- Ne dis pas n'importe quoi. La vanille est à respecter.

- Sérieusement mec, tu préfères la vanille au chocolat. Tu n'es pas humain.

- Je pourrais débattre la dessus des heures alors attention.

- J'attend, je suis près.

Shinichi et moi marchions tous les deux en discutant de nos goûts respectifs.

Depuis notre enfance Lui et moi avions du mal à nous entendre sur certains, voir plusieurs, points, mais nous n'arrivons jamais à entamer une réelle grosse dispute.

Nous pouvons débattre sur absolument tout et n'importe quoi tant nous avis divergent.

Des bagarres de temps à autres éclataient entre nous pourtant nous ne pouvions pas nous lâcher, comme si nous étions toujours ramené l'un vers l'autre par une mystérieuse force.

De vrai amis inséparables.

Pourtant, cette "Mystérieuse force" a fait du très bon travail...du trop bon travail dans mon cas.

Ce que je ressentais à son égard ?

Ma mère me l'avait autrefois expliqué. De manière si simple et inopportun.

L'amour.

Terme beaucoup trop compliqué et abstraite pour moi avant. Je ne considérais pas ce mot d'une quelconque importance.

Maintenant ?

J'ai 8 ans de plus et ce terme ne me paraît pas plus simple. Pourtant, son importance n'est plus à démontrer.

Tant elle m'absorbait qu'elle commençait à me paraître nocif.

Shinichi est un des garçons les plus intéressant et génial que je connaisse. Je suis à la fois comblé d'être à ses côtés et insatisfait de cette situation.

- Prenons par là c'est plus rapide.

- *Soupire* Pourquoi tu veux absolument aller faire dédicacer ton livre ?

- Parce que c'est un pur chef d'œuvre de la littérature ! Un livre d'enquête palpitant ! Attrayant ! Un suspense insoutenable ! Nous laissez sur notre faim avec le meurtre du suspect depuis le début de la triologie c'est cruel ! D'autant plus qu'il reste encore un dernier tome on se demande tous ce qui va ce passer dans la suite ! Moi j'ai déjà une théorie mais, bien sûr, je ne la fonde que sur mes intuitions surtout que l'auteur à toujours un coup d'avance sur moi, Je-

- Sora. L'auteur c'est mon père. Tu n'avais qu'à lui parler à la maison...

- C'est manquer de respect à son art ! Ce présenter à sa séance de dédicace, ça c'est une preuve !

- Tu m'épuise. J'étais vraiment obligé de venir ?

- Oui !

- Ça ne commence qu'à 16h, Tu sais ?

- Bien sûr !

- Alors pourquoi on est sorti à 12H ?!

- Pour la place dans la queue ?

- Grrr.

Bon je n'ai pas le temps de penser à mes histoires de coeur !

Aujourd'hui ?

C'est le 3eme plus beau jour de ma vie !

Le père de Shinichi, Mr Kudo, et accessoirement mon idole, est de retour de son voyage et organise- enfin bon vous avez compris.

Je sautillais presque entrant dans le centre commercial.

Librairie, Librairie, Librairie, Librairie, Librairie, Librairie !

On y est !

Shinichi se plaignait mais la file est déjà bien entamé, je dirais environ...38 personnes.

- Allons y !

Je lui prend la main et le tire vers la foule assez impatiente.

- T'es un vrai casse pied tu le sais j'espère ?

- Venant de toi c'est un honneur.

⌚📔⌚📔⌚📔⌚📔⌚📔

Le dernier livre de maître Kudo-San en main, je relisais la dernière scène voulant être sûr de ne sauter aucun détail important. Enfin...

- Tu pourrais arrêter de me fixer ça me déconcentre. Demandais-je à Shinichi à côté de moi

- Tant mieux si ça te dérange. Ça fait des heures que je poiraute et il n'y a rien d'intéressant à voir. En plus c'est pour voir mon propre père...

- Kudo-San ne va pas tarder.

- Tu aurais aussi pu passer la nuit à discuter avec lui.

- Hum ?

- J'ai oublié de te le dire ? Ma mère t'invite pour le Week-end à la maison. Sans possibilité d'objection. Tu l'as connais...

- Ok c'est noté. Il est là !

Il eu quelques crient de joie et des applaudissements lorsque Kudo-San entra enfin.

La journée est génial ! Rien ne pourra la gâcher maintenant !

- Bientôt nous ! Souriais-je tout seul

- *Soupire* Cesse de t'exciter comme ça...

- Les garçons ?

Cette voix...

