Encore une Surprise !!
Je ne sais pas réellement ce qui m'a pris, hier, en commençant ce bonus. Il n'a pas vraiment d'utilité, il n'est même pas si bon que ça et pourtant, je vous le poste. J'espère juste qu'il vous permettra de vous évader un peu.
Ah oui, autre chose, c'est surtout un cadeau pour OlioSherman qui voulait absolument un lemon 😉 J'espère que tu ne seras pas déçu !
Scène sexuelle explicite dans ce bonus.
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15 Juillet 2024
Bonus #2
La soirée s'est bien passée comme à chaque fois qu'Abby et Melly viennent manger à la maison. De plus, les enfants ont été adorables jusqu'à ce qu'ils tombent tous les deux de sommeil dans le canapé. Je regarde Matt prendre Camille dans ses bras délicatement pour l'emmener dans son lit et j'aime bien ce genre de scène. Parfois, quand je regarde Matt, j'ai l'impression d'être encore cet ado qui allait se cacher à la rivière pour pouvoir embrasser celui que j'aimais mais quand je le vois avec les enfants, je prends conscience du temps qui a passé depuis notre adolescence. Cependant, je n'en suis pas triste. Aujourd'hui, on ne se cache plus, on vit ensemble, on élève nos enfants ensemble, on rit ensemble, on s'aime aux nez des gens et je me contrefiche de leur avis parce que je suis heureux d'avoir une famille avec Matt.
Quand ils disparaissent en haut des escaliers, je baille à m'en décrocher la mâchoire et fais bouger mes épaules d'avant en arrière pour essayer d'évacuer la tension et surtout la fatigue qui s'y trouvent mais c'est peine perdue, elle est bien trop imprégnée. Alors je commence à débarrasser la table, lançant de temps en temps, quelques restes à Toby, notre Berger allemand, qui n'attend que ça, assis sur la terrasse. Je souris quand je le vois se lécher les babines après avoir gobé un de mes roulés au chorizo froid. Je lui caresse le haut du crâne et continue d'empiler les assiettes même si je n'en ai pas envie.
Je me passe les mains sur le visage tout en me répétant que je dois faire ça maintenant parce que demain matin, je ne pourrais pas avec les enfants. Je leur ai promis qu'on irait à la piscine alors autant Kaylee ne m'en voudrait pas, autant Camille comprend parfaitement ce qu'est une promesse. Je prends les assiettes en main quand je sens celles de Matt se poser sur mes épaules et commencer à me masser. Je bascule la tête légèrement en arrière, les yeux fermés pour profiter de ce massage qui arrive à point nommé.
« Tu devrais te reposer un peu... » Me susurre-t-il, au creux de l'oreille avant de m'en mordiller le lobe comme il l'a fait un peu plus tôt dans la soirée.
« Tu sais que ce que tu es en train de me faire ne va pas me permettre de me reposer... »
Pour seule réponse, il laisse sa bouche m'embrasser dans le cou, doucement pendant que ses mains continuent de dénouer mes épaules. Je frisonne à ses baisers et je me sens bien, juste là, comme ça. Les enfants sont en sécurité, dans leur lit, à l'étage. Notre chien s'est enfui dans le jardin comme s'il avait compris qu'il n'aurait plus un seul bout de pain.
« Matt... »
Mon faible appel pour l'intimer à s'arrêter, ressemble plus à un gémissement qu'à autre chose. Sa langue glisse en sens inverse que ses baisers jusqu'à atteindre mon oreille et titiller mon lobe. Je me mords la lèvre inférieure parce que j'adore quand il fait ça et que depuis l'arrivée de Kaylee à la maison, ce genre de choses n'a pas eu lieu très souvent. Mais quand j'ouvre les yeux, je prends conscience brutalement que nous sommes sur la terrasse, à la vue de tout le monde.
« Tu te rappelles que nous avons des voisins ? » je lui souffle, amusé, malgré tout.
Mes mots n'ont aucun effet. Au contraire. Matt love son bassin contre mes fesses.
« Il est trois heures du matin. A cette heure-là, ils sont tous sous leur couette à rêver de leur prochaine tondeuse. »
Je ris, légèrement.
« Leur prochaine tondeuse ? »
« Tu vois ce que je veux dire. »
Ses mains descendent le long de ma colonne vertébrale et malgré la présence de ma chemise entre ses doigts et ma peau, je sens chacun de ses mouvements avec une telle intensité que j'ai l'impression d'être à nu devant lui.
