64. Brackstalker
ATHENA
— C'est impossible de tuer un cactus, dis-je. C'est la plante par excellence qu'il suffit d'ignorer et d'arroser une fois l'an pour qu'elle s'épanouisse. Comme dans les déserts ; tu sais comme ces géants dans le parc national de Saguaro en Arizona.
En fait le Saguaro était un cactus reconnaissable entre mille, pouvant atteindre plus de quinze mètres et surtout, pouvant peser de quatre à cinq tonnes et contenir jusqu'à trois mille litres d'eau dans sa colonne. J'avais abusé d'une émission sur les parcs nationaux des États-Unis, du coup, j'en connaissais un rayon. Mais qu'on se le dise, les spécimens de Brackston faisaient bien pâle figure comparée à ceux qu'on voyait dans les films de cow-boy.
— Les cactus des déserts font leur réserve d'eau, me répondit Brackston depuis son canapé. Ils survivent ainsi sous une intense chaleur. Rien à voir avec les cactus domestiques.
J'arquai un sourcil, amusée qu'il parle d'une plante comme d'un animal de compagnie. Brack avait eu un chat à un moment donné de sa vie. Une petite boule de poils alléchante, trouvée dans une poubelle. Malheureusement, Chat était mort sans préavis et depuis, Brack boudait toute forme de compagnie, hormis son sanctuaire de plantes.
— Donc tu as peur que je fusille tes cactus sous prétexte que je n'ai pas la main verte ?
Je plaçai mes mains sur mes hanches, mécontente de voir à quel point il semblait placer sa confiance en moi. D'accord, je n'étais pas hyper qualifiée pour ça, mais mettre de l'eau à trois pots n'allait pas me faire suer quand même, si ?
— La dernière fois que je suis parti pour le travail, toutes mes orchidées ont fini à la poubelle. Qu'est-ce que tu dis de ça ?
Il releva les yeux de sa tablette et je fis la moue. Il aurait eu tôt fait de demander à l'un de ses voisins ; ici, tout le monde se voulait parfait, donc s'occuper de plantes vertes ne représentait aucun challenge. Mais Brackston détestait par-dessus que des étrangers viennent chez lui, surtout lorsqu'il n'était pas là. Ce que je comprenais parfaitement. Mon frère avait un petit côté frigide, plutôt dans le sens dur et droit. Il jugeait les gens d'un simple regard, mais se gardait bien de le leur dire. J'en faisais les frais tous les jours, seulement moi, j'avais le droit à la vérité toute crue, ce que j'adorais soit dit en passant. Qu'est-ce que je me serais fait chier sinon !
— Je serais plus attentive, grommelai-je.
— Vraiment ? Parce que tu comptes venir t'installer ici pendant mon absence peut-être ?
Je me mordis la lèvre, préférant ne pas répondre, mais comme si Brackston allait laisser passer une telle occasion.
— Tu ne te perds pas trop dans le loft des garçons ? Comparé à ton minable appartement...
— Je m'adapte à mon environnement, surlignai-je, fière de moi. Je sais agir en conséquence et ne pas faire ma sauvage, au cas où ça te choquerait de l'apprendre.
Il osa ricaner.
— Oh, mais j'ai toute foi en toi, petite sœur.
Qu'il m'énervait ! Je lui fis la grimace, mais il semblait bien trop occupé par ce qu'il faisait pour le remarquer.
— Et sinon, tu en es où avec madame rouge à lèvres ?
— Et toi, plutôt sexe à deux ou à trois ?
À quatre, mais bon, passons.
Je me laissai lourdement tomber à côté de lui et il se décala un peu, coulant un regard peu amène dans ma direction. J'avais pas la lèpre non plus que je sache.
— Tu as baisé ces derniers temps ? m'enquis-je avec l'innocence qui caractérisait un prédateur affamé.
