Iona: Là, on a frappé fort! Pour une première participation à un tournoi national, on est plutôt bien parti! Le score était de 30 points d'écarts, tu te rends compte?

Moi: En parlant de ça... Hier tu m'avais envoyé un message et tu devais me dire un truc, non?

Je déposa quelques pièces dans le distributeur de boissons du couloir en récupérant ma canette dans la zone de récupération.

Iona: Ouais c'est vrai. En fait, sur le coup j'étais vraiment énervée et il fallait que j'en parle à quelqu'un alors j'ai directement pensé à toi. Mais vu que c'était trop long à expliqué, bah j'ai préféré t'en parler le lendemain. Mais maintenant je ne vois plus l'intérêt de le di...

Moi: MAIS DIS-MOI! M'exclamais-je, en lui coupant la parole.

Iona: Ça va, ça va! Puisque tu tiens tant à ce que je te raconte, je vais le faire!

Moi: ...

Iona: J'me suis juste embrouillée avec un mec dans les tribunes. Il passait son temps à critiquer les joueurs de Seirin, et il s'est particulièrement défoulé sur Kagami. Alors, il m'a tapé sur les nerfs et j'ai décidé de lui faire comprendre.

Moi: Fallait l'ignorer... Je ne sais pas qui est cet inconnu, mais à mon avis si il passait son temps à critiquer Taïga c'est qu'il est tout simplement jaloux car il n'est pas aussi fort que lui!

Iona: Pourtant, quand il parlait du match avec ses collègues, on voyait bien qu'il était assez expérimenté sur le sujet. Et puis, tu dois forcément le connaître puisqu'il était dans ton collège. C'est un des membres de la génération miracle... Putain, merde! J'me souviens plus de son nom.

Moi: Mhmh... Les membres de la génération miracle sont faciles à décrire alors t'as juste à m'dire la couleur de ses cheveux... Dis-je en retirant mon masque pour boire quelques gorgées de ma limonade.

Iona: Il me semble qu'il avait les cheveux bleus marines...

Moi: PFFRRRRRRRRR! QUOI?! M'exclamais-je, en recrachant les gorgées que j'avais bu sur Iona.

Iona: MAIS!

Tout à coup, Iona et moi avions sentis de manière inattendue une large main se poser brusquement sur nos crânes. Intriguées, nous décidions de lever la tête pour voir de qui il s'agissait.

Moi: Aïeee! M'exclamais-je.

Iona: Putain, mais Kagami! Si tu continues j'vais finir par avoir un creux!

Kagami: Salut.

Moi: On parlait justement de toi et de ton match d'hier. Alors comme ça c'est toi qui a marqué le plus de point pour ton équipe?

Kagami: Ahah, hum... Avec l'aide de mon équipe. Dit-il en se grattant la tête d'un air gêné.

Iona: On avait aussi parlé du mec bizarre, là...

Kagami: Qui ça? Dit-il, étonné.

Moi: Elle m'a dit qu'un mec t'avait dévisagé de haut en bas, c'est vrai?

Kagami: Ça va! Pas la peine d'en faire tout un plat, j'me suis pas battu avec lui non plus. Il m'a juste regardé de travers, c'est rien. À vrai dire, je l'avais carrément oublié.

Moi: Si tu le dis.

Kagami: À part ça, j'ai bien reçu ton message hier et je te remercie car il m'a redonné du courage pour le match. Mais... Je t'avouerai que j'étais un p'tit peu déçu que tu ne sois pas présente.

Moi: Ouais, désolée de ne pas être venue... J'avais quelque chose à faire.

- « Quelle menteuse! » Pensait Iona.

Kagami: T'as rien de grave?

Moi: Non... Pourquoi est-ce que tu me poses cette question?

Kagami: Pour une fois que j'te demande si tu vas bien, tu l'prends mal! Vous êtes bizarres les filles...

Moi: Bah je vais bien! Ça te va?

Kagami: ... Mh. Bon! C'est pas que, mais j'dois aller voir Kuroko. J'vous laisse.

Iona et moi: D'accord.

Kagami: Ah oui, Mizune je compte sur toi pour venir voir le match de ce soir.

Moi: ... Mh.

- « Super, maintenant je me sens obligée d'y aller. Si il voit que je ne suis pas venue, il risque d'être déçu. Qu'est-ce que je dois faire? » Pensais-je.

Au moment où il se décidait à partir, il m'arracha ma canette de limonade des mains en la buvant aussitôt.

