J'ai passé de longue minute à parcourir le centre ville pour faire les magasins.
Et puis, lorsque je venais à peine de sortir de l'un d'eux, les mains remplies de sacs de vêtements en errant dans les rues de Tokyo, devant cette succession de boutique, je me remémora d'un air mélancolique le moment où je l'ai revu. Et je dois dire que j'étais plus chamboulée qu'autre chose. Même si nous nous sommes échangées aucuns mots, rien que de la revoir, c'était assez suffisant pour avoir provoqué à la fois une sorte de tristesse et de colère en moi.

- « Il ne faut pas que je me contrarie pour autant... Et puis, je ne la reverrai plus jamais. » Pensais-je.

Moi: Oublions... Soufflais-je.

- « Je suis quand même rassurée... Je suis entrain de marcher dans les rues de Tokyo toute seule pour la première fois depuis des mois! ... Et si je le disais à ma mère?! J'ai hâte de voir sa réaction! »

Mais malgré tout, cette phobie était toujours présente. Et elle ne partira pas en un claquement de doigt du jour au lendemain. Il fallait que je prenne du temps pour me ressourcer. Mais petit à petit, je semblais reprendre goût à la vie.
Chaque seconde, chaque minute passées, chaque  détails futiles auxquels je n'avais jamais prêté attention, je les appréciais. Car je semblais redécouvrir le monde extérieur et je venais surtout de renaître.

C'est ça, de renaître.

La vie est bien trop courte pour que je puisse m'offrir le luxe de la vivre aussi mal.
La vie est beaucoup trop courte pour qu'on puisse se permettre de se mettre des barrières.
Alors il faut profiter de chaque instant.
Et puis tant qu'il y aura les masques, personne ne me reconnaîtra. Enfin, je l'espère.

Soudainement, je ressentis une pression au niveau du front et des tempes, comme des sortes de picotements et d'élancements plus ou moins désagréable.

Il s'agissait d'une migraine intense, une sensation douloureuse que je n'avais jamais ressentie auparavant. Pourtant, Dieu seul sait à quel point j'ai souvent mal à la tête parce que je reste trop sur mon téléphone. Mais là, c'était autrement.
La douleur était tellement insupportable que je lâcha brusquements les sacs que je portais à la main.
J'agrippa violemment mes mains sur mon crâne, en crispant mes doigts le plus fort possible, espérant que ça allait soulager cette affreuse douleur.

Et puis, subitement, je sentis comme un relâchement au niveau de mon crâne. Cette souffrance que je ressentais depuis quelque seconde venait de disparaître en un instant.

Moi: Qu'est-ce que...

Moi: Qu'est-ce qu'il vient de se passer... ? Chuchotais-je, d'une petite voix tremblotante.

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Iona: Putain de merde... Marmonnait-elle, irritée, en remontant les escaliers dans les tribunes pour reprendre sa place.

Riko: Ah, t'es là. Soupira-t-elle, de manière désagréable en remarquant la présence de sa sœur.

Iona: Oui, je suis là... Pourquoi, ça te pose un problème? Lui demanda-t-elle, d'un ton provoquant pour exprimer son agacement.

Riko: Pardon?

Hyuga: AAAAAAAAAAAAAAAAAH! Hurla-t-il, inopinément.

- « J'ai bien fait d'intervenir! Si je ne l'aurait pas fait, elles seraient certainement entrain de se crêper le chignon actuellement. Pfouuu, on l'a échappé belle. » Pensait-il.

Riko: NON MAIS ÇA VA PAS! ESPÈCE DE DÉBILE! S'écria-t-elle, en élançant violemment la paume de sa main sur sa nuque.

Hyuga: AÏE!

- « Et c'est moi qui prend cher... ! » Pensait-il.!

Riko: ... Iona? Où est la boisson que je t'avais demandé d'acheter pour Kagami? Lui demanda-t-elle abruptement en se tournant vers elle.

