Un dernier soir ( @-KurooNeko69-)
c C'était un soir de printemps, le ciel était bleu nuit, les étoiles et la lune répandaient les seules lumières du monde. L'air était frais mais pas glacial, il était parfait. Le soir est le moment où toutes pensées ou actes pouvaient arrivés. La nuit était l'une des plus belle chose que l'on pouvait vivre dans sa vie, surtout les soirs de festivals.
Au Japon comme partout ailleurs, à certaines occasions, des feux d'artifices fusaient dans le ciel. Toutes ces couleurs s'élançant dans les cieux, faisaient parties des lumières du monde. Certains éclats semblaient tristes comme joyeux. Chaque humains regardant un feu d'artifice est attiré par tant de beauté car oui, ces éclats sont d'une beauté éblouissante. Les lumières se reflétaient dans les yeux brillants des enfants comme des parents.
Cette soirée là, il l'avait rencontré, cet homme grand, fort et musclé, aux cheveux blanc comme neige et au transperçant regard fuchsia. Les lumières de ces feux se reflétaient dans son grand regard qui semblait vide. Il était seul, habillé simplement et non en vêtement traditionnel. Il regardait les lumières artificielles et son regard fut illuminé, comme si seule ses simples couleurs pouvaient lui redonnez vie.
L'homme à la chevelure blanche, se sentant fixé depuis un moment, tourna son regard vers la source de ce regard. Il vu un homme un peu plus jeune que lui certainement et bien plus petit. Ses cheveux dorés teintés de rouge sur leurs pointes et son grand regard perçant le rendait attirant. C'était comme si toutes ses lumières étaient attirés par lui et l'illuminait lui, et uniquement lui.
Kyojuro, l'homme au regard perçant se mit à sourire au grand homme qui fut surpris. Pour la première fois, on lui souriait pour de vrai, sans un mensonge derrière et ce même si cette personne n'était qu'un simple inconnu. Ils se regardèrent longtemps, très longtemps sans jamais décrocher une seule fois leurs regard l'un de l'autre. Chacun appréciait la vue de l'autre illuminé par ces couleurs.
Les feux fusaient, les gens étaient émerveillés alors qu'eux, étaient simplement dans leurs mondes. Plus aucun sons ne parvenaient à leurs oreilles, pas même ceux des fusées ou des personnes du festival. Ils ne vivaient plus, juste en se regardant, ils respiraient.
Un moment, Kyojuro s'approcha de Tengen, tel était le nom de l'homme à la flamboyante chevelure. Ils étaient proches, peu d'espace les séparaient. Alors que le bouquet final commençaient, les deux inconnus s'embrassèrent. Ce fut doux et chaleureux, comme une sorte de souvenir du passé qui remontait à la surface.
Ils s'embrassaient juste et appréciait le goûts des lèvres de l'autre. Ils étaient juste dans leurs bulles, sans rien demander à personne. Une larme coula sur la joue de Tengen, enfin, il pouvait ressentir ce sentiment qu'étais l'amour. Enfin, il pouvait à nouveau ressentir ce sentiment divin qui lui avait tant manqué.
À la fin des feux, les deux hommes se séparèrent, à bout de souffle. Ils se regardèrent dans les yeux. Kyojuro caressait la joue de Tengen, enlevant au passage la larme qui avait coulé le long de son doux visage.
Après ce tendre moment, Kyojuro lâcha Tengen, souria et partit, sans rien dire. Tengen le regarda sans vraiment savoir comment réagir, il pris une mine perdue. Aussitôt, ses jambes se mirent bouger, il marchait dans la direction de celui qu'il venait d'embrasser, celui qui avait réussi à lui faire ressentir ce sentiment qu'était l'amour.
Il se mit à courir par mis les gens, se dépêchant pour ne pas perdre sa trace. Il courait à en perdre haleine, il ne savait pas vraiment où il allait mais il ne voulait qu'uns seule chose, trouver cet homme et lui demander son nom. Il courut, courut, arrivant sur le bord d'une plage vide ou se tenait devant lui, debout, le regardant en souriant l'homme qu'il venait de rencontrer.
Tengen s'approcha doucement de lui, se plaçant près pour pouvoir le regarder plus en profondeur.
