Oui ! Et moi je suis ?
- J-Junko Enoshima ! avais-je murmuré, honteuse de ne pas l'avoir compris plus tôt.
- Bien jouée ! Et devine qui a détruit ta petite ville pleine d'espoir ?
- C-c'est vous...
- Oui c'est moi ! s'était-elle exclamée, Oh...tu es toute pâle !
- Qu-qu'est ce que vous allez me faire ?
- Oh...juste faire de toi mon jouet !>>.
C'est dans cette situation que j'ai compris la véritable nature de Junko, sa véritable personnalité, j'ai regardé le désespoir dans les yeux. Avec un fouet, elle s'amusait à me frapper, elle promettait d'arrêter si je criais suffisamment. Elle revint presque tout les jours pour me torturer, ne prenant pas une seule fois pitié pour moi.
C'est comme ça que je me suis retrouvée là ! En train de ramper misérablement pour échapper à mon destin. La voix de Junko résonnait dans toute la pièce,
J'étais tellement paniquée que je n'arrivais même pas à distinguer l'endroit exact d'où provenait la voix. Je me suis mise à pleurer, m'attendant à être prise au piège et à revivre de nouveau cet enfer.
BOUM !
J'entendis une explosion, suivie d'une deuxième ,avec hésitation j'ai repoussé le rideau pour observer : Junko se tenait à quelques pas de moi et elle observait deux jeunes garçons qui lançaient des bombes sur sa base.
Le plus grand semblait hésitant, l'autre paraissait plus amusé qu'autre chose.Le plus petit jetait des bombes un peu partout, dès qu'il nous eut aperçu, il plongea sa main dans sa poche.
<<Quoi ? Je n'ai plus de bombes ! cria-t-il surprit de ne rien trouver dans sa poche.
- Je vous avais prévenus ! lui répondit le plus grand, si vous n'aviez pas voulu jouer...on en aurait encore !
- Peut importe on doit la récupérer...occupe toi de Junko ! Je me charge de notre mission !
- Je...ok...>>.
Profitant de la confusion je me suis mise à courir, tomber et courir encore et encore, souhaitant fuir par dessus tout ce lieu infect. Les deux garçons m'apercevant se rapprochèrent, ils n'eurent pas à faire de grands efforts pour me rattraper.
<<Hey ! On est venu te sauver ! C'est pas une façon de nous remercier !
- Stoppez immédiatement vos agissements enfantins ! s'énerva le plus grand, regardez ! Elle est terrorisé !
- Quoi ? On te fais peur ? Mais non voyons ! On est pas Junko nous ! En plus elle a fuit ! Regarde ! On viens de la fondation future ! On a été envoyé pour te sauver !
- Oui enfin on a surtout fugué pour le faire !
- Oh...aller ! Admet que c'était marrant !
- Pas du tout ! Vous m'avez forcé !
- Pff...pas drôle ! soupira le petit.
- P-pardonnez moi...articulais-je, qui êtes vous ?
- OH ! Évidemment j'ai oublié de me présenter ! Je suis le Despote Ultime ! Et je me nomme Kokichi Ôma ! Mais tu peux m'appeler ta Majesté si tu veux Princesse !
- Pourquoi devez vous toujours en faire autant ? Bref...je m'appelle Kiibo...Kiibo..le robot Ultime !
- Tu es un robot ? demandais-je sous le choc.
- Oh non ! Vous êtes vous aussi robophobique !
- Pas du tout ! Je suis simplement sous le choc...Vous semblez...si humain...
- Oh...merci...Vous êtes la première à me dire ça !>>.
Kokichi m'expliqua qu'un hélicoptère nous attendait plus loin et qu'il fallait un peu marcher pour y arriver. Cependant comme il allait bientôt faire nuit, il nous suggéra de camper. Je leur fit part de mon incapacité à tenir sur mes jambes et Kokichi me prit sur ses épaules en souriant
<<Je ne suis pas trop lourde j'espère ? ai-je demandé.
- Pas du tout Princesse...Tu es très maigre et très légère...
- Oui...Je suppose que j'ai du maigrir...Je n'ai pas beaucoup mangé ces derniers temps...
- Au fait ! nous coupa le robot, comment doit-on vous appeller ?
- Je suis [T/P],[T/N].>>.
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