Iona: Lorsque je l'ai payée, quelqu'un me l'a prise.

Riko: C'est quelle genre de connerie ça encore?! Dis le clairement, t'as préféré te payer une boisson avec l'argent que je t'avais donné.

Riko: Pff, qui vole des putains de canettes au distributeur? Je crois que c'est la première fois que j'entends une telle bêtise! Pouffa-t-elle, de manière hautaine.

Iona: Ça peut paraître louche, mais c'est pourtant vrai. Et vous n'êtes pas au bout de vos surprises...

Iona: Il s'agissait d'Aomine.

Furihata et Kawahara: AOMINE?! S'écriaient-ils,  en éprouvant une sorte d'étonnement.

Kuroko: C'est bien le genre d'Aomine d'agir de cette manière... Commenta-t-il.

Hyuga: Et bah! Il manque beaucoup de courtoisie celui-là!

Riko: Et vous gobez tout ce qu'elle raconte?! Il n'est même pas sur le terrain, alors que c'est bientôt la fin du 1er quart-temps! S'exclame-t-elle.

Iona: ...

- « Puisque Aomine est dans les parages, il va pas tarder à rentrer sur le terrain. J'ai hâte de voir de quel bois il se chauffe celui-là. » Pensait Kagami.

De manière inattendue, le public s'affola. Les hurlements et l'affolement du public signifiait qu'Aomine venait de faire son entrée sur le terrain. Ces gens là n'étaient pas venus par hasard. Ils étaient tous là pour le voir jouer, d'où l'enthousiasme excessif du public à son arrivée.

Kagami: Oh! Mais qu'est-ce qu'il s'passe?! S'exclama-t-il, intrigué.

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Aomine: Salut...

Harasawa: Aomine, tu rentres tout de suite!

Momoi: AOMINE! Ça va faire 30 fois que je t'appelle mais tu ne répondais pas! On commençait à se faire du soucis sérieusement! Dépêche toi d'enfiler ton maillot et file sur le terrain.

Aomine: M'ouais... J'dormais, désolé.

Wakamatsu: Ah bah, elle est là la starlette! Ça va, ON TE DÉRANGE PAS TROP?

Aomine: Mhh, si justement. J'aurais préféré dormir que de venir ici et de devoir supporter ta voix...

Wakamatsu: TU TE FOUS DE MA GUEULE?! CAPITAINE, DIS QUELQUE CHOSE! C'EST INADMISSIBLE!

Imayoshi: Tu devrais te réjouir, il va s'occuper de nos adversaires tout seul sans qu'on ait le besoin d'intervenir. Honnêtement... Les examens d'aujourd'hui m'ont épuisés alors si on peut se reposer sur notre as, alors pourquoi pas.

Aomine: Aaarh, 20 points d'écarts sérieusement? J'vais devoir encore rattraper votre sale retard. Mais bon, vu leur niveau ça risque d'être ennuyant...

Susa: Pour info, on l'a fait exprès. On savait très bien que tu allais arrivé alors on leur a laissé un peu d'avance. Regarde, ils ont l'avantage pourtant ils sont épuisés.

Aomine: Pas besoin de tes explications je l'avais déjà remarqué.

Susa: Mais!

Il retira sa veste de survêtement ainsi que son jogging car il avait déjà enfilé son short et son maillot de basket juste en dessous. Ceci fait, il jeta ses affaires sur Momoi.

Momoi: Oh!

Aomine: Quand faut y aller...

Aomine: Faut y aller.

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Hyuga: Il est là lui?! Et bah, c'est pas trop tôt.

Izuki: Le match va réellement pouvoir commencer!

Iona: Et voilà... Qu'est-ce que j'avais dit? Dit-elle, en basculant sa tête sur le côté pour regarder sa sœur.

Riko parue hésitante, et il lui fallut quelque seconde de réflexion avant de lui répondre.
Mais elle finit par acquiescer sans paraître convaincue.