Moi: MAIS TAÏGA, ARRÊTE! RENDS-MOI ÇA! M'exclamais-je.

Moi: NON MAIS SÉRIEUX, TU PEUX PAS TE LA PAYER TOUTE SEULE TA...

Iona: Qui aime bien, châtie bien! Rajoutait-elle en me coupant la parole.

Moi: Ça fait combien de fois que je te le dis! Il n'y a rien entre lui et moi. Raaah, qu'est-ce que t'es chiante!

Iona: T'as bien entendu ce qu'il a dit? Ce soir tu viens voir le match avec moi.

Moi: Je ne sais pas, franchement.

Iona: T'es pas sérieuse?

Moi: Je ne voudrais pas te faire espérer pour rien, alors je sais pas.

Iona: J'me demande pourquoi tu veux absolument pas aller voir un simple match de basket. C'est pas la mort non plus. Même si tu n'aimes pas ce sport, tu pourrais faire l'effort d'y aller pour soutenir ton ami, non?

Moi: ...

- « Si ça aurait été aussi simple que ça, bien évidemment que je serais venue. » Pensais-je.

Moi: ... Bon aller viens. Les cours vont reprendre dans 10 minutes et j'ai pas envie d'arriver en retard.

➫ time skip

Iona: Bon, je vais me préparer pour aller voir le match. Je viens te chercher d'ici 1 heure! Dit-elle en franchissant le portail de sa maison.

- « Elle se fout de moi... Je lui avais pourtant dit que je n'étais pas sure d'aller voir ce match. Ma phrase était pourtant bien claire! » Pensais-je.

Moi: Pff, je rêve.

Après avoir ouvert la porte d'entrée, je me déchaussa et puis je retira mon masque avant de le jeter à la poubelle qui était juste devant la porte d'entrée.

Moi: MAMAN, JE SUIS RENTRÉE! Criais-je.

En marchant dans le couloir, je jeta un coup d'œil à ma gauche pour voir si elle n'était pas dans le salon, puis à droite pour voir si elle n'était pas dans la cuisine. Et finalement, elle n'était dans aucune des deux pièces. J'avais beau l'appeler plusieurs fois, il n'y avait personne qui répondait. Alors je me suis rapidement rendue compte qu'elle n'était pas encore rentrée à la maison.

- « Elle est sûrement entrain de faire les courses. » Pensais-je.

Soudainement, une odeur assez forte venant de la cuisine se propageait dans l'air est venu jusque dans mes narines. Alors, intriguée, je décida d'y aller.

Moi: Pouaaah, ça sent trop fort! Qu'est-ce que c'est?

J'essaya de renifler l'odeur en marchant de partout dans la cuisine. Puis, l'odeur semblait être de plus en plus forte et désagréable quand je m'approchais du plan de travail.

Moi: Ah. C'est juste... De l'ail.

Je m'empressa d'ouvrir la fenêtre de la cuisine pour aérer la pièce.

Sans plus attendre, je suis ressortie de la cuisine en allant dans le couloir afin de me diriger vers les escaliers.

- « Rien de mieux qu'une bonne douche rafraîchissante. J'ai l'impression que je vais fondre avec cette chaleur. Et puis, peut-être que j'irais faire une bonne sieste pour esquiver le match. » Pensais-je.

➫ time skip

Riko: Après avoir passer votre huile sur les zones susceptibles de vous faire mal après le match, enfilez vite vos survêtement par dessus vos maillots. Il ne faut pas que vous vous refroidissez. Surtout, faites bien vos étirements et puis prenez des minéraux pour bien récupérer et faites le plein de calorie. J'ai envoyé Iona faire quelques courses elle devrait pas tarder. Elle ramènera de la poudre pour vos boissons énergisantes. Le match commence dans 15 minutes alors j'espère qu'elle va faire vite!

Kagami: Putain! On s'tape deux matchs, deux jours d'affilés...

Hyuga: Contre des têtes de série en plus. On a affronté les rois du nord hier et aujourd'hui on affronte les rois de l'est... Mais bon, on ne se décourage pas, on lâche rien ce n'est que le début! Pendant le match contre Seihō, je me disais déjà que si on gagnait il fallait directement enchaîner avec une autre rencontre.

Koganei: Je suis vraiment naze, pas vous? Et puis j'ai des courbatures de partout, c'est vraiment handicapant!

Hyuga: T'AS MÊME PAS JOUÉ HIER! QU'EST-CE QUE TU RACONTES?!

