11 KILIFA
Please écouterz la chanson, elle me met toujours de bonne humeur!
précédemment chez les solaris
Les larmes de Racha coulèrent, elle voulut crier mais n'y parvint pas. C'était lui, c'était bien lui, il n'est finalement pas mort, il est bien vivant, vivant ! Le Dieu soleil ne pouvait pas lui faire vivre une autre tragédie, pas à elle.
Kilifa était aussi content qu'un père puisse l'être, mais plus les formes du pégase se dessinaient et plus son sourire s'éclipsait et il n'était pas le seul. Son cœur manqua un battement.
11 kilifa
« On ne nait pas roi, la nature en décide et elle ne se trompe jamais » F. Tymana BA
-« Ce silence est bien inquiétant, non pas que je n'aime pas le silence, mais aujourd'hui on aurait du entendre le hennissement des pégases, sentir le vent souffler violemment, entendre l'écho des prières. Aujourd'hui est un jour que le silence ne mérite pas. Aujourd'hui est un jour où la souffrance telle une douce mélodie pour mes oreilles régnerait. Aujourd'hui devait être un jour parfaitement idéal où ma venue serait synonyme de réconfort. Bon sang, qu'est ce qui se passe ? Et cette grande maison vide, qui n'est pas vraiment différente de celle des terres où j'étais prisonnière, elle jeta un coup d'œil aux alentours puis soupira, il faut vraiment que je sache ce qui se trame. Elle entreprit d'y aller mais se ravisa. Non, cela serait stupide d'énerver mon frère à peine arrivée. Je suis bien plus intelligente que cela, alors réfléchissons. »
...
-Ko ndangué wadi mo làm-do (le soleil a fait de lui un roi) affirma le vieillard à la capuche blanche.
- ééye Kaah, ééye (oui Kaah, oui) répondit Kilifa , mais à quel prix ? Continua le roi sur un ton aussi las que perdu. A toi, je ne cacherai pas ma fierté. Cette sensation que j'avais lorsque je l'ai aperçu sur le dos d'un pégase. Mais cette fierté a bien était de très courte durée. Ne suis-je pas un bon roi, Kaah ? Pourquoi le Dieu Soleil me punit il de la sorte ? N'ai-je pas assez donné ? Pourquoi devrai-je encore renoncer à la vie d'un fils ? De mon fils. Pourquoi est ce qu'il a fallut qu'il lui envoie CE pégase ? Que dirais-je à la reine ?
Le pégase du soleil est un pégase légendaire, pour bon nombre de solaris il ne pouvait pas vraiment exister. Son énergie et son pouvoir sont SI puissant qu'ils ne pourraient être contenus. Un pégase du soleil ne choisissaient pas de maitre, il était un roi, un seigneur, le seul qui puisse répondre à l'appel du soleil. Si ce pégase existe vraiment alors tout ce que l'on dit de lui pourrait être vrai
-N'en arrivait pas à une conclusion hâtive mon enfant, la nature ne fait rien par hasard et le Dieu soleil ne condamnerait jamais son enfant. N'avez-vous donc pas remarqué que son Océane scintille plus qu'un autre.
Kilifa demeurait assis sur son fauteuil, les yeux clos. Il est vrai que l'Océane de son fils brille et qu'il semble plus fort que jamais, mais à quel prix ?
-Il nous faudra, à la fin de la céronie, les entendre Kaah. Il faudra qu'ils nous disent ce qui s'est passé dans la forêt. Kaah voulu prendre la parole mais le roi poursuivi. Je ne veux pas que vous alliez leur parler. Je veux les observer lorsqu'ils nous conteront cette aventure. Je veux voir ce qui s'est passé. Le vieil homme l'observait bizarrement
Kaah de Mahes, père d'Aasir , de Ria et grand père de Calion, est le premier conseiller du roi. La famille Mahes est la quatrième et dernière grande famille de la contrée. Il est réputé être sage même si les prêtres du temple du soleil lui jalouse son autorité et l'affection que lui porte les jeunes gens
-Si leur Océane est aussi puissant que les pégases qu'ils montent, je ne pense pas que cela soit prudent d'exercer vos aptitudes sur eux. Conseilla le vieil homme, en plus la cérémonie est dans deux journées
-Nous verrons bien. Allez donc vous reposer, suggéra le roi en se levant ! Je vous verrai demain. Le vieillard s'exécutait lorsque le roi reprit. –Kaah, il se retourna et l'interrogea du regard, merci ! Merci pour tout. Le vieillard d'un hochement de tête lui répondit puis prit congé.
-Mère ! Il se releva brusquement. Que faites-vous là ? Vous n'avez pas le droit d'être ici. Il fait nuit et vous êtes bien loin de la cité royale.
-Au diable toutes ses règles, Racha s'approcha, prit son fils dans ses bras, inspira profondément. Tu es vivant, vivant mon fils. Dit la reine en parsemant le visage de son fils de bisous. J'ignore la race de ton pégase, mais il t'a soufflait de l'essence pur. Racha fait allusion à l'Océane de son fils qui à présent brille.
-Nééné, je suis heureux que vous soyez heureuse. Dit le prince tout souriant. Il faut vraiment que vous retourniez au Gallé. Aasir, même si vous êtes la reine, ne vous accordera aucune faveur.
-Je te verrai bientôt avec tous les autres. Fini par dire Racha avant de s'en aller telle une adolescente.