Il marmonna dans sa barbe ; tout le monde semblait l'asticoter sur ce sujet. Parlait-il de Soren ? D'habitude, j'évitai de m'intéresser à la vie sexuelle de mon frère, trouvant qu'il y avait quand même une limite respectable à ne pas franchir au sein d'une même famille. Mais parfois, j'aimais bien y mettre mon grain de sel ; souvent quand il paraissait aussi tendu que maintenant. Jamais je ne lui demanderais s'il était plutôt cuir et fouet ou fleur et chocolat. L'un n'allait pas forcément sans l'autre après tout. Mais j'imaginai très bien mon frère en pantalon en cuir, torse nu, dans le rôle du parfait Dominateur.
L'appelait-on Maître ?
J'éclatai de rire et Brackston étrécit ses paupières :
— Je ne veux même pas savoir à quoi tu viens de penser.
J'avisai alors son écran et vis qu'il flânait sur Instagram. Pas pour traquer les clichés de Soren comme il avait l'habitude de le faire, non.
— C'est qui MikiShake ? dis-je en reprenant le nom qui s'affichait, suivit d'un défilé d'images colorées et magnifiques.
Des gâteaux, des paysages, des dessins, du street art, bref, une pléthore de clichés.
— Un démon, grommela Brackston.
J'appuyai sur un post où ladite MikiShake apparaissant avec un joli carré plongeant rose. Fallait oser porter cette couleur ! Par contre, ses tatouages étaient juste d'une beauté à couper le souffle, colorés, ombragés.
— Elle nous a parlé de son minou. Son minou !
Et vu la tronche de Brack, il ne s'agissait pas de son animal. Cette fille avait déchainé les foudres du grand Brackston Claythorne sur elle à n'en pas douter.
— Grande gueule dévergondée, pas du tout professionnelle, je suis...
Voilà qu'il se mettait à médire. Je le laissai faire et lui chipai la tablette pour cliquer sur sa page pro. Tout de suite, le décor changea et les clichés aussi. Ouah, ça ne manquait clairement pas de talent.
— Pas professionnelle ? Tu abuses un peu quand même, soufflai-je.
Miki Allan, photographe en collaboration avec un certain Milo Clarke. Lui, j'en avais déjà entendu parler, tout droit de la bouche de l'autre grincheux à côté de moi.
— Ces clichés en noir et blanc sont juste magnifiques ! m'exclamai-je. Regarde.
Il coula un regard sur l'écran et haussa les épaules. Je vis alors les nombreux onglets ouverts, tous en lien avec cette jeune femme.
— Tu fais une fixette sur elle ou quoi ?
— Ne dit pas d'âneries plus grosses que toi, asséna-t-il.
Ce genre de fille, rien que par son look complètement décalé, représentait tout ce que Brackston abhorrait, ou en tout cas, qu'il tolérait difficilement. Il aimait tout contrôler et cette fille, à mon avis, aurait adoré tout foutre en l'air dans les plans de Brack. Et pour qu'elle le mette dans un état pareil, d'après moi, elle avait fait plus que parler de son minou...
— Alors pourquoi tu la Brackstalke ?
— Je ne... je ne...
Sous mes yeux, il rougit avant de chercher à m'arracher la tablette. Je sautai sur mes pieds pour l'esquiver avec souplesse et contournai le canapé pour m'éloigner de lui.
Il avait ratissé tous les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram et chercher son nom dans Google. Rien que ça ! Malgré son talent évident, on ne trouvait aucun article sur elle, ou alors sur des blogs ou autres. Aucun grand journal n'en parlait.
— Tu sais, au stade où tu en es, invite-la directement au restau, hein. Tu connaîtras son âge, où elle est née et même son numéro de sécu. Et si tu pousses un peu, elle pourra même te montrer son minou...
Je reçus un coussin en pleine tronche et gloussai.
— Comme si j'avais envie de sortir avec... avec... cette timbrée !
— Tu fais la fine bouche. Elle a l'air plus sympa que toutes tes dernières conquêtes fantômes.
Brackston semblait avoir un genre de fille bien précis en tête, mais jusqu'à présent, ça n'avait pas donné grand-chose. Solenka ne comptait même plus. Elle avait quitté Brackston alors pour moi, elle entrait automatiquement dans la case des garces sans cœur. Je sais ; c'était assez catégorique de ma part et assez peu fair-play, mais bizarrement, moi qui m'étais très bien entendu avec Solenka, j'avais aussi vécu son départ comme une trahison à mon égard. Mains maintenant, avec le recul, je me rendais compte que peut-être, elle n'avait représenté qu'un idéal pour Brack. Je connaissais son train de vie à mille à l'heure et le peu de temps qu'il aurait à offrir à une femme, mais j'avais bon espoir qu'il trouve quelqu'un pour l'aider à se poser et à se détendre un peu.