➫ sequence

Iona: Putain mais qu'est-ce qu'elle est lourde!

Elle continua d'avancer dans le couloir en trainant le sac avec difficulté, avant d'atteindre la porte des vestiaires de l'équipe de Seirin.
Elle frappa à la porte en l'ouvrant aussitôt sans attendre que quelqu'un l'autorise à ouvrir.

Riko: Ah, Iona t'es enfin là! S'exclama-t-elle.

Tsuchida et Furihata: Comment ça se fait que le sac de course est aussi grand?!

Koganei: Elle est entrain de... TRANSPORTER UN CADAVRE!

Iona: MAIS NON!

Riko: Je t'ai juste demandé d'acheter des bandages... ET DE LA POUDRE POUR LES BOISSONS ÉNERGISANTES! T'EN A PROFITÉ POUR ACHETER AUTRE CHOSE AVEC MON ARGENT?! ON PEUT PAS COMPTER SUR TOI!

Iona: Rassure toi, je n'ai pas fais n'importe quoi avec ton argent, j'ai bien acheté ce qu'il fallait. Bref, tien. Dit-elle en lui balançant le sac de course à la figure.

Riko: ... QU'EST-CE QUE TU VIENS DE FAIRE, IONAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! Hurla-t-elle, enragée.

- « Super... Maintenant que Iona a énervée sa sœur, ELLE VA SE DÉFOULER SUR NOUS! » Pensa Hyuga.

Iona: Bon, j'vous laisse moi j'y retourne...

Riko: OÙ EST-CE QUE TU VAS COMME ÇA?! S'exclama-t-elle en essayant de la rattraper.

Iona: Kagami, tu m'en dois une belle! Dit-elle en refermant la porte en continuant de traîner le sac derrière elle.

Kagami: J'te revaudrai ça, t'inquiète pas.

Riko: KAGAMI!

Kagami: Hého, j'ai rien fait! Ça va pas ou quoi?

Izuki: Bah si ça va très bien, et toi?

Hyuga, Koganei, Kuroko, Kagami, Furihata, Kawahara, Tsuchida et Fukuda: OHLOLO... FERME LÀ, SÉRIEUX!

Riko: Sors.

Izuki: Bah, quoi?

Riko: TU SORS JE T'AI DIS! S'écria-t-elle.

Elle saisit violemment la poignée de la porte du vestiaire afin d'ouvrir celle-ci en faisant signe à Izuki de sortir de la pièce.

Izuki: Ok... J'ai compris.

➫ time skip

Je fini par me réveiller en ouvrant lentement les yeux, le corps étendu sur le siège. Et puis je me redressa brusquement, encore un peu endormie, les cheveux ébouriffés. J'observa autour de moi, inquiète, essayant de comprendre ce qu'il se passe.
Et puis, j'aperçus Iona, assise sur le siège juste à côté du mien. son rythme cardiaque commença à accélérer de façon désagréable. Je commençais à trembler lorsque j'entendis le bruit grisant des baskets qui s'entrechoquaient avec le sol, les sifflements des arbitres, le bruit de la foule enflammée. En effet, j'étais totalement dans l'incompréhension et je me demandais qu'est-ce que je faisais là.

- « Non, c'est pas vrai... C'est un rêve! » Pensais-je.

Je fini par comprendre que ce n'était pas un rêve, et que j'étais bel et bien assise dans les tribunes du gymnase de Tokyo. Mais comment est-ce que j'ai pu en arriver là?

Iona: Ah, t'es enfin réveillée. Bien dormi? Dit-elle,

Moi: Qu'est-ce que je fais là, Iona? Dis-je, inquiète.

Iona: Bah, tu regardes un match de basket avec moi! J'ai assuré, non?

Moi: Mais je comprend pas, je suis censée être dans mon lit, entrain de dormir! Comment t'as fait pour... !

Je pencha légèrement la tête vers l'avant car quelque chose semblait me gêner au niveau des pieds. Et à ma plus grande surprise, je me suis aperçue que c'était un grand sac.

Moi: TU M'AS EMBARQUÉ DANS CE SAC! MAIS T'ES COMPLÈTEMENT TARRÉE OU QUOI?! POURQUOI TU M'AS PAS LAISSÉE CHEZ MOI? M'écriais-je, totalement enragée.

Iona: Bah écoute, je pensais te faire plaisir. Maintenant apprécie le moment et profite! C'est pas tout le monde qui a la chance d'assister à un match de basket. Tu devrais me remercier! Me répondit-elle, avec un air innocent.

