Os 17 : danse avec moi
17 : danse avec moi
Résumé : Louis danse, Louis vit pour la danse ce qui l'amène a faire des choix compliqué et a vivre dans le stress presque chaque jour et le fait que son colocataire sois un tatoueur n'arrange pas son humeur.Oui Louis est un peu en colère mais il doit se concentré car l'audition de sa vie est pour bientôt malheureusement répéter un duo seul dans son studio s'annonce plus compliqué que prevue mais c'était sans compté l'aide inattendu d'un danseur qui était plus proche de lui qu'il ne l'aurait cru ...
La danse va les habiter et le rapprocher leur frustration va être mise a rude épreuve mais il trouverons un bon moyen de l'expulser hors de leur système ...
Un moyen aussi brutale que surprenant !
Bonne lecture os corrigé par la formidable yesharrytops ⚠️: Je tiens a resignaler que tout les os present sont à caractère sexuel ou on dit chez nous lemon 🍋 💦
Et fortement déconseillé au moins de 15 ans (âge de la majorité sexuel ) même si tout les résumé sont soft ce nest que par la peur de la censure ...
Bonne lecture 📖
Louis rentra la mort dans l'âme de son casting, il ne s'était pas bien déroulé. Il resserra son manteau autour de lui et traversa Time Square aussi vite que possible avant de s'engouffrer dans le métro.
Le froid de l'hiver new-yorkais lui brulait les joues.
Il se laissa bercer dans le métro pendant les 25 minutes de trajet qui le séparait de son appartement de l'Upper Westside. Sa famille le possédait depuis déjà plusieurs générations sinon, jamais il n'aurait pu se permettre de vivre ici !
Ce n'était pas l'Upper East side mais New-York était tellement cher et ses maigres revenues de danseur classique ne suffisaient souvent pas à joindre les deux bouts. En passant la porte, les notes de musique de Jimmy Hendricks résonnaient dans tout l'appart.
- L'enfoiré, jura Louis
Voilà, quand Louis parlait de joindre les deux bouts, il parlait surtout de lui !
Le grand Harry Styles, futur meilleur tatoueur de NYC à en devenir, il était aussi son coloc...
Pour faire face au frais de la vie new-yorkaise, Louis avait choisi de ne garder que deux pièces pour lui; une qui faisait office de studio de dance et l'autre qui était sa chambre avec une salle de bain adjacente.
Le reste, c'est-à-dire les quatre autres pièces (hors cuisine qu'ils partageraient), était réservé à Harry en échange d'un loyer faramineux.
Louis pouvait alors continuer de boire ses jus detox ultra couteux, de payer sa carte de métro illimité pour se rendre à tout un tas d'auditions et de se ruiner en pointe chez Reppetto mais tout cela avait un coût :
HARRY
Lors de son choix de colocataire, Louis avait choisi Harry à cause de son nom car il était le fils des deux plus grands danseurs de ballet classique des Etats-Unis. Seulement, au lieu de voir arriver un danseur comme lui, Harry débarqua un matin tout de cuir vêtu et force était de constater qu'il n'était pas, mais alors pas du tout, danseur.
Ce n'était pas du tout ce à quoi Louis s'attendait...
Ses cheveux était longs, grunge et à la coupe douteuse, il était tatoué d'un peu partout (il était lui-même tatoué mais ceux d'Harry était moche, point) et était affublé des fringues les plus moches que la terre est jamais portée. Un étui de guitare dans une main et une grosse valise rigide dans l'autre, Louis découvrit bien vite qu'Harry n'était pas danseur mais tatoueur et que sa caisse rigide ne comportait aucun tutu ou chausson de dance mais des aiguilles, de l'encre et pour son plus grand malheur des cd de rock....
Coincé entre besoin d'argent et désarroi, Louis écouta Harry lui expliquer qu'il avait dû quitter à grand regret son studio arty branché de Brooklyn pour ouvrir son salon de tatouage ici et bizarrement, ça n'avait pas fait tilt tout de suite ce jour-là quant à cette histoire de salon de tatouage....
C'est seulement quelques jours plus tard que Louis se rendit compte que le salon de tattoo en question était enfaite leur salon !
Et c'est depuis ce jour que Louis détestait sans réserve le brun bouclé qui lui sert d'abruti de colocataire car si son tapage musical passait encore, le défilé de clients et l'odeur de peau de cochon grillé passait un peu moins.