Grrr

- Ran ? Sonoko ? Que faîte vous là ? Se retourne mon compagnon

- À ton avis. C'est un centre commercial non ? Répondit Sonoko

- Oui et on vous à remarqué dans cette file. Termine Ran

- Et n'a pas pu passer ton chemin ? Lui lançais-je en levant les yeux au ciel

- Non la tentation de te donner ta laideur en mille était trop forte.

- Tu n'aurais pas dû. Vraiment. Après tout je fais tâche face à toi dans ce domaine.

- Ça suffit ! Cria Shinichi. Vous aller pas commencer ici quand-même ?

- C'est lui.

- C'est elle.

- C'est toi l'idiot qui poireaute ici pour rien. Me dit-elle

- Évidemment, tu ne peux pas comprendre tu ne respecte rien. Lui répondis-je

- Les enfants ?

Nous nous tournons tous vers la voix adultes s'adressant à nous.

C'était en faîte notre tour.

- Bonjour !

- Bonjour les enfants comment aller vous ?

Après de brèves salutations je n'ai pu me retenir.

- Kudo-San ! C'est honneur d'avoir pu profiter de cette oeuvre merveilleuse. J'attend la suite avec une impatiente insupportable !

- *rigole* content que le livre t'ai plu Sora. Ça me fait énormément plaisir. Tiens prend ça.

Il me tend un objet emballé dans du papier cadeau. À première vu un livre

- Je l'ai vraiment apprécié et je suis qu'il va te plaire. Il y a quelque indice dedans que tu vas devoir décrypter pour découvrir le meurtrier dans mon dernier Tome. Te connaissant tu dois soupçonner le Majordome et ce n'est pas lui.

- Comment le savez vous ?

- Je te connais depuis tes 4 ans Sora. Rigole t'il amusé.

- Merci !

- De rien. Passe une bonne journée.

- Aurevoir !

Nous sortons tous finalement tous ensemble, moi aux anges.

- Tu ne voulais pas d'autographes Sora ? Me rappelle Sonoko

- Mince ! J'ai oublié ! Prêt à repartir

- C'est bon il y'en a marre là ! Il me tire par le col tandisque je tentais de me débattre...

- Pfff, Cruel.

- Te plains pas je t'ai accompagné non ?

- Ouais génial.

- *soupire* Jamais content toi.

- Au faite, Shinichi. Je me demandais si tu étais libre Samedi. Sonoko faisait son sourir rempli de sous-entendu. Ran avais besoin de que tu l'accompagnes pour une réunion qu'elle doit absolument assister. J'y serais mais avant vous.

- Tu ne veux pas y aller seul ? Demande t'il.

- Pas vraiment...

- Tu vas de voir te débrouiller. Shinichi et moi avions déjà prévu quelque chose.

- Ah bon ? Il semblait surpris...

- Tu te moque de moi là ? T'as oublié ?

- Euh...

- Ma compétition de Musique !

- Ah oui ! Désolé ! Je...Je verrais.

- Comment ça tu verras ? Tu me l'avais confirmé. Je fronce les sourcils exprimant mon irritation. Et puis tu sais très bien pourquoi je ne peux pas y participer seul. On l'a prévu depuis 3 semaines déjà.

- Mais tu n'auras pas vraiment besoin de moi. Ce n'est pas si grave. Ran aura peut-être besoin qu'on la défende tu comprend ?

Je relâche complètement mon visage n'exprimant désormais plus rien.

- Je vais y aller. Je m'arrête . J'ai quelque chose à faire.

- Attends ! Tu vas où ? La maison-

- Dis à Yusaku-San que je suis désolé et que C'est mon père.

Tournant à droite dans le carrefour, je marche sans réel but. Je voulais simplement ne pas l'entendre le dire au finale...

Quoi ?

Je l'accompagne parce qu'ELLE est plus importante que TOI.

Je ne l'aurai surment pas supporté.

Toi, tu es maintenant la seule personne la plus importante à mes yeux.

Alors entendre de ta bouche que l'inverse est faux...

Je veux être à tes côtés, veuillez sur toi, te chérir pour l'éternité. Te protéger comme je n'ai pas sû la protéger elle...

Mes sentiments ne cesse d'augmenter, j'en suis conscient et cela m'effraie...

J'ai essayé de m'éloigner...j'ai essayé...

Je relève la tête et constate avec un sourir amère où mes jambes m'amenèrent avec ironie.

Le vieux parc abandonnée où nous jouions souvent tous les quatre...

N'étant pas très connu et assez proche de la Demeure des Akashi, Midorima, Akashi, Shinichi et moi venions souvent ici.