Riko: Bien. Lui répondit-elle, simplement mais d'un ton froid.

Riko: Alors va en chercher une autre. Rajouta-t-elle, d'un air prétentieux après un court silence.

Kagami: Pas la peine d'en faire tout un plat, c'est qu'une boisson. L'interrompit-il, brusquement.

Kagami: Ça ne sert à rien, j'comprend pas pourquoi t'insiste autant puisque je te dis que je n'ai même pas soif! Concentrons nous plutôt sur le match, non? Elle risque de rater ce qu'on attendait depuis le début! Hein, Iona?

Iona: Oui... Confirma-t-elle, d'un air embarrassée.

- « Dieu merci... » Pensait Iona.

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Aomine intercepta le ballon qu'Imayoshi venait de lui lancer.
Et puis, il dribbla sur place quelque seconde, en gardant toujours son sourire malicieux dans le coin de la lèvre.

Aomine: C'est du suicide... Lâcha-t-il, à voix basse.

Meguro: Hein?!

Tout à coup, il se mit à accélérer son mouvement de manière dynamique. Il passa le ballon de gauche à droite tout en dribblant près du sol et tellement rapidement que son adversaire ne pouvait même pas suivre le ballon des yeux. Et puis, il enchaîna avec un dribble croisé en reculant légèrement pour pouvoir créer une issue et le dépasser.

- « Il a réussi à se débarrasser de lui sans aucune difficulté! » Pensait Tabata.

Il se mit à dribbler à toute allure en fonçant volontairement devant le pivot de Nakamiya South.

- « Il ne cherche même pas à m'éviter... Non! Il me fonce droit devant! » Pensait Shinagawa.

Il tenta de récupérer le ballon en s'avançant vers lui mais Aomine fit semblant de dribbler vers la gauche, puis dribbla en tournant sur lui même pour passer à droite. Ceci fait, il sauta en se retournant dos au panier, toujours en ayant le ballon en main, avant de réaliser un dunk renversé.

PSPF🔊: FIN DU DEUXIÈME QUART-TEMPS!

Aomine: Quoi?! C'est déjà terminé? Moi qui commençait à m'amuser un peu...

Wakamatsu: BAH SI TU TE SERAIS POINTÉ UN PEU PLUS TÔT TU SERAIS PAS LÀ À TE PLAINDRE! Hurla-t-il, enragé.

Aomine: Ferme-là... L'horripila-t-il.

Wakamatsu: À QUI EST-CE QUE TU PARLES ESPÈCE DE CONNARD?!

Aomine: ... À ton avis? Lui répondit-il, d'un ton arrogant.

Wakamatsu: Rhhh... Grogna-t-il, pour exprimer sa nervosité.

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- « Bordel... Mais pourquoi est-ce que ce mal de tête m'a fait aussi mal? D'où est-ce qu'il vient? J'ai ressenti un resserrement insupportable au niveau de mon crâne pendant une trentaine de seconde, et puis cette douleur est partie comme si de rien était! »

Je leva les yeux, intriguée de la lumière que reflétait le ciel sur la ville. Et ces tons camaïeux flamboyants rose ou orange semblaient annoncer le couché du soleil.

- « La nuit approche... Il faut que je rentre. » Pensais-je.

- « J'ai plus qu'à traverser cette ruelle, et comme ça j'accèderais directement au métro... »