C'était donc au-dessus des forces de Louis de se montrer sympathique.
De plus, Harry semblait n'entretenir aucun lien avec ses parents, au grand damne du pauvre Louis qui passait maintenant son temps dans sa chambre ou dans son studio à répéter sans cesse.
C'était ça qu'il était en temps de faire en ce moment : répéter. Mais malgré tout les efforts qu'il y mettait, répéter un duo en solo était du registre de la mission quasi-impossible voir suicidaire. Il décida donc de s'arrêter un moment car tout cela était inutile sans quelqu'un pour les portés.
Il n'y arriverait jamais...
Après une bonne douche, il se rhabilla et fit un arrêt dans la cuisine pour manger un bout. Occupé à couper sa mangue, Louis ne sentit pas Harry arriver.
-Salut
Louis retroussa les lèvres mais ne répondit pas.
-Ca va ? insista Harry
-Ça irait mieux si un salon de tatoueur louche n'était pas installé dans le salon de mon appartement, répliqua sèchement Louis.
Harry souffla, décidément il n'y arriverait pas avec lui.
-Mon salon n'a rien de louche et il ne serait pas dans ton salon si tu baissais le loyer.
Louis, au bord de la crise de nerf, prit son sachet de fruit et partit en claquant la porte.
Une fois calmé avec une rapide balade à Central Park, le froid lui congelait trop les membres alors il remonta à son appartement.
Mais cette fois-ci, en poussant la porte, ce n'était pas des notes de guitare qui résonnaient comme d'accoutumé mais plutôt un autre instrument à corde ...
Le violon
Intrigué, Louis pénétra dans son appartement et sa mâchoire faillit se décrocher quand il se rendit compte que les notes de musique venaient de son studio et que quelqu'un était bel et bien à l'intérieur en train de danser.
De danser extrêmement bien d'ailleurs.
Je vous laisse devinez qui c'est?
Ce quelqu'un, c'était Harry, les cheveux relevés en chignon, effectuant une pirouette parfaite.
Louis en fit tomber son sac à terre dans un grand bruit et Harry se stoppa net. Louis le fixait perdu !
-euh je...Ouais désolé, je voulais juste décompresser et ton studio est mieux que ma chambre pour ça, dit Harry en montrant sa tenue et ses chaussons, c'est bon je dégage Louis, me regarde pas comme ça !
Louis, incapable de prononcer un mot, le laissa récupérer ses affaires et couper la musique sans jamais le lâcher des yeux.
Quand Harry fut sur le point de sortir, Louis le retint par la main.
-C'était quoi ça, murmura-t-il encore sous le choc
-De la Danse, hésita le boucler
-Tu-ttt tu Danses ?
-Euh tu sais qui sont mes parents ?
Louis acquiesça et Harry lui expliqua qu'il avait été un peu obligé d'en faire mais à ses 17ans, la pression qu'il avait de ses parents pour être excellent enleva tout son plaisir. Il s'était donc rebellé et avait percé dans le monde du tatouage à la place, mettant en rogne ses parents pour de bon.
Il expliqua aussi que des fois, ça lui arrivait de reprendre la danse juste pour le plaisir.
Louis le regarda un instant, une idée était apparue dans sa tête, réglant tout ses problèmes d'un coup, il ne savait pas trop si c'était viable mais il allait essayer.
-Je te propose un deal, Harry le regarda à l'écoute, Tu m'aides à répéter mon duo pour le casting dans 15 jours et je baisse ton loyer pour que tu ouvres ton foutu salon ailleurs, d'accord !?
-Marché conclu, accepta Harry
Les répétitions commencèrent mais une complicité ne s'acquiert pas en une semaine, surtout entre deux danseurs supposés être en osmose totale. Leur duo était une catastrophe; Louis stressé et désagréable n'expliquait rien à Harry qui était en devinette perpétuelle. Il ne plaçait jamais ses mains au bon endroit et Louis chutait souvent alors les deux quittaient le studio souvent très énervés.
Dixième jour de répétition:
Louis était excédé de la situation, ils n'arrivaient à rien, il ne pu s'empêcher d'hurler.
- Mais putain
- Quoi ? s'offusqua Harry
- Tes mains !!