C'est d'ailleur là que je les tous présenté.

Mais après mon différend avec Akashi, il cessa net de venir et bientôt Midorima non plus. Il ne restait plus que Shinichi et moi ici...

Je m'en souviens encore...

J'entre et constate avec surprise une tête vert assis sur la balançoire, en mauvaise état certes mais toujours aussi solide.

Je m'approche et m'y accoude.

- Taro.

Ce dernier sursauta et se leva d'un coup sous le choc.

Nous restâmes à nous fixer une bonne dizaines de minutes avant que nous nous assions tous les deux sur les deux sièges du jouet.

Même étant dans la même école, après "l'accident" nous ne nous adressions même pas la parole.

La raison ? J'ai nommé le rouge.

- Ça fait longtemps. Lançais-je

- Oui. C'est vrai.

Un silence s'installe.

- Tu...vas bien ? Le silence devait lui peser lourd à lui aussi

- Pour être honnête, non. Et toi ?

- Pas vraiment non plus. Mais tu as déjà dû le deviner de part ma présence ici...

- Oui.

- Comment va Kudo ?

- Bien. Il est de plus en plus proche de Ran. C'est parfait non ?

- Tu ne pas pas l'air enjoué.

- Si. Très. Je leur souhaite tout le bonheur du monde.

- Hum.

- Et Juro ?

- I-Il va bien...

- Toi par contre tu ne m'as pas l'air aussi proche de lui qu'avant.

- C'est vrai mais ça ne me dérange pas...

Je relève la tête vers le ciel et le contemple, le soleil inonde cet endroit à travers les puits de lumière formé par les feuilles. À présent ici je ne peux que le souvenir de la douce chaleur qui émanait de cet endroit.

J'aimerais revenir à nos rêves d'enfant insouciant et innocent jouant tous ensemble dans un seul esprit...

- Tu m'as manqué Taro.

Il ne répond rien et je me tourne vers lui.

- Tu penses qu'on pourrait redevenir amis ?

- Je ne sais pas. Mais j'aimerais bien aussi.

Je souris...

- Qu'es ce qui ne vas pas Sora ?

- Je suis amoureux. Fou amoureux. Éperdument amoureux et je ne peux rien y faire...

-...

- J'aimerais effacer ses sentiments mais c'est impossible...j'ai déjà essayé et je n'en tiré que souffrance.

- Shinichi ?

- Shinichi.

Il m'offre un air compréhensif et triste.

Je l'avais remarqué en le voyant. Lui non plus n'est pas dans son état habituel.

- Akashi ?

-...ses lèvres tremblaient comme si il avait peur de le dire.

- Tu n'es pas obligé. Je le sais déjà.

Il baisse la tête et se balance un peu.

- Aimer un garçon. Je pouffe. Si mon père le savais il me deshériterait sur le champs.

- Ça n'a rien de drôle. Ma mère me renierait elle aussi.

- C'est risible non ?

- Non. Il ne reste plus qu'à oublier.

- Pourquoi ?

- Parce que c'est impossible.

- Ça ne l'ai pas. Je veux essayer. Je veux être aimé en retour.

-...Tu espère trop.

- Je ne veux pas gâcher ma dernière année de collège à faire une chose qui m'est inaccessible. Je veux tenter le tout pour le tout. Même si ça échoue à la fin...j'aurais essayé.

- Tu as plus de chance que moi de toute façon...

- Pas forcément. Nous pouvons nous déclarer après les derniers examens d'entrer pour le lycée.

- Je n'en ai pas la force. Je suis déjà fatigué.

- Je comprends parfaitement. C'est pourquoi je te demande. Acceptes tu qu' l'on s'encourage mutuellement ?

Il me regarde un instant surment pour être sûr que j'étais sérieux.

- Exprimer cet amour que l'on ne peut retenir par des affections que l'on ne peut contenir. Tu es d'accord ?

Après un court silence que je prend pour un refus je m'éloigne un peu mais d'un coup je le sens tirer d'un coup sec sur ma chemise réduisant les derniers centimètres nous séparant.

Je le sens avoir un mini sursaut comme s'il venait de comprendre ce qu'il venait de faire. Il tente de reculer mais je place ma main derrière sa nuque approfondissant le baiser.

Il était pire que rouge et me moquer de lui à cet instant précis me faisait beaucoup de bien.

- Merci Taro.

- H-Hum...

Oublié nos sentiments ?

Se déclarer ?

Fuir ?

Tout dépendait de nous maintenant.

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