« Comment t'appel-tu ? »
Ce fut la simple phrase qui sortit de sa bouche. Il fut étonné une seconde, ses mots furent sortis seuls, il n'en avait eu aucune commande.
« Rengoku Kyojuro... Et toi ? »
Le fameu Kyojuro le regarda calmement, un air quelque peu sérieux collé au visage.
« Uzui Tengen.»
Sa réponse fut simple et rapide. Il se regardèrent un moment sans vraiment parler. Le plus jeune se tourna, avançant doucement vers l'eau, regardant au loin.
« Connais-tu cet endroit, Uzui ? »
Le plus âgé s'approcha alors, se plaçant à ses côtés regardant lui aussi au loin.
« Non, je ne suis que de passage.
- C'est dommage. Vois-tu, lorsque l'on regarde l'horizon, c'est comme signifier que l'on cherche la liberté, c'est ce que mon petit ami me disait avant de mourir... »
Le plus âgé fut surpris. Ses yeux s'ouvriront en grand sous le choc, il ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais rien ne sortit, alors il ne fit rien.
« La liberté... C'est un bien grand mot tout de même, qui en a la réelle explication... Durant toute sa vie, il s'était mis à chercher sa propre liberté, se donnant corps et âme à chercher sa liberté et celle de ses frères et sœurs. Finalement, il fut tuer par son père peut de temps après avoir trouver le véritable sens du mot liberté.»
L'homme se mit à prendre une grande respiration, on pouvait ressentir dans sa voix à quel point parler de cela était dur pour lui.
« Comment s'appelait-il ? »
Kyojuro regarda Tengen un moment, il finissa par lâcher un doux rire cristallin.
« C'est un peu indiscret comme question non ?
- Excuse moi, je n'aurait pas dû...
- Ce n'est rien ! »
L'homme se mit à sourire et regarda vers l'horizon, perdant son regard dans ce vaste espace où le son de l'océan sonnait comme une douce mélodie.
« Sanemi... Il s'appelait Sanemi... Il fut tué lorsqu'il avait dix neuf ans, j'en avais dix huit à l'époque. J'avais réfléchi un long moment à cause de sa mort. Je me disais... À quoi bon vivre s'il n'est plus là à mes côtés, j'avais la terrible envie de le rejoindre. Mais j'ai pensé à ma famille, ma mère, mon père, mon petit frère... Le suicide est un acte lâche et égoïste, si je le faisais, je les laisserais seul dans leurs tristesses. J'ai donc décidé de passer outre ce sentiment et faire face à cette dure réalité...
- As-tu peur de la mort ? »
L'homme au cheveux doré regarda l'homme au regard fushia un instant et se rapprocha de l'eau, plongeant ses pieds dedans
« Je ne pense pas. Après tout, le cycle de la vie correspond à vivre puis mourir, lorsque l'on meurt, notre "mission" sur Terre est terminé, nous avons juste à laisser notre place aux générations prochaines. Le jour où je devrai partir, je partirai sans doute avec le sourire car je me dirai que c'est juste mon tour. Tout les humains meurent alors je n'y ferais pas exception.
- Je t'admire...
- Hum ? Comment ça ?
- J'ai longtemps réfléchi à la mort. Je n'ai plus de famille, personne à chérir... Pour moi, je n'ai rien à faire sur cette Terre, quelqu'un mérite de vivre moi je n'ai rien.
- Sois heureux tu as la chance de vivre... »
Tengen ouvrit grand les yeux et regardait le plus jeune. Ses cheveux flottaient grâce à la douce brise qui passait.
« Peu de monde ont cette chance, Sanemi avait encore plein de chose à vivre mais son destin en a décidé autrement, on ne peut rien y changer.»
Après ces paroles, il s'approcha du grand homme et le regarda droit dans les yeux.
« Si tu es en vie c'est parce que c'est ton destin. Ton heure n'est pas encore venu, alors profite de la vie même si tu n'as rien. Vis pour toi, trouve toi un objectif mais vis. Ne gâche pas la chance que tu as... »
Tengen le regarda un instant, les paroles du plus jeunes lui tournaient dans la tête. Il se mit à sourire profondément.
« Merci, Kyojuro...