- Quoi mes mains !?
- On recommence Harry; une dernière fois, quand je saute c'est mes hanches que tu prends ! Pas mes côtes, mes hanches, pigé ?
Louis recommença son enchainement mais si les mains d'Harry étaient au bon endroit cette fois, sa prise était trop molle.
-Encore, aboya Louis, Et putain touche moi !Arrête de m'effleurer, je ne vais pas me casser.
Louis lança encore une fois la musique, le visage crispé et Harry le réceptionna....
Correctement
Il le maintenu en l'air un petit moment et l'ambiance s'alourdit d'un seul coup. Les doigts plantés dans la chair fine des hanches de Louis, il le fit glisser doucement le dos contre son torse.
Louis, le coeur battant la chamade, resta contre Harry, se reposant sur sa large carrure.
-C'ec'e c'était bien, bégaya Louis
Oui, c'était bien, c'était même parfait mais sentir le regard affuté d'Harry et ses grandes mains enserrer ses hanches comme ça, presque possessivement, avaient réveillé quelque chose en Louis.
-Je sais, grogna Harry contre son oreille, le maintenant toujours fermement contre lui. Il le fixait par-dessus son épaule dans le miroir face à eux.
Quand il vit la semi érection poussée légèrement le collant de Louis, Harry fit descendre ses mains un peu plus au sud.
-Qu'est-ce que tu fais Harry
-Je fais ce que tu m'as demandé,dit-il, énigmatique, Je te touche
-Je n'ai pas demandé.. Non ...harr aaaarhgga, gémit Louis quand les mains d'Harry caressèrent sa peau nue, s'insinuant sous son collant.
-On n'a pas fini Harry, c'est juste les collant, dit Louis sans conviction
-Oui moi aussi c'est juste les collants, pouffa Harry en collant son bassin contre le postérieur rebondi du châtain, venant nicher sa verge tendue entre les fesses accueillantes de Louis.
Il sentit Louis tressaillir dans ses bras et l'envie de ruiner ce petit être invivable fut trop forte pour notre beau tatoueur.
Il le fit avancer, toujours dans la même position, jusqu'au fauteuil, finissant de frustrer Louis qui ne pouvait toujours pas voir son visage dans cette position. Déjà torse nu, Harry le poussa en avant et descendit son collant sur ses cuisses sans lui enlever jusqu'au bout. Il glissa une de ses jambes entre les pieds du châtain et les écarta l'une de l'autre au maximum que le lui permettait le collant tendu puis il se recula pour admirer la vue du trou exposé de Louis.
La respiration du petit châtain était si forte que tous ses muscles se contractaient, y compris celui sur sa queue qui perlait déjà de gouttes de liquide séminal.
-Dépêche-toi, cracha-t-il entre ses dents
-Tu donnes des ordres maintenant ? lui répondit Harry du tac au tac, Tu me disais que tu n'allais pas te casser hein !? Nous allons voir ça mon beau ...
Ses mots lancèrent des décharges électriques d'excitation dans tout le corps du châtain qui ne pu ravaler son gémissement et qui fut pitoyable.
Harry s'agenouilla derrière Louis et souffla sur son orifice rose à souhait, il lécha par derrière sa verge, remontant jusqu'à ses bourses avant d'aplatir sa langue contre l'entrée de Louis qui tressaillit.
Il arrêta là les préliminaires et se contenta d'enfoncer un seul et unique doigt mouillé en Louis pour s'assurer qu'il était bien familier et habitué à ça !
Satisfait de sa réaction et de la souplesse de son muscle, Harry s'enfonça en lui sans prévenir, bousculant le fauteuil en même temps sous Louis qui hurla dans un mélange de plaisir et de douleur.
Bien qu'habitué à l'acte en lui-même, personne n'était vraiment préparé quand il s'agissait de recevoir en lui le calibre exceptionnel du bouclé.
-Trop trop gros, geint Louis comme une litanie
-Je sais, répondit simplement Harry.