Cette rue, séparant les deux bâtiments parallèles à celle-ci paraissait si sombre et étroite qu'elle ne donnait pas envie de s'y aventurer. Il y avait seulement la lumière de la ville au bout de cette ruelle qui l'illuminait, alors on ne pouvait pas bien voir grand chose.
Mais malheureusement c'était le seul moyen de gagner du temps. Alors sans attendre ni trop trop réfléchir, j'avança la tête baissée.
Et je dois dire, l'espace dans lequel je me trouvais était effrayant.
Il y avait cette odeur d'égouts mélangée à celle de la drogue ce qui rendait ma marche encore plus désagréable qu'elle ne l'était, mais heureusement que mon masque était là pour légèrement camoufler cette répugnante odeur.
Je continuais de marcher, en espérant profondément que j'atteigne le bout de cette rue vivante.
Au plus j'avançais, au plus je découvris le bout de la rue, alors au loin, des silhouettes apparurent. Et j'éprouvais un sentiment de recul, et un trouble semblait me faire perdre toute mon assurance.
En effet, il s'agissait de 3 hommes, grands et baraqués, et une allure à l'aspect imposant.
Alors, j'inspirais à la crainte.
Je jeta un coup d'œil en tournant légèrement la tête pour regarder derrière moi, mais je me suis rapidement aperçue que je m'étais beaucoup trop éloignée du bout de la rue par lequel je suis rentrée alors il était beaucoup trop tard pour que je fasse demi-tout car ils semblaient m'avoir déjà remarquée.

- « Putain de merde... Mais qu'est-ce qui m'est passé par la tête?! ET EN PLUS JE CONTINUE D'AVANCER COMME UNE IDIOTE! » Pensais-je.

Et puis, le moment venu où je devais passer devant eux pour atteindre l'autre bout de la rue. De l'inquiétude et de la peur se lisait à travers mon regard lorsque j'aperçu qu'ils s'étaient soudainement arrêtés de parler. Je sentis leurs regards insistant posé sur moi, ce qui me rendait mal à l'aise d'avantage.
Alors je fini par incliner la tête, par intimidation.

Miraculeusement, je parvins à atteindre le bout de la rue intacte. Je ne sais pas comment j'en suis sortie vivante, mais je le suis alors c'est l'essentiel.
Je regarda promptement par dessus mon épaule pour les observer, et puis je m'aperçue qu'ils étaient toujours entrain de me fixer. Alors je m'en alla le plus rapidement possible avant qu'ils tentent de faire quoi que ce soit.

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Soga: Mhh... Tu penses à ce que je pense? Lâcha-t-il, en regardant son collègue d'un air espiègle.

Matsuo: Elle me parait assez facile à tripoter celle-là...

Soga: Tu l'as baises j'te donne 6000 ¥. Si tu ne réussis pas, tu m'en donnes le double. Et j'veux que tu m'rapportes la capote comme preuve.

Matsuo: Marché concl- !

Matsuo: Mais... ! C'est dégueu, putain t'es sérieux ou quoi?! On avait dit les culottes!

Soga: Disons que j'préfère prendre mes précautions...

Soga: Tu peux très bien aller acheter une culotte dans une boutique de lingerie.

Matsuo: Et comment tu connais cette technique de triche? Ça ne m'a jamais effleuré l'esprit... Quand je dis quelque chose, j'y vais jusqu'au bout!

Soga: Parce que je l'ai déjà fait, ahahaha!

Matsuo: QUOI! T'ES ENTRAIN D'AVOUER QUE TU M'AS DÉJÀ ARNAQUÉ DE 6000 ¥ ?! S'écria-t-il, en attrapant brusquement Sugo par le col.

Matsuo: Fils de pute... Marmonna-t-il, en le relâchant aussitôt.

Matsuo: Et notre collection?! Lui demanda-t-il subitement après un court silence.

Matsuo: Tu laisses tout tomber, c'est ça? Après tous les efforts qu'on a dû fournir pour avoir ces putains de culottes? SALE TRAITRE!

Soga: Ouais, m'bon... T'as quand même ramené une culotte avec une belle trace de pneu à l'arrière.

Matsuo: Orh, putain... Me remémore pas ce mauvais souvenir! MAIS RÉPONDS À MA QUESTION, NE CHANGE PAS DE SUJET!

Soga: Mh...

Soga: Bon.