- Mais derien Tengen ! »
Les deux se mirent a sourire et a rigolé un instant. Après leur légère rigolade, ils se regardèrent à nouveau dans les yeux. L'un souriant à l'autre et inversement. Ils semblaient libéré d'un poids.
Kyojuro pouvait vivre les pensées saines, sans vraiment oublié son ancien amant qu'il avait tant aimé et Tengen, lui, pouvait enfin réellement commencer à vivre.
« Dis moi Kyojuro, souhaiterais-tu quelque chose ? »
Le plus jeune fut surpris face à cette question des plus étrange. Le blond se mit à réfléchir puis à sourire tristement, regardant l'océan.
« J'aimerais le revoir juste une dernière fois. Pouvoir lui rappeler à quel point j'ai pu l'aimer, à quel point j'ai pu être heureux avec lui même si ce fut assez court... Je n'avais jamais été autant heureux avec lui, jusqu'à aujourd'hui... »
Il se mit à regarder Tengen, un sourire assez maladroit sur le visage, le regard illuminé par les étoiles.
« J'ai pu te rencontrer et c'était comme ci... Comme ci j'étais à nouveau réellement heureux... »
L'homme aux cheveux blanc se mit à rougir face à cette phrase puis se mit à sourire simplement en prenant le doré dans ses grand bras.
« Je t'apprécie déjà !
- Moi aussi Tengen... »
C'était un soir de printemps, le ciel était bleu nuit, les étoiles et la lune répandaient les seules lumières du monde. L'air était frais mais pas glacial, il était parfait. Le soir est le moment où toutes pensées ou actes pouvaient arrivés. La nuit était l'une des plus belle chose que l'on pouvait vivre dans sa vie, surtout lorsque l'on est accompagné de quelqu'un pour pouvoir observer ce ciel étoilé.
Les deux hommes étaient à présent allongé sur le sable fin, collé l'un contre l'autre, regardant le ciel d'un œil heureux. La vie est précieuse, on vit calmement, mêlant amour, joie et tristesse. Après avoir bien vécu, on meurt, laissant place à la nouvelle génération.
Lorsqu'ils furent partis eux aussi, ils le furent avec le sourire et ensembles car finalement, leurs derniers soirs furent le plus merveilleux pour eux.
C'était un soir de festival, les lumières artificielles illuminant le ciel bleu nuit grâce à ces lumières colorés et aux étoiles avec l'aide de la lune. Regardant ensemble les feux, comme cette fameuse soirée, ils s'embrassèrent au moment du bouquet final. À la fin, ils se séparèrent, se mirent à sourire et allèrent se coucher ensembles, sans jamais lâchés leurs mains.
Ils s'installèrent dans leurs lit, se prirent dans leurs bras, le plus jeune dans les bras maintenant frêles du plus âgés et s'endormirent, le sourire aux lèvres, sans jamais se réveiller.
C'était de ce dernier soir qu'ils rêvaient et ils l'auront finalement vécus ensembles, après soixante cinq ans d'amour passionné.
_______________
Voilà alors cet os vient de @-KurooNeko69- qui est une immense fan de Tenkyo et qui est censé m'aider à juger .Parlons de l'os pour moi c'est un magnifique os plutôt triste mais qui au final on réussit à rendre les personnages heureux j'ai trouvé l'intrigue intéressante surtout avec la mort de Sanemi et le fait que les deux pensent qu'ils ne méritent pas de vivre je trouve aussi que cela traite sur des sujets important tel que le suicide qui est un acte égoïste car certes on pense que l'on ne mérite pas de vivre mais on ne pense pas à nos familles ou à ceux qu'ils nous apprécient étant quelqu'un qui a déjà eu des envies suicidaires je sais ce que l'on ressent mais il faut se convaincre que c'est mal et se trouver un objectif ou un but qui nous permet de tenir.Par rapport à la fome j'aime beaucoup le fait que l'on commence par une soirée sous les feux d'artifices et qu'on la finisse de même je trouve les dialogues bien exprimé et émouvant tout comme cette os donc pour moi si il fallait le noter il aurait 8 ou 9 sur 10 car il est génial mais j'ai rien d'autres à dire.
sinon vu que je n'ai reçu que très peu de traveaux je pense vous laisser un peu plus de temps dites moi ce que vous en pensez
merci beaucoup à Clo-san de l'avoir écrit
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top