Il se retira presque complètement, laissant à peine le temps à Louis de respirer avant de replonger en lui plus profondément encore, l'ouvrant centimètre par centimètre. C'était divin, cette chaleur qui l'enveloppait était tout simplement exquise, Harry en aurait presque pleuré. Si étroit et serré autour de lui, les sensations le laissaient sans mots. Il commença alors des coups de butoir fermes, étirant lentement les chairs autour de lui avec sa longueur. Louis haletait et était secoué comme une poupée de chiffon sous les assauts du grand brun, toujours jeté comme un sac sur le fauteuil. Les coups de reins du brun étaient si puissants que ses pieds touchaient à peine le sol.
Il ne savait pas s'il adorait ça ou s'il se sentait vulgairement utilisé.
- Putain tu prends tout, gronda Harry derrière lui avant d'accélérer
La verge d'Harry allait et venait brutalement et profondément en Louis. Massant sa prostate, la queue dure en lui coulissait encore et encore, le propulsant vers une autre galaxie. Ses jambes tremblaient et le fauteuil était maintenant collé au miroir, il avait lentement avancé sous les à-coups de verge d'Harry à travers la salle.
Louis sentit le gland d'Harry gonfler en lui et eu la douce sensation de se faire remplir. Il en hurla de bonheur, il adorait la baise aggressive.
Le brun éjacula en lui longtemps, le remplissant de semence chaude puis Harry se retira de son antre et juste au moment où Louis allait se refermer, Harry y plongea ses doigts, retenant son sperme à l'intérieur de Louis. Il leva le bras pour remonter les fesses de Louis plus haut sur le dossier du fauteuil.
Le châtain venu à la simple sensation du liquide brûlant coulant en lui.
Mais Harry ne s'arrêta pas là et caressa soudain sa prostate sans relâche, la sensation d'être rempli de foutre jusqu'en haut ajouté aux longs doigts qui le massait de l'intérieur était très étrange mais aussi excitant que dérangeant. C'était presque douloureux mais son sexe regonfla tout de même à force de stimulation.
-Trop trop trop, chougna Louis les larmes au yeux
-Tu n'as que ce mot à la bouche, lui répondit Harry, se foutant de ses jérémiades.
Il continua de masser, pousser et caresser sa prostate de plus en plus vite, de plus en plus fort et Louis éjacula presque à sec, soulagé que sa torture prenne fin. Harry retira ses doigts, laissant couler son sperme enfin libéré le long des cuisses de Louis.
Beaucoup trop sonné pour bouger ou s'énerver, le châtain ne bougea pas d'un pouce. Il était baisé, ruiné, il était si foutrement ouvert que son anus palpitait et il n'était même pas sûr qu'il puisse se refermer.
Il resta là, affalé sur le fauteuil, le cul en l'air, les jambes tremblotantes et le souffle court. Il était Magnifique !!
Et Harry en voulait encore....
•••••••••
Louis se réveilla groggy, son fessier était douloureux et deux bras musclés entouraient son corps.
Il profita de cette chaleur humaine et de la douceur du matin pour repenser à hier ...
À hier et à Harry
Harry qui s'était occupé de lui après car il était comme là physiquement mais pas du tout psychologiquement. Il l'avait pris dans ses bras, l'avait douché minutieusement dans son coté de l'appartement et chaque partie de son corps avait été passée au crible alors qu'ils étaient tous les deux nus dans la baignoire. Louis se souvient comme Harry l'a bercé et nettoyé, ainsi que son intérieur ...
Puis il l'avait séché et lui avait passé un de ses pulls si long qu'ils lui faisaient une robe.
Doucement, il avait posé ses mains sur ses joues et lui avait demandé s'il allait bien. Louis, le voyant sérieux et clairement inquiet, avait hoché la tête, sa bouche refusait de marcher mais il pouvait faire ça. Alors Harry avait détendu ses traits et avait embrassé ses lèvres délicatement, tellement que Louis aurait pu embrasser une plume à la place que l'effet aurait été le même. C'était surprenant, surtout vu la violence de leurs ébats juste avant !
Harry se réveilla et Louis le senti remuer dans son dos puis ses bras se resserrèrent autour de lui. Harry mit son nez dans son cou et respira l'odeur de Louis. Il embrassa son épaule, sa colonne, son omoplate, mais Louis continua de prétendre dormir.
Alors Harry souffla de lassitude et se redressa. Louis ne le voyait pas, ses yeux toujours fermés, mais l'entendit s'habiller et le son de la boucle de ceinture lui indiqua qu'il avait presque fini. Il entendit ses boots claquer le sol puis des mots griffonnés sur un papier et enfin la porte claquer. C'est seulement là qu'il se décida à ouvrir les yeux.