— Je n'ai pas besoin de baiser. Et encore moins avec elle. Je suis juste curieux. Je ne nie pas son... talent, seulement, son professionnalisme est aux abonnés absents et ça, c'est inacceptable quand on travail pour le futur Gouverneur.
Forcément que le problème se situait à ce niveau. Brack vivait à travers son boulot et ça entraînait une sorte de satisfaction différée chez lui. Un concept un peu obscur pour moi, mais Brack aimait vraiment ce qu'il faisait. Alors oui, lorsqu'une gonzesse comme cette Miki débarquait dans son arène, il s'attendait à autre chose qu'un beau bonbon acidulé à la langue tranchante.
— J'espère que ce petit voyage de deux semaines va te faire du bien, grommelai-je.
— Ce n'est pas un voyage, répliqua mon frère. Tu crois qu'on va se balader dans le pays pour le plaisir ?
Je grimaçai. J'avais l'habitude de voir Brack disparaître quelque temps avec Soren, mais jusqu'à présent, je m'étais évertuée à repousser Soren de ma vie, alors que dorénavant... J'ignorai ce que ça me faisait de savoir qu'on ne le verrait pas pendant quinze jours. Les garçons étaient habitués. Pas moi. J'avais peur des doutes et des questions que ça soulèverait de mon côté. J'avais peur de me rendre compte de certaines choses sans pouvoir y remédier d'une quelconque façon.
Deux semaines. Alors même que tout était si récent.
Je composai avec une relation avec trois autres personnes. Trois ! Il n'était plus question d'ajustement à ce stade, mais bien de comprendre la dynamique d'une telle possibilité.
— Tu es en froid avec Prince ? s'enquit soudain Brackston.
— Non, pourquoi ?
— D'habitude, tu ne te prives pas de me caqueter dans les oreilles à son sujet, alors je m'interrogeais.
Je me mordis l'intérieur de la joue, me rappelant la dernière fois que j'avais vu Prince et des éclats de verre par terre, magnifique représentation de son état d'esprit du moment.
— C'est compliqué, préférai-je dire pour ne pas trop me mouiller à ce sujet.
Je ne pouvais pas parler du Sugar Daddy de Prince à Brackston. Certes cela lui donnerait une arme non négligeable contre le seul opposant actif de Soren, mais ça toucherait Prince. Et ça, je ne le voulais pas. Je rangeai donc cette information dans la sphère privée et amicale, celle dans laquelle Brackston n'avait aucune emprise, aucun rôle à y jouer. Et tant pis si je le privais d'une info en or.
— Tant qu'il ne t'implique pas dans ses conneries, laissa planer mon frère.
— Je suis assez grande pour me débrouiller toute seule.
Brack m'observa un instant, étrécissant le regard au maximum. Je me soumis à son inspection sans broncher et il finit par lâcher l'affaire. Pour cette fois.
Je jetai un coup d'œil à l'heure.
— Faut que j'y aille.
— Embrasse tes deux chéris pour moi, tu veux ?
Il ricana de sa bêtise et je me hissai sur la pointe des pieds pour déposer un rapide baiser sur sa joue. Il me glissa le double de ses clés dans la poche de mon sac.
— À dans deux semaines, gros naze !
— Ne fais pas mourir mes plantes, Athena, sinon je te pourris de cadeaux !
Il savait qu'il n'y avait pas pire menace pour moi venant de sa part, donc croyez-moi, j'allais dorloter son sanctuaire comme personne.
Je lui fis mon plus beau doigt et quittai son immeuble, un grand sourire aux lèvres. Je récupérai mon vélo et pris la direction du loft sous un soleil caractéristique de Californie.