Soga: La capote et la culotte si ça te chante.

Matsuo: OUAAAAAAIS! Hurla-t-il, joyeusement.

Soga: Bah, aller qu'est-ce que t'attends?

Matsuo: Ah oui, putain c'est vrai!

???: Tu n'iras nul part. Dit-il, en plaçant brusquement son bras devant son buste pour l'empêcher d'avancer.

Matsuo: À quoi tu joues...?

???: Vous êtes vraiment sérieux là? Vous collectionnez les culottes des meufs que vous avez soulevées? Quel comportement de puceau... Pouffa-t-il.

Matsuo: J'ai la dalle, ça fait 2 semaines que j'ai pas niqué et j'commence en avoir marre. J'peux pas laisser cette chance me passer sous le nez. Alors bouge de là. Lui ordonna-t-il, légèrement agacé.

Sugo: Qu'est-ce qu'il t'prend, lâche-le!

???: J'la connais cette petite, elle était dans mon bahut. Et j'peux te garantir que cette minette a des griffes...

- « Quel changement... Sans son grain de beauté à l'épaule, je l'aurais sans doute pas reconnue. Ahah, ce fameux grain de beauté. »

Matsuo: Et alors?!

???: Tu crois vraiment qu'elle acceptera ta proposition en voyant le cure-dent que t'as entre les jambes? Laisse moi rire...

Matsuo: Ahah, parce que tu pensais que j'allais lui faire la proposition? Tu m'déçois beaucoup...

???: Aaaah, tu ne changeras donc jamais. Soupira-t-il.

???: Toute façon, le métro est juste à côté alors au moment où vous étiez entrain de parier sur elle, elle s'était déjà taillée.

Matsuo: FERME-LÀ! Cria-t-il.

???: Ne t'énerve pas... Chaque problème à sa solution, hein? Si tu y tiens tant que ça, alors il va juste te falloir de la patience.

???: Vous allez l'avoir votre culotte, ne vous inquiétez pas.

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Sakuraï, s'apprêtant à tirer un 3 points depuis la ligne médiane, se fit voler le ballon des mains par Aomine.

Sakuraï: Mais... ! S'écria-t-il, confus.

Il dribbla en se dirigeant vers la raquette, mais Otsuko, toujours aussi déterminé s'interposa devant lui pour l'interrompre.

Otsuko: J'trouve que t'as beaucoup trop fait le malin jusqu'à maintenant alors j'vais bien te calmer! Lui déclara-t-il, fermement.

- « Tien, c'est surprenant... Il n'a toujours pas jeté l'éponge, même après cette humiliation?! »

Aomine: Tien, C'est maintenant que tu te pointes? Tu te réveilles 20 secondes avant la fin du quatrième quart temps? Et bah! Il t'en a fallu du temps...

Aomine: Mais tu trouves pas que l'écart au score est bien trop important pour que tu puisses faire quelque chose?

Aomine: ... Ou bien, c'est par simple fierté?!

Otsuko: Espèce de sale merdeux... Marmonna-t-il, en bouillonnant de l'intérieur.

Alors Aomine fit semblant de faire une passe à son coéquipier en lâchant le ballon, puis il avança à la même vitesse que celui-ci pour pouvoir le reprendre avec sa main gauche.

- « C'EST PAS VRAI! IL M'A EU, PUTAIN DE MERDE! » Pensait-il.

Il parvint à pénétrer la raquette, et se retrouva face au pivot de Nakamiya.
Il décida de jeter un coup d'œil au tableau des scores pour voir le temps qu'il restait avant que le quatrième quart temps se termine.

Aomine: Ah, je crois bien que c'est l'heure.

Le pivot essaya de l'empêcher de tirer en encerclant ses bras autour de lui. Mais bien évidemment, ce n'est pas ça qui allait arrêter l'homme du match. Alors que les dernières secondes du match s'écoulèrent, il sauta pour réaliser son dernier tir.