« Et puis, je m'en fous qu'ils nous voient. Qu'ils regardent si ça leur chante. Tant que je peux te faire l'amour, le reste ne m'intéresse pas. »
« Alors tu veux me faire l'amour, là ? Sur cette terrasse ? »
« Oh oui. Et maintenant. » Déclare-t-il sérieusement. « Tu me manques trop pour attendre d'être dans notre chambre. Ton corps me manque. Tes gémissements me manquent. » Énumère-t-il d'une voix sourde. « Ton cul me manque. »
En temps normal, cette dernière phrase m'aurait exaspéré. J'aurais roulé des yeux pour lui signifier que c'est vulgaire et que je déteste ça. Mais là, ça m'excite. Réellement. Alors quand il commence à faire des mouvements de bassin derrière moi, je sens mon corps réagir immédiatement. Je sais au fond de moi que je ne pourrais pas lui résister parce que moi aussi, je suis en manque de lui et de son corps et pourtant, je lui dis cette dernière phrase :
« Et si les enfants se réveillent ? »
« Ils dorment à poings fermés là-haut. »
« Mais Camille peut se réveiller et... »
Il empoigne ma hanche et accentue ses mouvements derrière moi, me faisant perdre un instant mes mots et mes idées.
« Et descendre pour te réclamer un câlin. »
« Arrête de réfléchir à tout ça. Les enfants dorment tranquillement. »
Je déglutis. Il a raison, je sais qu'il a raison et pourtant, le père que je suis s'inquiète. Il passe une main dans mes cheveux et ramène ma tête sur son épaule. Nos visages sont au même niveau à présent et il me dit :
« Je sais que tu les aimes. Tous les deux. » Il appuie sur ces derniers mots. « Mais tu n'es pas qu'un père, tu es aussi un super amant. »
Je suis un amant, ou plutôt j'étais un amant mais super, nous n'irons pas jusque-là.
« Lâche prise. Seulement un quart d'heure, lâche prise, s'il te plaît. » Insiste-t-il avant de se délecter de la peau de mon cou.
Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis qu'il caresse mes cheveux.
« Parce que ça ne va durer qu'un quart d'heure ? » je l'interroge, amusé.
Il ricane dans mon cou, y enfouissant son nez. Il passe ses mains sur mon torse et commence à déboutonner ma chemise, lentement.
« Dépêche-toi... » Je le supplie.
Son petit rire résonne à mon oreille me faisant lever les yeux au ciel, mais il n'accélère pas la cadence.
« Je croyais qu'un quart d'heure n'était pas assez pour monsieur... »
Il arrive enfin en bas de ma chemise et me la retire. Il me caresse longuement le torse et le ventre sans jamais aller plus bas. Pourtant, vu mon état, je pense que cela l'intéresserait mais je ne dis rien et le laisse faire. J'adore ses caresses Brusquement, il me retourne. Nous nous faisons face et je plonge directement mon regard dans le sien. Je vois le désir, ce désir au fond de ses prunelles et comme à chaque fois, ça m'étonne. Ça me fait même un peu peur.
« J'ai dit que je voulais te prendre ici, pas que j'allais bâcler ça. »
Dans la seconde, il m'embrasse. Passionnément, ses mains tenant fermement mes hanches. Sans réfléchir, je passe mes bras autour de son cou et répond à son baiser parce qu'il a raison. Je ne peux pas m'inquiéter indéfiniment pour les enfants. Je suis un homme. Un homme avec des besoins mais surtout des envies et l'une d'elle est de faire l'amour avec Matt. Encore et encore. Il se recule légèrement et me nargue :
« Je savais que tu ne pourrais pas me résister bien longtemps. »
Il ouvre mon pantalon comme s'il avait passé toute sa vie à s'entraîner à le faire et le fait tomber à mes pieds. Il descend mon sous-vêtement de quelques centimètres et empoigne mon sexe. Un bruit indéfinissable sort de ma bouche et ça me fait sourire bêtement. Il se rapproche de moi tout en continuant de me toucher. La cadence est lente, il prend son temps pour me faire monter dans les tours et je ne sais pas si j'adore ou si je déteste ça. J'aimerais qu'il aille plus vite parce que ce plaisir m'a manqué ces dernières semaines mais en même temps, j'ai envie de profiter de la montée du désir en moi.