Depuis mon accident, je faisais un tantinet plus attention, pour la bonne forme, parce qu'honnêtement, ce genre de truc, ça aurait pu arriver n'importe quand et surtout, à n'importe qui. Mais je savais bien que Brack restait tendu par rapport à tout ça ; les parents un peu moins, eux au moins ils savaient relativiser un maximum.
Dans l'ascenseur me menant à l'étage des garçons, j'attrapai mon élastique et nouai mes cheveux en une queue de cheval haute, dégageait ma nuque moite. Lorsque les portes coulissèrent, je ne trouvai personne. Ezra était à l'un de ses salons pour la journée, occupé à dorloter ses clients et en ce qui concernait le chef cuisinier, je finis par le dégoter sur le grand balcon-terrasse, devant son ordinateur, un carnet ouvert à côté de lui. Il semblait très concentré dans sa tâche, mais ne dit rien lorsque je me laissai tomber sur lui à la manière d'une baleine échouée. Il rit et me tapota la fesse.
Tout cul tendu mérite son dû, n'est-ce pas ?
— Je trouve que ton frère te monopolise beaucoup ces derniers temps, ronchonna-t-il.
— Et en plus je vais devoir m'occuper de ces maudites plantes. Tu sais que j'ai déjà du mal avec des cactus, mais alors là...
Je roulai et m'installai à califourchon sur Levi à qui la position ne sembla déranger.
— Il ne suffit pas d'arroser un cactus une fois l'an ? demanda-t-il en penchant la tête sur le côté.
Ah ! Enfin quelqu'un qui pensait comme moi.
— D'après Brack et le reste du monde, non.
— Ah. Je ne vais donc pas t'être d'une grande utilité.
Je jetai mes bras autour du cou de Levi.
— Tant pis, soufflai-je. Je suis sûre que je te trouverais une autre utilité durant ces quinze jours...
— Seulement deux semaines ? Humm...
Je l'embrassai à pleine bouche, cherchant sa langue en me dépouillant de toute pudeur, me mettant à nu, exposant mon désir comme une arme de destruction massive. Les mains de Levi glissèrent sous mon haut et ses doigts effleurèrent mes cicatrices, ne s'y attardant pas. Encore maintenant, les sensations à ce niveau-là me donnaient parfois envie de repousser le toucher des garçons. Ce n'était pas désagréable, juste bizarre. Difficile à expliquer.
— Sinon, dis-je entre deux baisers, tu travailles sur quoi ?
— Là ? Sur toi.
Il se redressa alors, un bras contre le bas de mon dos et me renversa sur la banquette, plus grande et large. Il posa un bout de fesse sur le rebord du coussin et son pouce caressa ma joue.
— Tu es un petit démon, dit-il.
Son sourire mangea son visage, éclaire son regard et me donna envie qu'il me touche partout, sans s'arrêter.
— Tu parles, je suis un amour !
J'attirai son visage à moi, n'ayant pas très envie de parler. Levi dénuda mon épaule et l'embrassa d'un baiser humide et chaud contre ma peau déjà en ébullition.
— Il faut que tu arrêtes de me déconcentrer comme ça...
— C'est mal ?
— Oh, très.
Je gloussai. J'adorai ces moments avec Levi. Pouvoir me dire que j'avais une certaine emprise sur lui. Pas pour en faire ce que je voulais, mais pour qu'il me fasse ce que lui voulait. J'aimais sentir ses mains sur moi, sa langue, ses caresses, les mots tus dans son regard. Et fondamentalement, je trouvais important de passer du temps avec lui, tout comme avec Ezra ou Soren, bien qu'avec ce dernier, ce soit encore un peu compliqué. Formé un couple à plusieurs ne voulait pas dire être exclusivement tous ensemble à chaque instant. Du moins c'est ainsi que je le voyais, si novice que je sois dans cette étrange dynamique communément appelée polyamour. Je cherchai ma place dans un trio déjà constitué, me frayant un passage dans une base solide. Levi demeurait mon meilleur allié, celui qui prenait le plus son temps pour moi. Me poussant à ériger mes propres limites. À connaître mon point de non-retour. Et il y avait quelque chose de rassurant dans le fait de savoir que rien ni personne ne me pressait. Je pouvais y aller à mon rythme sans avoir peur d'être laissée derrière.