Le prince Lutfi secoua la tête tout en souriant. Sa mère ne changera jamais. Elle suit toujours son cœur et c'est une des raisons qui fait qu'il aime, la respecte. Elle ne sait pas faire semblant.
...
Il y avait plus de monde que prévu à cause de l'événement de la veille. Durant toute la journée on comptait de nouveaux arrivants. Jamais une cérémonie de passage n'accueillerait autant de monde. Certains avaient surement volé deux jours, vu l'état des pégases, sans s'arrêter pour arriver à des funérailles qui finalement n'auraient lieu et ils ne s'en plaignirent point
Comme tous les cent ans un camp était dressé pour les nouveaux initiés dans le temple du soleil. Même si cette année les choses ne se sont pas déroulées comme à l'accoutumé, le général Aasir tenait à ce que les nouveaux initiés passe leur nuit au camp et que tout se déroule comme dans les règles de l'art. Durant leur nuit au camp ils scanderaient des incantations finissant de les unir à leur monture. Ainsi l'énergie de leur pégase devenait leur. Cet étape n'était pas du tout repos bon nombres de jeunes initiés s'évanouissaient, ou se sentaient étourdis
....
-Lutfiiii, elle lui parsème des bisous sur tout le visage, c'est à croire que c'est à la mode ces derniers jours, je ne pouvais venir te voir même si j'en avais envie, je m'étais évanouie, se reprit Ximea laissant découvrir sa tunique noire brodé de fil argenté.
-Je sais Ximea et je suis bien heureux de voir que notre amitié est toujours d'actualité. J'aurai du disparaitre plus tôt. Taquina le prince pendant que Ximea s'empêcher de rire. Il faut que j'aille voir Chatura, elle ne se sentait pas bien.
-Et moi Calion, il doit être en train de me chercher. Transmets mes salutations à Chatura
Lutfi d'une démarche sûre, s'approchait de la hutte de Chatura et les rares personnes qu'il croisait le saluaient avec un grand sourire ou le dévisageaient tout simplement et demeuraient immobiles. La nature semblait avoir pris plaisir à rajouter l'assurance, un air aisé, une attirante physionomie aux traits caractéristiques du prince.
Chatura venait de finir de s'habillait et se retournait au même moment que son ami faisait irruption dans sa hutte. Elle était comme une déesse dans cette tenue de couleur ciel avec seul accessoire une ceinture de couleur doré. Ses longues jambes étaient découvertes Sa longue chevelure ébène en tresse d'amazone mettait en évidence les dessins sur son corps et ce profond décolleté. Elle était élégante. Le prince en cligna plusieurs fois des yeux avant de se reprendre.
-Je ...je constate que tout va bien. Je..euh..j'étais inquiète pour toi. Fini par dire Lutfi un peu gêné
-Pas plus que je ne l'ai été pour toi et je le suis encore. Ils n'ont pas voulu me croire, ajouta Chatura en allant s'assoir sur son lit puis tapota la place à ses côtés. Son ami vint s'asseoir à ses cotés.
-On leur dira tout à la fin de la cérémonie. Et ne vois tu pas que je me porte bien ? Il se pourrait que tout ne soit que légende. Pour cette barrière, nous verrons bien de quoi il s'agit
- Prends-moi dans tes bras guidalam (mon ami, dans le cas où cet ami est cher à vos yeux), après cette journée tout risque de changer. Le prince s'exécuta, inspira profondément. Le corps de son ami et le sien se mirent à scintiller.
-C'est un signe du Dieu Soleil Chatura, regarde ! Elle décolla sa tête de l'épaule de son ami .Bon nombre de choses pourraient être différents mais nous, nous sommes le commencement et la fin d'une sphère, je suis si tu es dirent ils ensemble...
....
Plus tôt dans la journée Calion taquinait le prince sur sa tenue. Lutfi avait opté pour un kaftan blanc paré de cristaux doré. Le blanc représentant le deuil pour le peuple du soleil et vu l'événement de ses derniers jours Calion en était amusé. Ils riaient de bon cœur. Jamais Calion ne viendrait s'enquérir de ses nouvelles ou seulement lui tendre la main pour lui signifier qu'il était bien ravi de le revoir, mais sa façon de l'aborder en disait long.
Les solaris portaient plus attention aux pégases du prince et de Chatura qu'aux papotages incessants du prêtre.
...
Jamais personne n'oublierait cette cérémonie, elle pourrait même entrer dans l'histoire pensaient certains. Le lendemain les cités se vidaient de leurs occupants surtout Luumo (grande cité de soloris des commerçants abritant le marché) qui durant ces deux jours avait accueilli plus de marchants que lors des marchés hebdomadaires.
Durant les deux journées de cérémonie Kilifa avec l'aide de Kaah se documentait sur l'histoire du pégase du soleil. Il ne tenait pas à alarmer les sages. Cependant, il avait ordonné à Aasir d'amener en personne Lutfi et Chatura à la cité royale. Ils y étaient depuis un bon moment déjà.
Les deux jeunes solaris n'omettaient rien de ce qui c'était passé cette fameuse nuit et Kaah leur avait aussi fait part de la véritable histoire du trio légendaire (Elina, Asis et Octavis)
-Ce n'était donc pas un sacrifice pour calmer la forêt ! Réalisa Chatura
-Menez-nous à cet endroit ! Dit le roi en fixant les jeunes solaris
-Ndjekhéne ! Allons-y! Je pourrais vous y mener mon seigneur. Répondit le prince tout en appelant sa monture doré.
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