Il passe son pouce sur mon gland et mon corps se cambre de lui-même vers Matt, réclamant plus, toujours plus. J'ai chaud, mes joues sont en feu tout comme mon bas-ventre. Il m'embrasse à plusieurs reprises mais je suis tellement submergé par le plaisir qu'il me procure que je ne profite pas de ses baisers comme je le devrais. Une de mes mains s'accroche au rebord de la table et la serre avec force tandis que l'autre rejoint l'entrejambe de Matt encore piégé dans son jean. Je le caresse ainsi au même rythme que ses va-et-vient sur moi.
« Attends, pas comme ça... » Je lui lance au bout d'un moment. « Je veux venir en même temps que toi. »
Ça n'a aucun sens, aucune logique. Que je vienne maintenant ou dans dix minutes, ça ne changera rien mais c'est comme ça. J'aime jouir avec lui. J'aime cette sensation de libération qu'on se procure. J'aime cette symbiose qui nous envahit à cet instant.
« Comme tu voudras. »
Il dépose un dernier baiser sur mes lèvres et se penche sur le côté après avoir abandonné mes parties intimes. J'entends les assiettes racler la surface de la table. Il les décale pour qu'on ait plus de place et je comprends ce qu'il a en tête. Il se baisse, cale ses mains derrière mes cuisses, me soulève comme si je ne pesais rien et m'installe sur le bord de la table.
« Je peux ? » me questionne-t-il, timidement.
Mon cœur bat à tout rompre parce que je n'aime pas ce qu'il s'apprête à faire. Je ferme les yeux pour ne pas le voir faire. J'aimerais l'arrêter, lui crier de me laisser tranquille, le supplier de ne pas me regarder et encore moins me toucher mais je reste pétrifié. Je sens ses mains frôler ma peau depuis la base de mon cou jusqu'à mes hanches. Il essaie de m'amadouer mais ça ne marche pas. Malgré les frissons, malgré ma respiration erratique, malgré le plaisir en moi, ça ne marche pas.
« Pourquoi ? »
« Parce que tu es beau et désirable, tel que tu es vraiment... » M'affirme-t-il.
Il fait le même chemin que ses doigts un peu plus tôt avec sa bouche, déposant des baisers tendres sur tout mon corps. Une chair de poule s'empare de moi mais je la réprime. Quand il arrive à mon entrejambe, je m'oblige à ouvrir un œil pour l'observer. Il est là, accroupi devant moi. Cet homme de presque deux mètres se met à genoux devant moi et me supplie du regard de le laisser faire. Je déglutis tandis qu'il embrasse mon érection à travers mon boxer, faisant tressauter mon muscle sans que je ne le veuille.
« Tu n'as pas besoin de ça quand nous sommes tous les deux. »
Ses mots, bien que sincères, me brisent le cœur.
« Je n'ai pas besoin de ça pour t'aimer. »
Je cache mon visage dans mes mains alors que je sens les siennes sur ma cuisse. Elles s'activent, me griffent dans leur maladresse et tremblent... je serre les poings et appuie avec force sur mes yeux pour empêcher les larmes de couler. Il n'attend pas que je lui donne l'autorisation parce qu'il sait qu'il ne l'aura jamais de vive voix. Qu'il faut qu'il vienne la chercher par lui-même.
« Je t'aime. Toi sans artifice, sans superflu. Un jour, il faudra que tu le comprennes. »
« Mais je... Je croyais qu'elle... » Je bafouille.
« Elle ne me gêne pas, je l'accepte. Je l'aime d'une certaine manière. »
« Alors laisse-la. » je le supplie.
« Non ! »
Son ton est sérieux, déterminé. Il ne changera pas d'avis.
« Et moi, je croyais que tu ne l'aimais pas ! » me rappelle-t-il.
« Je la déteste mais je ne supporte pas de me voir sans. Dès qu'on fait l'amour et que je ne l'ai pas, j'ai l'impression de... De ne pas être un homme. »
Je crois qu'en quatre ans de relation, c'est la première fois que je lui dis ça. Je lui ai répété plusieurs fois que je n'aimais pas qu'il me voit sans mais je ne lui ai jamais expliqué pourquoi. Cela fait quatre ans que je retire ma prothèse tous les soirs et que je lui mens par omission. Je ne pouvais pas lui dire à quel point je me dégoûte. Comme si je n'avais pas ouvert la bouche, il finit par réussir à retirer ma prothèse. Il la pose sur la chaise qui est à côté de nous et sur laquelle j'ai passé la soirée. Il embrasse mon moignon sans la moindre hésitation.