— Athena...
Son souffle contre la peau tendue de mon ventre. Ses doigts s'arrimant à mes hanches, s'enfonçant dans ma chair sans douceur, mais sans douleur aussi.
Je ne pouvais nier l'attrait que Levi exerçait sur toute ma personne.
Il m'électrisait de la meilleure des façons, m'inondait de son désir vorace et insatiable. Et me laisser aller entre ses bras pour une danse intime m'entraînait à chaque fois aux confins d'un plaisir qui ne connaissait aucun rempart pour le stopper.
* * *
La boutique, déserte, nous permit d'agir à notre guise. Kai, l'expert mode de l'émission se devait de trouver les meilleures tenues pour la personne présentée dans l'épisode. Connaisseur et fin limier dans son domaine, il ne lui suffisait en général que d'un seul test et le tour était joué. Il avait du flair, à n'en pas douter. J'adorai l'accompagner en général et le voir réfléchir en tournant sur lui-même pour trouver l'inspiration. Il lui suffisait de peu pour cerner une personne et pour lui proposer un style qui la sublimerait de toutes les façons possibles et imaginables. J'en avais fait les frais. Et depuis, Kai ne cessait de vouloir s'occuper de ma garde-robe. Le pauvre, il n'imaginait pas.
J'attrapai une cravate, un haut ample et un pantalon d'homme. Dans la cabine, je me débarrassai de mes propres vêtements et enfilai mes prises, jugeant l'effet plutôt pas si mal, compte tenu des choix opérés. Je passai la cravate autour de ma nuque et rejoignis Kai tout en la nouant.
— Tu sais faire un nœud de cravate ? s'exclama-t-il.
— Bien-sûr ; on ne sait jamais, ça pourrait me sauver d'une situation improbable !
Il rit et lorsque je lui offris un défilé déjanté, il m'applaudit. Pieds nus, vêtu à la fois comme un homme et comme une femme, je me glissai un instant dans le quotidien d'Ezra, y trouvant d'abord quelque chose de loufoque. Un peu comme un petit garçon qui passe la robe de sa sœur, qui glisse ses pieds dans des chaussures à talons. Oui, ce fut drôle et puis le sentiment s'effilocha pour un plus lourd à porter.
Le clic d'un appareil photo résonna alors, me forçant à me tourner alors que Kai pépiait de bonheur.
La jeune femme ne m'était pas étrangère. Pas après l'examen au peigne fin expérimenté par Brackstalker lui-même.
Miki Allan avec sa coupe en rose et ses tatouages. Elle m'offrit un immense sourire :
— Excuse-moi, je n'ai pas pu m'en empêcher, me dit-elle. Tu rayonnais.
— Je suis content que tu aies pu te libérer !
Kai se jeta sur elle, tout joyeux.
— Athena, je te présente Mi–
— Miki Allan, le coupai-je.
Cette dernière m'observa, curieuse maintenant.
— Depuis votre rencontre, mon frère semble avoir développé un intérêt pour vos profils sur les réseaux sociaux.
Intérieurement je ris. Dans ta face, Brack !
— Ton frère ?
Je m'avançai à mon tour.
— Je suis Athena Claythorne, enchantée.
Miki m'observa encore un peu, et puis je vis l'éclair de lucidité dans son regard :
— Tu es la sœur de monsieur balais dans le cul ?
J'éclatai de rire. Oui, en effet, cette fille, c'était tout un personnage !
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Désolée pour le temps de mise en ligne de ce chapitre. Je vous ménage pour les derniers chapitres de KOT car oui il n'en y a plus tant que ça 😎😱😨
C'est un peu la guerre au boulot en ce moment donc soyez sympa avec moi sur les délais😨😨 encore une fois ça vous fera plus mal à vous qu'à moi à la fin 🤣🤣🤣🤣
Petite rencontre Athena Mikki et qu'est ce qu'on aime 😍😍
Tout se passe bien pour vous ? Dans vos vies, vos boulots, vos passions ? Donnez moi un peu de news ❤️
Bientôt des news sur la série JBS pour celleux qui la suivent 😶😶 vous allez aimer je pense 😎
Des bisous 😻
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