Il déplia le bout de papier au coin du lit et le relut plusieurs fois avant de fuir de son coté de l'appartement.
" Louis j'espère que tu ne m'en voudras pas.
J'ai eu un regain d'orgueil comme si je voulais te faire payer l'emmerdeur que tu as été depuis mon emménagement mais je te veux ! Oh putain je te veux, je te voulais déjà quand tu étais exécrable alors je sais pas ce que tu penses mais j'espère ne pas t'avoir blessé...
Le pot de crème sur la commode est pour toi, ça aidera pour tu sais quoi.
Je t'attendrais ce soir dans ton studio à 18h, il ne reste que quelques jours pour répéter,
Harry "
Sauf que le soir venu, Louis ne revint pas au studio, il s'était barricadé dans sa chambre à la place.
Le ballet des jours suivants ne contenaient aucune pointe ou justaucorps, ni aucune musique classique ...
Non, le ballet consistait à des claquements de porte, des évitements et des Louis qui déguerpissait plus vite que son ombre.
Louis ne sortait de sa chambre qu'au son de l'aiguille car il savait que le boucler occupé à ce moment-là. Il répétait médiocrement avant de s'enfermer à nouveau dans sa chambre dès que le bruit du tatoueur cessait.
À la veille de l'audition, un post-It ornait son miroir.
"Mes parents seront les juges de demain !
J'espère que ça pourra t'aider mais ma mère déteste les homme torse nu, mets un justaucorps et des collants !
Tes gris ..."
Louis jeta le post It dans un coin et répéta toute la nuit car Harry était absent ! Il l'avait fait exprès pour que Louis puisse répéter tranquillement.
Le lendemain, à l'audition, Louis pouvait à peine respirer tant il était stressé, il attendait son tour patiemment, un numéro collé sur son justaucorps.
- Numéro 678
À l'attente de son numéro, Louis bondit sur ses pieds et approcha de la scène alors que le projecteur l'éblouissait.
- Numéro 345 avec lui
Louis vit une jeune fille au chignon serré se présenter sur la scène.
Merde.
-Excusez moi mais je n'ai pas répété cette partie-là, pourrais-je avoir un homme ? Un porteur, précisa Louis
-Numéro 345 en position, répéta la femme en poussant ses lunettes sur son nez strict.
Louis souffla et pris la place d'Harry dans la chorégraphie, il tenta de suivre mais il n'était pas à l'aise et au moment du porté, ses bras fins ne supportèrent pas le poids de la jeune femme pourtant pas bien épaisse et tous deux finirent par terre.
-Suivant, hurla la femme
Louis se releva et se précipita dans le couloir où il se laissa glisser contre le mur avant de fondre en larmes.
Idiot.
Il avait été si idiot ! Bien sûr qu'ils ne le laisseraient pas choisir son partenaire ... Comment avait-il pu croire ça ?!
Ses pleurs redoublèrent puis il se sentit se soulever du sol.
Harry.
Harry se tenait devant lui et un air de colère brisait ses traits fins. Louis faillit s'enfuir mais la chaleur des bras autour de lui eurent raison de ses questionnements sur son colocataire, tatoueur et baiseur enragé qui le torturaient depuis plus d'une semaine.
À la place, il cacha son visage ravagé par la peine dans le cou d'Harry. Après de longues minutes à se tenir dans les bras l'un de l'autre au milieu du couloir, Harry s'écarta, sa colère ne semblait pas avoir diminuée sur son visage alors Louis brisa le silence.
-Tu étais dans la salle avec tes parents ?
-J'étais dans la salle pour toi ! Je voulais te voir !
-C'était atroce, hoqueta Louis en fixant ses chaussons de danse
-Suis moi, dit le brun en se dirigeant vers la scène
Louis le suivit comme un enfant, ils arrivèrent main dans la main au milieu de la scène. Il ne restait plus que quelques candidats sur le côté. Louis ne comprenait pas bien ce qu'ils foutaient là, il avait envie de fuir ce foutu théâtre et laisser Harry le consoler peut-être aussi mais il n'avait surement pas envie de revoir la face de pancake des juges qui se trouvaient être aussi les parents de son coloc.