- « Qu'est-ce qu'il espère en lançant le ballon comme ça?! Ça ne rentrera jamais! » Pensait Otsuko.

Sa détente lui avait permis de sauter encore plus haut que son adversaire. Alors il passa le ballon en dessous de sa jambe avec sa main droite, et récupéra le ballon avec sa main gauche avant de dunker avec celle-ci.

L'arbitre donna les 3 coups de sifflets signifiant que le match venait de prendre fin.
Et la réaction de l'équipe gagnante était toute fois attendue. Ils n'étaient pas entrain de sauter de joie, bien au contraire, alors que l'écart au score était plutôt important. En effet, ils remportèrent ce match avec une victoire de 120 à 30.
On pouvait facilement deviner à leurs expressions qui s'affichaient sur leurs visages, qu'ils avaient l'habitude de gagner des matchs comme celui-ci, alors fêter une victoire aussi futile que celle-ci n'était pas absolument pas nécessaire.

➫ time skip

Izuki: J'arrive pas à croire que c'est ça qu'on va affronter vendredi. Ce match n'était pas réel...

Koganei: C'est vrai, autant dire qu'il n'y a pas eu de match! Il faut se rendre à l'évidence, il est beaucoup trop fort pour nous.

Izuki: C'était plus Kogōmo North vs Tōō mais Nakamiya South contre Aomine! Ce joueur c'est trop de la balle!

Hyuga: M'ouais nan, pas ouf celle-là. Commenta-t-il.

Izuki: Tu crois?

Hyuga: Ouais.

Kagami: Et en plus de ça, il a volé le ballon des mains à ses coéquipiers à plusieurs reprises mais personne lui en a fait la remarque. Monsieur est l'as de l'équipe donc on passe l'éponge, bah oui!

Riko: Et donc tu trouves ça normal?!

Kagami: J'vois pas pourquoi on m'en ferait alors qu'on ne lui en fait pas. J'suis aussi l'as de l'équipe, non?!

Riko: Arrête de te comparer à lui à la fin ! ... Tu m'épuises! Lui répondait-elle, exaspérée.

Furihata: Je flippe... Vraiment. On ne fait pas le poids face à eux... J'ai la boule au ventre rien que d'imaginer qu'on va les affronter. Et pourtant, je... je ne fais même pas parti du 5 majeur! S'exclama-t-il, d'une petite voix tremblotante.

- « Qu'est-ce qu'ils ont tous, à faire les défaitistes?! » Pensait Riko.

Hyuga: Eh, ressaisissez-vous! Des équipes fortes, on en a affronté depuis ce printemps! Ce n'est pas une petite bande d'insolent qui vont nous intimider! On a notre as de l'équipe, nous aussi! On a les épaules pour les affronter, alors c'est pas en reculant qu'on va décrocher cette victoire! Si vous avez peur d'affronter des équipes aussi balaises alors il ne fallait pas prendre l'initiative de vous inscrire dans ce club! Et si on se qualifie à la wintercup cette hiver, qu'est-ce que ça va donner? HEIN?! Déclara-t-il, d'un ton imposant.

Izuki: C'est vrai... IL A RAISON!

Koganei, Kagami, Tsuchida, Furihata, Kawahara, Fukuda, Riko et Iona: OUAIS! Crièrent-ils, d'un ton enthousiaste. 

- « Pfoouuu! Heureusement que Hyuga est là pour leur remonter les bretelles. Pourtant, il redoute cette équipe encore plus que nous mais il arrive à faire profil bas! Il m'impressionne de jour en jour... »

Kuroko: Et toi? Qu'est-ce que tu en penses? Vu son niveau... Je pense que tu as du soucis à te faire. Dit-il, en s'adressant à Kagami d'un ton légèrement inquiet.

Kagami: Je ne suis pas inquiet, bien au contraire.

Kagami: J'AI HÂTE!

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