Moi: Te remercier... Est-ce que tu te fous de ma gueule? Lui répondis-je, d'une voix brisée.

Iona: En fait, ce n'était pas vraiment mon idée mais
celle de Kagami. Commença-t-elle:

Iona: Il tenait absolument à ce que tu viennes le voir... Et puis, je te trouve bizarre ces derniers temps. Même si je ne sais pas vraiment ce que t'as, je voulais te faire plaisir et te changer les idées. Je l'ai fais en tant que bonne amie!

Flashback de Iona

Iona: J'ai beau essayer de la convaincre, elle fait comme si elle entendait rien! C'est saoulant au bout d'un moment. Je veux juste l'aider à se sentir mieux!

Kagami: Si elle ne veut pas venir voir ce match, alors on va devoir passer à la manière forte. Si il y a bien un match qu'elle ne doit pas rater, c'est celui-ci. Et elle ne doit en rater aucun autre. Je suis son ami et pourtant, elle n'est jamais venue me voir jouer. Je sais pas pourquoi elle s'amuse à se cacher derrière des excuses comme « Je me sens pas bien, je ne peux pas venir. ». Vous savez pas à quel point ça me vexe... J'veux juste qu'elle soit fière de moi. De toute façon, j'ai un plan pour qu'elle vienne!

Iona: Je comprend tout à fait ce que tu veux dire. Mais je me rappelle qu'un jour, elle m'avait dit qu'elle n'aimait pas assister à des matchs de basket car ça lui rappelait des mauvais souvenirs. Elle en arrive même à détester ce sport. Kuroko, est-ce que tu sais quelque chose?

Kuroko: Et bien je me rappelle que quand nous étions à Teiko, c'était la manageuse de Ryota Kise, un des membres de la génération miracle.

Kagami: Bah justement! C'était sa manageuse, alors comment ça se fait qu'elle déteste ce sport?

Iona: QUOI! JE LE SAVAIS MÊME PAS! ELLE ÉTAIT LA MANAGEUSE DU CÉLÈBRE MANNEQUIN QUI FAIT LA UNE DES MAGAZINES DE ZUNON BOY! C'EST PAS VRAI? S'exclama-t-elle, estomaquée.

Kuroko: À ce moment là, elle était passionnée de ce sport alors qu'elle ne le pratiquait pas, et elle avait prit son rôle de manageuse très à cœur... D'ailleurs, je crois que je n'ai jamais vu quelqu'un qui était aussi passionnée qu'elle. Mais il s'est passé quelque chose, qui a forcément dû la traumatiser. Enfin, ça touche à sa vie privée et je n'ai pas forcément envie de tout dévoiler à sa place. Si un jour, elle se sent de vous le dire, elle vous le dira. Mais ce n'est pas à moi de le faire...

Iona: C'est vrai que c'est cohérent. Il y a forcément quelque chose qui a dû la traumatisé pour qu'elle ne veuille absolument pas voir un simple match de basket. Je comprend mieux, maintenant.

Kagami: ...

- « Je n'aurais jamais cru dire ça un jour, mais Kagami me fait de la peine. Je sais pas quoi faire... Quelque part, je connais Mizune et je sais que c'est une grande paresseuse et qu'elle n'aime pas sortir. Elle fait peut-être ça par caprice car elle a la flemme de venir... Peut-être que Kuroko en rajoute quand il dit qu'elle est traumatisée du basket. Comment est-ce que c'est possible?! C'est juste un sport, il y a rien de mal! » Pensait Iona.

Kuroko: Tu veux vraiment qu'elle vienne le voir,
ce match. Et après t'ose dire qu'il ne se passe rien entre vous! J'y crois moyen.

Kagami: OH! VOUS COMMENCEZ À ME FAIRE CHIER AVEC ÇA! ARRÊTEZ AVEC CES IDÉES REÇUES! S'exclama-t-il, agacé.

Iona: Kagami, dis nous ton plan à la fin!

Fin du Flashback

Iona: J'aurais pas pu t'emmener ici en te portant puisque t'es beaucoup trop lourde, et en te traînant dans un sac c'était beaucoup plus facile même si c'était galère de te transporter jusqu'ici. Les gens me regardaient bizarrement parce qu'ils pensaient que c'était un cadavre! Ahahahah! Dit-elle, en ricanant bêtement.