Notez l'ironie
- Harry, nous avons déjà vu ce candidat et le fait qu'il héberge ton bordel ne justifie pas que tu perturbes les auditions, lui dit sa mère.
- La ferme et lancez la musique ! Tu as ruiné son audition mère et tu le sais !
La femme rit puis désigna les danseurs sur le côté :
- Aucun de ses danseurs ne viendra danser avec lui, sinon ils sont sûrs que je ne les choisirai pas alors soit, il peut bien le faire tout seul s'il le veut !
- Pas la peine, je le ferai avec lui !
- Mais tu ne danses pas ! hurla sa mère
-Je ne danse pas pour toi, nuance dit,
Harry ironiquement
Harry se tourna vers Louis :
- En place bébé.
Et ils dansèrent ...
Ils dansèrent avec passion, avec amour, le duo fut d'une perfection bluffante tant et si bien que le directeur artistique dans la salle renvoya immédiatement les autres candidats et proposa une place immédiate à Louis dans son spectacle, ignorant les cris presque hystériques du fameux couple Styles derrière lui.
Le chemin de retour vers l'appartement fut chaotique, Louis n'avait pas enlevé sa main de celle immense et tatouée d'Harry, ça le rassurait beaucoup. Harry passa les 30 minutes de taxi en hurlant sur ses parents qui s'étaient on-ne-sait-pas-comment incrustés avec eux dans l'habitacle. Louis n'écoutait presque pas, il se contentait de garder sa petite main bien au chaud.
D'ailleurs, il ne la retira pas non plus quand le trio Styles hurla dans l'appartement pendant encore bien 40minutes puis quand le silence retomba. Louis regarda Harry peut-être pour la première fois depuis leur vie ensemble.
Il détailla ses prunelles vertes sapins clairs, son nez, sa bouche, ses boucles et toutes ces autres choses auxquelles il avait voué une haine sans nom auparavant mais l'attirait maintenant comme un aimant.
-Fais moi l'amour Harry
Harry bugua, il était encore énervé de sa dispute avec ses parents et l'air béat de Louis post "j'ai un job et Harry me tient la main" le désarçonna complètement.
- Que-Quoi ?
-Fais moi l'amour, répéta le châtain, J'ai besoin que tu me fasses l'amour
Alors Harry s'exécuta et il se perdit entre ses cuisses une seconde fois.
Mais cette fois-là ne ressemblait en rien à la précédente, tout n'était que douceur. Harry embrassa chaque orteils, chaque centimètre de ses jolies jambes, il lécha son torse et mordilla ses tétons gentiment. Il embrassa son cou, suça la peau fine qui recouvrait sa clavicule puis il posa un baiser sur chacune de ses paupières avant de venir redécouvrir ses lèvres.
Il l'embrassa doucement, poussant sa langue brûlante de désir dans celle de Louis qui se fondait littéralement contre lui, l'enserrant de ses jambes comme dans un étaux.
Se serrant autour des hanches du grand brun, ses mains étaient juchées dans ses boucles et lui massait discrètement le crâne.
-Harry j'ai besoin de toi
-Je ne vais nulle part mon ange, Susurra Harry en se poussant en lui lentement.
Le sexe d'Harry, toujours trop gros, nécessita quelques minutes d'ajustement que Harry passa à susurrer des mots doux à l'oreille de Louis qui crût sentir son cœur exploser; jamais il n'aurait crû que son colocataire était capable de tels gestes, surtout envers lui !
Une fois le feu vert murmuré par Louis, Harry lui fit l'amour gentiment, doucement, amoureusement, effaçant chaque coups de reins qu'il avait eu de trop violents quelques jours avant.
Et ils se perdirent dans le plaisir en explosant quasi-simultanément, hurlant le prénom de l'autre qui résonna dans la chambre de Louis.
Fin.
Depuis, Louis vivait en ménage et plus en colocation !
Sa chambre était devenue leur chambre et celle d'Harry son espace de travail.
Le salon était donc à nouveau un salon.
Quelque chose n'avait pourtant pas changé....
Louis criait toujours sur Harry mais c'était parce qu'il avait encore laissé trainer une chaussette et pas parce qu'il le détestait ...
Non, il ne le détestait plus, on pouvait même dire que la nouvelle vedette de New-York était amoureux !
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