« Tu es un homme ! Un vrai et le plus beau que j'ai pu voir. Maintenant, tu me laisses t'aimer et te montrer à quel point, l'homme que tu es me fait de l'effet. »
Il accroche ses doigts à mon boxer et commence à le descendre. Je prends appui sur mes mains et soulève mon corps pour l'aider. Il termine de me déshabiller et son regard me dévore. Je ne comprendrais sûrement jamais ce qu'il y a chez moi qui attire tant Matt. Je ne comprendrais jamais pourquoi il m'accepte avec ce handicap. Je ne comprendrais pas non plus ce regard qu'il pose sur moi, si protecteur, si amoureux et si sincère.
Je ne le comprendrais pas et comme à chaque fois qu'il veut me faire l'amour sans ma prothèse, je ferme les yeux sur ma honte et je m'offre à lui parce que je sais qu'il n'a aucune pitié pour moi. Qu'il y aura toujours cette incompréhension entre nous et qu'il faut que je fasse avec. De sa main, il me pousse en arrière, m'obligeant à m'allonger sur la table et la glisse le long de mon corps.
Quand il commence à me toucher, j'oublie tout. Qui je suis, ce à quoi je ressemble, où nous sommes... Il n'y a plus que lui et moi dans la nuit noire, éclairés seulement par la lumière du salon derrière Matt.
« Maintenant... » Je lui dis simplement quand je ne peux plus supporter son doux supplice.
Il déboutonne son jean et le descend en même temps que son sous-vêtement. Il soulève légèrement mon bassin pour que je sois mieux positionné. Il me regarde une dernière fois et entre en moi. Avant de fermer les yeux à cause de la douleur, je le vois se mordre la lèvre sous le plaisir. Je garde cette image en tête et souffle à fond jusqu'à sentir ses hanches taper doucement contre mes fesses.
Nous restons quelques secondes ainsi avant qu'il n'attrape ma jambe intacte et la remonte pour mettre son bras sous mon genou alors que sa main libre empoigne encore et toujours ma hanche. Il a toujours aimé mes hanches. Je ne sais pas si ce sont les miennes ou les hanches en général. Ou alors il a compris que c'est mon point faible, ma zone érogène. Dès qu'il passe ses mains à cet endroit-là, je perds le contrôle. Et je perds le contrôle encore une fois. Mon bassin remonte, lui tirant un petit cri imprévu, parce que malgré le fait qu'il soit en moi, j'en veux encore plus. C'est irrationnel mais quand je suis dans cet état, plus rien n'est logique chez moi.
Je sens la sueur sur moi couler le long de mes tempes. Je sens le vent sur mon corps nu me faire frissonner. J'entends des bruits, autres que les nôtres. Mais tout ça n'a pas d'importance. Ce qui est important commence quand il fait des petits mouvements pour que je m'habitue mais très vite, il accélère et grogne. Certaines personnes crient, d'autres halètent, d'autres encore gémissent... Matt, lui, grogne pendant nos ébats. Ce n'est pas les grognements d'un ours mal léché. C'est plus érotique, plus intime, presque plus bestial d'un certain côté. Je ne me lasserai jamais de l'attendre grogner alors qu'il me fait l'amour.
Les minutes passent, les mouvements se font de plus en plus frénétiques. J'aime le sentir en moi. je donnerais tout pour que notre fusion dure une éternité, à entendre ses grognements, gémir son prénom. Je serre les poings pour ne pas craquer tout de suite et profiter de son corps. Il se penche vers moi pour m'embrasser et ses coups de reins se sont plus saccadés, moins amples mais plus profonds.
Soudain, il se redresse et s'empare de mon sexe. Je comprends alors qu'il est, lui aussi, au bord du précipice. Nos regards sont liés, ses gestes désordonnés, nos respirations affolantes, mes pensées déstructurées et alors je le ressens dans tout mon être. L'orgasme.
Il part de mon bas ventre et irradie dans tout mon être. J'ai comme l'impression d'une vague de bonheur en moi, allant jusqu'à me coller un sourire satisfait sur le visage puis comme la mer, elle reflue et finit par m'abandonner, me laissant pantelant. Mais je ne suis pas seul. Je ne le suis plus. Matt tombe sur moi, sa tête sur mon torse. Il me serre dans ses bras, ne se souciant pas de mon corps moite. Je passe une main dans ses cheveux alors qui tente de reprendre son souffle.
« J'adore entendre ton cœur battre juste après... C'est de la poésie à l'état pur... » M'avoue-t-il au bout d'un long moment.
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