Moi: Écoute, Iona. Je sais que ça partait d'une bonne intention mais je n'ai pas envie de rester là. Du moment où je te trouve des excuses pour pas venir voir un match de basket depuis des mois, c'est peut être parce qu'il y a une raison!

Iona: Quelle solution pour que tu viennes alors?!

Moi: La seule solution c'est de me laisser tranquille. Lui répondis-je, d'un ton froid et sec.

Moi: ... Maintenant je vais me coltiner un match que je n'ai même pas envie de regarder, alors que j'aurais très bien pu rester chez moi.

Iona: T'es super méchante dans ce que tu dis. J'aime bien te défendre mais là tu déconnes. Si Kagami a insisté pour que tu viennes le voir c'est pour obtenir ta fierté! Désolée de te l'apprendre, mais t'es son amie, t'es censée le soutenir, tu percutes? Et puis t'es avec moi, c'est pas comme si t'étais à côté d'un vulgaire inconnu!

Iona: C'est super vexant, j'ai l'impression que je te dérange et que t'aime pas passer du temps avec moi à l'extérieur du lycée! Si Kagami t'entendrait dire ça, il serait vachement déçu de toi.

Moi: Ne dis pas n'importe quoi! On sort ensemble, même en dehors du lycée! C'est juste que j'aime pas le basket, tu peux pas me forcer à regarder quelque chose que j'aime pas!

Iona: On sort ensemble pour aller où? Au parc qui est à même pas deux pas du lycée après les cours? Quand on fait le chemin ensemble pour aller au lycée ou rentrer chez nous? Waaaw, super... ! Les autres filles de notre âge sortent en ville, vont au restaurant, au cinéma, font du shopping, et pleins d'autres activités! Mais non, toi tu refuses tout le temps mes propositions alors il y a que par la force que j'arrive à te faire bouger de chez toi!

Moi: Tu t'es pas demandé à un seul moment pourquoi j'évite tous les endroits remplis de monde?

Moi: Si tu t'inquiètes tant que ça pour moi, alors pose toi les bonnes questions.

Moi: Et puis, tant qu'à faire, dis moi comment tu t'y es prise pour m'embarquer dans ce sac! Lui demandais-je, agacée de la situation.

Iona: J'ai frappé plusieurs fois à ta porte, et personne ne répondait.

Flashback de Iona

Iona venait de franchir le portail de ma maison. Et puis, elle se dirigea vers la porte d'entrée. Arrivée devant celle-ci, elle toqua plusieurs fois à la porte en espérant que quelqu'un lui ouvre. Mais elle remarqua que personne ne répondait.
Elle jeta un coup d'œil sur la gauche, et remarqua que la fenêtre de la cuisine était entre-ouverte. C'est alors qu'elle décida de s'y approcher en poussant discrètement la vitre vers l'intérieur.

- « Dans quoi est-ce que je m'embarque... » Pensait-elle.

Elle balança le grand sac qu'elle avait transporté avec elle dans la cuisine. Puis, elle escalada la fenêtre en passant difficilement ses jambes par dessus le rebord. Mais elle réussit à parvenir à ses fins, en rentrant dans la maison.

- « Personne n'est chez elle. Il faut que je fasse vite! » Pensait-elle de nouveau.

Fin du flashback de Iona

Moi: Je rêve! Donc comme si c'était pas assez, tu te permets de venir à l'improviste chez moi comme si de rien était, alors que personne était chez moi, pour ton putain de plan? Tu te prends pour qui Iona?

Iona s'était subitement arrêtée de parler pendant quelques secondes. Elle semblait avoir remarquer le collier autour de mon cou, laissant entrevoir le pendentif accroché à celui-ci.

Moi: Réponds moi quand je te parle putain de merde!

Iona: Tu dis que tu n'aimes pas regarder des matchs de basket, et que tu n'aimes pas ce sport. Laisse moi rire...

Moi: De quoi est-ce que tu parles?

Iona: T'as un ballon de l'honneur accroché à ton cou, Mizune.

Surprise, je décida de cacher mon pendentif en le plaçant rapidement sous mon chemisier.

Moi: Ça ne te concerne pas, ça concerne ma vie privée. Et puis, arrêtons de nous disputer, les gens nous regardent... Dis-je d'un air contrarié.

Iona: ...

- « J'ai peut-être été trop loin... » Pensa-t-elle.

- « Oui, tu as certainement été trop loin.» Pensais-je.

Iona se mit à me fixer attentivement pendant quelques secondes. Son léger froncement de sourcils semblait exprimer son incompréhension dû à mon soudain changement de comportement.

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